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Critiques de James Salter (269)
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Un sport et un passe temps

Roman d'amour et de passion, Un sport et un passe-temps relate l'histoire de Dean, jeune américain vivant en France, un brin fauché et de Anne-Marie, une très jeune française. À travers divers villes de France, Dean et Anne-Marie vivront une relation intense, entre-coupée de fuites en voiture, de nuits d'hôtels et de grands repas. Malgré cette fuite en avant digne de la jeunesse, le bonheur n'est pas toujours au rendez-vous et le vide se fera vite ressentir dans leur vie, que ce soit sur le plan monétaire où encore au niveau de leur passion.

J'ai beaucoup aimé ce roman où la sexualité a une place spécifique. Salter nous dresse ici, dans une France de l'après guerre le portrait d'une jeunesse qui à envie de vivre entièrement, vivre de voyages de grands repas et de longues étreintes.


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Et rien d'autre

A mon sens les pages sur la littérature,les goûts de Philippe Bowman le protagoniste sont les plus intéressantes. Ca n'est pas vraiment mal écrit mais les personnages manquent de fonds, les scènes de sexe sont horribles de misogynie et on a l'impression que les femmes ne dont que des jouets ou des trophées.

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L'Homme des hautes solitudes

Il est difficile de passer après le livre de Frison-Roche et son "Premier de cordée " sorti en 1941, après ce guide chamoniard qui nous avait fait rêver ! Nous avons l'habitude d'avoir des héros de la montagne française et même internationale ( Annapurna premier 8000 d'Herzog et Lachenal ).

Ici : James Salter nous présente Rand, un couvreur californien, marginal et passionné d'escalade qui va s'installer à Chamonix pour s'attaquer au prestigieux Mont Blanc...

Ne parlant pas français mais partant pour toutes les expériences, tous les défis : il va se lier d'amitié avec Jack Cabot qui est déja au top niveau ! Ils vont arpenter les grands classiques : les Drus, l'éperon Walker des Grandes Jorasses, l'Eiger et tous les glaciers, les vires, les falaises de la chaine alpine..

L'escalade est pour ces grimpeurs l'occasion de se dépasser, de se vider la tête mais surtout de défier la montagne, de se mettre en danger pour ressentir les effets de l'adrénaline !

Lors d'une sortie par temps mauvais, Rand avec ses co-équipiers va sauver 2 italiens en détresse et il va devenir un véritable héros à Chamonix et dans les médias !

Auréolé de ses succès, Rand part à Paris ou il va faire la fête, les sorties, les soirées et profiter de son image pour séduire des femmes !

Hélas," la montagne le gagne ", il sent qu'il est en train de perdre son âme et il veut revenir à Chamonix ! Entretemps, il a appris que Jack avait dévissé dans les Tétons du Wyoming et qu'il est paralysé sur un fauteuil roulant !

A Chamonix, il est déçu, il n'éprouve plus ce feu intérieur, ni cette passion qui le poussaient à se surpasser pour atteindre les hautes solitudes !

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Cassada

CASSADA de JAMES SALTER

Dunning est le commandant d’une unité d’aviation, son chef d’opérations est Isbell. Il a des centaines d’heures de vol, combats en Corée et en Chine. Arrive un nouveau lieutenant, CASSADA, qui s’avère plutôt bon pilote durant son vol d’essai. Le vendredi soir les soirées sont alcoolisées, la femme de Dunning assiste, il y a des chanteuses, CASSADA parle peu. Il est affecté à l’escadrille de Grace puis à celle de Wickenden avec lequel il s’entend mal. Il va aller à Tripoli s’entraîner au tir et au retour participera à une compétition, il est enthousiaste, s’entraîne dur mais perd. Amer, il saisit la première occasion de sortie risquée avec le seul pilote avec lequel il s’est lié.

