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Critiques de James Patrick Donleavy (33)
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La Dame qui aimait les toilettes propres

Un auteur que je ne connaissais pas.

C’est écrit sous la forme d’une chronique, avec de-ci de-là quelques scènes et dialogues pas piqués des vers.

La fin est totalement déjantée, où l’on voit que le hasard fait parfois des choses inattendues.

Beaucoup d’ironie, un humour anglo-saxon.

Pas mal pour une lecture délassante.

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La Dame qui aimait les toilettes propres

LA DAME QUI AIMAIT LES TOILETTES PROPRES de J.P. DONLEAVY

Livre amusant des malheurs d'une dame de la bourgeoisie larguée par son mari et qui va devoir survivre. Bien écrit recouvrant une réalité sociale on passe un excellent moment .

Donleavy est un écrivain irlando américain décédé en 2017
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La Dame qui aimait les toilettes propres

Voilà un livre surprenant sur sa forme vu l'absence de chapitrage, et j'avoue ce n'est pas ce que je préfère, heureusement il est court et facile à lire. La photo en couverture, ne me paraît pas correspondre non plus au physique du personnage décrit dans le livre. L'histoire d'une femme de la bourgeoisie qui se fait plaquer par son mari, n'ayant aucun atout pour survivre que ses bonnes manières et sa culture, m'a paru être du déjà-lu. On s'attache néanmoins au personnage de Jocelyn, qui se retrouve dans une situation que toute femme au foyer est susceptible de rencontrer: se retrouver seule, sans mari, sans enfants, devenus grands et égoïstes, après avoir passé tant de temps à s'occuper du confort de chacun. Le sujet me met toujours en colère. La fin est indubitablement inattendue, mais me laisse un peu sur ma faim, comme si l'histoire était inachevée.
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La Dame qui aimait les toilettes propres

Une petite bouffonnerie d’un auteur que je ne connaissais pas et que j’ai découvert en 1998. Depuis lors, tous les 10 ans, je relis ce livre, que dis-je, cette ‘Chronique d’une des plus étranges histoires colportées dans les environs de New York’.



La description de la lente descente de cette dame du Sud, un peu (beaucoup) perdue dans la banlieue huppée de New York, m’a fait penser au ‘Crime du comte Neville’ de Amélie Nothomb. Amélie parlait de la décadence de l’aristocratie belge tandis que JP Donleavy décrit une femme descendant du ‘Mayflower’, excusez du peu !



Quand son mari l’abandonne, Jocelyn Guenevre Marchantière Jones est toute perdue. Elle perd aussi ses amies – qui ont peur que cette jeune célibataire leur chipe leur mari – mais surtout elle doit vendre sa maison car elle ne peut subvenir à ses besoins sans travail. Même ses enfants l’abandonnent – « Au moins, Papa a une vie marrante maintenant » - il faut dire qu’il est parti avec la jeune stagiaire…



De dégringolade en dégringolade, mais toujours en gardant son allure de dame, Joy (comme elle n’aime pas qu’on l’appelle) survit intellectuellement et moralement grâce à ses visites bimensuelles au Metropolitan ou à la collection Frick. Elle rejoint alors New York par le train jusqu’à Grand Central.



Mais où sont les toilettes dans toute cette histoire ?

« La seule chose déconcertante étant qu’au milieu de la contemplation des peintures, elle eût toujours un besoin pressant de faire pipi. Et la voix de sa grand-mère au creux de son oreille :

« Ma chérie, si c’est vraiment un besoin pressant, seulement dans des toilettes propres, très propres. »

(…) Elle avait prudemment répertorié toutes les options disponibles pour les toilettes où elle avait l’habitude de se rendre. »

(pp. 70-71)



Je ne vous raconterai pas le fin mot de l’histoire, mais lire un auteur qui arrive à vous écrire une comédie de mœurs sur base de toilettes est définitivement un auteur à découvrir 😉.



NB 1 : pour les intéressés je vous conseille la lecture de « Toilettes du monde – une envie pressante de découvrir la planète » paru aux Editions En Voyage / Lonely Planet.



