Jacques-Yves Cousteau

Film précurseur sur la protection de l'environnement

Plongée dans un univers si proche et si lointain, pourtant.



Tout s'arrête, tout reprend, puis, plus de bruits, plus de mouvements.



Soudain, un mouvement se fait, toujours pas de bruit. Rien ne se passe, et pourtant, quelque chose a bougé.



Quoi? Qui? Une vie, plante ou animal, peut être les deux.

Chacun respecte l'espace de l'autre avec silence et nécessité; celle de la vie.



A découvrir en toute décompression, pour une autre approche de l'autre, si proche et si lointain.

Plongée dans un monde fantastique.

Le commandant au célèbre bonnet rouge nous fait découvrir à travers ce témoignage un monde fantasmagorique, qui amène aux confins de l'océan.



Recherches d'épaves, naissance de l'archéologie sous-marine, rencontres avec des monstres marins, on assiste aux premiers pas de la découverte de cet univers marin.



On lit cette oeuvre avec des yeux d'enfants grands ouverts, contemplatifs d'émerveillement.

explication du scaphandre autonome, une découverte pour l'époque

L'auteur de ce journal n'est rien moins que l'inventeur du scaphandre autonome ! Cousteau, qui n'a jamais entendu parler de ce nom, de ce visage avec son bonnet rouge !

On va trouver dans cet ouvrage le récit de l'invention du scaphandre autonome, de l'idée aux premiers essais en passant par les nombreux problèmes à résoudre. Le jargon utilisé est très simple et très compréhensible.

On va ensuite trouver le récit de nombreuses plongées, rangées par "thèmes" en chapitres. On trouvera par exemple les chasses sous-marines, le déminage, la recherche d'épaves, la chasse aux trésors et bien d'autres choses.

Les récits sont très réalistes, et on plonge littéralement avec l'auteur au fond de ces litres d'eau. Le voyage fait travailler l'imaginaire afin de se représenter cette faune, cette flore, bref, cet univers !

Un des nombreux livre des aventures de la Calypso. J'ai toujours la collection complète...

Fait partie de la série des beaux livres du commandant COUSTEAU. Le style et la mise en page ont bien vieilli.

À la fin de l’hiver 1967, la « Calypso » se retrouve au sud de l’Océan Indien, en route vers le Cap. Cousteau et son équipe explorent l’île Bird, refuge d’une impressionnante colonie de fous de Bassan, puis l’île Sainte-Croix, abritant de nombreux manchots. Le 29 février, elle croise devant l’île Geyser qui est le domaine particulier des otaries. Les mauvaises conditions météorologiques et les nombreuses autres missions prévues obligent le commandant à quitter prématurément les lieux, non sans devoir prendre une décision difficile : capturer deux otaries prénommées « Pepito » et « Christobald » qui seront « apprivoisées » avec plus ou moins de réussite.

« Compagnons de plongée » est le récit très vivant d’une expédition maritime entre l’Océan Indien et le détroit de Béring avec traversée de l’Atlantique (escale à Sainte-Hélène), passage du canal de Panama et finalement, remontée du Pacifique avant d’atteindre les glaces de l’Arctique. L’intérêt de cet ouvrage édité en 1974 est autant écologique que biologique. Cousteau s’intéresse tout particulièrement à la faune : oiseaux, otaries, morses, éléphants de mer avec une légère prédilection pour ces derniers. Il cherche déjà à alerter l’opinion publique sur les atteintes à l’environnement. Lire ce livre aujourd’hui permet de mesure le chemin parcouru (certains diraient en direction de la grande catastrophe…). La rencontre finale avec de véritables esquimaux vivant encore de manière traditionnelle et chassant dans leurs embarcations carénées en peau de morse femelle en est l’exemple le plus frappant. À noter également une abondance de belles photos en couleur. Cet ouvrage fait d’ailleurs partie d’une importante série, véritable encyclopédie de la mer, la collection « Odysée ».
Lien : http://www.bernardviallet.fr

Premier ouvrage de la collection illustré de photographies, il fut ensuite traduit en Anglais en 1956. Mais c'est également un film couleurs de 35 minutes.

Qu'y a t-il à ajouter de plus sur le parcours de cet homme admirable. Je ne peux être objectif sur ce livre car mon admiration envers lui et son dévouement envers le monde des océans est sans borne donc un régal.

Le titre m’a inspiré, la ville étant plus calme, j’ai voulu aussi retrouver ce calme dans ma lecture, force est de constater que le monde du silence est bruyant. Je pensais que j’allais adorer, le livre parlant de plongée et de mer sauf que… l’équipage pille les coraux, balance un coup de dynamite pour « recenser les espèces », s’accrocher à une tortue pour se faire tracter et s’amuser, bref des comportements de touristes irrespectueux de nos jours, je n’ai pas non plus apprécié « le requin est l’ennemi mortel du plongeur » alors qu’ils viennent d’achever un bébé cachalot d’une balle dans la tête puis de les tabasser et tuer à bord. Ca m’a vraiment choqué, je sais bien que c’était une autre époque mais pourtant l’auteur explique bien qu’on doit éviter ces gestes au risque de bousiller l’écosystème mais qu’eux le font sous couvert de la science. Eux biologistes marins, connaissaient la portée de leurs actes, connaissent l’importance d’un écosystème varié et pourtant il ne le respect pas.



