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Critiques de James Salter (268)
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L'Homme des hautes solitudes

Livre tout à fait correct, pas pour moi phénoménal. Ca monte, et ça redescend, comme la vie son cours, un cours assez puissant en l'occurrence pour ce personnage...

En last minute, je trouve que les quelques citations que j'en ai tiré sont tout de même franchement excellentes, du coup : 4 stars.
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Un bonheur parfait

Impossible à finir....Le style ampoulé mais néanmoins agréable fourni de nombreuses citations et autres mots d'esprit ne m'ont pas empêché de décrocher ....Trop long à décoller, cette histoire d'une famille bourgeoise qui se cherche et découvre la dure loi de l'amour es par trop indigeste à mon goût...

Lisez plutôt le fil du rasoir de Maugham ;-)
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Un bonheur parfait

Critique éclaire:



Un roman qui s'écoule comme un long fleuve pas si tranquille. Un roman ronronnant, doux, tendre, délicat et addictif.



Critique constructive:



Ce roman n'est pas banal. Je l'ai acheté parce qu'il fallait que je lise du James Salter et la couverture, il faut le dire, est très jolie. Presque désuète, mais romantique.



Ce roman a un charme fou. Tout commence par l'image d'un fleuve, l'Hudson, qui va tranquillement, et le roman semble suivre sa trace métaphoriquement. Les vies de Nedra et Viri paraissent calmes et sereines, sans évènements majeurs. Mais la vie fait qu'il se passe toujours des choses qui ne vous laisseront pas indemnes. Nedra et Viri se croyaient immunisés mais ils feront comme tout le monde. Parviendront-ils à s'aimer jusqu'au bout ? Où arriveront-ils à la séparation? Qu'est-ce qui peut clocher dans un couple aussi "modèle" pour que tout parte en vrille?



(SUITE SUR MON BLOG ;) )
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
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Et rien d'autre

Chronique de la vie qui passe, ou qui est passée, avec ses petits bonheurs et ses petits échecs, racontée au fil de l'eau, sans passion mais sans amertume.

Et si c'était ça le bonheur semble conclure James Salter, ne pas se prendre la tête et prendre les choses comme elles viennent.

Mais nous n'avons pas tous la chance comme Bowman que tout nous tombe dessus sans effort, le boulot et les femmes.

Du coup je ressors de cette lecture en anglais mitigé : la qualité d'écriture m'a conduit jusqu'au bout mais j'ai eu du mal à m'intéresser et à me retrouver dans toutes les anecdotes, attendant qu'il se passe quelque chose mais non on reste dans l'ordinaire, si ce n'est qu'une nouvelle femme apparaît toujours miraculeusement au bon moment pour remplacer celle qui est partie sans drame et sans séquelle.

Une sorte de vie rêvée donc que l'on comprend mieux quand on sait que c'est écrit par un nonagénaire qui doit faire le bilan de sa vie.

Et finalement Bowman est attachant, comme si toute sa vie était un bonus apres être passé si près du néant pendant la guerre.

Lu avec plaisir finalement.
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Un bonheur parfait

L'héroïne de ce roman est la désillusion. Celle-ci est incarnée par une femme puissante d'avoir su sortir de son modeste milieu plus que modeste. Elle a réussi et elle ne cesse de vouloir réussir encore. Elle veut plus d'amants, plus d'argent et n'est satisfaite de rien. Elle devient frustrée de ne pas obtenir toujours mieux et, après avoir compris qu'elle ne pourra jamais être heureuse, elle prend de plein fouet la réalité, le temps qui passe, les expériences de moins en moins exaltantes.



Elle a cru au bonheur parfait, conforme à l'image que lui renvoie la société, à l'idée de la réussite : obtenir l'amour et l'argent. Elle n'a pas compris que le bonheur est en elle, qu'il ne sert à rien d'attendre des autres, qu'il faut qu'elle s'aime pour elle et pas pour ce qu'elle doit être.



Ce récit d'une cruauté terrible est servi par une magnifique narration.


Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Salter par Salter

quel plaisir de retrouver le style Salter!
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Un bonheur parfait

Brillant implacable
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Salter par Salter

Il y est tout entier.
Lien : http://bibliobs.nouvelobs.co..
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Et rien d'autre

J'avais beaucoup aimé Une vie à brûler ,qui avait un fond historique :la seconde guerre mondiale. Ici, il s'agit du monde de l'édition on y rencontre peu de livres mais beaucoup de femmes et de sexe ,mais l'ensemble est assez creux (dommage pour un auteur enfin de vie ) malgré une assez belle écriture
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Un bonheur parfait

Conventionnel et ennuyeux à mourir.
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Salter par Salter

Prenons ça comme un cadeau. Il y a bien des bonus sur les DVD. Salter par Salter, c'est le commentaire audio de toute sa vie, de toute son œuvre.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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L'Homme des hautes solitudes

L'histoire du roman est très belle et bien écrite.

J'ai beaucoup aimé la première partie du roman, dans laquelle on se laisse porter par l'histoire du héro et son amour de la montagne et de l'escalade.

Mais la seconde partie m'a moins enthousiasmé. J'ai trouvé que l'histoire s'éloignait de la montagne et tourné + en rond.

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Pour la gloire

Ce livre m'a été conseillé et je l'ai lu. Je n'ai pas été enthousiasmé. J'ai beaucoup apprécié les rapports entre ces pilotes et la rivalité qui s'installe. Mais autant j'apprécie les romans qui ont pour sujet la vie des civils en temps de guerre, l'espionnage ou la résistance, autant une histoire ayant pour sujet une unité militaire de base ne m'enchante pas.

J'ai eu parfois l'impression d'être au milieu d'un épisode des "têtes brulées", ce ne doit pas être la même guerre, mais il me manquait l'humour de "Pépé" et sa bande.

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Tout ce qui n'est pas écrit disparaît

Hekekelbebj
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Un bonheur parfait

Pur chef d'oeuvre d'un auteur qui a du écrire 5 livres en 60 ans. Son dernier (Et rien d'autre) est superbe également.
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Pour la gloire

Vous avez toujours voulu intégrer le club des cinq ?

Non pas celui d'Enid Blyton à la portée du premier lecteur venu.

Ledit club, réservé à l'élite des pilotes affichant au compteur cinq avions ennemis abattus, ultime motivation de ces hommes cuirassés d'acier et rêvant leur quotidien comme un fantastique ballet aérien dont ils sortiraient forcément vainqueurs, auréolés d'une gloire éternelle.



Terrain de jeu : la guerre de Corée.

Nouvelle affectation pour le capitaine Cleve Connell.

En vieux baroudeur aguerri, sa nouvelle mission, s'il l'accepte -sinon la bande s'auto-détruira...-, sera de prendre en charge une escadrille de bleusailles, la transformer en machine à tuer et affoler les compteurs en pertes adverses.

Mais les égos, exacerbés au possible, pourraient bien pourrir une situation tristement stérile en nourrissant une guerre larvée au sein de cette élite.



En fan de la première heure des Têtes Brûlées, mais si, souvenez-vous, Greg « Pappy » Boyington et toute sa clique de repris de justice de justesse, j'ai surkiffé de la balle ce Salter court mais intense.



Tout y est.

Du héros vaniteux frôlant le candidat au suicide récidiviste à celui de pacotille.

L'humain faillible, en proie au doute, et pourtant habité d'une conviction presque inébranlable.

Un pur méchant, véritable porte-drapeau du camp adverse et cible privilégiée désignée de fait.

Une dramaturgie puissante, maîtrisée, qui livre son verdict dans un final époustouflant.



Salter nous plonge dans le quotidien guerrier de ces héros modernes en nous narrant par le menu leurs aspirations les plus profondes, tout en déclinant fantastiquement moult combats célestes, usitant d'un vocable spécifique sans que ce dernier ne soit jamais propre à vous faire quitter l'escadrille pour cause d'indigestion sévère.



Alors enfilez vos tenues de combat, investissez vos F-86 semeurs de mort mais surtout méfiez-vous, l'ennemi intérieur pourrait bien fausser la donne.

Et que la force soit avec vous !
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Pour la gloire

Voici un roman historique et une histoire de guerre avec les qualités d’un mythe. À première vue, Salter raconte l'histoire très autobiographique d’un pilote de chasse, Cleve Connell, au service pendant la guerre de Corée. En effet l’auteur, après s'être porté volontaire pour une affectation en Corée et avoir suivi un entrainement au pilotage du F-86 Sabre, a rejoint la 335e escadrille de chasse et d'interception, une unité réputée de chasseurs de Mig. Du 12 février au 6 août 1952, il participe à plus de cent missions. Une victoire contre un Mig-15, le 4 juillet, est officiellement portée à son crédit.

