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Critiques de James P. Blaylock (39)
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Homunculus

Trois auteurs sont connus pour avoir été au fondement du steampunk dans les années 80 : K.W. Jeter, Tim Powers et James Blaylock. Tout amateur ou personne s’intéressant donc de près ou de loin au mouvement steampunk se doit de les lire. Or, les ouvrages concernés étaient devenus difficilement accessibles en français, car plus édités. J'ai couru après des vieilles éditions de Homunculus pendant un bon moment (si j'avais su...), jusqu'à ce que Bragelonne le réédite début 2016, après Les voies d'Anubis de Powers en 2015. Et je l'ai proposé à l'achat à la bibliothèque, qui a suivi mon conseil. Et, franchement, je ne suis pas certaine que c’était un très bon conseil...



Si Les voies d'Anubis est tout imprégné d'un esprit ludique et déborde d'énergie, avec les défauts que ça peut impliquer, Homunculus s'enlise au contraire dans un récit toujours confus, un manque de rythme notoire et une certaine vacuité de l'histoire. D'ailleurs, on serait bien en peine de résumer cette histoire, ou du moins l'argument central, ou même de présenter les personnages. Qu'est-ce que cette bande de types cherchent dans ce Londres pseudo-victorien ? On ne le saura jamais très bien. Qui sont-ils vraiment ? On ne le saura pas non plus véritablement pour la plupart d'entre eux. Il est question d'un homme (mort) qui pilote un dirigeable depuis des années et des années autour du monde sans jamais se poser. Pour quoi faire ? Mystère.



Au début, on se dit que l'histoire est volontairement confuse pour créer un effet de suspens - qui tombe à plat. Mais le fait est que jamais le récit ne s'éclaircira et que, de plus, il sonne complètement creux. Je vais donner un contre-exemple dans le cinéma : Inland Empire de David Lynch est le type même du film où le récit est illisible à première vue et qui plonge le spectateur dans la confusion la plus totale. Or, tout y est soigneusement réfléchi et, en disséquant le film, on se rend compte que, non seulement il existe un fil narratif principal, mais que l'état de confusion provoqué est le reflet de l'état mental du personnage central. Ceci pour dire que chez Blaylock, la confusion du récit pourrait avoir un intérêt mais n'en a en fait aucun et reflète uniquement le manque de savoir-faire de l'auteur ; je crois d'ailleurs que c'était son tout premier roman.



Donc, on se retrouve dans une histoire brouillonne, au milieu d'une multitude de personnages dont on ne comprend rien et dont on ne sait pas, pendant longtemps, qui ils sont, qu'on confond sans cesse les uns avec les autres. Ce n'est même pas que les personnages en question soient trop nombreux : Zola jongle parfois avec moult personnages sans qu'on soit perdu pour autant. C'est juste que Blaylock manque terriblement de rigueur dans l'écriture. Donc, à force de se perdre dans son récit, il perd également son lecteur. Pas de rythme, je l'ai dit, mais pas d'ambiance non plus, à part quelques passages sur le côté sordide de certains quartiers de Londres. Pire, pas d'humour typiquement steampunk ! Le jeu entre fiction et références à la littérature ou à l'Histoire, si propre au genre, tombe lui aussi à plat (alors que Powers s'en tirait très bien dans Les voies d'Anubis, notamment avec une fin très maligne). Même la plongée dans l'horrifique avec des hordes de morts-vivants envahissant la ville traîne lamentablement. Bref, c'est un roman ennuyeux du début à la fin.



