AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jacques Sternberg (62)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


188 contes à régler

Une écriture originale qui mêle une efficacité extrême à une acidité impitoyable.



On passe d'une méchanceté si gratuite qu'elle en devient reposante à l'utopie caustique avec beaucoup de facilité : un petit recueil bien agréable situé aux confins de science-fiction et du réalisme bukowskyen.
Commenter  J’apprécie          100
188 contes à régler

188 nouvelles en 350 pages, Fredrik Brown a trouvé son maître !

Les plus grandes nouvelles font 3-4 pages, la plus courte fait une ligne, on navigue entre fantastiques et SF avec, toujours, beaucoup de cynisme et d'humour noir.

Un lecture fort agréable et tout à fait recommandable !
Commenter  J’apprécie          60
Contes glacés

Dans "Les Contes glacés" de Jacques Sternberg, la première chose qui choque, c'est le titre. Il s'agit presque ici d'un oxymore. Je m'explique : le mot "conte" représente souvent à nos yeux un monde féerique où le gentil prince viendra toujours à bout du dragon pour épouser sa belle (oui, j'ai été élevée aux contes de Grimm). Et pourtant... En y réfléchissant bien, les contes reflètent très souvent un aspect négatif afin d'en tirer une morale. Il n'y a qu'à lire ou relire "Le Petit chaperon rouge" ou "Barbe Bleue" pour s'en persuader.



Dans ce recueil, Jacques Sternberg essaie d'étudier l'angoisse, la peur de l'homme face à l'étrange, face au surnaturel. Cette sourde panique qui nous étreint lorsque nous ne sommes plus devant nos certitudes, notre logique... Cette déstabilisation sur laquelle, d'ailleurs, avait joué Rod Serling, le créateur de "La Quatrième dimension" ("The Twilight Zone") dans les années 60. Pour ce faire, l'auteur va utiliser la concision afin de surprendre les lecteurs et, surtout, il va terminer ses contes par des chutes, à la manière des nouvelles. L'adhésion est d'autant plus importante que les contes utilisent non pas du féerique mais un univers quotidien dans lequel l'irrationnel vient s'immiscer.



Il s'agit là d'une véritable prouesse technique et d'un auteur, décédé malheureusement en 2006, à découvrir ou à redécouvrir.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          544
Contes glacés

Beaucoup de bruit pour rien est un assez bon résumé, amis littéraires et profs de français m'ont conseillé ce livre.

Sur toutes ces nouvelles seules quelques unes valent vraiment le coup (La machine à sou, les fourmis,...) certaines (la plupart) relèvent d'une simplicité peu commune donc n'importe qui serait capable d'écrire. C'est au point qu'en lisant ces contes de 4-5 lignes tu demandent pourquoi tu les lis.
Commenter  J’apprécie          30
Contes glacés

J'ai pris grand plaisir à retrouver l'écriture concise et sans concession de Jacques Sternberg. Ses courts récits, contes, paraboles, presque aphorismes parfois ; auscultent avec précision l'absurdité de nos sociétés contemporaines. L'ouvrage ne date pas d'aujourd'hui, plutôt d'hier, mais cause fort bien de ce futur hanté-rieur qui nous ronge de l'intérieur. On s'approche du non-sens, toujours sur les terres de l'humour noir, il arrive que le glissement opère vers une forme d'onirisme presque "hippie". Le classement par thème fonctionne, même si du coup les structures et modes de fonctionnement des récits peuvent paraître de temps en temps redondant, ainsi concentrés, plutôt qu'éparpillés dans le livre. C'est un choix qui n'a pas gâché mon plaisir. J'ai particulièrement apprécié le texte sur Noël, revisité par des hommes venus d'une autre planète. Cette fête les fait bien rire. Le rien faisant référence au théâtre contemporain est sans appel ! La publicité à outrance avec le type qui reçoit une liasse de billets d'une banque en espérant qu'il devienne client va très loin et en dit long. Bref, c'est très agréable à lire et dans le lot, je suis sûr que chacun trouvera sa pépite.
Commenter  J’apprécie          140
Contes glacés

Jacques Sternberg a été une lecture marquante, très tôt, vers 11, 12 ans, grâce à un professeur belge, amateur d'humour noir. Certains contes, tels que celui sur l'absence d'histoire, ou celui sur les chats, restent vivaces vingt ans après! Il m'a démontré qu'on peut laisser une impression indélébile au lecteur en quelques lignes. Bien sûr, selon les sensibilités, une histoire marquera plus qu'une autre. Sternberg est un maître de la forme courte. Il a créé un genre indéfinissable: serait-ce du surréalisme? de la SF? du fantastique? du récit noir? des contes cruels ? Un peu de tout cela à la fois !
Commenter  J’apprécie          50
Contes glacés

Auteur de textes courts, très courts, Jacques Sternberg plonge le lecteur dans des univers aux ...
Lien : http://autrecotedumiroir.net..
Commenter  J’apprécie          10
Contes glacés

Dans le format court, difficile de faire mieux que Jacques Sternberg, cet auteur belge avait le sens du raccourci.

