Chers lecteurs, chères lectrices, votre fidèle serviteur est heureux de vous retrouver ce jour, après une très longue abscence.
Tout d'abord, tout mes vœux à chacune et chacun d'entre vous, pour cette nouvelle année, qui file telle une fusée.
Merci à celles et ceux, bien rares, qui ont pris de mes nouvelles pendant mon abscence, cela fait plaisir.
De retour donc, pour discourir un peu, sur un texte qui à laissé votre serviteur pantois.
Il en faut, croyez Ie.
Votre serviteur avait de par Ie passé, déjà fâit connaissance avec Ia prose de M.Del Amo, il n'y a donc aucune surprise relativement à la crudité de ce texte içi présent.
Pour autant, il y a crudité et crudité.
Il y a celle qui est là pour choquer dans le simple but de provoquer un choc chez le lecteur, afin d'entretenir chez celui ci, un sentiment de stress, c'est la méthode usitée par les auteurs de thriller, qui vendent leur marchandise en pourvoyant des montées d'adrénaline, et en évitant absolument toute ouverture vers une reflexion par le lecteur sur la condition humaine, sur la condition animale, ect.
L'auteur de thrillers veut abattre de la besogne, veut vendre, aucun intérêt pour lui de développer un propos ouvrant vers une reflexion quelconque.
Et il y a la crudité qui est là pour interpeller, pour faire mal, pour pointer du doigt, pour mettre le lecteur devant un fâit, et susciter en lui une interrogation, voir un questionnement existentiel....
Il est certain que M.Del Amo, n'est pas dans la logique d'un auteur de thriller, de la quantité, il s'en moque ouvertement, ce qu'il cherche c'est la qualité, il cherche en quelque sorte, à éveiller les consciences, afin qu'une fois le texte achevé, le lecteur se découvre différent, se découvre une pensée autre sur des thématiques de societe, ect.
Force est de constater que dans le cas qui nous intéresse aujourd'hui, M.Del Amo à atteint son but.
Votre fidèle serviteur défie quiconque à vrâiment lu ce livre, de dire qu'il n'a pas changé de perception relativement à des aspects de la vie de tout les jours, en particulier par rapport à la nourriture carnée ...
Votre serviteur à lu ce livre dans un quasi état second, non pas qu'il fut sous l'effet de substances hallucinogènes, mais le fâit est que cette oeuvre est l'une des plus belles littérairement parlant, qu'il ai plus lire depuis bien longtemps.
La plume de M.Del Amo est imprégnée d'une poesie qui ne dis pas son nom, mais qui affleure en permanence ou quasiment.
Certes, la première partie du récit se prête bien davantage à cet aspect, de par sa configuration, sa quasi absence de dialogues, mais l'on ne peut que constater que la poesie est egalement présente par la suite, chez le personnage o combien passionant de Jérôme....
Ce petit Jérôme, peut être le personnage le plus captivant, attachant de ce récit, avec Eléonore....
Si l'on doit définir deux personnages centraux dans ces deux récits, ce sont ces deux là, qui voient le monde a leur maniere, en total décalage avec leur entourages respectifs....
La première partie est tout simplement superbe, rude, dure, méchante, mais emportée par la fougue d'une prose qui transcende le propos, qui projette le lecteur au coeur de cet univers où la parole est rare, où l'humain est rude, mais peut, comme le père, ou Marcel, faire preuve d'une humanité rare..
Car oui, cette premiere partie, c'est au fond, une plongée en apnée dans un monde d'une violence qui ne dis pas son nom, qui trouve sa source dans la bigoterie la plus extrême, et qui pourtant, au millieu de tout ce noir, voit surgir des éclairs de lumière ....
Avant que la folie humaine vienne tout broyer, et annihile tout espoir d'humanité....
Au fond, cette oeuvre, elle est proteiforme...
Et la seconde partie le confirme ...
Içi, plus de place pour la poesie, sauf avec Jérôme, ce garçon si singulier, quasi sauvage, mais qui malgré sa folie évidente, s'avère bien plus sain d'esprit au final que celles et ceux qui l'entourent...
Non pas que ce que fâit Jérôme ne soit pas grave, voir immoral, mais il y a en lui, la même lumière que l'on devine chez Eléonore, ces deux êtres qui sont projetés au coeur de la folie humaine, de la violence, et qui survivent comme ils peuvent ...
Cette seconde partie est terrifiante, car elle nous renvoie à nos comportements quotidiens, à ce que nous sommes nous êtres humains, soit disant supérieurs aux autres créatures peuplants cette planète...
Cette industrialisation qui conduit à la plus abjecte des barbaries, que l'on nous vends comme tradition d'une certaine France rurale, M.Del Amo nous la renvoie en pleine face, nous mettant devant nos responsabilités, nous interpellant, nous obligeants à ouvrir les yeux sur ce que l'on se cache ....
Cette aliénation qui est conséquence de cette industrialisation agricole, conduisant l'homme à se perdre, dans l'alcool, dans le sexe, dans la violence, dans la folie ....
Au fond, M.Del Amo, ne fâit que dresser un constat d'une lucidité implacable, dévastatrice, sur ce qu'est ce monde où la consommation à pris le dessus sur toutes les valeurs qui doivent êtres celles de l'humain, et qu'il rejette au nom de cette satanée productivité, qui le conduit à la pire des barbaries.....
Oui, mes amis es, cette oeuvre est dure, cette oeuvre est atroce sous bîen des aspects, mais n'est ce pas l'essence même de la vraie littérature, que de choquer, de bouleverser, parfois de rendre malade ?
Telle est la question qu'au fond M.Del Amo nous pose mes amis es ....
Merci pour votre attention, portez vous bien, et lisez des livres .
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