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Critiques de Jami Attenberg (113)
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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Mazie conte ces journées dans son journal intime, on a donc le plaisir de pouvoir le découvrir, entrecoupé des récits de personnes tierces, contemporaines ou non de son époque et pourquoi pas, de sa vie ! La plume de l'auteur m'a conquise, le côté très intime et proche des protagonistes m'a comblé, le mélange de passé et présent était également mené d'une main de maître. Je n'ai rien à redire sur cet ouvrage, je ne m'attendais pas à une telle force à travers ces lignes, à une leçon de vie admirable sur l’émancipation de la femme mais également sur le partage envers les plus démunis, sur la foi en une religion, énormément de sujets traités dans la vie de Mazie. Je pense que ce roman vaut largement le détour, qu'il ,mérite d'être lu car il est intelligent, touchant et divertissant. Un dernier mot? Est-ce que je pourrai en avoir encore? Mazie me manque déjà énormément !
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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

La découverte de la ville de New York avait été pour moi un véritable bonheur. Je m’étais particulièrement sentie comme un poisson dans l’eau à Manhattan. C’est certainement la raison pour laquelle j’apprécie les romans qui se déroulent dans la grande pomme.



Et j’ai aimé ce livre. Ce n’est pas un roman, il est construit sous la forme d’un journal entrecoupé de témoignages d’amis ou de connaissances de cette fameuse Mazie, qui a réellement existé.



Mazie tient la caisse du cinéma le Venice dans le quartier populaire de Bowery à Manhattan. Si elle a parfois l’impression d’être comme un poisson retenu dans un bocal dans la journée, la jeune femme participe pleinement à la vie du quartier. Devant son cinéma, toute une foule hétéroclite avec des personnages parfois hauts en couleurs se croise.



Mazie et sa plus jeune soeur Jeannie ont été recueillies toutes petites par leur soeur aînée Rosie et son mari Louis afin de les protéger de la violence de leur père. Mazie restera toute sa vie auprès de Rosie. Des hommes croiseront sa route, partageront son lit mais Mazie restera foncièrement attachée à son indépendance.



Quand survient la crise de 1929 et les conséquences que l’on connaît, Mazie décidera de voler au secours de tous les sans-abris, distribuant son argent pour les aider, passant ses nuits à arpenter les rues de Manhattan afin d’être sûre de n’oublier personne.



Mazie deviendra un personnage de son quartier. Jami Attenberg nous fait avec ce livre le cadeau d’un beau portrait de femme.







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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Le titre n'est pas seulement accrocheur, il rend bien compte du roman. Mazie en est le centre, c'est son journal intime complété par les témoignages de ceux qui l'ont connue et les interviews de leurs descendants. Une construction habile .

Cette "sainte patronne", d'origine juive, n'est pas croyante, au début du moins, mais se lie d'une profonde amitié avec une petite soeur Ti qui , sans relâche, vient en aide aux plus pauvres . Quant aux "fauchés et assoiffés" ce sont tous ceux qui habitent les quartiers sordides de Manhattan dans les années 20 jusqu'à la Grande Dépression de 1929. Mazie leur fournit de l'aide, financière et humaine, et trinque avec eux ! Mais si nous plongeons avec elle dans les bas-fonds de l'Amérique, c'est toujours avec une soif de vivre et un sens de la générosité qui redonnent le moral.

Autour de Mazie, ses soeurs, Rosie et Jennie, le Capitaine qu'elle a aimé , Louis, le mari de Rose, propriétaire du cinéma le Venice où Mazie tient la caisse, Rudy le cinéphile technicien et tous les clochards. A chacun une part de vie et d'originalité. le lecteur ne s'ennuie pas !
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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Comme dans son précédent ouvrage, La famille Middlestein sorti voilà deux ans, Jami Attenberg a l’art de dépeindre des personnages hauts-en-couleur auxquels on aime s’attacher et suivre. On découvre Mazie depuis sa plus tendre enfance et son arrivée à New-York jusqu’à sa disparition de la vie new-yorkaise, un jour sans véritable raison. C’est un personnage fort, qui décide de sa vie de bout en bout, sans jamais dévier du chemin qu’elle a décidé.