Probablement conscient des manques de son livre, Blaylock s'en tire à la fin gentiment avec une référence humoristique au théâtre baroque : "Mais la lande était nue, l'aérostat réduit en morceaux. Il lui semblait que l'étrange appareil n'avait été qu'un feu follet spectral, un peu de rêve tissé avec des fils de néant. La nef merveilleuse se mit à tournoyer et à s'estomper derrière ses paupières closes, jusqu'au moment où il eut l’impression de survoler à son bord les paysages nuageux d'un songe." Un peu facile de conclure de cette manière, justifiant ainsi de l'inconsistance de tout un roman. Encore que ce passage très ironique se révèle - finalement - le plus réussi de tous...
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Oriel, tome 1 : Le Vaisseau elfique

Cette Light Fantasy plutôt destinée aux enfants (ou à ceux qui en ont gardé l’âme) mélange avec bonheur les codes de Tolkien et de Pratchett pour narrer les sympathiques (et délirantes) aventures d’un fromager qui, grâce à l’aide d’improbables compagnons, va sauver le Noël des enfants de son village en entreprenant un voyage semé d’embûches vers la mer, descendant le fleuve Oriel pour échanger ses fameux fromages aux raisins contre les jouets elfiques et autres pains d’épice nains. Il affrontera en chemin des Trolls maladroits, des gobelins farfelus et un sorcier Nain plus farceur que réellement méchant.



Dotée d’une savoureuse écriture et d’une traduction / adaptation au top, cette aventure sera idéale pour l’histoire du soir à lire à un petit, comme premier livre à lui faire lire pour l’initier à la Fantasy, ou pour l’adulte qui a toujours rêvé de voir la fantasy farfelue de Pratchett rencontrer celle de Bilbo le Hobbit. En revanche, si vous êtes allergique à la Fantasy très, très humoristique, que vous n’entrez pas dans le délire et que vous voulez un roman adulte, noir ou épique, vous ne serez pas à la bonne adresse.



Vous trouverez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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La Machine de Lord Kelvin

Quelle déception! Il est rare que je mette une telle note mais là, vraiment, je n'ai pas pu. Blaylock est censé être un maître du genre lorsqu'il s'agit de steampunk, genre que j'apprécie tout particulièrement de coutume. Or, je tombe de haut : je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire. Je n'ai pas réussi à rentrer dedans, j'ai trouvé l'intrigue décousue, précipitée par endroits, longues par d'autres. Plusieurs fois, j'ai été tentée d'arrêter cette lecture. Le côté masochiste qui est en moi s'y est refusé mais je termine ce récit en me disant que j'ai en fait perdu mon temps.

J'en profite pour dire qu'il serait de bon ton, pour les éditeurs, d'être plus communicatif lorsqu'il s'agit d'une série. A fortiori, lorsque le 1ere tome est réédité après le 2e... Bon il semblerait que les histoires soient assez indépendantes pour que ce ne soit pas gênant. Il n'en demeure pas moins qu'on le sent.

J'espère que ce récit a trouvé des lecteurs plus friands que moi.



LC Septembre 1ere rencontre

Challenge Trivial Reading XII

Challenge A travers l'histoire

Challenge Mauvais Genres
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La Machine de Lord Kelvin

A l’image de Homunculus, je n’ai ainsi pas du tout adhéré à l’histoire proposée. Je me considère pourtant bon public, et je suspends facilement mon incrédulité. Mais quand le projet revient à détourner la Terre de son orbite par l’intermédiaire d’une poussée obtenue par l’explosion d’une chaîne volcanique… Comment dire? Cela m’est un peu difficile à accepter. Or s’ajoute en une petite soixantaine de pages une machine de la taille d’une voiture susceptible d’inverser le champ magnétique terrestre, une pluie d’animaux (vivants) en tout genre suite à son explosion,…



Les acteurs de ce scénario rocambolesque ne nous sont pas inconnus. Nous y retrouvons les personnages du précédent volume. Contrairement aux apparences, Homunculus ou bien La machine de Lord Kelvin ne sont pas des romans indépendants, sans que cette information soit précisée sur le livre. Il font partie d’une série intitulée The Narbondo Serie, et mettent en scène des personnages récurrents (4 romans et une douzaine de nouvelles). Certes, les textes peuvent se lire de manière dissociée, et encore, il existe une inimité entre St Ives et Narbondo qui se fait écho d’un livre à l’autre. Il serait bon que les éditeurs fassent davantage d’effort qu’une minuscule ligne en 4° de couverture : « La machine de Lord Kelvin prend place dans la même univers. » C’est très vague.



