Jacques Brosse

Ce journal égréne, jour après jour, mois après mois, une année d'observations, dont l'auteur résume le pourquoi par ces quelques phrases (vendredi 20 octobre p 174) :



"Ces notes quotidiennes peuvent être considérées comme des exemples d'exercices proposés à chacun, exercice d'attention constante, de présence au monde, spontanés chez l'enfant qui le découvre, mais avorté chez l'adulte, devenu enfin, croit-il réaliste et qui n'a vraiment plus de temps à consacrer à de pareilles billevesées. Pour moi, grâce à elles, chaque jour est neuf, unique, imprévu."



On comprend la nécessité existentielle de l'exercice pour Jacques Brosse mais, pour le lecteur, ces observations quotidiennes, d'une platitude assummée, deviennent rapidement ennuyeuses, même lorsqu'elles sont parsemée de quelques considérations gentiment écologiques où veulent faire de la pédagogie botanique voire zoologique.



Il y a des journaux intimes qui devraient rester intimes !



Pour lire un ouvrage célébrant la Nature dont l'auteur est, lui, un véritable poète, philosophe, et naturaliste, je ne peux que recommander le sublime « Voyage autour de mon jardin » d'Alphonse Karr.

Reprocher à un auteur son érudition ? un travers de l'époque, qui ne supporte que des contenus tous publics ? Le phénomène est (hélas) visible au cinéma - cf le succès des "blockbusters" (quel mot épouvantable !). La lecture peut aussi être un acte exigeant. Sans doute que la prolifération des écrans conduit à survaloriser les contenus à accès facile et rapide. Ainsi, l'audience d'une vidéo sur internet chute après 3 min de durée...et donc les cerveaux sont reprogrammés pour des acquisitions courtes sur TikTok et autres. Heureusement quelques formats font mieux que de résister à l'écran, comme par exemple l'excellente chaîne Thinkerview sur internet, ou les productions d'Arte sur le PAF. Le Nobel de Littérature en désignant hier Jon Fosse, écrivain et dramaturge Norvégien, à l'oeuvre exigeante (que je n'ai pas lu) et Annie Ernaux (en 2022) résiste aussi. Et si au-delà des formats, le combat ne devrait pas être mené pour la culture générale ? Et susciter l'envie de lire des ouvrages comme ceux d'Umberto Eco (et son pendule de Foucault)...ou de Jacques Brosse (et sa mythologie des arbres) comme on explore une terre sauvage et exigeante. Et en ressortir plus vivant, à la fois rompu et émerveillé de la complexité du monde...

C'est un livre d'érudition à l'écriture austère dans lequel 47 arbres sont classés par ordre alphabétique.



L'étymologie des arbres cités est systématiquement délivrée.



Le texte est compact, en petits caractères, imprimé sur un papier terne, rendant la lecture peu confortable.



Enfin, signalons que le noisetier, appelé coudrier dans le sommaire, ne bénéficie pas d'une double appellation, à l'instar de l'Yeuse dite aussi chêne vert.

J'ai acheté ce livre pour faire un peu le tri dans mes découvertes mystiques et spirituelles. Mettre un peu d'ordre dans ce foisonnement, dans le temps et dans l'espace. Je dois avouer avoir été un peu déçu dans cette recherche. Ce livre se présente, certes, comme un dictionnaire à peu près exhaustif de tous les personnages historiques ayant eu une action d'ordre religieuse, mais il est si complet et parcours si rapidement chaque courant religieux que tout finit par se confondre et se mélanger. Souvent, d'ailleurs, l'auteur mêle l'origine géographique des différents courants, ne respectant que l'ordre chronologique, ce qui est un peu perturbant. Pour autant, on apprend une foule de choses et surtout, on prend conscience de l'immense foisonnement de tous ces hommes et toutes ces femmes, qui depuis l'antiquité, sont en quête d'un Absolu qui les dépasse. Je pense qu'on pourrait même faire commencer cette recherche au paléolithique. C'est cette quête spirituelle universelle qui me fascine. Au-delà des explications historiques nécessaires mais que l'on oubliera forcément, ce que je retiens est que le besoin de spiritualité est inséparable de l'évolution de l'humanité.