NB 2 : pour ceux qui n’ont pas peur de s’investir, je vous conseille les toilettes du bar de l’hôtel Sokos Torni à Helsinki – sur le trône vous aurez une superbe vue sur la ville !

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Mangeurs d'oignons

J'ai recommencé plusieurs, mais cette fois-ci c'est la dernière. Je n'arrive pas à me faire à ce style, à cette histoire sans queue ni tête.
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La Dame qui aimait les toilettes propres

New-York et sa banlieue nord, fin du vingtième siècle...

Un beau portrait de femme américaine, avec vue sur une chute qui paraît sans fin: Jocelyn se fait plaquer, gruger, mais ne manque ni d'humour ni d'élégance dans sa débine. La dame a du répondant, et ce souci constant de ne pas déchoir ni décevoir... Ah, cette éducation raffinée du sud, avec les préceptes toujours présent à l'esprit , d'une grand-mère!

Car que reste-t-il à Jocelyn, une fois l'argent évaporé, que sa culture et sa bonne éducation? Sauver les dernières apparences?

Donleavy, au gré des pérégrinations de son héroïne, donne quelques aperçus acérés sur une certaine bourgeoisie américaine et ses dessous peu reluisants... et ces banlieues qui n'en finissent pas, en passant en suivant la Bronx river, de l'opulence à la pauvreté avant de s'engouffrer dans le tunnel d'accès à Grand-Central station.

Ah, et puis ces toilettes si confortables, si propres, tellement synonymes de calme et d'intime recueillement...

Un livre qui vaut le détour, certainement.
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La Dame qui aimait les toilettes propres

"La dame qui aimait les toilettes propres" de J.P.Donleavy pourrait être considéré comme une leçon de vie sur les hauts et bas de l'être vis à vis de l'argent et du relationnel stérile qu'il nourrit; le rapport avec le titre de l'ouvrage?

lisez le livre et vous aurez la réponse!

Un livre très intéressant pour le message qu'il souhaite faire passer, à mon sens.
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La Dame qui aimait les toilettes propres

C'est un très bon petit livre que celui-ci. Sous titré : « Chronique d'une des plus étranges histoires colportées dans les environs de New York » ce récit dénonce sur un mode léger et souvent comique, les travers de la bonne société huppée new-yorkaise. Une société où il ne fait pas bon dégringoler l'échelle sociale et où les portes se ferment très vite à celui ou celle qui ne peut plus tenir son rang. Mais encore un fois, la narration sémillante et le ton enjoué font de cette histoire un très agréable divertissement. Ce qui traité différemment pourrait s'apparenter à une descente aux enfers se révèle ici une comédie gaie et sympathique.

La fin, assez surprenante, s'apparente à un conte de fée et achève de donner à ce bouquin, très drôle une dimension cocasse.

Un bon petit livre très plaisant qui fait passer une bonne soirée de lecture.
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La Dame qui aimait les toilettes propres

Un court roman de 150 pages, tout à fait dans le style de Donleavy, cru, original, des personnages épouvantables. La chute est carrément excellente !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Mangeurs d'oignons

Un livre loufoque. Donleavy appelle un chat un chat et ses personnages sont essentiellement lubriques et scatologiques. C’est un livre drôle, étonnant, intéressant. On se demande jusqu’où va aller Donleavy, et il va toujours un peu plus loin…
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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L'homme de gingembre

Le personnage principal, Sebastian Dangerfield, est atroce : menteur, cavaleur, buveur – mais terriblement attachant. La grande classe. On se laisse prendre au jeu du roman, les hauts et les bas (surtout les bas, d’ailleurs) de Danger. Ca ne m’étonne pas que cet homme de Gingembre ait choqué à sa parution… Il choque toujours un peu aujourd'hui !
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Un conte de fées new-yorkais

Une tranche de vie de Cornelius CHRISTIAN, ancien boxeur encore porté sur la castagne quand on le cherche un peu trop, attiré par les femmes et la sexualité, direct et sincère dans ses relations avec les autres. Sa franchise, son regard distant et critique, sa sensibilité l’entraînent dans des situations rocambolesques ou compliquées.

