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Critiques de James Osmont (163)
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Regis



Régis.



Je me souviendrai longtemps de ce drôle de livre.



Je parlerai d’un thriller s’il faut des mots pour qualifier cet ouvrage. De poésie romanesque. De musique de la souffrance.



Un anti-héros malade.



Régis.



Malade mental. Mental malade.



Je n’ai jamais rien lu de tel. Déstabilisant au départ puis on part pour un sacré voyage psychiatrique.



Nous pénétrons la tête de Régis et lisons/ressentons le mal-être du héros et sa perception « malade » du monde qui l’entoure.



Régis aime les mots et ça se voit. La lecture au début peut paraître exigeante car le vocabulaire est riche, précis, parfois technique.



Un mot sur le jusqu’auboutisme de l’auteur. Autoédité, il pousse le vice à proposer sur youtube une playlist musicale en complète adéquation avec son histoire. Une manière d’entrer encore plus profondément dans les méandres de l’esprit de Régis. La couverture est juste également parfaitement choisie, œuvre inquiétante de Laurent Fièvre.



A croire que les maisons d’édition traditionnelles ont peu d’oser le talent. Moi, perso, je me suis acheté déjà acheté les deux derniers tomes de cette trilogie si puissamment débutée.



Il m’aura manqué une lueur d’espoir. C’est noir, très noir.



Mais on parle là d’une œuvre.



Une vraie.

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Regis

《 Quoi qu'il arrive, ce serait trop tard. 》





Loin de moi l'idée de me vanter, ou même de prétendre avoir le "nez creux" à propos d'auteurs auto-édités, pourtant ces derniers temps je suis tombée sur pas mal de petites perles et pépites (grâce notamment à quelques groupes de lecture sur Facebook), et Régis de James Osmont ne fait bien entendu pas exception.

Au contraire, c'est un véritable coup de coeur pour un récit noir et profondément humain.





Une sale histoire...





« Vingt ans qu'il vivait au bord de ce gouffre. »





Un livre qui sonne terriblement vrai, et qui ne peut laisser indifférent, ce quoi qu'on en pense au final.

Le style de l'auteur est indéniablement original et m'a personnellement beaucoup plu. L'écriture est captivante.

L'ambiance anxiogène et glauque nous étreint dès les toutes premières pages sous une plume dure et poétique à la fois, fluide et dynamique, simplement magnétisante.





Savamment distillés tout au long de l'ouvrage, des extraits de chansons issues de la scène underground, viendront vous offrir une meilleure compréhension de la folie de notre héros.

La bande son du bouquin est juste fabuleuse, je vous la recommande vivement en accompagnement à cette lecture. L'atmosphère ainsi créée saura vous transporter au-delà de l'extraordinaire et de l'impensable, si vous osez franchir le pas car vous n'en sortirez pas totalement indemne.

La possibilité des faits a cela de plus sur une simple fiction, qu'elle nous marque de manière indélébile.

Nombre de citations émaillent également les lignes du texte avec une extrême justesse.





De quoi ça parle en fait...

D'un pauvre hére à l'âme cabossée, stigmatisée par une vie dure et violente - des parents qui n'ont de "parents" que le nom, un viol alors qu'il est encore un adolescent fragile et perturbé... - et un pétage de plombs funeste, mais bien compréhensible, qui changera à jamais la vie de Régis. Vie qu'il passera presqu'entièrement en établissement psychiatrique, jusqu'au jour où...



《 Si c'était ça l'autre côté du miroir, autant le faire voler en éclats... 》





Mon ressenti...

J'ai adoré suivre Régis au fil de ses pérégrinations psychiques, et musicales.

J'ai aimé cet être hors norme, j'ai parfois souri, j'ai souvent eu la larme à l'oeil. J'ai souffert avec lui, haï sa Némésis et je suis sortie de cette lecture irrémédiablement bouleversée.

Je remarque sur d'autres critiques que les interludes sillonnant le récit n'ont pas toujours été appréciés à leur juste valeur. D'après moi, ils sont indispensables, car intrinsèquement lié à la psyché de Régis, et si on y prend suffisamment garde, on s'aperçoit très rapidement de leur absolue nécessité et de l'intimité supplémentaire qu'ils font naître entre Régis et nous.





"Il conservait dans son petit objet en plastique des dizaines d'albums, des centaines de chansons, toujours et uniquement savourées en mode aléatoire. (...) Mine de rien, les textes et les assauts hurlants reflètaient bien souvent son état d'esprit du moment."





Régis est un personnage véritablement hors du commun, un schizophrène psychotique coupable d'un crime atroce certes, mais tellement sensible et humain avant tout, que l'on a d'autres choix que de s'attacher viscéralement à cette créature en souffrance. Ce sera d'ailleurs le principal soucis de Sandrine, son infirmière dévouée - et pas si blasée que ça...



N.B. :《Sandrine》est également le titre du prochain roman de l'écrivain, et la suite logique des sombres mésaventures de ce patient décidemment pas comme les autres.





"Les gens tristes sont toxiques. Leur coeur saigne, leur morve coule ; ils geignent, se répandent en larmes de regret... Et on a naturellement tendance à fuir ce qui est contagieux."





James Osmont nous invite donc à sonder l'âme humaine jusqu'à ses tréfonds abyssaux, au travers de protagonistes haut en couleur tel Régis (et Sandrine évidement), mais pas uniquement... Amine son ami de toujours ; Prédateur, personnage mystérieux ; l'Étudiante obsédante et l'insensible Dr D'Arc font aussi partie de cette ronde angoissante.