Le livre de Jacques Brosse se compulse comme un dictionnaire auquel on pourra revenir pour se repérer dans tout ce foisonnement religieux.

Un livre que je recommande à tous ceux que le sujet intéresse.

Si la botanique vous ennuie à mourir, je compatis. Si vos cours de SVT, de sciences nat, de biologie sont vos cauchemars de lycéen, je compatis. Alors, ce livre est un premier remède: parce que les arbres et les hommes ont tissé leur histoire sur les mêmes territoires, parce que les dieux et les arbres entretiennent une proximité étonnante, parce que Bacchus aimait le lierre et la vigne, que les Héliades ont pleuré Phaeton , que Philemon et Baucis furent si inséparables qu'ils devinrent des arbres, que le saule pleura pour abriter les Hébreux, que l'arbre-monde abrita un aigle dans sa frondaison et un serpent dans ses racines, parce que vous habitez près d'un Tillé, d'un Aulnay, d'un Berck-sur-mer ou du Puy-du-Fou, que vous lisez Jules Verne ou André Chénier, que le roi habite à Buckingham et que Napoléon aurait mieux fait d'éviter la plaine de la Berezina... La mythologie des arbres, indispensable.

Une somme d'une densité remarquable, ordonnée en 9 chapitres s'enchaînant avec la rigueur d'une symphonie sylvestre. Du bouleau des chamans à l'arbre des Séphiroth, du frêne Yggdrasill qui est l'axe du monde au chêne oraculaire et à l'olivier d'Athéna, c'est toute une épopée de l'arbre comme lien consubstantiel de l'homme avec la nature que Jacques Brosse nous retrace à travers les mythes, le folklore et les étymologies. Et il ne manque pas de souligner qu'avec le triomphe de l'Église, le seul arbre qu'il a été permis de vénérer fut le bois desséché de la croix, et que la désacralisation de la nature opérée par les monothéismes, dogmatiques, intolérants et manichéens, a abouti au désastre que nous connaissons aujourd'hui.

"On cueille la vie, ensuite on la recueille. Alors, on peut se recueillir. Ce livre est le recueil de mes recueillements." p 77



Jacques Brosse livre ici son journal sur un an de mars à mars, l'auteur notant ses émerveillements au sein de son Périgord. Il partage juste la contemplation de ce qui l'entoure, des oiseaux qui viennent picorer à sa fenêtre, se contentant d'admirer le monde, en se tournant résolument vers la nature et vers ce qu'elle a de beau et inattendu à nous offrir.



Une pépite à savourer en suivant le vol des hirondelles....



"Il faut, disent-ils, "se tenir au courant". L'actualité, la mode, les médias, la publicité, l'internet, voilà le courant qui les hypnotise et les entraine dans une vie qui ne leur appartient plus. Savent-ils seulement que les hirondelles sont de retour ? Et ils se prétendent "dans le vent". Autant en emporte-t-il !" p 15



*



"L'herbe brillante, parsemée de pâquerettes, de fleurs de pissenlit, de véroniques bleu vif que broute un petit lapin, on dirait le sol du paradis dans une tapisserie flamande encore sur le métier d'angéliques lissiers." p 15



*



"A chaque promenade solitaire sa trouvaille. Il suffit d'ouvrir l'oeil et de ne penser à rien, alors, au sein du connu, se révèle l'imprévisible. "



*



"Ecouter en silence le bruissement des feuilles dans la brise du soir." p96



*



"Le sacré, c'est l'invisible, quand parfois il daigne se manifester, quand enfin nous consentons à le voir. " p 156




Lien : http://www.lecturissime.com/..

