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Critiques de Jami Attenberg (113)
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L'âge de raison

Andréa est une femme et n’a plus vingt, puis plus trente ans, les conventions sociales la rattrapent : il faut avoir un mec, des enfants, un travail, une maison, être « propette », souriante et heureuse. Mais Andréa vit sa vie, ses vices (un peu d’alcool, un peu de cocaïne le samedi soir), ses amours sans lendemain, son job qu’elle n’aime pas mais qui la nourrit, son petit appartement… Elle n’est pas casée comme son frère ou sa meilleure amie et ne cherche pas à l’être. Elle laisse passer les ans remplissant ses vides. Elle fait sourire, parfois rire (ses coups d’un soir sont épiques), elle nous émeut aussi. Mais surtout, au fil de la lecture, on s’interroge sur ses refus d’engagement, sur ses choix, on se demande ce qui est voulu et ce qui est subi. Son passé se dévoile, les épreuves traversées par son frère et sa femme se profilent ; tout n’est pas si simple et les séquelles s’entraperçoivent. L’inconscient opère : peur de l’attachement, peur de la perte, peur de la souffrance…

L’écrit est plus complexe et abouti qu’il n’y paraissait au premier abord et il faut attendre la seconde moitié du roman pour réaliser où l’auteure nous conduit. C’est une lecture plaisante, bien écrite et bien construite.
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L'âge de raison

Un histoire prometteuse, une héroïne plutôt paumée, une famille un peu compliquée... L'auteur de la famille Middlestein nous emmène cette fois ci à la découverte d'une femme qui ne sait pas comment passer à l'âge adulte. Tout le monde autour d'elle semble avoir trouvé sa solution mais que veut elle vraiment faire de sa vie ? Elle même ne semble pas savoir !

Un titre évocateur s'il en est mais l'histoire ne m'a pas emballé.

A vous de juger !
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L'âge de raison

Titre et sujet prometteurs : Qu'est-ce que l'âge adulte et l'âge de raison ? On sait pertinemment que les célibataires, même de plus en plus nombreux, ont peine à être considérés comme des adultes à part entière, ou sont vus comme de parfaits égoïstes ou encore ont la vie tellement plus facile que les "autres"...

Grosse déception à la lecture de ce roman, totalement décousu, et qui se termine dans le pathos. Humour et auto-dérision pâlichons.

Sur le même genre de sujet, mieux vaut lire "Un élément perturbateur" de Olivier Chantraine.
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L'âge de raison

Elle a 30ans (largement passé), elle est à NYC, elle est perdue professionnellement & amoureusement. Bref, on sent le recyclé de Bridget Jones. Mais Jami Attenberg a un petit don pour l’écriture qui emporte le lecteur dans un portrait de femme réaliste, amusant & dramatique.

L’auteure décortique les conventions sociales & les relations familiales, toujours avec une pointe d’humour pour présenter une héroïne non conventionnelle (mais ô combien naturelle). Le roman alterne les époques ainsi que les personnages secondaires (tous fantastiques) pour nous présenter une jeune femme mal dans ses pompes mais qui cherche par tous les moyens à s’en sortir (ou pas).

Bref, une lecture agréable, sans prise de tête avec une pointe d’émotions en fin de parcours qui rompt avec la dose d’humour qui nous avait suivi tout le long du roman.
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L'âge de raison

Un superbe livre qui remet en question le fameux sujet de l'âge adulte. Quand sommes nous adultes ? Faut-il prouver quelque chose au monde pour le devenir ? Le personnage approche des 40 ans et pourtant, elle est perdue dans sa vie : personnelle et professionnelle. Elle va chez le psy mais cela ne l'aide pas.

En tant que lecteur, nous ressentons ce besoin de nous aussi, nous remettre en question. Suis-je un adulte ? Ai-je passer l'âge de la raison, de la maturité ? Mais au fond, pouvons-nous rester enfant toute notre vie ?

Bref toutes ces questions sur l'âge qui sont importantes car quand on se les pose en se retrouve dans le même cas qu'Andrea : perdu.
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L'âge de raison

Mais bon sang, tu as quel âge ? – Qui n’a pas déjà entendu au moins eu une fois cette question ? Comme si l’âge nous imposait d’avoir une certaine conduite, et surtout un peu de sérieux. L’âge et les conventions sociales est le sujet que Jami Attenberg a choisi d’aborder en filigrane dans ce nouveau roman, où l’héroïne est un petit peu à côté de ses pompes.