L'histoire se situe sur une base aérienne isolée, proche du Japon, en Corée du Sud, où des missions d'interception sont effectuées régulièrement dans le Nord pour détruire des avions de chasse nord-coréens. Cela plaira aux amateurs de jeux-videos, pour qui l’horreur de la mort n’a aucune importance face à la gloire guerrière. Le champ de bataille est le ciel, la localisation et le ciblage de l'ennemi se font à vue d’œil. Cela a presque des airs de Saint-Exupéry.



Les Américains utilisent leurs F-86 Sabre pour descendre des Nord-Coréens qui utilisent des MIG-15 russes. La réflexion quasi obsessionnelle du personnage principal, Cleve Connell, porte sur la compétition que se livrent les pilotes entre eux. On assiste, impuissant à la lente auto-destruction du jeune et brillant pilote de chasse, devenu capitaine de l'US Air Force grâce à ses prouesses en voltige aérienne. Mais celui-ci ne trouve que de la frustration dans chacun de ses combats, tandis que d'autres autour de lui, parviennent à la gloire. En particulier un détestable rival aux valeurs opposées aux siennes qui réussit à s’inscrire régulièrement au palmarès américain grâce à la chance, par la manipulation des autres et grâce à des faits parfois inventés.



Salter brosse des portraits vibrants des héros du ciel et des paysages dans lequel se déroule l’action. Le ton est fataliste dans la peinture des portraits des protagonistes. Il faut que Cleve Connell surmonte son conflit entre la réputation dont il rêve et la perception de sa fragilité et de la fragilité humaine. Il est impuissant devant le sort quand il voit des camarades tués dans l'exercice de leurs fonctions, alors qu’un intrus et un profiteur ramène sans cesse à lui une gloire injuste. On suit Cleve Connell avec émotion dans son insatiable introspection tout en côtoyant la sagesse du mythe.



Et si le livre descendait tout simplement l’inanité de cette compétition et l’absurdité totale de la guerre? Le manque de réflexion politique à propos des raisons de cette guerre souligne justement l’absurdité du jeu auquel, malgré soi, le lecteur lui-même finit par se prendre. On éprouve vite une réelle empathie pour ce rêveur isolé plein d’audace et de ténacité qu’est Cleve Connell. Son objectif compulsif d’atteindre la gloire en descendant cinq avions ennemis et devenir ainsi un « as » est constamment contrarié, …un signe du ciel ? Des jeux de jalousie et d’hypocrisie mettent le feu aux poudres et une rivalité sans merci s’est installée entre les aviateurs rivaux. Se retrouverait-on face à la force d’écriture d’un Hemingway? Un thème sous-jascent est le rapport à la femme et leurs fantasmes lors des permissions au Japon. Un havre de réflexion? On ne lâche bientôt plus le livre et la fin est …soufflante. C’est le propre des mythes.
Lien : http://artsrtlettres.ning.co..
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Pour la gloire

Chronique de Grybouille (Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book) :



Le premier livre que le Grybouille adolescent a lu se nomme « Les généraux du désert », pendant 10 ans je n’ai lu que cela, je voulais à l’époque devenir professeur d’histoire et spécialiser mon cursus dans les guerres de décolonisations.

Adulte, je me suis ouvert à d’autres lectures, mais J’ai toujours un œil bienveillant lorsque j’ouvre un roman historique, un manuel d’histoire, une biographie qui couvrent ce type d’événements.

Mes lectures m’ont fait découvrir de Jeanne d’Arc jusqu’à récemment les conflits dans le Moyen-Orient, passant de Max Gallo, Pierre Sergent, Erwan Bergot, Sven Hassel, Paul Carrère, Christian Bernadac, Correl Barnett, Adam Zamoyski, Pierre Schoendoerffer, Michael Herr et tellement d’autres….



C’est donc avec plaisir que j’ai ouvert cette grande signature américaine.



La Corée, le premier acte d’une confrontation idéologique à la sortie de la seconde guerre mondiale. Les forces en présence : Corée du Nord appuyée par la Chine et l’Union Soviétique, en face la Corée du Sud renforcée par les troupes de l’ONU.