SALTER ayant lui même été aviateur dans des escadrilles au Japon et aux Philippines, le réalisme est particulièrement présent entre l’ennui d’être au sol quand le temps est incertain et les sorties qui font monter l’adrénaline. Un récit bien mené, l’ambition des hommes, l’ennui des femmes, la hiérarchie pesante, le tout porté par une belle écriture.
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Un bonheur parfait

Un bonheur pafait est une chronique de la vie conjugale, familiale et amicale d’un couple dans la banlieue de New York dans les annees 70.

La qualité de ce livre tient dans le style de James Salter qui résume magnifiquement les petits et les grands plaisirs de la vie, ainsi que les joies et les peines d’un père de famille, amant et ami.

Les phrases de James Salter raisonnent en moi alors que je suis bien né au moins 50 années après lui.

Il décrit si bien cette masculinité virile et sentimentale américaine. Ce n’est pas son meilleur livre mais j’ai pris un immense plaisir à le lire et je ne comprends toujours pas pourquoi cet auteur a été si sous estimé. C’est un Grand écrivain. Un de mes favoris.















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L'Homme des hautes solitudes

❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️



L'Homme des hautes solitudes,



un titre français, J'ai trouvé ce petit livre super interessant ,car l'auteur James Salter , ce dédouble au travers de son personnage principal Rand.

Je le comparerai à Clint Eastwood.

Il ne faut pas oublier que Salter à fait la guerre! ce qui dénote une écriture, quelquefois dure ,violente mais toujours avec une belle humanité derrière

Les exploits de ses héros dépassent le cadre de l'alpinisme! Il y a un thème récurent :comment devenir un homme.

" En se surpassant, en risquant sa vie en poussant ses limites jusqu'à l'extrême."

Rand part des Etats Unis pour la France à la recherche des monts culminants difficiles d'accès dans les hautes Alpes

, ou la mort est souvent au rendez vous (le Mont Blanc , les Drus ,La WalkerETC ...)

Rand c'est la pulsation même de la vie, c'est un taureau tout encorné de délicatesse ,il ne s'embarrasse pas

de futilité . Avec son ami Jack Cabot va se nouer une amitiè indéfectible !

Tous deux ont les mêmes rêves les pics qui se trouvent à Chamonix .

Je ne peux pas vous dire plus , je dévoilerai les choses les plus belles , ces ascensions impossible, ils deviennent des fous de la montagne , passent des nuits sur des minuscules surplombs de la facade, et j'en passe des bonnes et des meilleures.

J'ai trouvé Rand plus renfermé que Cabot ; lui est plus jovial, plus costaud mais pas si déterminé que Rand d'aller aux bouts de ses forces .

Les exploits de Rand et ses coéquipiers commencent à être connus.

Rand la publicité il s'en fou! même si les journalistes lui demandent :

--"avezvous l'impression d'être un héros ?"

lui répond-- "un héros ? pas du tout. ça n'a pas été un acte d'héroisme . Plutôtune dette que j'avais envers la montagne "



Cette superbe histoire séduira les fous de montagne et les autres lecteurs,car il ya aussi le cotê affectif

amoureux, sensuel, des hommes qui veulent se raccrocher à la vie! Chacun trouvera sa propre réponse pour sortir de sa solitude.

De plus il y a des passages ou votre coeur palpitera plus vite ,vous verrez surtout vers la fin .ou Salter à le don de nous scotcher, à ce qu'il va se passer avec Rand et .....Chuttttttt!!!!!!!!



Le hic , c'est surtout la fin!! ou j'ai eu du mal à la concevoir

comme telle.

Mais en le relisant j'ai trouvé qu"elle était pleine d'espoir ,

Au contraire à présent j'ai compris ! il faut ,il faut se cramponner , ne pas avoir peur! et en définitive c'est beau!( petites larmes !!!)

je lirais d'autres livres de cet auteur sur §



Allez chaussez vous de vos crampons et escaladez votre PAL qui doit s'élever jusqu'au plafond

(petit sommet mais l'arrivée à la cime est radieuse)











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Un sport et un passe temps

Merci à la collection Points Signature de m'avoir permis la très belle découverte de ce livre et de cet auteur.

