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3.28/5 (sur 236 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 14/05/1934
Mort(e) le : 30/07/1980
Biographie :

Pascal Jardin, alias le Zubial, (14 mai 1934 - 30 juillet 1980) est un écrivain, dialoguiste et scénariste français.

Il est le fils de Jean Jardin, alias le nain jaune, directeur de cabinet et éminence grise de Pierre Laval pendant l'occupation sous le gouvernement de Vichy, ce qui inspirera à Jardin un livre, La Guerre à neuf ans. Une vie qui, dès ses débuts, est placée sous le signe de femmes anticonformistes (sa grand-mère et sa mère, avec laquelle il entretient une relation quasi fusionnelle), de l'invention, de la fantaisie mais également de douleurs secrètes, comme la dyslexie qui empêchera ce jongleur de mots plein d'esprit de savoir lire et écrire avant 15 ans... Et ce, bien qu'entouré des meilleurs maîtres : Raymond Abellio, son précepteur, Paul Morand, sorte de père spirituel, Emmanuel Berl, Jean Giraudoux...
Pascal Jardin rêve très tôt de gloire et d'argent, qu'il s'empressera, le succès venu, de dilapider au casino. Faisant sienne cette devise, "Mieux vaut brûler que durer", il zigzague entre ses vies, ses femmes, ses enfants ; enchaîne les "nanars" (tels les "Angélique", où ce dialoguiste facétieux glisse clandestinement des extraits des Mémoires de De Gaulle) et quelques grands films (La Veuve Couderc, La Horse, Le Chat, Le Vieux Fusil)

Pascal Jardin est le père de l'écrivain Alexandre Jardin.

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Source : Wikipedia
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Video et interviews (3) Voir plusAjouter une vidéo

Pascal Jardin : Guerre après guerre
Olivier BARROT évoque le souvenir de Pascal JARDIN ( "mort trop tôt": 46 ans), dont "Guerre après guerre" reparait chez GRASSET.
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Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
Ceux qui voient le soleil dans les yeux d'une maîtresse, et lisent leurs blessures sur des lèvres peintes en rouge, et la houle du large dans les hanches d'une femme, ceux là voient bien plus loin que la plupart des autres.
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Je n'ai jamais pu lire de Gaulles sans penser à Chateaubriand, ni Rilke sans entrevoir Proust, ni boire une bière blonde dans le café d'un port sans songer à Carco et à Simenon. Il y a comme ça des filiations référentielles quasi automatiques. Aussi, n'ai-je jamais pensé à Audiard sans voir en filigrane la silhouette de Gabin.
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L'enfance sait que tout est possible, nous l'oublions.
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Il existe plusieurs vies. La première, c'est l'enfance. Heureuse ou malheureuse, on ne s'en remet pas. L'enfance, c'est le point d'eau. On y revient toujours.
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Mais le charme est rompu. Les fées ont déserté. Nous nous acheminons vers un monde sans ensemble. Tu verras, l'esprit piétine, et puis s'y perd.
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L'écriture est un véhicule tout terrain, et le langage un transport en commun dont on n'est jamais sûr qu'il arrive à bon port.
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On ne vit pas sa vie dans l'ordre qu'il faudrait. Commencer par l'enfance est sûrement une erreur.
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Elle était superbe, au physique comme au moral. D'un anticonformisme ahurissant, elle passait du mutisme le plus complet à la provocation la plus vibrante. Elle n'avait peur de rien et cette hardiesse alliée à sa beauté engendrait un mouvement de jeunesse perpétuellement renouvelé, dont rien ne semblait jamais devoir un jour stopper la marche. Pendant près de trente ans, j'ai su ce qu'elle pensait avant même qu'elle ne le pense. Maintenant je ne sais plus où elle va. Chez elle, la méditation a chassé la gaîté, sa fureur à vouloir tout comprendre l'empêche d'agir jusqu'au plan domestique le plus élémentaire. Je l'aime mais je lui en veux d'avoir accepté une certaine vieillesse
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Je touche là le fondement du conflit passionnel, tragi-comique, qui nous opposa toute notre vie. Pour mon père, il n'y avait qu'un Jardin : lui.
Très vite, dès l'âge de dix ans, pour tenter d'exister, je décidai qu'il y en aurait au moins un second : moi.
Il me détestait de vouloir prendre sa place. Il m'aimait follement d'être un autre lui-même.
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Depuis qu'il est parti, je me sens une moitié, une moitié de moi-même qui court après une ombre qui ne reviendra plus.
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