Andrea est une trentenaire (presque quarantenaire d’ailleurs, mais elle ne préfère pas trop en parler) new-yorkaise avec une vie bien peu routinière. Elle fonctionne au coup de tête et à l’envie, quitte à le regretter parfois ensuite. C’est-à-dire que ses intuitions ne sont pas toujours très bonnes… Andrea n’a plus vingt ans, et c’est peut-être ça le vrai problème : parce qu’une femme de son âge qui vit dans son studio aux meubles dépareillés, prend de la cocaïne le samedi soir juste comme ça, fait son travail par-dessus la jambe et n’a aucune idée de ce qu’elle veut faire ensuite, à son âge, ça ne fait plus rire personne. Autour d’elle, force est de constater que tout le monde a changé : son frère qui passait sa vie sur les routes pour son groupe de rock vient de s’installer dans une maison de campagne et d’avoir un bébé, tout comme sa meilleure amie Indigo, qui ne jure plus que par les phrases magiques de développement personnel et son mari riche et parfait.



L’Age de Raison de Jami Attenberg est finalement une critique des conventions sociales qui nous poussent à passer certaines étapes à un âge précis de notre vie – parce que c’est comme ça, ou parce que c’est ce que tout le monde fait. Si le sujet est assez bien amené et pousse forcément le lecteur à réfléchir à son propre mode de vie, l’héroïne semble quand même un peu trop barrée et irritable pour être prise au sérieux. Elle ne rentre pas dans le moule certes, mais parfois elle déraille complètement. Et cela n’a rien de divertissant. Ce roman qui est pourtant très court souffre donc de quelques longueurs, et le sujet pourtant sérieux semble finalement bien futile. J’aurais vraiment voulu apprécier Andrea pour son côté extravagant. Elle nage en permanence à contre-courant, mais cela n’a finalement rien d’un combat ou d’une réelle conviction : elle est juste un peu à côté de la plaque. Et cela laisse un certain malaise.



J’ai toutefois été ravie de retrouver la plume de Jami Attenberg avec ce nouveau roman. Certaines pages nous font vraiment rire, et elle a un talent certain pour créer des héroïnes peu conventionnelles ! Si je n’ai pas été totalement convaincue par ce nouveau roman paru en France, je ne manquerai pas de lire ses prochains livres avec plaisir.
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L'âge de raison

« L’âge de raison » est mon premier roman de Jami Attenberg et je suis conquise par cette auteure, son écriture. La lecture de son roman est fluide, je n’ai, à aucun moment, senti de lourdeurs malgré les thèmes abordés. Andrea est un personnage atypique auquel je me suis attachée. Dès le début de la lecture, j’ai ressenti un quelque chose en elle qui faisait ce qu’elle était à l’aube de ses quarante ans: insouciante, désinvolte, sans attache même familiale… Au premier abord, je me suis dit qu’Andrea ne s’intéressait pas vraiment aux autres, à ses amis, son frère et son bébé malade mais en en apprenant plus sur son passé, je me suis rendue compte que c’était totalement l’inverse. Sans le montrer, Andrea s’inquiète des personnes qui l’entourent.

Dans « L’âge de raison », Jami Attenberg nous livre l’histoire d’une jeune femme qui décide de sa vie, qui prend ses propres décisions, qui fait ses propres expériences afin de se construire. Cette attitude pourrait penser qu’elle est irresponsable, immature mais en creusant bien, cette femme vit sa vie, sa propre vie. Certains pourraient dire qu’elle sort du cadre… Mais quel est ce « cadre »? Andrea a su, dès son plus jeune âge, que la norme n’est pas le cadre. Au fur et à mesure de la lecture, de la connaissance du passé d’Andrea, celle-ci montre ses faiblesses, ses cauchemars… Plus j’avançais dans ma lecture, plus Andrea montrait son attachement à ce qui l’entoure, elle se dévoilait d’elle même.