Ce livre est une ode magnifique au sexe et à l'amour, sexe fantasmé pour un amour impossible. Il faut se laisser couler dans les livres de James Salter où tout n'est pas dit mais où beaucoup se devine.

Une histoire d'une grande sensibilité bien plus qu'un récit érotique.
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Un bonheur parfait

J'ai lu ce livre il y a longtemps et je ne me souviens pas précisément de l'intrigue (une famille américaine idéale, la femme adultère, la décomposition du foyer...) donc je ne m'aventurerai pas plus avant puisque j'ai tant de choses à lire avant de relire cette merveille. Ce qui m'en reste en revanche, c'est une sensation d'éblouissement. Le style de l'auteur, simple et beau comme une évidence (génuflexion pour le traducteur itou), son installation sensuelle dans la psyché d'une femme, son observation acide de l'american way of life, beaucoup de noirceur sous les apparences idéales, et au final une appréhension de la vie de couple qui donne à méditer et, si on aime malgré tout l'idée de passer sa vie avec quelqu'un, à lâcher prise.

Et quelle écriture mon dieu! je ne sais pas ce que j'attends pour me taper les autres livres de Salter. il y a tant de livres géniaux à lire dans nos toutes petites vies que c'en est désespérant.
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Et rien d'autre

J'ai du abandonner ce livre, il me tombait des mains.

Dès que je le prenais pour le lire, je me disais "allez courage, il ne te reste plus que X pages"... Jusqu'à ce que je réalise qu'il m'ennuyait prodigieusement.



Pourquoi a-t-il atterri dans mes mains? Parce que j'ai entendu l'émission "les bonnes feuilles" sur France Culture, avec Augustin Trapenard et Sandrine Treiner, interviewant James Salter à la sortie du livre, en 2014, un an avant sa mort.

Il y était présenté comme un immense écrivain américain. Je m'étais dit "Tiens, je n'en ai jamais entendu parler". Pour ensuite entendre que "Et Rien d'autre" était son premier roman depuis 31 ans.



Cela aurait du me mettre la puce à l'oreille?



Le bonhomme de 89 ans expliquait le titre du livre: Il a voulu y mettre tout ce qui fait une vie. Le livre était présenté comme excellent.



Et c'est toujours la où je me dis "qu'est-ce que je rate"? Suis-je une bien piètre lectrice, ne sachant déceler le génie dans ce livre? Comment expliquer cet engouement de la presse pour ce livre, qui est complètement à côté de la plaque pour moi?



Une deuxième puce à l'oreille si je puis dire, c'est quand James Salter disait avoir ce constat qu'aujourd'hui il était difficile pour une femme de trouver le vrai amour.

Et que donc (?) il avait crée son personnage principal, un homme, en parfait miroir de la femme d'aujourd'hui.



Mouais.



Le premier chapitre est captivant. Cette description de la guerre maritime avec le Japon à la fin de la seconde guerre mondiale, c'était vraiment bien.



La troisième puce à l'oreille, c'est que l'émission de France Culture ne parlait finalement que de cette scène.



Car après... Ben ça retombe comme un soufflé, pshit, plus rien.



Ce qui fait une vie pour James Salter? Le sexe. Les hommes abordant les femmes. Chaque homme est décrit en commençant par son potentiel pouvoir de séduction. Celui la va être décrit comme plaisant aux femmes. Un autre n'aime que les femmes à grosses poitrines. Etc. Etc.



Les femmes? Elles ne sont pretexte qu'à aguicher les hommes. A les accueillir, à les repousser. A être belle. Ou pas.



Le héros va se marier, puis sa femme va de manière très opportune vouloir divorcer gentiment quand son mari vient juste de prendre une maitresse dans son dos.