Revenons à nos personnages récurrents : Langdon St Ives, Ignacio Narbondo et Bill Kraken principalement. St Ives fait indubitablement penser au Professeur Layton ou aux héros de Jules Vernes (Cyrus Smith, Phileas Fogg,…); le savant responsable, sans peur et sans reproche – ou presque. Le trait y est volontairement appuyé, sans aller jusqu’à la caricature. La perte de son épouse en fait un homme torturé, à la limite de l’amertume et son objectif de sauver la Terre est surclassé par son désir de vengeance.



Bill Kraken est l’homme de main fiable et fidèle, un Passepartout plus moderne, et bien commode, surtout pour détraquer la machine de Lord Kelvin.



Enfin, Ignacio Narbondo est le vilain à l’état pur : retors, corrompu, intelligent et chanceux. Même sa chute vertigineuse dans un lac n’en vient pas à bout (hello Sherlock!). Cependant, il exerce une véritable fascination sur ses comparses et sans doute sur le lecteur. La star de la série, c’est lui.



Entre le rythme enlevé, les réparties, les situations alternant entre le comique et l’action, l’aspect visuel, les personnages appuyés, l’univers de la bulle n’est pas loin. Il vous suffit d’imaginer les romans des précurseurs de la SFFF en bande-dessinée réalisée de nos jours, vous aurez une image assez précise de ce que propose James Blaylock.



Les situations sont ainsi très farfelues et cassent beaucoup l’immersion du lecteur en recherche d’un roman steampunk scientifiquement plus tenu. C’est d’autant plus dommage que l’ambiance est prometteuse, et le rythme excellent. Les personnages un poil trop forcés et comiques, demeurent agréables et le tout est soutenu par un humour qui alterne entre la dérision et le loufoque.



Plus complet sur mon blog
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La Machine de Lord Kelvin

A la fin de XIXe siècle, à Londres, par une nuit de tempête, une course poursuite s’achève par la mort d’Alice, l’épouse adorée de Langdon St-Yves.

Celui-ci, aristocrate aventurier, veut retrouver l’infâme Docteur Ignacio Narbondo, responsable de sa mort. En pourchassant le criminel à travers l’Europe, Langdon St-Yves apprend l’existence d’une machine qui pourrait bouleverser le cours de l’Histoire et peut-être ramener sa bien aimée à la vie : la machine de Lord Kelvin. Le problème c’est que cette machine gît au fond de la Manche, qu’il faut la récupérer pour s’en servir comme machine à voyager dans le temps.



Le pitch est alléchant, les 20 premières pages trépidantes. Mais voilà, passé ce début prometteur, le soufflet retombe. Problème de style ? Non, James Blaylock écrit de façon fluide mais on tourne les pages de façon automatique, sans réellement comprendre l’histoire. J’ai eu l’impression de voir l’envers du décor d’un autre livre. Les péripéties se suivent sans réels temps morts mais sans que l’auteur prenne le temps de nous expliquer ce qu’il se passe. Comme si l’histoire avait déjà été racontée et que nous assistions là à l’explication finale. Le problème, c’est que l’on a l’explication sans avoir eu l’histoire et que souvent, on ne comprend pas l’intrigue. Ou alors, je suis complètement passé à côté. Heureusement la légèreté du style et un subtil humour anglais font passer la pilule.

Toutefois, à partir du moment où la machine est récupérée. Les 100 dernières pages (sur 300) redeviennent compréhensibles. On ne quitte plus le point de vue de Langdon St Yves et la péripétie (le voyage dans le temps) nous est enfin racontée en détail et sans les ellipses des deux premiers tiers du livre. Et pour le coup, le thème du voyage dans le temps est plutôt bien traité et original (pour un livre de 1992!).