"... La culpabilité est parfois la pire des vanités. C'est la prétention de croire qu'on aurait pu faire mieux, du moins autrement... Régis avait simplement fait comme il avait pu, avec ses moyens et sa lucidité tronqués. Comme tout réflexe, celui de survie était irréfléchi."





Mais encore...

La couverture, particulière et réellement suffocante, voire dérangeante et malgré cela, irrésistiblement prégnante, terriblement belle... à l'image de ce thriller psychologique, et l'osmose entre cette dernière, l'histoire et les paroles des chansons est parfaite.





« Et si ça revenait ?...»





Pour finir :

Qui dit coup de coeur dit 5 étoiles bien sûr !





Plus d'infos :

https://www.facebook.com/jamesosmont?fref=ts&__nodl





« Désormais, ils se tairont. »

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Dolores

En général, dans une trilogie il y a souvent un tome qui est en dessous des autres.. mais ici ce n'est pas le cas. Les trois romans sont juste magistraux, avec pour moi peut être une petite préférence malgré tout pour Dolorès.



L'écriture de James Osmont est une musique, parfois douce, parfois virulente, avec des rythmes différents selon les besoins, mais une chose est sûre c'est que cette musique des mots ne peut laisser indifférent.



Certes , le scénario est atypique. Il sort des normes, des sentiers battus. Ceci combiné a une écriture agréable qui se veut parfois poétique et parfois cynique , avec la touche d'humour qu'il faut juste là ou il faut, m' a juste procuré un énorme moment de plaisir lors de ma lecture.



C'est évident, que James maîtrise parfaitement son sujet.. mais comme je l'ai dit lors de mon avis sur le tome deux... je vais continuer a suivre cet auteur sans regret, avec juste l'envie de savoir ou il va m'emmener et jusqu'ou.



J'oubliais , roman lu avec la play list .. ;)
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Sandrine

Sandrine une femme qui a voué sa vie a son métier d'infirmière psy et qui a plus que croisé le chemin de Régis. Elle subit à son tour un long chemin vers l'enfer. Elle passe de soignante a patiente.



Un roman qui, comme pour Régis, nous fait sortir de notre zone de confort. Un roman fort et dérangeant, qui va au font des choses mais qui garde le côté atypique du premier tome même si l'écriture de l'auteur est devenue plus franche, plus belle, plus mature.



C'est aussi l'occassion de voir toutes les intéractions entre les personnages. Ce qui pour moi représente bien ce que nous vivons dans la vie réelle, sans nous en rendre compte. Ce que nos amis, nos relations, les inconnus croisés dans la rue peuvent nous apporter en bien ou en mal.



Toujours avec sa play list (aussi intéressante que la première), ou je pense qu'il est impératif de faire une lecture croisée à la musique, pour entrer entièrement dans l'histoire.



James Osmont est franchement une très belle découverte et j'avoue que je vais le surveiller attentivement car je pense qu'il pourrait encore me surprendre.
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Regis

Un roman assez atypique. Pour différentes raisons.



Tout d'abord parce qu'il est auto édité . Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi les maisons d'édition n'ont pas été réceptives (cela dit l'auteur a peut -être oublié de leur envoyé son roman - je blague-). Du coup la mise en page est assez particulière. J'avoue que cela m'a dérangé au début de ma lecture mais c'est vite passé.



Ensuite la façon de suivre Régis tout au long du roman avec l'appui des chansons traduites . Il est incontestable qu'il faut lire ce roman en musique.. et bien sur la discographie de l'auteur . J'ai donc rarement lu devant mon ordinateur mais cette fois-ci cela a été le cas. Et en plus d'avoir découvert un bon roman, j'ai également découvert de bons artistes.



Le monde de Régis est assez particulier..il serait difficile d'en être autrement quand on a passé plus de la moitié de sa vie en HP. Mais c'est surtout la façon d'écrire de l'auteur qui est exceptionnelle car il nous pousse en immersion dans ce monde.. on a réellement l'impressiond 'être dans la tête de Régis avec ses questionnements, ce sentiment d'oppression (une tête trop petite pour contenir tout ce monde). La façon d'explicité le pourquoi du comment avec le prédateur.



J'ai adoré la couverture qui en dit long. Ce qui est dommage pour moi c'est de ne pas en connaître l'auteur.

Mais revenons à la couverture : elle me fait juste penser à un mort en sursis.. mais est ce vraiment le cas? Pour le savoir il faudra lire le roman ;)

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Regis

"Spleen

Pluie du coeur

Le tourment brouille mes heures

Spleen

Quand vient le soir

Les fantômes de la nuit tissent mon histoire"



L'histoire de Régis est sombre, torturée, triste, violente. Pathétique aussi car elle émeut. Comment ne pas imaginer qu'elle n'est peut-être que le reflet du quotidien de patients réels.

Régis est un homme enfermé dans sa douleur, dans sa maladie suite à de multiples traumatismes. Nous découvrons dans ce roman son quotidien cyclique, avec ses temps calmes, ses délires, ses chutes et rechutes mais également ses craintes, sa folie et ses angoisses irrationnelles.

D'un ton juste, sans jamais tomber dans la facilité, le texte est simple et riche à la fois. Les citations musicales apportent une touche de poésie et de légèreté qui, comme pour le héros éponyme, sont une bouffée d'oxygène pour le lecteur.