Le roman n’est pas comme les autres. Il est un regroupement de témoignages, de première et seconde main, sur cette Mazie. Tout le monde la connaît mais personne ne semble savoir qui elle est vraiment. C’est une force de l’auteur, réussir à faire du personnage principal de son histoire quelqu’un qu’on ne cerne pas aussi bien qu’on le voudrait.
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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Une immersion fantastique dans le New York du début du XX° siècle où innovations côtoyaient pauvreté et misère. Mazie est un personnage inspirant de liberté, de courage et de bonté. Un roman sous forme de journal où l’humanité est la véritable beauté.


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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Un récit que l’on découvre à travers un journal intime, offrant ainsi un rythme très rapide , avec des chapitres courts et donc une lecture super addictive .

Plongée sensorielle ultra réaliste dans le NY des années 1920 dans laquelle la Grande Dépression a déjà causé de gros ravages.

Le personnage de Mazie est extrêmement fort et déluré ( parfois peut-être un peu trop .. ) . Elle peut complètement vous émouvoir jusqu’aux larmes dans un chapitre et littéralement vous agacer dans l’autre !

Mon petit bémol sera pour la fin dont j’attendais autre chose …

En bref : Une écriture addictive et totalement immergeante qui nous plonge au coeur des années 20 en plein NY et nous fait découvrir un personnage haut en couleur qui ne peut laisser indifférent ! Addictif, immergeant et super original !
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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Je commence cette rédaction en me disant que je ne sais pas par quel bout commencer, justement, alors que je me doute que beaucoup d’autres ont parlé de ce livre avant moi. Les avis semblent très positifs, et pourtant, il m’a semblé manquer quelque chose, surtout à la fin, pour que le coup de coeur soit là. Ce qui est triste pour moi est de me rendre compte que, si j’attends trop longtemps pour rédiger mon avis, il risque de devenir de plus en plus négatif.

Pourquoi ? j’ai aimé les différentes voix que j’ai entendues, y compris le fait d’entendre des personnes qui justement sont passés à côté de Mazie, ne parvenant pas à la comprendre. Le fait que ces personnes se réfèrent à leur norme pour la définir, elle qui n’a que faire des normes sociales ou religieuses, a engendré ces décalages entre leur perception de Mazie et qui elle est vraiment.

Son journal intime nous éclaire, oui, mais partiellement : Mazie vit, aide, et ne passe pas ses journées à écrire. Elle travaille aussi, il ne faut pas l’oublier, s’occupe de sa soeur, folle diront certains maniaco-dépressive diront d’autres. Mazie s’occupe de Rosie comme elle-même s’est occupée de ses soeurs, enfants – des gestes d’amour là aussi incompréhensibles pour le plus grand nombre.

La solitude est ce qu’expérimentent presque tous les personnages de ce récit, chacun leur tour, avec leur incapacité à se poser, à aimer, à fonder une famille, à une époque où chacun vivait entasser les uns sur les autres, dans des appartements ou dans la rue. on parle d’alcool aussi, celui que l’on boit en cachette (si peu) pendant la prohibition, celui dont on s’imbibe volontairement les autres années. Mazie ne fut pas en reste, elle n’est pas une dame, elle est une femme, une soeur, une amoureuse, avant de devenir une bienfaitrice pour ceux que personne ne voyait. Elle-même ne voyait pas les affaires pas très légales que menait son beau-frère, et qui assure la subsistance de leur foyer. On n’en saura pas tellement plus qu’elle, on devinera, ayant vu l’homme et ses qualités plutôt que le professionnel de l’illégalité.