Ses contes, tenaient souvent en quelques lignes, rarement plus de deux pages…



Ce recueil, illustré par Topor (dans l'édition Marabout de 1974, j'ignore si les rééditions reprennent ses dessins), rassemble des textes, mêlant, fantastique, absurde, science-fiction, le tout généralement abordé avec une dose d'humour noir.



Ce format de textes, était la marque de Stenberg, co-fondateur du groupe "Panique".



Si la plupart de ces micro-contes font mouche, d'autres pourraient être le début d'un récit plus long, et cela laisse un petit goût d'inachevé.



Mais peut-être était-ce le propos de l'auteur, que de donner une amorce d'histoire et de laisser le choix à l'imagination du lecteur de la continuer ou non ?

Commenter  J’apprécie          380
Contes glacés

La Perfection est une nouvelle écrite en 1974 par Jacques Sternberg (1923-2006), et parue dans Les Contes Glacés.



Cette nouvelle raconte la mise au point d’un robot doté d’une apparence surhumaine, une machine avec des capacités hors du commun qui dépasse l’entendement. Suite à la fuite de ce dernier, dans un musée, le robot tombe amoureux d’une pendule créée au 18eme siècle.



L’émancipation de ce robot par cet amour inattendu met en perspective la place de la technologie dans la société et accentue la peine éprouvée pour le protagoniste, mais dépeint également une réalité bien présente vue par l’auteur, et envoyé au lecteur comme un avertissement, un futur où les machines seront omniprésentes. Cette nouvelle met au jour un sujet sensible dans la société, certes, mais l’auteur n’explique pas les raisons de la création de ce robot ni le rôle des créateurs dans son histoire, ce qui laisse le lecteur dans l’incompréhension à la fin du récit.



Eva M. 2nde AP
Commenter  J’apprécie          51
Contes glacés

J'ai bien aimé ce livre, c'est la couverture qui ma donné envie de le lire. Je trouve qu'il correspond parfaitement au titre : un paysage froid et un décor insolite.



Quand j'ai lu la quatrième de couverture j'ai été charmé ! " Un univers délirant qui bouscule les règles du quotidien: le temps et l'espace se modifient sans cesse, les objets vivent, les corps se transforment, les êtres disparaissent, les chemins ne mènent nulle part, les objets on d'étrange réactions, les miroirs reflètent des ombres, les squelettes s'animent, les trains ne s'arrêtent plus.

Tous pour provoquer frissons et sueurs froides !"



Un grand nombre de récits brefs, étrange et différent qui nous met les nerf à vif en nous transportant dans un monde irréel et surprenant ! Quelques fois compliquer à comprendre mais tout de même à mon gout.

Je suis quand même un peu déçu du contenu, car je m'attendais à plus de frayeur et de frisson mais très bien dans l'ensemble !

Commenter  J’apprécie          142
Contes glacés

Quel recueil de contes étrange ! C'est un mélange de fantastique à la Maupassant (où la folie n'est jamais loin), de descriptions d'objets humanisés façon Francis Ponge (poète du 20e siècle) et d'absurde à la Beckett (auteur de théâtre). Le style de ces courtes histoires (une page en moyenne) est percutant, avec des fins surprenantes, parfois atroces (main qui reste collée à la rampe d'escalier, robinet qui déverse du sang...), et honnêtement, souvent incompréhensibles !



Illusion et réalité se confondent sans cesse (reflet de miroir qui devient réalité ou qui agit en autonomie, personnages de tableaux ou de photos "vivants"), tout comme la frontière entre machines et humains : les unes fonctionnent en toute indépendance tandis que les autres errent, inactifs et déoeuvrés. Le recueil, découpé en plusieurs parties ("Les objets", "Les lieux", "Les êtres humains", etc.) est un amoncellement sinistre voire morbide d'usines vides et de gares désaffectées, de villes-prisons aux trains qui ne mènent nulle part, d'hommes et de femmes égarés conduits à la mort.