Chacun doit se construire sa vie et même si la société nous trace un chemin bien définit (le travail, le logement, la famille, les enfants), chacun doit se créer son propre chemin et s’il est différent, il faut avancer et ne pas croire qu’il faut être comme tout le monde…
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L'âge de raison

'avais adoré le dernier roman de Jami Attenberg et j'attendais donc ce nouveau livre avec beaucoup d'impatience !



J'ai beaucoup aimé le premier tiers du livre du fait de son héroïne mais aussi de l'intrigue qui amène une réflexion sur ce qu'est être un adulte, sur la question d'être adulte à notre époque. Je trouvais que Jami Attenberg avait trouvé une merveilleuse façon d'appréhender cette question propre à notre société, j'ai aimé son héroïne et ses pensées, j'ai aimé me reconnaitre parfois dans certains réflexions existentielles, mais...



Mais ensuite j'ai petit à petit été déçue par ce livre. Tout d'abord je trouve que l'ensemble était trop court, trop hachuré, j'avais l'impression que l'auteure voulait traiter de nombreuses thématiques mais que cela restait toujours en surface. De plus plusieurs intrigues s'entremêlent et je n'ai pas réussi à les appréhender de façon globale : je trouvais que les différentes intrigues ne s'emboitaient pas parfaitement, qu'on avait plusieurs livres en un, qu'il y avait un décalage entre le premier but de ce livre sur l'âge de raison et l'intrigue qui va amener à clôturer le livre sur l'enfant qu'a eu le frère de l'héroïne.



Ce qui est assez troublant dans cette lecture c'est qu'il y a des sujets très forts qui sont abordés, il y a des moments douloureux contrebalancés par le ton d'autodérision de l'héroïne, je n'ai ainsi pas réussi à rentrer pleinement dans l'histoire, à m'attacher aux personnages ou à ressentir pleinement les émotions des protagonistes.



En définitive, j'ai aimé le premier tiers du livre puis j'ai eu l'impression d'être laissée de côté au fur et à mesure de ma lecture.
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L'âge de raison

Voilà un livre qui m'a interpellée tant par sa qualité sur le thème du célibat illustré par l'histoire d'Andrea, une femme qui aime son indépendance et qui vit pleins d'aventures d'amitié et amoureuses. Un personnage à double facette qui semble tout vouloir et son contraire, qui s'observe, s'analyse en essaye de tirer parti de ses choix et de ses erreurs.
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L'âge de raison

Les tribulations d'Andrea, new-yorkaise et célibataire par choix ou pas... qui assume de vouloir vivre sa vie selon ses propres conventions sociales.

Une Bridget Jones à l'américaine, beaucoup plus trash mais tout autant "alcoolique" qui n'a pas eu une enfance facile (père drogué, mère qui n'en est pas vraiment une), un job qu'elle n'aime pas mais qui la nourrit et des amants qui vont et viennent sans rester.

Lecture facile, parfois humoristique mais qui finit par une note d'émotion, une révélation pour l'héroïne.
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La Famille Middlestein

Ce portrait de famille commence avec la petite Edie, cinq ans et déjà quelques kilos de trop… la scène dans l’escalier avec sa mère qui refuse de la porter donne le ton, tragi-comique, tendance comique, de ce roman. On retrouve Edie bien plus tard, mère et même grand-mère, incapable de réfréner un appétit toujours insatiable. Sa santé s’en ressent évidemment, et toute la famille tente de se mobiliser pour lui venir en aide. Mais chacun a aussi d’autres soucis, de Richard, le mari d’Edie, qui songe à recommencer une nouvelle vie, à son fils qui se fait du souci pour ses cheveux, de sa fille, éternelle célibataire, à sa belle-fille, reine de l’organisation de bar-mitsvah… Car la famille Middlestein représente la communauté juive de Chicago, ils furent même parmi les premiers à s’installer en banlieue, où Richard a monté une pharmacie, puis deux, puis trois. Mais si la famille a bien réussi dans la vie, leur principales difficultés viennent de ce que leur culture familiale ne met pas au premier plan la communication, et que trop de non-dits s’accumulent, et cela donne un aspect vraiment universel à l’histoire.