Tout autant que Mazie, ce sont ceux qui croisent sa vie qui sont importants, soeur Ti la merveilleuse, Rufus et sa soeur Marie, Benjamin « le capitaine », Al, sans oublier tous ceux qu’elle n’a pu sauver et qui comptent autant dans le récit que les autres. Mon regret, finalement, vient de l’aspect classique, « dans la norme » de certains pans de l’intrigue. Mazie aurait pu aller encore plus loin dans la manière d’être en dehors des codes, même si le lecteur peut peupler à loisir les cinq années dont on ne sait rien.
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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Au début du roman, nous sommes en 1939 et une amie de Mazie vient la voir avec un homme qui aimerait éditer son autobiographie. Mazie, elle, trouve l’idée complètement incongrue, mais elle finit par fouiller dans son journal intime. S’ensuit avec la première partie, où nous découvrons Mazie à 10 ans qui nous apprend qu’elle part vivre avec sa petite sœur Jeanie, chez sa grande sœur Rosie avec son mari Louis. On apprend également que leur père était violent envers ses filles et sa femme. Les extraits de journal intime continueront jusqu’à 1939, jour où elle retrouve son journal intime et où elle y glisse un petit mot.



Aux côtés des extraits de journal intime sont glissés des témoignages de personnes qui connaissent Mazie ou qui l’ont connus plus jeune, ainsi que des extraits de l’autobiographique qu’elle écrit suite à la demande de l’éditeur. J’ai beaucoup aimé connaître ce personnage par ces biais car, pour moi, c’est une approche plus originale.



Ce qui m’a frappé, c’est qu’au final, son entourage n’a pas vraiment cerné qui elle était vraiment. Je pense notamment à Rosie, sa sœur avec qui elle se dispute souvent. Mazie ne rentre pas dans le moule de son époque. Les mariages avec des bons partis, ce n’est pas pour elle. Elle travaille au Venice, un cinéma de quartier à New-York, mais elle se sent mis en cage. Ce que Mazie voudrait c’est être libre, être dans la rue, faire la fête. Pourtant, même si elle semble frivole, Mazie est généreuse et a un bon fond.



Les autres points que j’ai beaucoup aimé sont les événements historiques comme le krach boursier de 1929 et la Prohibition qui impactent le récit. C’est d’ailleurs grâce à ces événements que Mazie va venir en aide aux sans-abris et se faire connaître de tous. J’ai adoré découvrir le New-York du début du 20ème siècle.



Pour conclure, Mazie, sainte patronne des fauchés et des assoiffés est une très belle découverte. Mazie est un personnage haut-en-couleurs qui ne cherche seulement à aider les gens que personne ne voit. La construction du récit est originale et permet d’avoir une vue extérieure du personnage. A découvrir donc !
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La Famille Middlestein

bienvenue dans la famille juive américaine des Middlestein: vous ferrez connaissance avec la grand-mère Edie, pour qui manger est une bonne raison de vivre. Pesant plus de 150 kilos, elle en est à sa seconde opération et risque de mourir. Mais rien en semble pouvoir entraver sa frénésie de nourriture. Sa situation va modifier les relations familiales. Son mari , Richard, la quitte et se lance dans la drague internet. Sa belle fille devient obsessionnelle du régime et du sport et se met en tête de la sauver. Son fils, Benny, regarde les choses avec distance en fumant son joint du soir, mais la vitesse à laquelle il perd ses cheveux dénote quand même un certain stress. La fille, Robin, rencontre enfin un homme, Daniel, on comprend que ses réticences devant le couple viennent du couple de ses parents. Enfin, il y a les jumeaux fils de Rachelle et Benny qui préparent leur bar mitzvah et leur crise d'adolescence. Mais Edie, avec son caractère bien trempé, a-t-elle vraiment besoin d'être sauvée? Elle reste séduisante malgré son embonpoint et ses crises de boulimie sont peut-être des pulsions de vie dans ce milieu étriqué... un style souvent caustique, des personnages variés, des relations familiales souvent bien vues et réalistes.Les passages sur la drague internet sont savoureux. Un roman très agréable à lire
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La Famille Middlestein

La famille Middlestein est un roman plutôt atypique, bien servi par une plume acérée mais dont l’histoire n’est pas mémorable.