On y décèle bien évidemment une lugubre métaphore de notre société et de son fonctionnement trop souvent aberrant, et une réflexion sur la vacuité de l'existence : "Elle commença à s'ennuyer. C'était là son véritable but". Avec Jacques Sternberg, on est donc bien plus proche des contes philosophiques de Voltaire que de ceux de Grimm ! Reste à savoir quels élèves seront en mesure d'en comprendre et d'en apprécier la teneur... L'idéal selon moi est d'utiliser ce recueil comme support pédagogique en cours de français !
Lien : https://www.takalirsa.fr/con..
Commenter  J’apprécie          30
Contes glacés

J'ai gardé en tête pendant des années cette nouvelle des Contes Glacés intitulée Le Tapis sans savoir qui l'avait écrite et dans quel ouvrage. Je la tenais pour le chef-d'oeuvre de la littérature fantastique, ce basculement subit et inéluctable entre le réel et l'imaginaire.



Il y a dans les contes glacés cette précision et cette concision qui rend notre réel tellement "questionnable". Notre univers est-il bien réel ou une autre oeuvre littéraire.

Prenez La Disparition ou encore L'Erreur ou n'importe lequel des contes et vous vous sentirez hésiter, tituber, vos mains s’agripperont à n’importe quel objet à l'allure bien objective mais vous hésiterez : existe-t-elle cette rampe, et moi-même, ne va-t-on pas m'effacer d'un trait ?

Voilà pourquoi je voue une très grande admiration à Jacques Sternberg, si jamais il a existé :-)
Commenter  J’apprécie          241
Contes glacés

Jacques Sternberg né à Anvers le 17 avril 1923 , décédé à Paris le 11 octobre 2006.



Auteur Belge - Romancier, nouvelliste.



Est-il né en Absurbie !!?

Où les miroirs reflètent des ombres !

Où le fantastique nous donne frissons et sueurs glacées !

Où le mystère vous frôle, sème le doute !

Où l'étrange s'invite !



"Les corps se transforment, les êtres disparaissent, les lieux mènent vers nulle part, les objets sont d'étranges réactions, les miroirs reflètent les ombres, les squelettes s'animent, les trains ne s'arrêtent plus ..."



99 Contes

Prenez en un, comme vous prendriez un glaçon en bouche il en résultera des sensations frissonnantes qui vous parcouront le corps tout entier !!!
Commenter  J’apprécie          254
Contes glacés

Des contes, souvent très courts, racontent mille histoires, absurdes, mystérieuses, pleines de doute. L'auteur se moque du monde, mais ce monde l'inquiète. On peut avoir peur ! J'aime particulièrement les contes dans la partie "Les Animaux" : "les chats" ou "les esclaves" par exemple. Sternberg : un écrivain "spécial" à ne pas lâcher.
Commenter  J’apprécie          50
Contes griffus

Aime le principe, l'idée, le fait que Topor ne soit pas loin... mais j'avais pu déjà constater avec les Contes glacés que le style n'est pas terrible et que les micronouvelles sont souvent vaseuses...
Commenter  J’apprécie          10
Contes griffus

Je n’avais pas lu Jacques Sternberg depuis un moment. Et pourtant, ses Histoires à dormir sans vous ne sont jamais bien loin, si bien qu’il m’arrive régulièrement d’ouvrir ce livre pour parcourir une nouvelle, n’importe laquelle. Pour ce bonheur de l’économie de mots, pour ce regard cynique sur la vie, sur la mort, sur les femmes, qui est le sien. Ce regard que j’ai retrouvé dans Contes griffus.



Rarement tendre dans le sens propre du mot, Sternberg met en scène des écrivains, des hommes aimant la mer, des hommes volages, des femmes de rêve, Dieu, le destin, le jazz, l’amour, la mort, dans des nouvelles qui tiennent en quatre lignes ou le plus souvent en une page ou deux. Ainsi, celle-ci :



L’apparence



Il avait une telle crainte de paraître vraiment son âge devant cette si jeune femme qui l’acceptait dans sa vie, qu’il ressentait le besoin de se raser de frais quand il lui téléphonait.



On n’aime ou n’aime pas Sternberg, il en est ainsi. Avertissement tout de même : âmes sensibles s’abstenir.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          20
Dictionnaire des idées revues

une idée des plus originales que de rédiger son dictionnaire personnel. Ce que Jacques Sternberg a réussi à réaliser, après 30 ans de persévérance...



L'ouvrage rassemble 1700 noms communs, 550 citations agressives qui parodient les légendaires "pages roses", 540 noms propres, ceux des créateurs qui ont fasciné l'écrivain, et auront été sa consolation de vivre. Les 160 illustrations en vignette, constituent un véritable musée personnel , pour chaque dessinateur, peintre ou graveur qu'on ne risque pas de retrouver dans les dictionnaires classiques...



