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Citations de James M. Cain (145)


Après tout, je n’étais pas une chose mais un être vivant. Je pris un taxi pour aller chez Woodies, le grand magasin de la Plaza Prince George, et achetai un tricycle bleu pour Tad. C’était une folie mais je voulais qu’il ait le plus beau du magasin. Le lendemain, un taxi me déposa devant la maison d’Ethel et je sonnai à la porte avec un grand sourire.
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Mon garçon est une merveille, il est aussi sa chair et son sang, tout ce qui lui reste de son frère. Malgré tout, même avec des circonstances atténuantes, l’idée qu’elle le veut, qu’elle veut me le voler, me rend malade. Et je ne sais toujours pas quoi faire. Pour le moment, je suis bien obligée de le lui laisser puisque, sans argent, je ne peux pas le récupérer et que, si je le pouvais, je ne serais pas en mesure de le garder. Pas sans économies, surtout que, pour faire bonne mesure, mon charmant mari me laisse avec une hypothèque sur le dos. Pourtant… je continue d’être reconnaissante pour les petites choses.
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Voyez-vous, Joan, mon épouse a disparu il y a cinq ans, presque six, et je ne m’en suis pas encore remis. Mais le pire, ce n’est pas de l’avoir perdue, c’est de voir l’effet qu’a eu sa mort sur ses enfants, mes beaux-fils et ma belle-fille. Eux qui étaient si aimants sont devenus trois vautours qui ne pensent qu’à l’argent, l’argent, l’argent. Matin, midi et soir, ils me harcèlent sans relâche avec leurs avocats pour obtenir leur part de l’héritage. Ma femme a laissé un testament dans lequel toute sa fortune est répartie également entre nous quatre. Mais nous possédions tout en commun, et le diviser reviendrait à liquider mes affaires, ma maison, tous mes biens…
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Je suis la Joan Medford dont vous avez sans doute entendu parler dans les journaux, celle qui a mis son mari à la porte en pleine nuit et appris le lendemain qu’il était mort en percutant un pont – un ponceau, pour reprendre le terme précis – dans une voiture empruntée.
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Parler n’est pas toujours facile. Parle uniquement de ce dont tu es capable de parler.
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Je ne voyais pas ce qui, dans sa posture ou ses manières, pouvait lui paraître indigne d’une dame alors que je semblais mériter, à ses yeux, ce qualificatif. Peut-être avait-il apprécié que je l’appelle « monsieur » ? Liz et moi portions la même tenue, après tout, avec le même nombre de boutons de chemisier ouverts et la même absence de tissu pour cacher ce qu’il y avait en dessous.
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Elle était de taille moyenne avec des traits un peu vulgaires, je dois l’avouer, et pourtant d’une beauté à couper le souffle. Son regard bleu pâle était empreint de sagesse, pas de dureté. Et ses jambes étaient différentes des miennes : non pas courbes et douces mais bien dessinées, musclées, avec une démarche gracieuse.
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Jusque-là, je n’avais jamais pensé à être serveuse – et je n’avais pas le temps de me demander si j’étais trop orgueilleuse pour accepter des pourboires, ni même d’y penser. Le plus important, c’était qu’il y avait de l’argent, et vite.
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J’ai une taille juste au-dessous de la moyenne, suis plutôt mince avec, comme on dit, une poitrine généreuse. Mes jambes sont mon atout principal, on me l’a d’ailleurs souvent fait remarquer. Elles sont droites, douces, avec des courbes gracieuses. Mon visage est épais et mes traits massifs, mais l’ombre sous mes yeux me donne un charme particulier. Je ne suis pas trop laide. J’ai des cheveux d’un blond plutôt foncé, couleur feuille de maïs, avec les mèches grises dont j’ai déjà parlé. Mes yeux verts sont assez grands et, soulignés par les ombres, me donnent, je l’avoue, un regard de chat.
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Tout ce que je sais faire, c’est raconter mon histoire et la raconter entièrement, sans omettre certains détails qu’aucune femme n’aurait envie de partager. Je n’éprouve aucune impatience à me livrer mais si c’est ainsi que ça doit se passer, c’est ainsi que ça se passera.