Voila. C'est ça la vie pour James Salter. C'est à côté de la plaque. Je n'ai aucune compassion pour le héros, je ne ressens rien. En clair, je m'en fiche complètement.



Le pendant du héros qui a du mal à trouver l'amour est son collègue, qui va trouver l'amour au début du roman. L'auteur va décrire longuement sa vie paisible à la campagne.



On s'en fiche.



Quid de l'amitié? De l'épanouissement dans le travail?



Parce que oui, Augustin Trapenard, il m'a vendu une critique féroce et acerbe des maisons d'éditions.



Elle est où cette critique?



Je ne vois que la description d'un fonctionnement des maisons d'éditions après-guerre, centrée sur leur propriétaire. Ok. Mais encore une fois, ces propriétaires ne sont décrits qu'au travers de leur rapport avec les femmes.



Franchement... Si c'est ce qui rempli la vie de James Salter, tant mieux. Moi, j'arrête de remplir la mienne avec ce livre.



La quatrième puce que j'aurais du mettre à mon oreille, c'est la journaliste de France Inter demandant à Colombe Schneck, présentant le livre dans l'émission "en haut de la pile": "Je me demande si ça n'est pas un peu ennuyeux... y'a une histoire?"

Colombe Schneck avait répondu "oui, il y a même du suspens"...



Bon... Voila. Je suis une piètre lectrice.







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Un bonheur parfait

Un ouvrage formidable sur le passage du temps, ses effets, ses ravages bien souvent sur un couple en apparence idéal dont l'enthousiasme faiblit peu à peu. Les grandes aspirations disparaissent, les mesquineries se font jour, les corps lâchent peu à peu et pas un personnage n'y échappe, les animaux mêmes sont frappés de ce phénomène. Un récit qui résonne longtemps dans l'esprit du lecteur.
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L'Homme des hautes solitudes

Pendant qu’Onee faisait son tour de France à vélo, j’ai chaussé mes crampons et pris de la hauteur pour défier la montagne, et plus particulièrement les sommets entourant le Mont Blanc : les Drus, la pointe Walker, l’Eiger, , le Triolet, la Brenva…

Les grands espaces, la solitude, l’endurance, le courage, le froid, j’ai partagé tout cela avec Rand, cet américain venu de Californie à Chamonix pour satisfaire sa passion, l’escalade.

Une vie de bohème, vivant de peu mais tout axé vers l’escalade, Rand se crée petit à petit une légende dans le milieu très restreint de ce sport extrême jusqu’au jour où la montagne lui intimera l’ordre d’arrêter.



J’ai été happée par ce récit qui fait la part belle à l’escalade, la montagne et ses sommets, les conditions météorologiques, les refuges, les rencontres avec les autres grimpeurs, le bruit des crampons et des piolets dans la glace, la peur, le vide, et l’amitié qui lie depuis tant d’années Rand avec Cabot, un autre alpiniste.

J’ai suivi leurs ascensions en me projetant les images de ces sommets vertigineux (merci google), moi qui ai le vertige dès que je monte sur une chaise. J’ai adoré lire leurs exploits et commencé à comprendre ce qui les emmène toujours plus haut.

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L'Homme des hautes solitudes

Roman écrit en 1979 par l'écrivain américain James Salter, ce livre est devenu une sorte de classique dans la littérature de montagne.



L'auteur y raconte les péripéties d'un jeune homme, Rand, qui sacrifie tout à la montagne. C'est une sorte de paumé qui pendant plus de dix ans ne fait que de la montagne, il vit aux crochets des femmes qu'il rencontre et qu'il désire avant de les laisser tomber et de passer à une autre.



Il se lie d'amitié avec Jack, un autre montagnard, et cette amitié est bien abordée par l'auteur jusqu'à la scène de leurs retrouvailles des années plus tard où Rand va déraper complètement devant la paraplégie de son ami.



