Citations de James Frey (273)
Le prix d'un souvenir, c'est la mémoire du chagrin qu'il fait revivre.
Ne perds pas espoir, pas encore. C'est ce à quoi il faut s'accrocher en dernier. Lorsque tu auras perdu l'espoir, tu auras tout perdu. Et quand tu crois que tout est terminé, quand l'avenir paraît sombre et désespéré, il y a toujours de l'espoir
Au commencement, nous étions un groupe de neuf;
Trois sont partis, morts.
Nous ne sommes plus que six.
Ils sont à nos trousses, et ne s'arrêteront pas avant de nous avoir tous tués.
Je suis Numéro Quatre.
Je sais que je suis le prochain sur la liste.
L’avenir n’est jamais écrit, seul existe celui qu’on fabrique.
Il y a eu des embrassades, des adieux. Chacun d'eux a prononcé des paroles. Je ne me les rappelle pas. Rien ne me hante plus que ces paroles perdues.
Nos regards s’enlacent, impossible de se quitter des yeux, et sans prononcer un mot, nous nous disons beaucoup.
Chiyoko se lève et marche vers la tour. Elle est bien décidée à demeurer seule d’un bout à l’autre d’Endgame. Si elle conclut des alliances, elles seront temporaires ou opportunistes. Les amitiés ressemblent pour elle à des fardeaux, alors pourquoi se charger inutilement avant cette épreuve qui les attend. Pas plus qu’elle ne se démènera pour se faire des ennemis. Ils sont encore plus exaspérants que les amis. Elle mettra à profit tous ses talents et ses qualités : silence, furtivité, aspect quelconque. P 90
Chaque jour je me réveillais en pensant ou en espérant que c'était enfin le jour où ça me serait révélé, et que j'allais faire quelque chose qui me réconcilierait avec moi-même, ou me donnerait l'idée que j'étais quelqu'un de bien qui avait fait quelque chose de sa vie.
C'est la dernière fois, j'annonce sans me retourner vers les autres. Je n'en peux plus, de dire adieu aux gens qu'on aime. Fini, les bons sentiments. Fini, le chagrin. A partir d'aujourd'hui, on tue jusqu'à la victoire.
- D'après ce qu'a dit John, Sam n'a découvert ses Dons que lorsqu'une piken s'est jetée sur eux, je fais remarquer. Peut-être que tu ne t'es pas encore trouvée dans une situation où ils se seraient révélés.
- Oui, renchérit Marina. Je parle d'expérience, les Dons ont tendance à ne se manifester que quand on a vraiment besoin d'eux.
- Oh, génial, intervient Mark. Donc si on traîne dans le coin pour faire face à une mort certaine, peut-être qu'il existe une chance que je meure avec des super-pouvoirs.
- Ouais. Peut-être.
"Bien que son baiser soit le même que tout à l'heure, ce n'est pas du tout le même. Il est plus fort, plus faible, plus profond, plus calme, plus bruyant. Il est plus, plus vulnérable, plus impénétrable, plus fragile, plus sûr, plus vulnérable, plus sur la défensive. Il est plus, plus ouvert, plus profond, plus plein, plus simple, plus vrai."
Un massacre inutile. Voilà ce que j'ai sous les yeux. J'atterris sur le sol et traverse une boule de feu. Je suis fou de fureur. Des hommes et des femmes sont en train de mourir, Gardanes et Cêpanes confondus, et aussi des enfants sans défense. Comment peut-on tolérer ça ? Comment les Mogadoriens peuvent-ils avoir le cœur endurci au point de commettre tous ces crimes ?
- Qu'es-tu devenu, John ? me demande Ella en inclinant la tête sur le côté.
Je me mords l'intérieur de la joue avant de répondre. Je revois les regards que m'ont lancés Six et Adam, pendant l'attaque du vaisseau.
- Quelque chose dont mes amis ont peur.
Ella tend timidement la main pour m'effleurer les doigts.
- Ils n'ont pas peur de toi, John. Ils ont peur pour toi.
- Le prix, c'est quoi ? Si on résout l'énigme.
- Ah. Le sort du monde. On peut sauver la race humaine. Faire en sorte que mon peuple et tous les gens que j'aime survivent et aillent au ciel. Voilà.
Ce que j'aurais aimé plus que tout, c'est être proche de quelqu'un. Ce que j'aurais aimé plus que tout, c'est sentir que je n'étais pas seul. J'ai essayé maintes fois, maintes fois j'ai essayé de tuer ma solitude auprès d'une fille ou d'une femme, et cela ne s'est jamais bien passé. On était ensemble, on était proches l'un de l'autre, mais on avait beau être très proches, je me sentais toujours seul.
L'excès de confiance tue.
Il y a plus de groupes de soutien aux victimes d'enlèvements par des extraterrestres à Los Angeles que dans tout le reste du pays.
- Je vais tous nous faire tuer, geint-il.
- J'ai vu très peu d'avenirs où ça se produit, Sam, intervint Ella, toujours calmement assise sur son siège. Sam me dévisage d'un air affolé.
- Tu vois ? Très peu, elle dit.
– Nous sommes des tueurs, Jago. Tous. Voilà ce que les Créateurs nous ont appris, il y a des milliers d’années. Comment construire des machines et comment haïr, comment avoir peur. Et quand tu assembles ces choses, tu obtiens la mort, la violence.
-Parlez-moi d'Abaddon si vous le voulez bien, demande t-il.
La jeune femme haussa les épaules. S'il est fou, il est poli au moins.
- Ils ne parlent que de ça aux infos. Un mail envoyé par un type de la NASA a fuité. Il écrivait à sa sœur dans le Massachussetts pour l'avertir qu'elle avait quatre-vingt jours pour ficher le camp, ou sinon, ses enfants et toute sa famille allaient mourir.
La curiosité de Hall était piquée.
-Qu'Est-ce-qui va les tuer ?
- Abaddon, c'est comme ça que l'appelait ce type de la NASA, en tout cas. Une sorte de gigantesque astéroïde qui fonce droit sur la Terre. Il disait que...ça pouvait tuer beaucoup de monde. Vraiment beaucoup. Et tout changer.