Un sentiment final très mitigé donc ! Pas une totale déception, mais certainement pas un coup de cœur. Dans le thème du voyage dans le temps, l’équilibre des paradoxes de Michel Pagel me paraît nettement supérieur.
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Reliques de la nuit

Arrière-pays d’Orange County Californie .Une zone encore sauvage de canyons, peu à peu rongée par les agents immobiliers . Ils guignent quelques maisons pour réaliser de juteuses opérations . L’action se concentre autour de deux couples et un vieil homme qui sont à des degrés divers victimes de visions étranges dans la nuit . L’auteur a savamment mêlé du fantastique pur (histoire de lieu hanté ) , le thriller (un pervers sexuel psychopathe) , le drame familial ( divorce, couple dysfonctionnel)et les problèmes issus du passé des personnages . L’ensemble est prenant souvent angoissant donc réussi.
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Homunculus

Ce roman de 1986 est considéré comme l’une des racines du genre « Steampunk » . Dans une Londres uchronique de la fin du XIXème se mêlent innovations technologiques (vaisseaux aériens , mouvement perpétuel..) , éléments de Sf (extra terrestre ,vaisseau spatial ) et de fantastique classique (zombis, nécromancien …). On est dans des décors à la Dickens , le ton va du comique au gore . Deux clans s’affrontent : un affreux médecin bossu , un horrible banquier, un prédicateur d’Apocalypse , un tueur à huit-reflets contre le club Trismégiste ( un vieux loup de mer à jambe d’ivoire, un savant inventeur, un fabricant de jouets entre autres) se disputent un émeraude géante, un homonculus (créature omnisciente et omnipotente) .L’histoire est divertissante et pleine de rebondissements .
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Homunculus

Ce roman est souvent présenté comme un classique, et même un classique fondateur du « steampunk » l’étiquette loufoque inventée par K.W. Jeter au mitan des années 1980. Il s’agit d’une esthétique plutôt que d’un genre littéraire, ce qu’illustre ‘Homunculus’. Les récits se passent à la belle époque de la révolution industrielle et des impérialismes européens, donc au XIX° siècle ou à la rigueur au tout début du XX°, en tout cas dans le monde d’avant 1914. Ils prolongent la littérature d’imagination de cette époque, celle des J. Verne, H.G. Wells, R.L. Stevenson, A. Conan Doyle, B. Stoker, M. Shelley, E. Poe etc. On y trouve donc des inventions rétrofuturistes (un dirigeable à moteur perpétuel par exemple), des savants maléfiques (le Dr Ignacio Narbondo, qui réanime les morts avec des glandes de carpes…) ou gentils (Langdon St-Ives, qui met au point dans son manoir un vaisseau intersidéral), un marin unijambiste en retraite et plein d’autres personnages pittoresques, des aventures mêlant le fantastique et le policier, et ce qui n’était pas encore de la science-fiction (l’homuncule qui donne son titre au roman est un extraterrestre d’origine non identifiée).



Blaylock a pris le parti d’une narration d’apparence confuse, qui donne plus d’importance au détail des scènes qu’à la lisibilité de l’histoire – sachant que celle-ci est passablement absurde. Peut-être pour retrouver le style de certains feuilletonistes de l’époque ? Quoi qu’il en soit, le résultat est plutôt agréable, si on abandonne l’intention de comprendre précisément les agissements de tous les personnages et qu’on se laisse porter par le flot, en essayant de visualiser toutes ces scènes.

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Homunculus

Un livre marathon !







Petit mais costaud, n’est il pas ? 300 pages, ce n’est pas beaucoup pour te mettre dans un nouvel univers et te montrer les enjeux de celui ci. Surtout quand on cherche une petite boîte…. Mais bon. J’avoue que ma seule déception sur ce livre c’est que je ne l’ai pas vu passer. Tout simplement. La fin m’a prise de court et je me suis dit qu’en fait , j’aurai aimé beaucoup plus de développements dans cet univers. J’ai eu l’impression de passer à côté de choses importantes que l’auteur aurait voulu m’expliquer. Maintenant, vous dire que c’est voulu de l’auteur, je ne sais pas. Mais sait-on jamais….







Car ce livre est une course, n’en doutez pas. Il y a une boîte minuscule qui doit être trouvée (sinon on va anéantir le monde, toujours la même chose). Plusieurs camps la cherchent : des gentils et des méchants. Tout ceci dans un Londres Steampunk, un fog londonnien steampunk pardon ce qui nous donne cette impression de flou total pendant tout le bouquin



C’est bien ou pas bien ?