La parution de ces deux ouvrages illustre merveille engouement présent du grand public pour tout ce qui touche la recherche de nos racines individuelles et collectives. La Face cachée de la France est tout ce que plusieurs siècles de raison et quelques décades industrialisation sont parvenues à gommer de notre mémoire collective : rites, superstitions, petits métiers, vieilles coutumes, savoirs anciens et tours de main oubliés... Notre âme en un mot selon le titre une des contributions du volume 1.

Bien des notations de ce premier volume - malgré l'impression d'accumulation un peu disparate que laisse ensemble - sont intéressantes, souvent pittoresques, parfois savantes. Aux tentatives des AA pour dessiner une "géopoétique" de la France à partir des hauts lieux et sites magiques, d'établir "une histoire inconnue des villages" ou un inventaire des vieux métiers répond le cri d'alarme attendu sur les risques que le processus de désertification fait courir notre patrimoine naturel et culturel. Le problème principal vient de ce que cet ensemble "léger" parfois, mais plaisant se présente avec le parrainage ambigu d'une présentation de Louis Pauwels, dont l'objectif est de montrer que "toute la vie du Français obéit aux rythmes du païen antique. Le revêtement religieux cache le coeur païen, toujours vivace." On connaît trop l'obsession de celui qu'on considère habituellement comme l'un des chefs de file de la droite dite "nouvelle" pour "le paganisme indoeuropéen", qui serait, paraît-il, la vraie source de notre vigueur culturelle. Le rapprochement de ses tirades habituelles avec les textes qu'il introduit ici éclaire parfaitement le type de récupération dont font l'objet à droite les thèmes écologiques, régionalistes et ceux de la culture populaire. L'opération n'est certes pas nouvelle. Cela ne rend pas inessentiel d'en examiner les ressorts et l'enjeu actuel.

Centré sur la médecine populaire, les thérapeutiques traditionnelles et les pratiques des guérisseurs, le second volume donne une impression unité très supérieure au précédent. On trouve notamment, à côté de contributions abondamment descriptives, une analyse de la production sociale du don du guérisseur que l'A. - D. Friedmann - a développé dans d'autres travaux. L'ensemble s'ouvre sur une présentation de Jacques Lacarrière intitulée "Notre pensée sauvage", qui concentre, dans une forme littéraire fort belle, quelques-uns des thèmes récurrents de la mythologie ruralisante, celui de la Terre-Mère notamment.



Daniele Léger - PAUWELS (Louis) - LACARRIERE (Jacques) - La Face cachée de la France, Paris, ed Seghers 1978, 2 vol. 415 et 218p.
Lien : https://www.persee.fr/doc/as..

Il y a une mode « Zen » depuis quelques années au point que le mot a investi le langage populaire (« rester Zen ») .Cela ne va pas sans quelque édulcoration .Pour y remédier cet ouvrage est parfait ! Il retrace l’histoire (en Chine , au Japon , en Occident) du mouvement et en présente les grandes personnalités . Il précise ses bases religieuses et philosophiques. Il en dépeint les différentes déclinaisons dans les pratiques sociales ( arts graphiques, littérature, arts martiaux, Ikébana , art des jardins) . Le tout est magnifiquement illustré et accompagné de chronologies, glossaire, bibliographie et cartes. Une merveille !

C'est un ouvrage dense de 600 pages malgré tout. "Les maîtres spirituels concentre une histoire de la spiritualité depuis le "livre des morts" égyptien jusqu'à la rencontre entre les différentes religions dans le monde contemporain et le dialogue interreligieux.

L'auteur explique ce qu'est un maître spirituel, les différentes voies, la naissance des différentes religions, le rapport à la nature, la mystique et évoque en fin d'ouvrage l'essor au XXème siècle du mouvement sectaire.

C'est un ouvrage très intéressant qui suscite des questions. Il permet aussi de s'ouvrir à d'autres spiritualités et pourquoi pas d'approfondir ses connaissances.