Avec un parfait sens de la dérision, Jami Attenberg ne se contente pas d’aligner des scènes cocasses ou plus touchantes, elle excelle à construire son roman en alternant le présent avec les retours dans le passé. Elle s’est même amusée à imaginer l’avenir de ses personnages, et inclut quelques paragraphes qui permettent de savoir, avant même la fin du roman, ce qu’untel ou tel autre sera devenu dix ans plus tard, et cela fonctionne fort bien. On se prend de sympathie pour la famille dans son ensemble, chacun a ses faiblesses, mais chacun est capable de faire quelques efforts pour le bien commun et surtout pour celui d’Edie. Mais Edie veut-elle être aidée ? Le thème de la nourriture est aussi au cœur du roman, il n’y a pas que Edie qui ait des rapports compliqués avec la nourriture !

Bref, vous l’aurez compris, j’ai passé un excellent moment, trop court même, avec cette famille attachante.
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La Famille Middlestein

La famille Middlestein, famille juive de la banlieue de Chicago, est en pleine crise. Edie, la grand-mère, est obèse et, après deux opérations, doit changer radicalement son mode de vie ou elle risque de mourir. Pourtant ça ne la décide toujours pas à faire du sport ou réduire les quantités monstrueuses qu’elle ingurgite chaque jour. Manger a toujours été son plaisir, son réconfort, elle n’a pas l’intention de changer.



Sa famille a dû mal à le vivre. Pour commencer, son mari décide de la quitter entre les deux opérations. Leur couple battait de l’aile et il est bien décidé à profiter du reste de sa vie pour retourner draguer grâce à internet, faire de nouvelles rencontres, et passer du bon temps avec une femme plus souriante que la sienne.



Robin la fille d’Edie est une célibataire endurcie, assez taciturne, qui en veut à son père d’avoir abandonné sa mère et à sa mère d’avoir pris autant de poids sans jamais avoir fait d’effort.



Richard, le fils, devient chauve en quelques semaines, continue à fumer un joint tous les jours, et essaye de calmer son épouse, Rachel, maniaque, qui tente de tout contrôler. Leurs enfants, les jumeaux, préparent leur chorégraphie de hip-hop pour leur bar-mitsvah, et essayent de grandir dans cette famille entre leur manque de confiance en eux typiquement adolescent et leur famille en pleine crise.



Contrairement à ce que dit la quatrième de couverture, je n’ai pas trouvé le livre hilarant, mais j’ai aimé le ton cynique qui dépeint la société américaine enlisée dans les traditions, la malbouffe, et les cas d’obésité morbide. Ça se lit bien, les personnages deviennent attachants au fur et à mesure, même si c’est un peu long à démarrer. J’ai plus apprécié la seconde partie du roman, où on commence vraiment à s’attacher aux personnages. J’ai également bien aimé les retours dans le passé où on s’attarde sur la pette Edie grandissante et grossissante et sur la manière, le pourquoi du comment elle a pris tout ce poids.



Donc un roman sympa, une bonne peinture réaliste des USA.
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La Famille Middlestein

Bienvenue chez les Middlestein !



Famille juive de Chicago au bord de la crise de nerfs depuis que Edie, la matriarche, risque de passer l’arme à gauche si elle ne se résout pas à prendre au sérieux ses problèmes d’obésité. Alors quand son mari la quitte et découvre, à l’aube de ses soixante ans les joies des rencontres via internet, le train-train quotidien de la tribu Middlestein s’en trouve d’autant plus chamboulé.

Leur fille Robin, célibataire invétérée, ne pardonne pas cette paternelle trahison, pendant que Richard, le fils, tente de calmer, à coup de joint quotidien, l’hyperactivité de Rachelle, sa parfaite femme, qui lorsqu’elle n’est pas en train d’obliger leurs jumeaux à réviser leur chorégraphie hip-hop pour leur bar-mitsvah, échafaude un plan familial à base de Pilates et Weight Watchers pour sauver la vie d’Edie.



La famille Middlestein, c’est la possible rencontre entre un Franzen et Toutes les familles sont psychotiques de Coupland, le tout servi à la sauce juive. Et le mélange prend diablement bien. Jami Attenberg, dont c’est le premier roman traduit en France (merci Les Escales !), nous livre un récit fort et intelligent, revisitant brillamment le roman familial, et ça se dévore !