James Osmont nous offre une histoire, qu'elle nous plaise ou non, qui marque.

Et c'est bien là, la marque d'un grand roman.
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Sandrine

Préface :





Sandrine, qui est-ce ?

Sandrine est un des personnages-clés de ses deux romans. C’est le deuxième livre de James Osmont, qui nous offre, après son premier roman Régis. On va à sa rencontre, on la découvre dans son histoire personnelle et surtout on voit les effets dévastateurs, suite à la finale de Régis.







Les personnages :

On y retrouve un personnage important ‘’Prédateur’’, qui est également dans le livre Régis. On le suit attentivement. On y découvre également des nouveaux personnages, qui nous touchent ou qui nous laissent indifférents. On mentionne aussi ‘’Régis’’ car il touche de près ou de loin, les personnages dans ce roman.



La quatrième de couverture :

Elle ressemble beaucoup à la première, je crois que l’image parle d’elle-même. On ne peut pas se tromper, elle nous indique encore une fois, à quelle catégorie, le livre appartient.







Accablant, Déroutant, Malfaisant



Elle est également une infirmière qui travaille à l’hôpital, qui était porche de Régis. On ressent vraiment le désespoir qui l’envahit à la suite des événements. Elle ne sent plus fonctionnelle dans son métier, elle est vraiment dépassée par tout ce qui lui arrive. Elle est un personnage à la fois attachant, vulnérable et complexe. On aime la suivre et on compatit avec elle dans son quotidien. On sent qu’elle perd ses repères et elle essaie quand même de s’en sortir même si l’inévitable peut arriver, si on n’y prend pas garde.



Je mets en garde…Sandrine c'est une pente abrupte, d’où le mal de vivre, l’anxiété et la détresse sont au rendez-vous… et plus que cela… comment le dire…



Mes impressions :

James Osmont m’impressionne encore par son écriture claire, visuelle et puissante. Il respecte bien le thème de son roman, on différencie bien les caractères de ses personnages. James le précise bien : ils sont vraiment orientés par des traits psychologiques. Et c’est assez réussi, je trouve. Il contient certains passages assez difficiles à lire et on comprend aussi au fil de l’histoire, pourquoi les personnages sont devenus ce qu’ils sont avec le temps.

Il me surprend aussi par sa plume par endroits violentes, tourmentées et destructives que l’on trouve dans certains passages du roman. Il nous fait vivre toutes sortes d’émotions, à travers Sandrine et ses personnages. Je suis restée étonnée de découvrir également ‘’Prédator’’ sous un autre angle, moi qui le déteste dans Régis.







Le contenu :

C’est un livre qui se lit bien, il est très bien construit, les chapitres ne sont pas longs et la lecture est compréhensible en soi. Je dois avouer que je le lis par petites doses. Comme dans le premier, on retrouve aussi des sous-titres, le temps et l’heure, qui restent des repères, au cours de l’histoire. On reprend aussi une forme de poème, qui s’intègre, au fil des pages.

Ce qui retient mon attention, il aborde aussi un thème encore fragile, tabou, c’est celui de la maladie mentale. Il aborde aussi d’autres traits de personnalités, qu’on retrouve à travers les personnages.

Je constate qu’il amène très bien ses sujets, il prend un vocabulaire accessible et il sait toucher une corde sensible, pour tout lecteur. Le roman est assez bien organisé, on sent une recherche effectuée derrière, et on y trouve un petit lexique à la fin.







Un petit rappel :

James Osmont fait partie dorénavant de mes auteurs préférés. C’est un auteur sympathique, au risque de me répéter et qui est également proche de ses lecteurs. Il possède une bonne écoute et il n’hésite pas à nous donner des points de repère pour ses deux romans. Je mets également le lien pour le contacter :

Page Facebook: https://www.facebook.com/josmontphotos/

Son site: http://josmontphotos.jimdo.com/

Et pour tout amateur de musique, il contient également une bande sonore, qu’on retrouve sur you tube, de la même façon, que celle de Régis.



Et pour finir :

C’est un très bon moment de lecture même si ce n’est pas toujours un livre facile à lire. Je crois que ça m’a pris du temps avant de lire Sandrine et également de finaliser ma critique de Régis. Je pense que c’est venu me bouleverser bien plus que je ne le croyais.

Régis reste un personnage à part et il occupe une place spéciale dans mon cœur mais Sandrine c’est différent, à travers elle, je trouve qu’il contient un message d’espoir, vers la fin. J’apprécie de la découvrir un peu plus, dans ce livre. On découvre qui elle est et c’est là qu’on constate vraiment que Régis vient basculer les destins de près ou de loin des personnages.

James Osmont possède le talent de conter une histoire, de nous faire réagir et à sa façon, de nous faire une prise de conscience. Il faut bien choisir le moment pour le lire, car on n’en ressort pas toujours indemne.







Et pour vous convaincre :

Sandrine est une belle découverte de 2017 et c’est un gros coup de cœur pour James et ses deux livres. Il nous offre aussi un monde à part, tout comme ses personnages-clés.

Son roman est également numérique sur Kobo et on peut contacter l’auteur également pour avoir les livres papiers. On peut aller voir la critique d’Angie à lire et les autres membres sur Babelio. Pour terminer, c’est important de les lire en ordre, si on veut bien comprendre la suite avec Sandrine et surtout il faut bien faire des liens pour avoir une meilleure compréhension.