Edie, jeune mamie, est à un stage d’obésité morbide lorsque son mari, qui n’en peut plus, la quitte. Cette situation met leur famille sens dessus-dessous : leurs enfants, Benny et Robin, doivent affronter la réalité en face tandis que Rachelle, la femme de Benny, prend tout en main tout en organisant une Bar Mitsvah pour ses jumeaux. Les nombreux flashbacks nous expliquent comment la famille est arrivée à cette situation insensée : les tours de stade entre une mère et une fille qui ne se parlent plus, un grand-père qui cherche une seconde jeunesse, un restaurateur chinois amoureux d’une vieille obèse…



J’ai plutôt aimé le ton très caustique de l’auteure et sa façon crue de décrire les situations. J’aime beaucoup découvrir des cultures et dans ce livre j’ai apprécié les descriptions de certaines coutumes juives.

Cependant, alors que j’aurais bien aimé en savoir plus sur certains personnages, notamment Robin, j’ai trouvé que certains passages étaient superflus et n’apportaient rien à l’histoire.



Au final, j’ai eu l’impression d’un grand méli-mélo sans trop de saveur. A tenter si le mix « famille juive + rapport à la nourriture » vous intrigue ;)
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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Mazie, une personnalité hors du commun est l’héroïne de ce roman choral, à travers son journal intime et les témoignages des personnes qui ont croisé sa route, nous découvrons toute une galerie de personnages différents mais tous terriblement attachants dans le New-York des années 20 et de la terrible crise économique. Le portrait d’une femme éprise de liberté qui aime boire et s’envoyer en l’air. Une écriture légère et gaie pour un livre plein de fraîcheur.




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Mazie : Sainte patronne des fauchés et des as..

Mazie vit à Manhattan, travaille dans un cinéma. On découvre avec elle, son époque et ses bouleversements : prohibition, arrivée du jazz, rencontres furtives avec son capitaine de passage. Malgré les difficultés, elle garde une joie de vivre, de vrais amis et montre une vraie empathie pour les autres : elle va sans relâche travailler et aider les plus démunis. Elle va devenir la reine du Bowery.



L'auteur dévoile son histoire à l'aide d'extraits du journal intime de la jeune femme mais aussi des remarques de ses proches, voisins, clients. Un portrait de femme courageuse et atypique. Un voyage intéressant dans le passé des Etats-Unis.


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La Famille Middlestein

je viens de voir inscrit "facilement oubliable meme si ce fut un bon moment" effectivement cela resume bien le livre, j'avoue ne pas trop savoir quoi penser de ce livre, agreable, une histoire qui aurait demander un peu plus de profondeur, une histoire ou plusieurs sujet important sont abordés mais surtout survolé du coup on reste sur ca " faim" le pourquoi du comment ... une quatrieme de couv allechante mais pour ma part cela ne suit pas trop.
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La Famille Middlestein

Une famille attachante que ces Middlestein, dont la mère souffre du mal le plus répandu aux Etats-Unis (l'obésité) et le père cherche un dernier chemin vers le bonheur. Un roman profond et émouvant; Jami Attenberg est édité pour la première fois en France, mais il s'agit de son troisième roman. Un auteur à suivre ! Critique complète avec mise en parallèle avec Big Brother de Lionel Shriver sur le blog
Lien : HTTP://lire-ecouter-voir.com
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La Famille Middlestein

Cette fresque familiale n'est ni hilarante ni haletante, elle est émouvante et à chaque page de plus en plus attachante. Je ne suis pas entré tout de suite dans ce livre mais au fil des pages et des chapitres, on s'immisce dans le quotidien des Middlestein, d'abord on espionne par la serrure de la porte et puis progressivement on entre dans leurs vies.



Chaque chapitre nous parle de cette famille par le biais d'un membre de celle-ci ou de leurs amis, on aborde beaucoup de sujets grâce à ces regards et personnalités différentes : l'obésité bien sûr, la religion, la vie de couple, la vie post-divorce, la belle-famille... Et sans nous faire la morale, par certains aspects, le récit nous fait nous interroger sur notre propre vie de famille.



Enfin, ce qui est joli et marquant dans ce livre, c'est que malgré l'obésité morbide d'Edie Middlestein, l'auteure parvient à la rendre belle. Cette femme de plus de 150kg est véritablement sublimée, l'attachement sans faille de ses proches y contribue naturellement.