Et bien je ne sais pas ! L’ambiance est géniale et je pense que l’intrigue du coup, correspond un peu à cela. Le Fog londonnien devient quelque part un personnage à part entière et on a l’impression qu’on va croiser le Docteur Frankenstein ou pire, le Docteur Jekkyl dans un coin de rue. Evidemment, on se retrouve déçu quand on s’aperçoit qu’ils ne sont pas là, qu’ils nous manquent. Cela dit, la plume de l’auteur est juste magnifique pour ce style. Mais…







Mais je vous dis, l’intrigue pour moi manque de quelque chose, un tout petit plus. Il faudrait que je le relise en Version Originale pour voir si c’est un problème de traduction mais je pense sincèrement que de ce point de vue de l’intrigue, il n’y a pas que cela. Et pourtant, c’est une histoire chouette, et j’ai bien aimé la lire. C’est dommage car ce livre ne restera donc qu’à une bonne moyenne. Peut mieux faire ! Pour les afficionados du Steampunk uniquement
Lien : https://labibliodekoko.com/2..
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La Machine de Lord Kelvin

Je pense que ce livre ne m'est pas tombé dans les mains au bon moment. Ma vie personnelle etant en plein boulversement, je n'ai pas réussi à me mettre dedans et le livre n'a pas plus fait d'efforts...

Dommage, l'univers devait etre parfait pour moi !
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Homunculus

Une grosse déception. Histoire brouillonne, personnages insipides et pas du tout attachants, un Londres Victorien sans attrait... tout ce que je ne m'attendais pas à trouver dans un roman de Blaylock !
Lien : http://lauryn-books.blogspot..
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Oriel, tome 1 : Le Vaisseau elfique

1er tome de la trilogie des contes de l'Oriel. Ouvrage assez peu apprécié, assez peu lu, il semblerait... Je ne suis peut-être pas très critique mais j'ai bien aimé. C'est une lecture plutôt ancienne pour moi mais j'en garde vraiment un bon souvenir. "James Paul Blaylock avec Tim Powers et K. W. Jeter, est à l'origine du steampunk" (Wikipedia) "Lauréat du Prix Philip K. Dick et du World Fantasy Award, James P. Blaylock est un talent à part dans l'univers du fantastique américain. Sa caractéristique majeure : l'excentricité." (Payot)
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Homunculus

Voilà une histoire complètement déjantée, l'auteur est l'un "des pères du Steampunk" (pour ceux qui ne connaissent pas j'en donnerais la définition sur mon blog en fin d'article). J'ai été voir les commentaires sur la zone et stupeur il n'y en a que trois et mauvais, je pense que les lecteurs ne sont pas assez avertis sur ce style de roman.

Pour ma part, j'ai été subjuguée par ce titre, le mélange fin 19ème à Londres ici, fantasy, futur et machine à vapeur est tout à fait homogène. Lire le résumé pour en savoir plus sur celui-ci. Ce genre reste aussi un récit avec enquêtes, vols, crimes, cadavres et humour. Franchement il y a des passages à mourir de rire, des situations très cocasses.

Ce n'est pas mon premier dans ce style et j'en ai d'autres qui m'attendent sagement, c'est un vrai voyage dans l'irréel, la brume, les courses poursuites… L'écriture est soignée et bien choisie. Bon, ce genre ne peut pas plaire à tout le monde, j'en suis bien consciente, mais pour moi c'est excellent.
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Le Temps fugitif

Ce livre a été réédité et il est également disponible sous le titre « La machine de Lord Kelvin » aux éditions Bragelonne.

Il fait partie, dans l’œuvre de James P. Blaylock, de l’ »Univers Narbondo / St Ives », dans lequel s’affrontent le bien, personnifié par Lord Langdon Saint-Ives, savant aventurier, et le mal en la personne de l’ignoble docteur Ignacio Narbundo, qui utilise toutes les ressources de la science de la fin du 19ème siècle pour se livrer à des chantages monstrueux à l’échelle de la planète.