Siabelle
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Sandrine

《 Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade. 》

[Jiddu Krishnamurti, philosophe indien (1965-1986)]



« Vivre fou ou mourir libre. Il avait choisi. »

Régis nous laisse un héritage bien peu commun...

Au même titre que son prédécesseur, Sandrine est un thriller psychiatrique noir et addictif, qui ne pourra laisser personne indifférent - une fois de plus...- , malgré un arrière-goût âpre et persistant, ce qui n'est absolument pas négatif pour moi. Au contraire.

J'ai adoré cette suite tout autant que le 1er opus !



« Être quelqu'un sans n'être plus personne.

(...)

La vie en morceaux, les certitudes en miettes. »



Concentré d'émotions à l'état pur.

Authentique maestria littéraire.



(Parce que, non, je ne mâcherai pas mes mots sur cette critique ! - Quitte à paraître un brin dithyrambique, mais juste un brin alors...)



C'est une pépite rare, magnétisante ; vouée à devenir cultissime, si vous voulez le fond de ma pensée =)





Un récit grinçant, brutal, qui bouscule et bouleverse le pauvre lecteur, pris à témoin malgré lui - ou parce qu'il le veut (vaut ? ^^) bien - de la descente aux enfers d'une infirmière "égarée dans les labyrinthes de la dépression"...



« La déprime, à son paroxysme, vous marque de manière si indélébile... »



Sandrine m'a accrochée d'un seul regard, de ceux auxquels il est juste impossible de résister. Un regard qui signifiait une chose :

Suis-moi, maintenant.



Mythifier Régis m'avait rendue plus que malléable à l'inexorable et viscérale attraction que son héritière menaçait déjà d'avoir sur moi - alors même que les premiers jets prenaient à peine forme sur le manuscrit de l'auteur.



« Ombre de l'infirmière psychiatrique qu'elle avait été, à la sollicitude de chaque instant, à l'intérêt sincère pour son prochain. Figure de l'unité 5. Elle avait maintenant rejoint le peloton des âmes en peine. À la blouse près. »





Mon immersion, certes inconditionnelle, dans cette odyssée psychodramatique s'est faite presque machinalement, puisque j'attendais cette suite avec ferveur et impatience, et mon ressenti final, est à son image : sans concession.



C'est donc le coeur fébrile, et encore une fois malmené, que je ressors de cette envoûtante lecture, terriblement marquante et intense.



De vifs sentiments se verront rapidement exacerbés tant l'émotivité qu'ils font naître est réellement palpable, étouffante, incontrôlable. Tel un maëlstrom d'émotions qui vous prend à la gorge.

À la limite de l'irrespirable, de l'indigeste...



« Tuer oui, mais salement, et surtout faire mal. Donner la mort sans redouter la sanction, s'acharner sans relâche, laisser libre cours au tumulte sanguinaire. La violence qui brise et perce, saoule et soulage, dérive les rêves, puis délaisse et lasse. Délice hélas... »



Cependant, en virtuose des mots et des perceptions, James Osmont réussi à donner à son oeuvre une musicalité propre, qui par définition, enivre ceux qui entrent dans la danse.

Sa plume, toujours aussi percutante, acérée et cruellement obsédante, a su garder toute la violente poésie (ou poétique violence ? - je n'ai toujours pas réussi à me décider quant au juste choix des termes), alliée à la dureté des thèmes abordés, qui font tout son charme.

Et si l'on convient en prime d'une réelle évolution dans l'écriture, on a alors plus qu'une seule hâte : "à quand le 3ème opus ?"



Régis n'était qu'un prémice dans ce monde immonde, reflet de la société infecte, et néanmoins meurtrie par ces sombres évènements surmédiatisés qu'on a connu il n'y a malheureusement pas si longtemps...

L'histoire de Sandrine reste dans la même veine, pire même, elle s'y complaît.



« Plus de quatre-vingts morts...



Et de l'indécence à la pelle. Mais à cette heure-ci, on ne savait pas grand-chose encore du fameux camion blanc de Nice. Les envoyés spéciaux meublaient et parlaient au conditionnel, interviewaient l'émoi, filmaient la stupeur... Jusqu'à ce micro scandaleux, tendu à un pauvre homme assis en pleine rue, près de la dépouille de sa femme... »





Le coquin en avait gardé sous l'coude ! :



L'écrivain n'en avait pas fini avec nous, lecteurs avides de toutes ces sensations si particulières que seuls les livres qu'on aime savent nous procurer :)

Sans honte, on culpabilisera à peine du voyeurisme engendré par tant de réalisme.





Lors d'un échange sur Facebook, ce dernier me disait qu'il avait parfois l'impression de proposer d'avantage une expérience qu'un livre...

De fait, c'est exactement ça !

D'autant plus si vous décidez de vivre ladite expérience agrémentée en fond sonore de la bande-son qui lui est dévolue [à l'instar de Régis..., et pour cause].



À vous, maintenant ! :

Osez l'expérience ultime, irai-je jusqu'à dire "l'expérience interdite", (musico-)littéraire, et fondamentalement originale, car s'il en est une qui mérite d'être vécue, c'est bien celle-ci...

