Les télépathes disent que l'ennemi n'est fort que parce qu'il a réussi à nous persuader que nous sommes faibles.
STALINE ? "Staline, connais pas !" disent les enfants de l'après-1984. Oubliés, le petit père des peuples, les goulags durs... Le temps des goulags mous est arrivé.
La mort est comme une serrure qui saute, le bruit avec.
Le coma, ce n'était pas la mort - c'était l'angoisse absolue, l'inacceptable défaite de la médecine, l'orgueil humain giflé à toute volée.
La fonction militaire ne connaît pas de repos. Elle s’enorgueillit d’assurer une permanence… Il n’y a que la mort qui fait mieux.
… La propreté corporelle est la base de l’hygiène individuelle. Le soldat doit se laver le plus souvent possible. Les hommes qui transpirent abondamment des pieds me seront signalés. J’attire votre attention sur le danger vénérien. Fruit bien juteux n’est pas dépourvu de vers
L'unanimité n'est pas une réalité politique, elle n'est qu'un compromis entre gens de pouvoir pour tromper les peuples.
L'horloge clignotait, irremontable, et son crime sautait dans une colonne d'un calendrier sans date.
-Je demande pardon, fit l'Homme.
Mais qui pouvait lui pardonner ? Le temps le condamnait à purger une peine éternelle. Et au demeurant incompressible puisqu'elle n'avait pas commencé.
-C'est inhumain ! fit l'Homme.
Chacun avait sa vie et la seule chose en partage était le récit alterné des plaisirs adultères. « Ils faisaient l’éloge de leurs partenaires, devant moi », avait confessé Odile. Ils entretenaient ainsi le désir de se désirer au nom d’une nouvelle morale, par haine des mœurs anciennes.
Il y en avait des chevaux, dans le temps ! fait Marc. Tous les paysans en avaient. Puis ils ont acheté des tracteurs, des machines, encore des machines. Il y en avait même qui dormaient à côté, la nuit. Ils ne voulaient plus coucher avec leur femme. Le tracteur, c’était plus important : résultat, les paysans se sont endettés jusqu’au cou, toutes les récoltes étaient vendues d’avance. Ils ne pouvaient plus rembourser… Certains se sont fait péter la gueule… Les chevaux se vengent, moi, je l’ai toujours dit !