Nous sommes en plein univers steampunk, avec des inventions scientifiques un peu farfelues et souvent mal maitrisées, donc capables de causer d’énormes dégâts… La machine de Lord Kelvin, qui donne son titre au roman, est capable de générer d’intenses champs magnétiques, que Narbundo, aidé de sa bande de criminels abjects, veut utiliser d’abord pour détourner une comète pour la faire entrer en collision avec la Terre, puis pour exercer un chantage en envoyant par le fond tous les navires transitant par le Pas de Calais.

Au terme de la première partie du roman, qui occupe environ les deux tiers, St Ives parvient à récupérer la fameuse machine, puis l’utilise à son tour pour partir en voyage temporel, pour essayer de tirer des griffes de la mort sa fiancée Alice, assassinée par Narbundo au début du livre.

Les deux premiers tiers du livre sont assez ordinaires, avec des courses poursuites dans différents pays d’Europe, des séquestrations et des évasions, bref, du roman d’aventures un peu fantaisiste et parfois peu vraisemblable. On y rencontre une certaine difficulté de lecture, les personnages étant nombreux et divers, présentés de façon succinte, à tel point que je me suis vite demandé s’il n’y avait pas un autre volume à lire préalablement (c’est en effet le cas, la machine de Lord Kelvin faisant partie d’un cycle)… Il a fallu que je reprenne plusieurs passages pour arriver à saisir le fil de l’intrigue. C’est d’ailleurs un défaut que j’ai retrouvé en lisant les critiques d’autres membres de Babelio sur le roman Homonculus du même auteur.

En réalité, on n’entre dans le vif du sujet qu’au troisième tiers du livre, sur le thème du voyage dans le temps. Et là, l’auteur n’a pas choisi la facilité, puisqu’on est dans un cas paradoxal dans lequel le héros se retrouve dans des périodes du passé et du futur, à des moments où il risque de se rencontrer lui-même, ce qui est très dangereux comme le savent tous les explorateurs temporels. Il ne serait pas inutile de prendre quelques notes car les différents passés et futurs possibles s’entrecroisent de façon très subtile !

A noter une situation très particulière, dans laquelle St Ives adulte rencontre Narbundo enfant…

Finalement un bon roman de détente, mais qui demande un peu de concentration à la lecture.



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Le Temps fugitif

Londres, à l’époque victorienne. Dans le quartier des Sept-Cadrans, Langdon St Ives, explorateur célèbre et savant, perd tragiquement sa fiancée Alice, sauvagement tuée par le savant félon Dr Narbondo. St Ives ne se remet pas du décès d’Alice et n’a de cesse de traquer Narbondo par le monde, d’autant que cet homme vil a pour projet de détruire l’humanité. S’engage une course poursuite dont le noyau est constitué par la machine fantastique de Lord Kelvin : celle-ci permet notamment de voyager dans le temps. Un espoir pour retrouver Alice et sauver l’humanité ?



Voici un livre de science-fiction que j’ai trouvé bien décevant. Il appartient au genre "Steampunk" (merci Lacroute !) : l'histoire se déroule au XIXe siècle victorien. Le début s’annonçait prometteur, nous lançant dans une course poursuite, avec beaucoup d’action et de suspens. On entre très vite dans l’atmosphère de science-fiction, avec l’histoire d’une comète (la première partie s’intitule : « Aux temps de la comète ») qui va frapper la Terre et d’une machine propre à dériver la trajectoire de cette planète. Les explications scientifiques s’enchaînent et des inventions farfelues, mais étayées scientifiquement, sont décrites. Les voyages de St Ives vers des contrées lointaines donnent lieu à de belles et riches descriptions.