(Mais attention, il vous faudra passer le test Régis auparavant ;))





À cette fin, je vous propose de prendre directement contact avec James Osmont sur sa page Facebook (vous découvrirez un homme extrêmement sympathique et disponible) [1]

- ou de vous connecter sur Amazon où vous trouverez les versions numériques et brochées de ses 2 romans à des prix très abordables [2]

Pour l'écoute des morceaux choisis, c'est par ici [3]



[1] https://m.facebook.com/profile.php?id=100002071790296



[2] https://www.amazon.fr/James-Osmont/e/B01BVJCFQ0/ref=sr_ntt_srch_lnk_1?qid=1481204891&sr=8-1



[3] http://www.youtube.com/playlist?list=PLq6KVrsFRCtrehqKlYgmq0-YedHP0g5dI



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Regis

Je suis inculte.



Je n’ai rien compris à l’intrigue. Je pensais à un thriller psychologique. J’y ai trouvé une longue nouvelle psychanalytique.

Peut-être que je l’avais mal classé.



L’auteur démontre très bien qu’il maîtrise le dictionnaire des synonymes. Les paragraphes sont une série interminable de qualificatifs et d’énumérations.



Il y a aussi un trop grand remplissage de citations sur des paroles de musique (plus de 50 !). Quand on lit du Pink Floyd en français, ça éteint la magie.



Malheur à moi. J’ai la suite des 2 autres livres.



Vais-je poursuivre ma quête ?

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Regis

Préface :





Régis… Qui est ce ?





Mais encore…

C'est le héros, d'un nouveau livre qui s'appelle «Régis». C'est le premier roman, de James Osmont. C'est un jeune auteur français qui commence.



Mais comment en as-tu entendu parler ?

J'avoue que je ne connais pas du tout, mais c'est qui

alors ? Je l'explique, c'est grâce à mon amie Angie, est-ce que vous la connaissez ? Si Si Si ! Angie découvre toujours des nouveaux auteurs prometteurs et grâce à sa recherche assidue, elle trouve toujours des belles pépites.

… et je le confirme car Régis, est un coup de coeur.

… également James Osmont, qui est un auteur sympathique.



Et la quatrième de couverture ?

Quand on la regarde, je trouve que ça en dit très long. C'est assez spécial, en son genre. Je crois que c'est un peu comme cela, que j'imagine Régis. Il le représente bien et il définit bien dans quelle catégorie que le livre représente.



Passionnant, Troublant, Déstabilisant



J'avoue que j'ai attendu un très bon moment avant de faire ma critique. Quand j'ai refermé la dernière page, je me suis sentie en émoi. Je ne sais pas comment l'expliquer. J'avais un drôle de pressentiment et lorsque j'ai déposé le livre, je me suis sentie toute drôle. Je m'étais imaginé plusieurs scénarios mais en fin du compte quand on suit attentivement l'histoire, c'est dans l'ordre des choses.

Régis est un être dérangeant, complexe et déséquilibré. Lorsqu'on regarde la quatrième de couverture, on s'imagine très bien le personnage. C'est comme si on voit toute la douleur et la noirceur, dans ce corps si frêle et si fragile. On constate que c'est un survivant de la vie, et qu'il fait de son mieux, à travers les événements.







Je mets en garde… Régis c'est un vol plané où le vertige, la suffocation et l'angoisse sont au rendez-vous… et plus que cela… comment le dire…







C'est une belle découverte de 2016 et c'est également un beau coup de coeur, cela va de soi. C'est un livre qui se classe dans la catégorie de livre noir et c'est aussi un thriller psychologique, le lieu se passe dans un hôpital, c'est là que se passe le drame de chaque personnage, qu'on découvre dans son livre.



Mes impressions :

J'en garde une très belle impression, j'avoue c'est un coup de coeur, pour le livre mais également pour le personnage de Régis. C'est difficile de ne pas s'attacher et de ne pas l'aimer, c'est un être tellement à part.

On y rencontre également des personnages-clés, qu'on retrouve aussi dans le deuxième livre. Je prénomme Sandrine, Prédateur qui jouent un rôle déterminant dans la vie de Régis. C'est une histoire noire, qui te touche, qui t'absorbe au fil des pages. Et la fin, c'est difficile de l'exprimer, quand tu ne l'as pas lu. Je crois que l'auteur nous amène sur une pente glissante, dans la santé mentale, dangereuse et tourmentée de Régis et de ses personnages.



Le contenu :

Je découvre une écriture solide, posée et soignée, à travers son premier roman. Il choisit bien ses mots, ses descriptions sont bien précises et imagées. On s'aperçoit qu'une recherche est effectuée, ses personnages sont bien définis, ses lieux sont bien respectés ainsi que le fil conducteur du roman.

Il ne cesse de nous émouvoir, il nous bouscule et il nous fait vivre toutes sortes d'émotions. Il faut bien choisir le moment car il amène des sujets difficiles et qu'ils touchent différents aspects de l'être humain. Il aborde aussi le thème de l'hôpital, autant pour les malades, que les soignants, sur un angle positif ou négatif, tout dépend comment le lecteur peut le percevoir, au travers du livre.

Il contient aussi des passages marquants dont quelques-uns avec le personnage de Sandrine. Suite à cela, il me fait réfléchir aussi dans ma vie personnelle. Il sait tellement bien décrire les scènes, que les images restent à ton esprit même après la lecture terminée.



Qui est James Osmont ?