Pour faire simple, quelle horreur, trois ans de guerre, plusieurs millions de morts, au final les forces en présence stabilisent le front sur le 38ème parallèle là où tout avait commencé…

Déjà la théorie des dominos…



L’Histoire,



Le Capitaine Cleve Connell, pilote de chasse américain confirmé et volontaire, débarque dans ce conflit.

Son contrat, comme pour tous les autres pilotes, il doit assurer une centaine de missions avant de pouvoir rentrer au pays.

Sa motivation, « … le désir de frôler la mort de près, le sentiment de pureté… apprendre quelque chose du silence, et peut-être de la dévotion… une vie secrète, vécue seule… un pilote de chasse. »



Première étape le Japon où il passe quelques jours, puis la Corée.

Séoul et le transfert vers la base de Kympo.

« … tout avait l’air misérable. Le bois brut des maisons était noirci, même la neige était grise sur les toits… les arbres étaient nus… des enfants en haillons couraient après les soldats pour mendier… »



L’accueil par des têtes connues, puis les sorties d’entrainement, les cours pour se familiariser avec le théâtre des opérations puis viennent les missions…



Une guerre en altitude face à un ennemi souvent insaisissable où seul compte le nombre de Mig (avions soviétiques qui équipent la Corée du Nord) abattus, « C’était le jugement ultime. Tout se résumait aux Mig… si vous n’aviez pas de Mig à votre actif, vous n’étiez rien. »

En descendre 5, peu importe comment, ce qu’il importe c’est qu’ils le soient !



Une fixation, un ennemi intime chez l’ennemi, il est surnommé « Casey Jones ».

Une frustration, le jeune S/Lt Ed Pell dit « Docteur », nouveau pilote, c’est un arriviste sans état d’âme qui est affecté dans son unité.



Ambiance sinistrose…









Le style de l’auteur,



L’auteur étant reconnu par les critiques mondiales comme une référence, je pense, cela reste mon avis intime que la traduction, à certains moments, n’a pas servi ce livre.

Je m’explique, certaines expressions traduites « mot à mot » pénalisent la compréhension et la construction de certaines phrases, ralentissent la lecture.

Rien de rédhibitoire, mais le lecteur que je suis se doit de le signaler.



Le « spleen » de notre guerrier est très bien retransmis, « Dark is dark », l’idée que l’on peut se faire d’une guerre héroïque est remise à sa juste valeur, les petites bassesses du quotidien dans ce monde de seigneurs sont très bien analysées.

La vie sur une base loin des combats terrestres, l’attente, le vide, les disparitions, les victoires, la vie dans le foyer… Tout y est.



Les personnages,



Capitaine Cleve Connell, j’ai envie de dire : « Mais qu’est-il venu chercher dans cette galère ? »

Colonel Imil « Dutch », un casse-cou, un golden boy.

Commandant Carl Abbot,a perdu sa motivation : « Une guerre pourrie… »

L’escadrille à Cleve : Deleo, Daughter, Hunter, Petitbone, Pell.





« Les pilotes, penchés à l’intérieur, sans visage, inhumains sous les casques et les masques à oxygène. »



Un rayon de ciel bleu, la permission à Tokyo…



La Fin, pourquoi ? La Gloire ?



Voilà, le p’tit Duc part vers de nouvelles découvertes,

@ Bientôt chers tous,
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Et rien d'autre

Lâché après 50 pages d'ennui profond.
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Et rien d'autre

Quel ennui!!!

Je trouve étrange que ce roman ait été élu "Meilleur roman étranger du magazine LIRE" en 2015...

Le foisonnement des personnages tous semblables ou presque, m'a énormément agacée: divorcés 2 ou 3 fois, liés à des personnages de la haute société bourgeoise de l'après- guerre américaine, n'hésitant pas à tromper / trahir le mari ou la femme, voire même l'enfant. C'est lourd, trop lourd de clichés. C'est l'"American way of life" glorifié à outrance, où on travaille à peine mais où on profite de la vie: maisons spacieuses, voyages intercontinentaux, soirées de gala et tableaux de grands maîtres. Il n'y a ni remord, ni regret: on profite de tout ce qui peut être abusé.

Un roman "étouffant".
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