Au début, il perd sa femme pendant la traversée en bateau vers New-York. Pour payer les obsèques, il se fait embaucher par l’établissement funéraire. Ses premiers déboires apparaissent lorsqu’une veuve découvre, horrifiée, la transformation du visage de son défunt mari, que Cornélius a embaumé avec les meilleures intentions du monde.( Voir en citations)



Les 460 pages de ce roman sont inégales. Trop de passages sans intérêt, de surcharges descriptives en dehors de l’intrigue, de situations ou de dialogues qui n’apportent rien, et qui rendent la lecture fastidieuse. Mais, heureusement, on tombe de temps en temps sur des scènes très drôles, une dizaine. Elles rachètent l’ensemble. Cet auteur a beaucoup d’humour, mais son humour est trop distillé.



Au final je ne recommande pas la lecture de ce roman, sauf si vous êtes patient. Lisez plutôt, du même J.P. DONLEAVY, « Les Béatitudes Bestiales de Balthazar B. ».

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L'homme de gingembre

A Dublin, les tribulations d’un jeune américain pseudo étudiant, endetté, porté sur l’alcool, insolent et rêveur, abandonné par son épouse, vivant aux crochets des femmes qu’il rencontre. Cynique et parfois drôle, mais un peu gratuit avec des personnages moins attachants que ceux des "Béatitudes Bestiales de Balthazar B".
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Les béatitudes bestiales de Balthazar B

L'histoire de la vie de Balthazar B. et de son ami Beefy, depuis l'enfance au pensionnat jusqu'à l'âge mûr. Balthazar est timide et respectueux à l'excès, Beeffy, brillamment impertinent, dévergondé. Les deux héros sont attachants, tous deux en quête désespérée d'amour, de façon différente. Les scènes sont tantôt drôles, burlesques, joyeuses, tristes, tendres, obscènes, mais le style est irréprochable. Balthazar et Beefy sont inoubliables, comme le sont Zeno dans " La conscience de Zeno " de Italo Svevo, Igniatius Reilly dans " La conjuration des imbéciles " de John Kennedy Toole, ou Homer Wells dans " L'œuvre de Dieu, la part du diable " de John Irving ou encore (de réputation parce que celui-là je ne l'ai pas lu) Oscar Matzerath dans " Le tambour "de Günter Grass.
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La Dame qui aimait les toilettes propres

Le titre interpelle et attire. Le contenu aussi. Drôle, loufoque et absurde, tout en portant un fond social et une poétique de la misère, ce livre est vraiment à conseiller.
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L'homme de gingembre

CHEF D'OEUVRE
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La Dame qui aimait les toilettes propres

Notre pauvre condition de fragile mortel découpée au scalpel de l’inattendu quelques soient naissance, atouts et attentes…

Donleavy ironise en cavalier expérimenté (voir Le Destin de Darcy Dancer) sur les ruades du Hasard, tout en écorchant de ses éperons les petits-joueurs à l’écoute de leur maigre fortune.

Un régal de style et d'humour moins perceptible en français probablement !

De « L’homme de gingembre » à « La Dame qui aimait les toilettes propres », on ne peut que saluer la fantaisie de cet auteur censuré.
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Le destin de Darcy Dancer, gentleman

Je suis certain d'avoir honte d'adopter, certains soirs de tristesse, cette condescendance proche de la bonne étoile qui permet de s'élever, voire de s'amuser des stagnations de l'éternel recherche d'intérêt.
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La Dame qui aimait les toilettes propres

Histoire sympa et quelques passages drôles mais trop peu pour accrocher le lecteur.

Pas énormément de suprprise sur la fin...

Bouquin sympa, léger mais un peu trop...
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La Dame qui aimait les toilettes propres

e n'ai pas vraiment aimé ce roman...



Le déclin d'une bourgeoise qui essaie de sauver les apparences malgré les nombreuses déconvenues qu'elle rencontre...



L'histoire peine à accrocher le lecteur, et on tombe un peu trop souvent dans le clichés...



Sans grand intérêt...
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