A part être un auteur, c'est un infirmier en psychiatrie, c'est un passionné également pour la photographie. On peut aussi le découvrir via par facebook messenger, il est disponible pour ses lecteurs. Il est très sympathique et je le remercie pour nos discussions. Je mets le lien ici :



Page Facebook: https://www.facebook.com/josmontphotos/

Son site: http://josmontphotos.jimdo.com/



Et pour finir….

C'est un auteur à découvrir, je ne vous en dis pas plus. La fin m'a beaucoup secouée et Régis est un personnage qui marque. J'avoue que ce n'est pas une lecture facile car ça touche l'être humain. Je mets en garde, tout lecteur, car il continent des passages difficiles, et il faut choisir le bon moment. Je sais, je me répète, mais c'est important. Est-ce qu'il y a un bon moment pour ce genre de lecture ?

Je ne vois pas vraiment de point négatif à dire, le livre se lit bien, les chapitres sont bien écrits, la musique est bien identifiée.

Et pour tout lecteur, qui est amateur de musique, également Régis, qui ne vit plus sans son lecteur, vous allez être servis. James vous réserve toute une musique, à vous faire écouter et qui se retrouve aussi sur you tube.



Et pour vous convaincre…

Son livre est également numérique sur Kobo ou on peut contacter l'auteur également pour avoir les livres papiers. On peut aller voir la critique d'Angie et les autres membres sur Babelio.



*** Prix : Il a gagné le prix pour les petits mots libraire 2017

pour Régis. Catégorie : découverte polar/thriller.



Siabelle

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Regis

Régis, 32 ans, a passé presque toute se vie en hôpital psychiatrique. Sous ses dehors d'enfant torturé qui s'évade grâce à la musique et la littérature, il reste néanmoins un être violent et psychotique.

Bizarrement, on s'attache à ce personnage tourmenté.

James Osmont nous immerge dans le milieu psychiatrique, univers peu connu et dans la tête du malade. Il nous fait vivre ses angoisses, ses tourments, sa réalité et son amour pour la musique et les citations (qui sont à mon avis, trop nombreuses).

Un roman réaliste, parfois cruel mais profondément humain.
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Regis

Ah ce Régis ! Cela faisait un moment que je voulais le découvrir ! C’est chose faite et je n’ai pas été déçue !



La couverture au départ y était pour beaucoup, au passage chapeau l’artiste, car elle est tellement intrigante qu’on ne peut qu’être attiré ! Je me suis prise à imaginer Régis, bien avant d’avoir acheté le livre ! Ce pyjama, ce crâne…. Régis prenait vie dans mon imaginaire et à partir de ce moment là, je ne pensais qu’à lui ! Bon je n’ai résister que quelques jours pour l’acheter, mais je ne me suis lancée dans sa lecture que plusieurs mois après!



Je vous invite à découvrir la bande son que l’auteur a imaginé pour Régis.



Le récit débute au moment des attentats de Paris le 13 novembre 2015, dans cette ambiance morose … Quelques retours en arrière pour nous permettre de découvrir ce personnage torturé, qui devient attachant, même s’il n’est pas un enfant de coeur.



32 ans, a passé presque toute se vie en hôpital psychiatrique. Sous ses dehors d’enfant torturé qui s’évade grâce à la musique et la littérature, il reste néanmoins un être violent et psychotique.



Bizarrement, on s’attache à ce personnage tourmenté. Régis se sent bien seul face à ses démons et ses pulsions…



L’auteur met un point d’honneur à évoquer le rôle du corps soignant dans cet univers psychiatrique, qui pour ne pas sombrer eux-même se doivent de mettre une barrière et se détacher complètement de leur sentiments. On sent bien là, que l’auteur, connait ce milieu et ce domaine, la manière dont il l’évoque est très personnelle et très réaliste.



L’ami intime de Régis est bien le seul être « normal », c’est son ami de longue date avec qui il partage ses goûts musicaux et littéraires.



Au début, j’ai eu du mal à comprendre cette alternance de chapitre et petit à petit la lumière s’est faite et là j’ai compris toute l’horreur des sentiments de Régis, qui n’aspire qu’à se fuir et à fuir son passé. Mais il est constamment remis devant sa maladie, devant les horreurs commises ainsi que les horreurs qu’il a subi par un prédateur, dangereux manipulateur, assoiffé de vengeance…



La noirceur de l’âme humaine est exploitée, explorée, jusqu’au vertige final !



J’ai quitté Régis, toute chamboulée, émue, troublée, bref ce livre ne m’a pas laissé indifférente !



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Regis

Très déçue par ce livre.

J'attendais beaucoup de cette plongée au coeur de la folie, et je n'y ai trouvé que du vide. Pas un instant je ne me suis sentie concernée par cette suite d’événements et de turpitudes mentales.

Vraiment dommage car j'ai en plus l'impression d'être passée à coté de quelque chose.
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Regis

3è auto-édité lu récemment, 3è découverte grâce à #JeudiAutoEdition, 3è pépite. Et quelle pépite !



Régis, c'est l'histoire d'un malade, d'un psychotique qui vit dans une réalité bien à lui, angoissante, où tout est prétexte à devenir un signe négatif. Regis est enfermé dans un hôpital psychiatrique, depuis plusieurs années, après un passage à l'acte violent. Regis est violent, Régis est fragile, Régis se sent persécuté. C'est d'ailleurs à cause d'un de ses persécuteurs qu'il va basculer de l'équilibre fragile dans lequel il était, jusqu'au point de non retour.