L'auteur nous offre ainsi deux-trois récits de courses en montagne qui sont assez réussis, mais je n'ai pas accroché avec le reste. Ce personnage de anti-héros ne me parle pas. Et la vision de la femme dans ce roman, même s'il a l'excuse de dater de 1979, est totalement déprimante.





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Un bonheur parfait

James Salter raconte ici une histoire intemporelle.

Les deux protagonistes sont jeunes, sont beaux, ils ont quasimet tout à leur convenance ... et pourtant le ver est dans le fruit.

Lui prend une maîtresse et elle, un amant ... Personne n'en sortira indemne;

Pas d'envolée lyrique exagérée Car l'auteur va au plus court pour décrire la lente agonie de l'enthousiasme initial, photo trop parfaite du rêve américain.

Mais un bémol car les personnages n'engendrent pas vraiment l'empathie principalement l'épouse plus qu'agacante.

Mais le livre demeure subtil et très cruel pour l'institution du mariage.

Mais il est nécessaire de passer au-dessus d'un monde d'apparence décrit dans les premières pages
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Un bonheur parfait

Ce roman nous raconte la destruction lente d’un couple. Pourtant, on pourrait croire qu’ils ont tout pour être heureux car au début on les suit dans leur quotidien avec leurs filles mais, un jour Viri tombe amoureux et Nedra, de son côté, rêve de liberté.

Bien que l’intrigue de « Un bonheur parfait » est du déjà vue, j’ai trouvé la plume de l’auteur très belle car avec des phrases courtes, il sait décrire la détresse des protagonistes et pousse aussi le lecteur à la réflexion sur son existence. Même si je n’ai pas eu d’attache particulière pour Viri et Nedra, je dois reconnaître qu’ils m’ont quand même touché dans leurs actes et leur désarroi.

J’ai aimé également suivre l’évolution de cette famille au fil des années, la peur du vieillissement pour les parents mais aussi l’entrée dans l’âge adulte pour leurs filles.

Bref, c’est un roman sur la vie dans lequel peut-être certaines personnes pourraient s’y retrouver et qui montre bien aussi que la perfection n’existe pas ou bien, si cela existe nous sommes alors des insatisfaits.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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L'Homme des hautes solitudes

Un livre dans lequel je me suis reconnu ou peut-être avons-nous la même sensibilité avec James Salter?

La montagne, l’amitié, les femmes, la jalousie, la trahison, l’éternité, l’égoisme, la chance, le charme, la rivalité… sont des thêmes abordés dans ce magnifique livre de James Salter.

C’est simple mais c’est fort est puissant et Salter sait merveilleusement définir en très peu de mots la masculinité et le plaisir de vivre.
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Un bonheur parfait

La phrase-clé de ce livre est sans doute celle que prononce Viri, le héros du roman: " En réalité, il existe deux sortes de vie: celle que les gens croient que vous menez, et l'autre."

En effet, ainsi que le titre de l'ouvrage l'annonce, le couple que forment Viri et Nedra semble vivre un "bonheur parfait", peut-être un peu trop lissé: ils ont pour eux l'élégance, une belle maison située au bord de la baie d'Hudson, suffisamment d'argent pour mener une existence aisée, ainsi que de ravissantes fillettes. Un couple uni en apparence, mais dont les failles sont habilement glissées ici et là au fil des pages. On y voit l'ennui, l'absence de véritables projets en commun, l'infidélité que chacun des deux partenaires pratique sans complexe. Quant aux deux charmantes petites filles, leur enfance s'éloigne inexorablement.

Le couple se sépare, chacun part de son côté sans vraiment savoir ce qu'ils vont chercher ailleurs.