Livre passionnant pour tous les curieux , chercheurs, perplexes, tous les quêteurs de vérité, les soupçonneux, tous ceux qui sont dans le doute ou les certitudes, ce livre nous met face aux mystiques, prophètes, réformateurs, saints, guides et autres gourous, ce livre décortique aussi les livres sacrés, et nous propose un véritable voyage dans l'Histoire religieuse et spirituelle de l'humanité. Il peut se lire comme un roman, ou plutôt comme si l'on découvrait une multitude de nouvelles, agrémentées de nombreuses et belles illustrations.

Gros ouvrage très complet qui aborde, « de la préhistoire à nos jours » l’étude de la forêt sous différents angles . D’abord botanique avec l’apparition des forêts , l’écologie de ce milieu particulier et les différentes essences . Puis l’histoire des interactions entre l’homme et la forêt , d’abord dans ses rêves et ses croyances puis en tant que ressource . Le constat final (en 2000 ) est assez sombre .

L’arbre et l’homme : un long compagnonnage. Ce livre recense , époque par époque , essences par essences , les rêves , les peurs , les mythes que les humains ont associé aux arbres . En le lisant , vous enrichirez vos promenades en forêt des songes de nos ancêtres …Mais « Le Grand Pan est mort… »

Un livre simple, direct, qui se veut avant tout un partage. Je recommande fortement.

J'arrête ma lecture à environ 50 pages. Livre passionnant, regorgeant de faits et d'anecdotes historiques depuis l'antiquité sur la relation de l'homme et de l'arbre. Mais ce foisonnement en rend la lecture extrêmement difficile, voire ennuyeuse. Que faire de toutes ces informations que je ne retiendrais pas ?

Sensation de perdre mon temps. Dommage !

Un ouvrage de référence sur l’histoire du zen par ses maîtres



Jacques Brosse (1922-2008) était une grande figure intellectuelle française, et une grande figure du bouddhisme et du Zen Sôtô tout court. Il avait un sacré caractère, limite anarchiste, très indépendant et autonome. Il a beaucoup écrit et fut même « Grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre traduite en dix langues ». J’ai quelques-uns de ses livres – ils sont de haute qualité.

Celui dont je vous parle aujourd’hui, je l’ai en haute estime : c’est une sorte d’anthologie, d’histoire du zen et de ses maîtres.

D’abord sorti en 1996 chez Bayard, Albin Michel l’a réédité en 2001 dans une version poche pastillée « nouvelle édition complétée et mise à jour », dans son inévitable collection « spiritualités vivantes ». Un beau bébé de 375 pages, qui est pour moi une référence du genre.



Voici le sommaire, qui vous renseignera sur le moteur du livre :

– Présentation du zen

– Les origines du tch’an chinois

– Les six patriarches (VI-VIIème siècle) : Bodhidharma. Houei-k’o. Seng-ts’an. Tao-sin. Houei-Nêng. Chen-houei.

– L’Age d’or du tch’an (VIII-IXème siècle) : Yong-kia. Che-t’eou. Ma-tsou. Pai-tchang. Houang-po. Lin-tsi. Tong-chan. Yun-mên.

– Les recueils de kôans (X-XIIIème siècle) : Pi-yen-lu. Wou-mên. Hong-tche. Tai-houei.

– Du tch’an au zen : Myôan Yôsai. Dôgen Zenji. Koun Ejô. Keizan Jôkin. Bassui Tokushô. Ikkyû Sôjun. Hakuin Ekaku.

– Les maîtres au XXème siècle : Hsu Yun. Nan Huai-chin. Kôdô Sawaki. Kôshô Uchiyama. Hakuun Ryôko Yasutani. Shunryû Suzuki. Taizan Maezumi. Taisen Deshimaru. Thich Nhat Hanh.