L'écriture de James Osmont est magistrale, réaliste et pourtant parfois poétique, de même que la couverture qui représente parfaitement, pour moi, l'image que Regis pourrait avoir de lui-même et de ses persécuteurs. C'est d'ailleurs la couverture qui m'a accrochée car je la voyais très souvent sur Twitter. On sent que James maîtrise son sujet, néanmoins on n'est pas perdu dans le jargon médical compliqué. Ce livre nous place en tant que lecteur dans la tête de Régis, on vit et on respire à travers sa folie et ses angoisses, à travers son sentiment de persécution. Ce livre est sombre, j'ai senti une sorte de malaise, de voyeurisme parfois, à me retrouver dans la tête de ce malade. Et moi j'aime être une lectrice omnisciente, je veux tout voir, tout comprendre, surtout le pire et le dérangeant.

On se prend d'affection pour lui, parfois, lui pardonnant presque ce pour quoi il a été interné.

Le récit est ponctué de manière très régulière par des citations et extraits musicaux qui ont donné un rythme particulier à la lecture que j'ai beaucoup apprécié, moi qui suis friande de citations. Ça m'a d'ailleurs donné envie d'écouter ces morceaux que je ne connais pas du tout. Le travail de recherche a été très important à ce niveau je pense pour l'auteur.



Un roman qui pourrait, selon moi, parfaitement se trouver édité par une maison d'édition.
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Regis

Première lecture sur ma toute nouvelle liseuse, j'ai téléchargé ce livre au vu des critiques élogieuses présentes sur Babelio.

Et bien j'ai adoré ce livre qui nous fait plonger aux confins de la folie.

On suit Régis mais également son infirmière Sandrine et quelques autres personnages.

L'histoire est ponctuée de références musicales qui rythment le récit.

Le style est original, très haché, mais la lecture reste fluide malgré tout.

Je m'apprête maintenant à lire la suite, Sandrine...

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Sandrine

Deuxième roman de James Osmont faisant suite à "Régis", "Sandrine" est tout aussi puissant et dérangeant, riche en émotion(s).



C'est un récit fort, dur, brutal, celui de la lente descente aux enfers de Sandrine, infirmière psychiatrique ayant voué sa vie à son boulot, mais désormais seule et en souffrance.



Les considérations psychologiques et les passages relatifs à l'introspection de Sandrine sont d'une grande intelligence et dégagent une puissance à couper le souffle.



Quant aux personnages ils sont tous torturés et certains font froid dans le dos, pas de doute nous sommes donc bien, aussi, dans un thriller, avec un suspense qui se maintient jusqu'à la toute fin.



Les livres de James Osmont sont des expériences sensitives uniques, à la frontière entre littérature et musique, des textes où la sonorité des phrases et des mots donne toute sa force au propos de l'auteur.



Une plume d'une grande originalité, que j'espère pouvoir découvrir un peu plus, le troisième tome "Dolores" m'attend...
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Sandrine





Ah!!! Sandrine, Sandrine, SANDRINE…. Comment prendre du recul dans le métier que tu fais ? Comment ne pas t'attacher aux personnes ? Comment t'imposer cette distance salvatrice, alors que tu n'es qu'humaine ? La mort de Régis t'a anéanti et te fais basculer du côté obscure, te pousse dans tes retranchements et t'oblige à faire le choix de la vie ou de la mort !



Après Régis, qui fut un réel coup de coeur et coup au coeur, j'attendais frénétiquement la sortie du second opus de James Osmont. Et je suis loin d'être déçue, c'est même bien tout le contraire !



Avec Sandrine, l'auteur reste dans son univers psychiatrique, mais sa plume prend en maturité et quel talent, quelle érudition ! Un vrai bonheur, son style reste inédit avec une grande qualité. Les références musicales nous accompagne toujours ainsi que des références médicales précises.



On ne peut qu'aimer ou détester Sandrine ! Soit on a de l'empathie pour elle, pour sa douleur et sa lente descente dans une dépression, dont on ne sait pas si elle en sortira indemne.Elle se retrouve de l'autre côté du miroir et passe d'infirmière à patiente ! Comment cela peut-il être vécu par une infirmière en psychiatrie ? James Osmont rappel aux simples être humains que nous sommes, que le personnel en psychiatrie est loin d'être infaillible ! Se sont avant tout des hommes et des femmes de bonnes volontés qui se retrouvent dans ce milieu sûrement par choix et non par dépit ! Nous avons tendance, nous simples mortels, à oublier que le cerveau humain est une vraie machine complexe et l'auteur nous le rappel si bien ! Une dépression est encore considérée par certaines personnes comme des états d'âmes d'une personne, de préférence une femme, qui s'écoute trop ! N'en déplaise à beaucoup c'est une maladie et l'auteur le rappel bien ! Une maladie dont on ne peut se sortir seul et là, la force de James Osmont est de faire passer la pilule auprès d'un lectorat qui pourra se dire : »ah oui, c'est ça ? bein merde alors ! »



L'auteur plonge de plus en plus dans la noirceur de l'être humain avec un nouveau personnage torturés et tortueux. La perversion était déjà présente dans Régis, mais avec Sandrine, l'auteur présente un personnage complètement barré, je dis bien présente, car l'auteur ne décrit que les prémices des horreurs potentielles de Thorsten, un monstre en devenir, qui nous livre ses noirs désirs et noirs dessins !