Mais la deuxième partie, à dominante policière, m’a semblé ennuyeuse : les péripéties s’enchaînent, mais il y a trop de digressions, trop de longueurs, on perd de vue l’objectif central du livre : le voyage dans le temps. Cette deuxième partie intitulée « Les navires engloutis » est un récit de Jack Owlesby, une connaissance de St Ives. Cet homme va mener une véritable enquête pour retrouver Narbondo. L’écriture est très britannique, j’ai eu l’impression d’avoir affaire à une enquête d’Agatha Christie, en peu captivant cependant.



Puis la troisième partie : « Le voyageur temporel » nous ramène au centre de la quête de St Ives. Cependant, le principe du voyage dans le temps par le biais d’une machine est trop peu original. Barjavel dans « Le voyageur imprudent » avait également exploré cette voie, avec plus de succès que Blaylock ici.



En bref, une deuxième partie assez ennuyeuse, offrant une digression trop longue. Un procédé de science-fiction maintes fois utilisé sans trop de succès ici. Mais une première partie intéressante et une bonne accroche initiale.
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Le dernier denier

Il y a près d'un an déjà. j'ai acheté ce livre pour quelques dollars dans une librairie qui vend des livres d'occasions. Le titre semblait intéressant tout comme l'histoire. Cela faisait longtemps, que je n'avais pas lu un livre où des tonnes de films me venaient à l'esprit pendant ma lecture. Peut-être êtes vous un peu comme moi un cinéphile ? Tout d'abord lorsque l'auteur parlait de son personnage de Pennyman au début, j'avais dans la tête le film Highlander (vivre deux cent ans ce n'est pas rien sortie en 1986). Mais plus les descriptions continuait alors c'était un vampire. Par la suite, on mentionne Judas Iscariot là je me suis dit on est dans le film The Seventh Sign (sortie en 1988 avec Demi Moore et Jurgen Prochnow). Plus je voulais en savoir plus sur ce Pennyman, il ma fait penser à Bazaar (Needful thing ou le bazaar de l'épouvante (sortie en 1993 pas lu le livre ni vu le film). Pour les 28 denier, c'est le Pirate des Caraïbes La malédiction de la perle noire (je pense que les scénaristes on puiser dans cette histoire en tout cas c'est une hypothèse). Même pour Judas Iscariot autant pour le personnage dans The Seventh Sign ou Dracula 2000 avec Gerald Butler comme vous voyez mon esprit était vif durant cette lecture. Ma dernière est son nom, Pennyman allusion à Pennywise de Stephen King ((Ca ou it sortie en 1986 en librairie) ou hommage au maître de l'horreur ou simplement l'homme au penny d'argent. Bonne lecture !
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La Machine de Lord Kelvin

J'ai beaucoup aimé cette suite. Toujours un steampunk qui mélange beaucoup d'éléments mais ici il y a un combat entre le brave académicien et le nain maléfique qui se poursuit à travers l'espace et le temps. Il va falloir sauver la Terre mais aussi si possible des êtres chers. Et puis toujours quelques éléments improbables comme un scientifique fou qui hait le monde, un fou psychopathe qui torture des jouets, un sérum à base de carpes...
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Le Géant de pierre : Contes de l'Oriel

Fin de la trilogie de l'Oriel. Un peu décontenancée de ne pas retrouver notre cher fromager et son magicien mais les histoires d'Escargot valent le coup également. Des aventures, un nain, une sorcière, des elfes, un sous-marin, des homoncules, un héros...enfin non pas un héros. Difficile d'être naïf dans un monde plein de voyous, le pauvre Escargot va souvent se faire avoir mais finalement il s'en tire toujours! L'ambiance entre villages hantés, eux sombres, forêts pleine d'affreux gobelins est merveilleuse.
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Oriel, tome 1 : Le Vaisseau elfique

Pour ma part,je suis assez mitigée dans min avis. Le début commence très fort et j'ai de suite accroché, mais hélas, l'auteur m'à perdu à la moitié du bouquin. J'ai pourtant fais de mon mieux mais impossible de le continuer. J'essaierai à nouveau d'ici quelques semaines.
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Homunculus

Bon, je donne mon avis en ayant lu seulement la moitié mais vu l'ennui d'aller jusque là je ne me voyais pas continuer...dommage pour ce "classique" du steampunk
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