Ce roman, le premier de Jami Attenberg traduit de l'américain au français, est un roman sans prétention mais qui se lit très bien et bien construit avec ce récit à 10 voix
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La Famille Middlestein

Bon moment de lecture avec les Middelstein. un livre plus acide, amer qu'il n'y parait. Je me demande si l'auteur n'y a pas glisser quelques souvenirs perso. Ils s'aiment les Middelstein mais ils sont incapables de se rendre heureux. Ils sont intelligents mais incapable de se défaire du regard des autres. Il faut paraitre et tant pis si ça colle pas avec se que l'on a dedans. Est-ce pour cela qu'Edie mange autant ? A chacun d'y voir sa version.
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La Famille Middlestein

Les critiques sur ce livre divergeaient tant que j'ai, finalement, voulu me faire ma propre opinion à son sujet.

J'avoue qu'avant de l'ouvrir, je n'avais pas capté que le thème principal de cet ouvrage était la nourriture et l'obésité. J'ai trouvé l'approche de l'auteur à ce sujet relativement peu intéressante. Le "Big Brother" de L. Shriver l'est bien plus.

J'ai, néanmoins, aimé l'explosivité de la famille Middlestein et, particulièrement, le fait que l'auteur pointe du doigt la culpabilisation de la société face à ce mari qui quitte cette "pauvre femme malade à la veille de sa deuxième opération" alors que la réalité est bien différente de l'image que l'entourage se fait de ce couple. Ce bel adage qui veut qu'on ne sache que rarement ce qui se passe derrière les portes de chaque maison...

En conclusion, je n'ai pas compris l'engouement de certains. Ce livre est très lent, n'apporte que peu de choses au lecteur et je ne pense pas, qu'à terme, j'en garderai un grand souvenir.
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La Famille Middlestein

Les Middlestein, une famille juive de la middle class composée d'une mère mangeuse compulsive, d'un père désabusé, d'enfants dépassés.

L'auteur brosse avec brio un succulent portrait de la société américaine contemporaine.
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La Famille Middlestein

"How could she not feed her daughter?"



Un livre sur une famille juive Américaine mais aussi sur l'obésité ou plutôt les conduites auto destructrices. Un livre où l'on découvre Edie et ses proches. Edie qui va mourrir de trop manger. Eddie qui n'a pas la langue dans sa poche pour ses proches mais qui a du mal à se défendre lorsqu'elle va se faire virer du fait de son obésité. Edie que ses proches vont vouloir protéger, aimer ou quitter. Bref un livre résumer parfaitement ici.



Je ne connais pas grand chose à la religion juive donc je ne sais pas si cette famille est typique ou non.



C'est un livre prenant mais j'avoue avoir eu du mal à m'identifier avec les différentes personnes qui sont toutes un peu caricaturales. La belle fille dans sa recherche de la perfection alors qu'elle est peut être plus proche de sa belle mère qu'elle ne le pense. Les enfants qui prennent partie pour leur mère alors que...
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La Famille Middlestein

A jewish familly, Chicago. Le patriarche est venu d'Europe, affamé et a fondé une famille. Avec son épouse, ils ont eu une petite fille Eddie, très intelligente, qui a peut être eut, un peu de mal à exister entre les engagements politiques de ses parents et l'histoire familiale.

Eddie grandit, Eddie devient une femme qui souffre d'obésité morbide. Petite, elle était déjà ronde, obsédée par la nourriture et gavée comme une oie par sa mère.

Adulte, après la mort de ses deux parents, la nourriture devient sa protection contre la douleur : celle d'être orpheline, celle de ne plus pouvoir/vouloir séduire, de rendre la vie infernale à son mari, Richard, au point qu'il la quitte, car il ne supporte plus le suicide alimentaire de sa femme, d'avoir du assumer la charge des enfants, Robin et Benny, petits, pour qu'ils la quittent adultes ... Les opérations possibles pour stopper le processus d'auto-destruction d'Eddie, sont dérisoires, car Eddie ne veut pas changer. Un beau roman triste sur l'impossibilité de sauver ceux qui ne le veulent pas et les choix qu'il faut faire pour éviter d'être happés par la destruction.
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