Il y a quand même beaucoup de détails sur la plongée, les risques, les paliers à respecter, quelques précisions sur la Calypso, ça me plaît plus, idem pour la visiter d’épaves. Je reste sur plus de négatif que de positif. Une pensée pour ce pauvre Jojo le mérou qui, trop sympa, a fini en prison.

Le Monde du silence qui est aussi un film documentaire, présenté et primé au festival de Canne en 1956, est l'un des premiers livres du Commandant Cousteau où ce dernier relate toutes les premières auxquels le Groupe d’Études et de Recherches Sous-marines, rassemblant les grands noms des pionniers du scaphandre autonome, se livra.

C'est dans l'après guerre une course moins connue au grand fond à laquelle se livre des noms tout autant célèbre tel que le Professeur Picard et le moins attendus Théodore Monod que l'on croise dans le cadre des premiers essais du bathyscaphe FNRS 3.

La mer Méditerranée et les océans sont encore à cette époque extrêmement riches et abondant les la pêche industrielle et les grandes pollutions n'ont pas encore fait fait leur œuvre.

Tout semblait possible et ouvert à cette époque, alors que les moyens étaient bien modestes, les océans paraissaient infinies et encore inépuisable. Il n'est encore nullement question d'environnement et de protection des océans mais bien de conquête et d'exploitation.

Ce livre est le testament de JYC, le "Captain planet", le Commandant, qui pendant des décennies, nous a permis de découvrir les océans du monde et la richesse de la vie sous-marine.

Il a joué un rôle important dans la prise de conscience collective sur les questions environnementales jusqu'au traité pour l'Antarctique imposant un moratoire interdisant toute exploitation des ressources de ces terres gelées et au 1er Sommet de la Terre de 1992 à Rio de Janeiro où pour le 1ère fois, tous les plus grands chefs d'États se réunirent pour établir les fameux agendas 21.

Au travers de ses souvenirs de plus 45 ans de plongées sous-marine à travers le monde, Il décrit sa vision de la situation et de l'avenir des plus incertains vers lequel nous allons. Il semble partagé entre la confiance en l'avenir et son désespoir de voir l'humanité se réduire à un immense marché globalisé.

Mais il reste un homme de contradiction, et parfois ses positions restent incomprises et pas toujours suffisamment fondées. Quoi qu'il en soit, il a su donner un élan aux mouvements écologistes et environnementalistes à une époque où ceux-ci étaient cotonnés et associés à quelques illuminés.

Il marqua son époque, c'est indéniable, mais il restait un homme avec ses défauts. le film l'Odyssée, l'évoque d'ailleurs très bien.

Ce livre a fait partie de ma bibliothèque dans les années 75, c'était l'époque où on regardait les aventures du commandant Cousteau le dimanche sur le poste télé, ses reportages où le fameux marin visionnaire parlait toujours avec ce même ton. Cet ouvrage retrace trois missions différentes de la Calypso, le célèbre navire océanographique.

Un passionnant livre sur la vie dans les récifs de coraux. Des photographies, pour l'époque, étonnantes. Dans les eaux tropicales rencontrez des mérous et pleins d'autres poissons vivant en symbiose avec les coraux.

Les livres de Cousteau, complément indispensable aux émissions de télévision de mon enfance, m’ont donné le gout des voyages, de la découverte, une prise de conscience d’un monde en danger (on n’appelait pas encore ça de l’écologie) et sont pour une grande part à l’origine de ma personnalité adulte. Celui-ci vous emmène vous promener dans les Galápagos à la recherche des animaux de Darwin, sur le lac Titicaca, le plus haut lac du monde jamais explorer systématiquement à l’époque et dans le mystère des trous bleus. Les photos ont vieilli bien sure

Attention, les mots peuvent choquer. Un hommage aux océans. Jacques-Yves, ses plongeurs, la faune, la flore marine. le film a été palmé en 56. A lire en écoutant Calypso ...en sourdine.

Une mission en Patagonie, au bout du bout du monde. Des images de mer de ces contrées évoquées plus tard par Coloane.

Ecrit une douzaine d'années après la mise en service du barage d'Assouan, ce beau livre richement illustré prouve à quel point cet ouvrage géant de génie civil est une catastrophe pour l'Egypte et la Méditerrannée. Partant des sources du Nil blanc au Burundi, puis de celles du Nil bleu en Ethiopie, l'équipe Cousteau parcours l'intégralité du fleuve en hydravion et en zodiac, ainsi que ses abords en jeep. Une belle mais inquiétante lecture.

Trois récits inégaux de plongées de l’équipe de la Calypso autour de 1970. Après un passionnant séjour aux Galapagos, l’exploration du lac Titicaca s’avère décevante, tandis que celle des grottes immergées des Bahamas fait frissonner !