A chaque lettre de l'alphabet, une illustration pleine page introductive de Roland Topor, qui dévoile le talent jubilatoire et toujours mordant du dessinateur...Un dessin pleine page également pour mettre en avant la seconde partie des "Créateurs"



Comme tout dictionnaire individuel, il est passionné , passionnant et partisan. Je regrette d'un côté que des artistes ,n'y figurent pas comme Albert Camus, René Char, etc. et me réjouis de l'autre que certains autres habitent ce dictionnaire, car oubliés ou trop méconnus, comme Jean Meckert, Louis Scutenaire, André Friederike, l'éditeur, Eric Losfeld, Le peintre, Max Ernst dont Sternberg met à l'honneur les collages talentueux, sans oublier une notice épatante et bouleversante sur la femme de scène, ZOUC...qui clôt ce dictionnaire unique....

Commenter  J’apprécie          200
Dieu, moi et les autres

La déception



Le premier jour, Dieu se créa lui-même. Il fallait bien un commencement à tout.

Un commencement qui le laissait insatisfait. Il était assez lucide en effet pour juger qu’il aurait pu être plus réussi. Physiquement et moralement surtout, car il se trouvait bourré d’insupportables défauts. Parmi lesquels la vanité, la susceptibilité, l’agressivité, l’intolérance, la mesquinerie et la cruauté.

Pour se prouver qu’il n’était pas dupe de lui-même, il se fit un plaisir de créer l’homme à son image.



C’est sur ce ton incisif, ironique, parfois même cynique et caustique que se déploient les nouvelles mises en scène par le non moins mordant Jacques Sternberg qui est, selon moi, l’un des auteurs incontournables de la littérature belge, dans un recueil qui souligne l’omniprésence de Dieu. Et comme c’est toujours le cas avec Sternberg, ce qui fait qu’on aime ou pas, il y a des allers et venues dans le temps, quelques textes fantastiques, mais, et il faut le souligner car c’est là la force de cet Anversois de naissance, des traits d’imagination irrésistibles qui font qu’on rit jaune et qu’on grince des dents.



Ceux qui me lisent depuis un moment savent que j’aime cet auteur. Je l’ai d’ailleurs exprimé ici et là, en plus de lui consacrer le dimanche 6 juin 2010.



C’est donc enchantée que j’ai déposé Dieu moi et les autres. Un des rares titres de cet auteur qu’il me restait à lire et que je recommande à ceux qui apprécient l’humour noir et le fantastique. Et qui ne crieront pas au meurtre parce que Dieu est égratigné au passage.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          20
Entre deux mondes incertains

Ce recueil nous embarque de force dans des voyages assez inquiétants pour nous débarquer sur des mondes qui ne sont pas beaucoup plus rassurants. Son auteur oscille entre plusieurs genres l'humour noir,le saugrenu, le fantastique et la satire vitriolée.

Il se sert de la SF pour édifier en tout quiétude son monde personnel où l'avenir ne peut que donner le frisson.

Ces 20 nouvelles sont pour la plupart originales et passionnantes.
Commenter  J’apprécie          110
Futurs sans avenir

Futur sans avenir et pour moi depuis longtemps , ce titre est devenu un bel idiomatisme à utiliser sans modération et à-propos.

C’est un recueil de nouvelles et donc c’est difficile de dire qu’on les aime toutes également et ce n’est pas mon cas d’ailleurs.

Globalement ,c’est bon sur le fond et sur la forme avec très occasionnellement , une petite baisse de régime sur la qualité du fond ou de la forme.

Pour moi ,c’est une relecture récente qui suit une marquante première lecture très ancienne.

Il y a dans ce texte une ironie désabusée quelquefois désespérée, sur fond de dystopie , qui rappelle selon moi Thomas Dish.

C’est une littérature qui questionne et bouscule et qui pour la plus longue nouvelle pose un univers absolument « Orwellien » .

Ce recueil pose aussi de bonnes questions qui interrogent sur la nature des choses comme sur la nature humaine . C’est fait avec une franchise désabusée aussi vigoureuse que acérée qui recourt beaucoup à l’absurde , mais de manière non systématique..

La tonalité de cette œuvre est aussi ,bien proche de l’ouvrage de Stanislas Lem : Mémoires trouvées dans une baignoire.

On ne peut pas dire , foncez, lisez-le , car c’est assez particulier quand-même ,mais c’est un texte riche et éloquent.

J’ai mis un florilège de citations très parlantes pour permettre d’évaluer ce texte sur le fond et sur la forme car il est vraiment très particulier.

Il a l’air assez apprécié d’ailleurs quand on se balade sur le net pour chercher des avis de lecteurs.

Commenter  J’apprécie          6112




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacques Sternberg (490)Voir plus

Quiz Voir plus

Samuel Beckett ou Franz Kafka

En attendant Godot ?

Samuel Beckett
Franz Kafka

10 questions
23 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}