Edie, 5 ans, 28 kilos



Dévorer, justement. Edie, depuis sa tendre enfance, dévore tout ce qui lui passe sous la main et on ne lui refuse rien : "Les aliments sont faits d’amour, ils en constituent l’essence même" alors pourquoi s’en priver ? Attenberg touche là un grand fléau de notre époque: l’obésité. Et sans pour autant en faire un sujet d’étude, on découvre, au fur et à mesure de flashback dans la vie d’Edie, quelles raisons ont pu la pousser à cette addiction. Loin de lui trouver des excuses, on prend cependant en peine cette pauvre Edie au mariage raté, cette triste Edie aux enfants parfois ingrats, cette Edie licenciée aux dépends de ses compétences à cause de son excès de poids. Malgré cela, comme... [la suite http://vagabondssolitaires.wordpress.com/2014/08/18/la-famille-middlestein-_-jami-attenberg/ ]
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La Famille Middlestein

Mon avis : Un livre qui m'a attiré pour son sujet sortant des sentiers battus et décrivant une réalité sociale dans une Amérique un peu désabusée. Un style d'écriture facile à lire et très plaisant. Des touches d'humour acerbes qui nous font gentillement sourire.



le hic : un ton joyeusement déprimant au début, puis de moins en moins joyeux et de plus en plus déprimant. J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages à l'exception de Richard Middlestein, le père, qui reprèsente pourtant le « traître » de la famille.



en bref : un livre agréable mais que, personnellement, je n'ai pas trouvé incroyable. En tout cas aussi efficace qu'un livre du Dr. Ducan pour faire plus attention à ce qu'on met dans son assiette !!!


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La Famille Middlestein

La famille Middlestein ressemble beaucoup à celles des romans de Jonathan Tropper : américaine, juive, en proie à des conflits (entre conjoints, frères et soeurs, parents et enfants - mères et filles en particulier). Les femmes ont du caractère, les hommes sont un peu dépassés par les situations. Bref, il s'en passe !



Mais Jami Attenberg n'a ni le talent de conteur ni l'humour de Jonathan Tropper, dont j'apprécie le sens de la repartie et le don pour imaginer des situations cocasses.

Ce récit part dans tous les sens, de retours vers le futur en avancées dans le passé. On s'ennuie, on s'y perd, d'autant que les prénoms se ressemblent, et que ceux des personnages principaux féminins sont masculins en français (Edie et Robin).



Ce roman m'a églement rappelé l'excellent 'Big Brother' de Lionel Shriver puisqu'il évoque le problème du surpoids et des comportements alimentaires compulsifs et suicidaires. Là encore, la comparaison se fait au détriment de cette famille Middlestein dont les membres sont pour la plupart pathétiques sans susciter d'empathie.



Lu avec modération, sans appétit et par petites doses de trente pages insipides. J'ai survolé les vingt dernières...
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La Famille Middlestein

Rien, il ne se passe rien, tout est banal, plat, inutile et vide.

Je n'ai rien ressenti à la lecture de ce livre : ni émotion , ni intérêt.

Ah si ! j'étais heureuse d'en finir....
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La Famille Middlestein

On suit la vie d'Edie qui passe son temps à manger sous le regard indifférent de sa famille, et même lorsqu'elle dépasse les 150 kg, personne ne réagit.

Son mari la quitte et recherche l'âme sœur en pratiquant le speed dating. Leurs enfants qui ont toujours vécu dans l'indifférence de cette forme d'alimentation considère leur mère comme normale. Mais personne n'a compris pourquoi Edie faisait cela.

Un livre triste sur notre société de la "malbouffe" où l'humour est si décapant que je suis déçue de ce livre.
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La Famille Middlestein

Qui est la famille Middlestein?

A première vue une famille comme les autres. Richard et Edie, respectivement pharmacien et avocate, ont élevé leurs deux enfants dans les valeurs du judaïsme. Benny, le fils, devenu comptable, est marié à Rachelle, femme toute dévouée à son foyer, sa communauté et l'éducation de leurs jumeaux adolescents. Quant à Robin, la fille, professeur d histoire, elle se stabilise enfin sentimentalement dans une relation avec son voisin. Tout semble aller pour le mieux, chacun suit sa route.

