Jay Crownover

- La maîtrise est une illusion. Tu crois que c'est toi qui tires les ficelles de ta vie, mais c'est faux. Tu es accrochée au bout des ficelles et tu te déplaces là où le vent décide de te porter. La seule chose dont tu es responsable, ce sont tes actes, donc autant faire en sorte qu'ils aient un impact.

- Ça va aller.

C'était vrai, car j'avais enfin compris que quand on était malmenée, blessée, même abandonnée, il était possible de rebondir, il suffisait de vouloir essayer.

Il a lâché un long et profond soupir. Quand il a penché la tête pour poser les lèvres sur les mienne, ce n’était pas un homme qui volait des instants pour se fabriquer des souvenirs auxquels s’accrocher car il n’aurait plus que ça. Non, c’était le baiser d’un homme qui voulait revendiquer son droit. C’était un baiser qui devait marquer et durer toujours... ou ce qu’il restait d’un toujours. C’était un baiser qui devait brûler et marquer l’âme, pour que des morceaux de lui soient éternellement soudés à des morceaux de moi. 

Parfois, c'est la seule chose à faire pour tirer le meilleur d'une mauvaise situation. S'accrocher alors que tout lâcher serait tellement plus facile.

L'amour ne suffit pas à rassembler deux personnes, peu importe combien elles comptent profondément l'une pour l'autre.

- On n'est pas aussi seuls qu'on pensait l'être, ici.
- Non, on n'est vraiment pas seuls.

Et pour la première fois de ma vie, ça ne me dérangeait pas. La vérité est que cela demande beaucoup d'énergie et d'efforts de ne s'ouvrir à personne. Entourée d'inconnus, essayant tant bien que mal de trouver nos repères dans un endroit inhabituel, je découvrais que j'aimais cette nouvelle facilité avec laquelle je m'ouvrais aux autres.

- On peut parfaitement choisir qui est important pour soi. Si on est malin.
- Tu as tort, Leo. L'amour n'est ni logique, ni raisonnable. Nos coeurs n'ont aucun sens.

On apprend vite que les mots sont indélébiles.

– Je veux que tu ne regrettes jamais de m’avoir donné une deuxième chance, Saint.
– Tu m’as donné une deuxième chance aussi, Nash. Je crois que quand on est amoureux, c’est ce qu’on fait, on donne des chances et on tente sa chance.

Ce garçon est fou de toi et c’est un mec bien. Un mec bien, super beau gosse et super sexy. Tu sais combien c’est rare ? Autant qu’une putain de licorne.

La haine fait mal, peu importe de qui elle vient.

 Je ne m’excuse pas pour ça, Ayd. Putain, je n’ai pas dormi de la nuit à force d’y penser, de penser à toi. Je suis désolé pour la chanson, désolé que tu te sois sentie mal à cause de moi, désolé d’être un salaud. Tu n’arrêtes pas de me dire que je ne te connais pas et que je suis loin d’imaginer qui tu es, mais en réalité on ne se connaît pas et je ne sais pas si, tous les deux, on est chacun prêt à gérer l’autre. Ce que je sais, c’est que je te veux plus que je ne veux respirer.

Je sais que tu n’en es pas encore au même chapitre que moi, Cora, et pour le moment je suis déjà content qu’on lise le même livre. Mais à un moment il faudra que tu tournes la page, tu comprends ? 

Rome : - J’ai peur de ne pas dire ce qu’il faudrait. Et là tout de suite, être avec toi est la seule chose qui me semble concrète et réelle… Tu es tellement pleine de couleurs et énergique que tu ne te noies jamais dans tous le gris qu’il y a dans ma tête. Je ne veux pas perdre ça. 

Personnellement, je pensais que les seuls efforts que ce mec faisait étaient pour être un con et rendre les autres aussi malheureux qu’il semblait l’être.

Ce mec était un assassin, un menteur, un fléau criminel incapable de regrets ou de remords. Il n’aurait pas dû avoir cette voix mélodieuse qui te faisait entrevoir de douces collines verdoyantes et de joyeuses fêtes de village. Il aurait dû avoir des cornes et une queue fourchue, et chaque fois qu’il ouvrait la bouche, on aurait dû sentir la cendre et le soufre.

Tu es la meilleure des pires décisions que j’aie jamais prises et, de loin, ma plus belle histoire.

- Mais à moi il me fait peur, Quaid. Je t'aime. Je ne voulais pas t'aimer, mais c'est plus fort que moi. Tu fais partie des rares personnes que je veux absolument épargner sur cette Terre. C'est pour ça que je dois renoncer à toi.

- Ce qui se passe entre nous, c'est bien, c'est même mieux que bien, et, ça, tu ne peux pas l'accepter. C'est pour ça que tu cherches à tout saboter depuis le début.

- Avett, ne te laisse pas bousiller par les paroles d'Orsen. Tu as toujours été différente de mes autres clients, -et ça n'a rien à voir avec le fait que j'ai tout de suite eu envie de toi.
Elle croisa enfin mon regard, et je pus constater l'ampleur du désastre. Un vortex destructeur tourbillonnait en elle. Mon ouragan rose s'apprêtait à balayer les premières pages de l'histoire que nous avions commencé à écrire.