– Notes

– Glossaire

– Tableaux de transmission

– Bibliographie générale



Chaque présentation d’un maître zen est accompagnée d’une traduction partielle ou complète d’un de ses écrits. Evidemment c’est succulent ! Jacques Brosse savait écrire, transmettre, conter. Cette histoire générale du bouddhisme tch’an et zen de ses origines à aujourd’hui est vraiment fameuse. On y apprend une foule de choses en tous genres, anecdotes et enseignements. C’est vraiment un ouvrage abordable et de vulgarisation qui mérite d’être lu. Il y a quelques autres bouquins de ce style dont je vous parlerai, mais celui-ci vaut absolument le détour.

Je vous conseille vivement l’achat des Maîtres Zen de Jacques Brosse !



Bonne lecture !



Zui Ho.
Lien : https://livresbouddhistes.wo..

Cet ouvrage en forme de dictionnaire est un "digest" de nombreuses traditions religieuses et spirituelles très différentes. Tous les sujets sont traités en une ou deux pages seulement, qu'il s'agisse de Jésus-Christ ou de... Sohrawarî (par exemple). Pour info, ce dernier - dont je n'avais jamais lu le nom - fut le « maître de la théosophie orientale » au XIIème siècle, parait-il. D'une manière générale, les renseignements donnés ici me semblent tantôt presque superflus, tantôt très largement insuffisants.

Mais la curiosité intellectuelle et le désir d'élargir sa culture peuvent motiver le lecteur. Moi-même, je n'ai pas été indifférent aux articles concernant certains réformateurs chrétiens, musulmans ou juifs - qu'ils aient laissé un héritage permanent ou non.

En lisant cette compilation, on observe une juxtaposition extraordinaire d'idées plus ou moins nouvelles. On est forcément conduit à penser ceci: les immenses besoins spirituels de l'homme (appartenant à n'importe quelle culture) le conduisent à développer intensément sa réflexion et stimulent puissamment son imaginaire; elles donnent naissance à toutes les variations possibles en termes de dogmes, de rites et d'éthique.

Ce livre est une très belle introduction à la vie et l'oeuvre de Dôgen, maître Zen du XIIIème siècle, appartenant à l'école Sôtô, le Zen de l'éveil silencieux, dont il fut au Japon le fondateur. Confronté à la dégénérescence du Bouddhisme dans une société féodale des plus violentes, c'est en Chine qu'il tenta de trouver un enseignement authentique et qu'il obtint auprès d'un maître la transmission attestant de sa réalisation et l'autorisant à enseigner à son tour. Dôgen se consacra surtout dans un cadre monastique à la pratique du Zazen, la méditation assise qui permit au Bouddha d'obtenir l'Eveil. Dôgen était aussi un philosophe et un poète, auteur notamment du "Shôbôgenzô", "le Trésor de l'oeil de la Vraie Loi", dans lequel il donne de nombreuses recommandations sur la pratique, dans un style d'une beauté incomparable. Je reprendrais enfin la conclusion de Jacques Brosse à la fin de ce livre : "La philosophie de Dôgen est une "somme", une ontologie de l'Eveil, qui est "silencieuse coïncidence", secrète "résonance cosmique" (kannô-dôkô)".

Un beau livre sur un grand maître.

Livre très documenté sur Alexandra David-Neel, on ne peut le nier ! Peut-être un peu trop à mon goût.

L'entrée en matière au début du livre m'a paru très longue et m'a un peu perdue.

Par ailleurs, je m'attendais plus à un livre sur son parcours "aventurière" à travers différents pays, mais c'est finalement plus un livre sur son approche de la spiritualité qui est mise en avant.

Ce n'est qu'à la toute fin finalement que j'ai commencé vraiment à m'attacher à cette personne, car l'auteur nous fait vraiment défiler toute sa vie, et notamment les dernières années, on retrouve alors Alexandra David-Neel de plus en plus attachante malgré son caractère !