Mais c'est sans compter la perfide et malicieuse héroïne qui s'invite dans ce roman: la bouffe. Pas la nourriture non, la bouffe. Car les aliments ici ne nourrissent pas, ils bouffent l'organisme. En l'occurence celui d'Edie, boulimique obsessionnelle depuis l'enfance qui dévore à longueur de journée  tout ce qui se trouve à portée de bouche au péril de sa vie. Elle entraîne malgré elle ses proches, inquiets pour sa santé et totalement impuissants à la raisonner. Chacun d'entre eux réagira différemment face à ce dangereux surpoids qui menace d'amputer la famille d'un de ses membres.



Jami Attenberg explore et décortique finement émotions et agissements de ses personnages. Chaque chapitre met en exergue les attitudes de chacun des protagonistes: tour à tour optimistes, combatifs, compatissants, angoissés, aigris, résignés, distants. Chacun fera ses choix: manger peu ou à l'excès, fuir ou rester, garder un soutien poli et lointain ou se lancer dans un sauvetage désespéré. Qui a tort, qui a raison? Peu importe finalement. L'obésité et la maladie d'Edie se révèle être surtout un bon prétexte pour poser une seule et unique question: doit-on vivre pour soi ou pour sa famille?



Ce roman ne marquera certainement pas la littérature et sera vite oublié par de nombreux lecteurs (moi la première probablement), mais la lecture reste très plaisante, confortable et rapide grâce en partie au ton plutôt léger, parfois ironique de l'auteure. Son choix d'alterner les points de vue permet d'entrer avec facilité dans les confidences de la famille, d'en comprendre ses réactions parfois à l'opposé et ce, sans laisser de place au jugement. En outre, il faut reconnaître l'audace et l'originalité de Jami Attenberg qui ose aborder la malbouffe et ses dangers, thème peu exploité en littérature, et pourtant sujet à inquiétude grandissante à l'heure de l'explosion des food trucks à chaque coin de rue.

En revanche, je cherche toujours l'humour "cinglant et désopilant" promis par la quatrième de couverture. D'autres qualités d'écriture sont heureusement présentes car la déception sera rude si vous vous attendez à vous tordre de rire comme annoncé par l'éditeur...



Enfin petit conseil diététique: cette lecture est recommandée avant chaque repas si une perte de poids est envisagée. Motivation garantie et optimale pour un régime réussi!

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La Famille Middlestein

Très sympas à lire, facile et très amusant.
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La Famille Middlestein

Bienvenue chez les Middlestein, une famille juive d’une banlieue de Chicago dont le personnage central est (comme dans toute bonne famille juive) Edie, la mère qui est vraiment très grosse (ce qu’on appelle de l’obésité morbide) et qui se fout comme d’une guigne (ou presque) des conseils des médecins, des recommandations de sa fille Robin et de sa belle-fllle Rachelle, « une pudibonde obsessionnelle et coincée » (du moins sous le regard de son beau-père Richard Middlestein), et des anxiétés de ses petits-enfants. Mais quand son mari Richard la quitte, entre deux opérations chirurgicales, toute la famille éclate et même Edie, qui s’est toujours bien cachée et caparaçonnée sous sa couche de graisse, vacille.



Jami Attenberg passe d’un personnage à l’autre et d’une époque à l’autre (elle joue pas mal de l’effet de prolepse) dans l’histoire de cette famille née de l’exil pour en comprendre tous les membres, leurs ambitions, leurs rêves, leurs angoisses, leur rapport au corps et au désir et bien sûr, à la nourriture. Une famille pas ultra-religieuse mais qui célèbre les grandes fêtes juives qui marquent aussi son identité (et qui sont aussi de fameuses occasions de célébrer la nourriture).



C’est un chouette roman sur l’amour et la bouffe, un roman tout en contrastes, comme ses personnages bien typés, racontés – comme le dit la quatrième de couverture – avec tendresse et humour par Jami Attenberg. Un roman qui trouve son apogée dans le final, où l’amant d’Edie lui cuisine amoureusement des nouilles et un plat de canard chinois qui contraste avec toutes les nourritures industrielles qu’Edie a consommées pendant longtemps pour combler le manque d’amour dont elle souffrait. Je pense que je me souviendrai de cette femme forte dans tous les sens du terme.
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