Merci pour ce plaidoyer, merci de tenter une explication scientifique auprès des néophytes que nous sommes, car on ne peut refermer un livre de James Osmont, sans avoir élargi son vocabulaire scientifique et psychiatrique.



J'ai beaucoup aimé que Sandrine « colle » à l'actualité, à nos vies. L'influence et le ressenti de Sandrine dans tout son désarroi qui tente de garder un équilibre, malgré une actualité toute en noirceur ! J'ai trouvé ça bon et tellement rare d'avoir un livre qui colle autant aux faits du monde et à la vie mondiale, que je ne peux que le souligner ! les faits sont tellement récents que cela en est déconcertant de réalisme !



Je vois poindre une suite, à la hauteur des deux premiers opus, encore plus noir certainement ! Car oui l'homme est profondément torturé et ne se lasse pas de nous étonner, comme le fera certainement l'auteur, qui je l'espère ne me fera pas languir trop longtemps.



Cette lecture ne pourra laisser indifférent ! On referme Sandrine en se posant mille questions et en étant soufflé, physiquement et moralement ! Malgré tout on en redemande, c'est que James Osmont est certainement un très bon auteur qui sait captiver son lecteur.
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Sandrine

Si le tome 1 aborde les thèmes de la schizophrénie et de la sociopathie, le tome 2 lui sera une approche de la dépression et de la perversion.



Le raptus suicidaire est en grande partie présent. Le raptus c'est la zone de non retour dans une dépression. Dans Sandrine ce n'est pas la même approche des personnages que dans Régis, car ici on peut s'identifier, on peut imaginer et ressentir ce trouble qui touche plus de personnes que nous le croyons. James aborde ce sujet complexe sans langue de bois, il met les mots justes, même si ça peut être choquant, brute et parfois étrange.



La perversion fait son entrée au fil des pages, petit à petit on se demande bien qui peut être ce personnage malsain, cruel et antipathique. Les chemins sont loins et opposés mais d'une manière indirecte elle vont venir se rejoindre.



James est arrivé une nouvelle fois à me faire ressentir une foule de sentiments, d'un extrême à l'autre. Je suis passée de la compassion à la peur, de l'espoir au désespoir.



Une plume qui a pris de la maturité, James navigue entre passages poétiques et "gerbants" (le terme est tel que j'ai pu lui exprimer après lecture d'une scène). Avec subtilité il parvient à retranscrire une scène totalement insoutenable avec de la poésie, ce qui rend la chose d'autant plus malsaine. Un langage soutenu, des termes médicaux (toujours aussi bien expliqués).



On y retrouve toujours des paroles de chansons et une bande son pour une immersion totale. Mais cette fois elles seront moins présentes, ce n'est pas pour autant qu'elles seront moins fortes, au contraire cette fois je trouve qu'elles seront plus percutantes.



Je referme ce tome 2 avec l'étrange idée qu'un tome 3 devrait pointer le bout de son nez.... Et comment dire.... Jamessssssssssssssss nous fait pas attendre. Bravo, tu réussis à clôturer une histoire tout en écrivant le début d'une nouvelle encore une fois.



Un mélange bizarre, on ne sait pas si on a réellement aimé, mais on en redemande car on ne lâche pas ce roman. Tout comme Régis, ce roman aura son public, mais il peut à mon avis séduire de nouvelles personnes.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Sandrine

Sandrine est infirmière en hôpital psychiatrique. Elle ne se remet pas du suicide de son patient, Régis (qui est le titre éponyme de cette trilogie "psychiatrique"). Elle-même a tenté de mettre fin à ses jours tant la culpabilité la rongeait. Régis, c'était un patient particulier, qui lui permettait de se sentir un peu moins seule. Sandrine, en effet, n'a personne autour d'elle, aucune vie sociale en-dehors de son travail. Elle va tenter de reprendre des forces mais le sentiment d'inutilité qui va alors l'envahir va la conduire tout droit à la dépression, et de "soignante", elle va passer à "patiente".

Pendant ce temps-là, Thorsten, homme diminué par le syndrome de Kallman, est en train de se transformer en monstre sanguinaire, et le "Prédateur", rencontré dans le premier tome, se retrouve au cœur d'une bande de sauvages aussi cinglés que lui.

On devine que les trois personnages vont se rencontrer et que cela ne se passera pas sans douleur ni chaos.

James Osmont maîtrise bien le sujet, étant lui-même infirmier en psychiatrie, et c'est bien là ce qui m'inquiète quand même!!! La possibilité que de tels individus existent m'effraient!!! Et pourtant, les actualités l'attestent régulièrement...

Son écriture suit les tourments des âmes torturées de ses personnages et parfois, j'avoue m'être un peu perdue dans ces envolées éthérées. Toutefois, j'ai hâte de lire "Dolorès", le troisième tome!
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Regis

Alors que j'avais très envie de lire ce livre qui a été auto-édité par son auteur, je me suis ennuyée ferme, je n'ai pas aimé du tout le style de l'auteur, sa façon d'écrire ne m'a pas permis de rentrer dans l'histoire et d'accrocher aux personnages, j'ai eu le sentiment de lire une série de faits sans vraiment les rapprocher les uns aux autres. Je pense que pour écrire ce genre de livre (qui traite principalement de la folie d'un personnage), il aurait fallu approfondir un peu plus le personnage et son entourage, que ce soit ses proches mais aussi son environnement. Je ne recommanderai donc pas ce livre qui pour ma part, ne m'a pas convaincu du tout.
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