Quoi que j’aie pu faire, c’est bien Tom qui m’a envoyé un baiser, avant de repartir en voiture.
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Mon père, Charles Woods, est avocat, c’est une autorité morale dans la communauté, et je ne lui connais qu’un seul défaut : il obéit à ma mère. Toujours. À dix-sept ans, je suis entrée à l’université de Pittsburgh, mais une occasion n’a pas tardé à s’offrir à moi : le fils d’une famille qui avait fait fortune dans l’acier est tombé amoureux et m’a demandée en mariage. Ma mère était tout excitée et mon père l’a entièrement suivie. Mais Fred était ennuyeux à périr, et ma situation est devenue compliquée. Pour y mettre un terme, je suis partie à Washington où une fille que je connaissais avait trouvé un travail dans un quartier chic. Elle pensait que je pouvais moi aussi tenter ma chance. Après m’avoir accueillie dans son appartement, elle m’a dit d’attendre son appel. J’ai attendu toute la journée, ce qui, non content d’être très fatigant, a aggravé mon impression de solitude. Lorsqu’un jeune homme a frappé à la porte, je l’ai laissé entrer et, de fil en aiguille… Bref, je me suis retrouvée enceinte. Mais j’ignorais tout de ce qu’on pouvait faire dans ces circonstances.
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Ses gestes étaient précis, et nette sa personne. Pourtant, il y avait quelque chose d'étriqué dans tous ses mouvements. En le voyant dans cette chambre minuscule, avec sa figure de gosse, les petites piles nettes de linge plutôt élégant, on avait du mal à admettre qu'il pesait au moins quatre-vingt-quinze kilos.
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Pour les gens de Hollywood, chanter, c'est une chose qu'ils payent comme ils payent également le fait de jouer la comédie, d'écrire des pièces, de composer de la musique ou quoi que ce soit qu'ils utilisent.
Que chanter soit, en soi, une chose de qualité ne leur est pas encore venu à l'esprit.
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N'oubliez jamais qu'il y avait en lui un côté femelle: pékinois, diamants, limousine, vanité, cruauté et le reste compris.
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Il était très riche, et les gens riches diffèrent toujours un peu de nous, les autres. Ils viennent au monde avec une idée arrêtée de ce que doivent être leurs relations avec lui et ils y trouvent tout ce qu'ils peuvent désirer.
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Le Guatemala, c'est le Japon de l'Amérique centrale. Tout a été copié. Musique mexicaine, cinéma américain, whisky écossais, charcuterie allemande, religion romaine et ainsi de suite.
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Je crois que tout homme, même le plus indifférent, ressent toujours un petit frisson quand une femme lui dit: "Oui."
p.19 éd.Folio, 1983
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Pour la troisième fois, j'avais manqué mon coup.
Presque.
Ma main droite me restait. Elle fit de son mieux, tâtonna, trouva un bout d'étoffe qui devait être une jambe de falzar, s'y accrocha avec l'énergie du désespoir. Et tords que je te tords, comme la queue d'un cochon, pendant que le propriétaire de la guibole m'encourageait de ses plaintes. Puis vint le début de la dégringolade. J'étais toujours pendu à la jambe de pantalon et les gémissements devenaient des cris de douleur. Enfin, les flammes de l'enfer m'aveuglèrent et un fer rouge me fit sauter la cervelle.
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Voler la femme d'un autre, ce n'est rien, mais voler sa voiture, ça, c'est grave.

LE FACTEUR SONNE TOUJOURS DEUX FOIS, Chapitre V.
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Peut-être qu'ils se trompent au sujet du diable. Peut-être qu'il n'est pas parti comme ils le croient. Peut-être qu'il a trouvé une nouvelle manière de vous envoûter. Peut-être qu'il a découvert que donner aux hommes tout ce qu'ils désirent et rien de ce qui leur convient est un sûr moyen de les faire finir en enfer.
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