Malgré de belles pages d'écriture, j'ai peu adhéré à ce roman qui, pour moi, n'a pas d'originalité particulière.
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Et rien d'autre

ET RIEN D' AUTRE de JAMES SALTER

Une belle écriture au service d'une histoire sans grand relief. Le héros est démobilisé après la bataille d'Okinawa et rentre au pays. Il a 2 passions: les femmes et les livres. Autour de ce thème, un roman un peu froid, une description du monde de l'édition intéressante mais au final tout ça m'a paru un peu mièvre. Je n'ai pas ressenti ces" passions "
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Pour la gloire

POUR LA GLOIRE de JAMES SALTER

Le capitaine Cleve Connell arrive en Corée via le Japon où il va participer à la guerre. Pilote de chasse expérimenté il va retrouver des connaissances dont le colonel Imil. L’ambiance est tendue car l’escadrille vient de perdre Tomeson qui était crédité de 13 migs russes abattus. Il a hâte de voler et après quelques jours on va lui confier une escadrille, il va croiser une soixantaine d’ennemis en formation mais le combat ne sera pas engagé. Le but de tous ces pilotes est le même, descendre 5 avions ennemis ou plus pour être considérés comme des as avec les médailles et les honneurs qui accompagnent cette performance. C’est le cas de trois d’entre eux. Cleve s’impatiente, d’autant que la rumeur parle d’un cessez le feu imminent et sur les pilotes autour de lui ne le regardent plus avec le même respect. De plus, Pell un pilote arrogant et hâbleur avec lequel il a de mauvaises relations en est à six migs abattus et laisse entendre que Cleve n’est plus dans le coup. Cleve prend quelques jours de permission à Tokyo, femmes et alcool, quand il apprend que le grand as de l’aviation ennemie a été aperçu en vol entouré de dizaines d’avions. Il va rentrer rapidement et tenter de faire croître son tableau de chasse…

On suit avec un certain plaisir les aventures de Cleve et ses déceptions militaires. On voit bien le côté grisant du pilote de chasse à la fois tout puissant et vulnérable. Nul doute quant au réalisme du roman puisque SALTER a été longtemps pilote. Néanmoins, ça reste pour moi un roman assez mineur, les nombreuses sorties infructueuses, la montée des frustrations créent des répétitions un peu lourdes malgré un style très élégant. SALTER a écrit des livres plus intéressants, notamment son très bon « Et Rien D’autre »
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Un bonheur parfait

Un homme, Viri, sa femme, Nédra, leurs deux filles, France et Danny. Il est architecte, elle est belle, puissante, capricieuse. Elle le trompe avec un jeune libanais, il en fait autant avec une de ses collègues. Il aime sa femme, elle s’ennuie, elle veut être libre. Ils reçoivent des amis dans leur vaste maison à distance de New York au bord de l’Hudson. Ils préparent des plats raffinés, boivent de grands vins français. James Salter rend des personnages mystérieux, ils nous paraissent profonds mais nous n’avons que quelques pièces de leur puzzle. Les histoires ne sont pas continues, les éléments que JS nous donnent ne collent pas avec ce qu’il advient. Le lecteur est surpris mais ferré, soucieux de comprendre. Un livre à relire pour mieux assembler le puzzle et jouir de l’atmosphère voluptueuse, perverse créée par JS. Poétique, magnifique, chef d’œuvre.
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Et rien d'autre

Des moments de la vie de Boorman, enfant aimé de sa mère, Béatrice et dont le père est parti tôt. Officier de marine pendant la guerre du Japon, forte expérience. Jeune éditeur à New-York, marié sur un coup de foudre à une jeune patricienne de Virginie dont il s’éloignera rapidement, faute de complicité. Rencontre avec des femmes, belles, raffinées, intelligentes, toutes plus ou moins divorcées. Dîners mondains, conversations cultivées. Demeures NY, propriété sur l’océan. Rencontres, séductions, sexe, éloignement. Une trahison suivie d’une vengeance impitoyable (coucher avec la fille de la traitresse, Christine, Anet).

Tout cela est profondément incarné, magnifiquement écrit. Un pur plaisir de lecture.

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