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Critiques de Jean-Claude Derey (23)
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Toubab or not Toubab (BD)

Un BD très noire sur la vie de quelques personnes sur ce continent africain bien malmené. Hondo, jeune mauritanien, a perdu ses chameaux et se retrouve à Abidjan. il faut absolument qu'il les récupère. A 12 ans il fera des rencontres qui l'entraineront dans un monde violent et bien gangréné. Enfant perdu, enfant soldat et enfant qui rêve d'un autre avenir ( loin) ... Tous trois ballotés par une histoire terrible. Des hommes blancs corrompus, une police violente et sans état d'âme, du sexe imposé et des voleurs sanguinaires qui coupent les doigts comme il ferait une simple entaille.

La BD est assez elliptique, on passe d'une scène à l'autre sans toujours avoir les clés pour comprendre. J'ai eu du mal à cerner les personnages et à les repérer.

Hondo est naïf, courageux et droit. Il parle en utilisant des proverbes, et j'ai beaucoup aimé. Il se débat dans un monde trop grand pour lui sans vraiment d'espoir.

Voilà une fable bien cruelle, une histoire de l'Afrique perdue dans ses démons et sa violence avec ces enfants victimes qui tentent de survivre parmi ces adultes sans morale.

Un Bd sans concession qui dénonce, dommage quelques pages de plus auraient permis une meilleure compréhension.



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Le pire caprice d'Allah

1857, région des Grands Lacs. L'expédition Burton est à la recherche des sources du Nil. Malade, le chef permet à son second, John Speke, "presque analphabète mais dévoré d'ambition", de donner un coup de sonde au Nord avec une équipe réduite. "Par le plus grand des hasards", "sans preuve scientifique, mais mû par une arrogante intuition", le capitaine Speke rejoint un lac, convaincu d'avoir trouvé les sources du Nil. Sir Burton , attéré, va tenter par tous les moyens de s'approprier cette découverte, allant "jusqu'à ruminer l'élimination de ce second devenu trop encombrant."



Malgré quelques redondances agaçantes (proverbes africains, "mule du pape" et "prudes fontaines"), qui coûtent ici au livre sa quatrième étoile, l'auteur parvient à nous transporter quelque part entre le mythique Tarzan d'Edgar Rice Burroughs et le très sérieux Congo, Une Histoire de David Van Reybrouck. Les angles de l'écriture varient grâce au point de vue de plusieurs personnages, ainsi qu'à la lecture de leur courrier ou de leurs journaux intimes. Le style reste cependant homogène et donne un bon roman vif et tragique qui nous conduit au cœur de l'Afrique. Là, si vous relevez la tête, vous verrez peut être comme je l'ai vu, à quelques pas devant vous, "porté sur sa civière, les jambes enflées, indifférent à la fièvre", et crachant du sang, l'explorateur Richard Burton, héros malheureux d'un dernier caprice d'Allah, le pire qui soit le concernant. C'est en effet un drôle de cours que prend ici la vie pour apporter l'éternité souhaitée aux existences éphémères de Burton et de Speke.



Pour le lecteur, pour le lecteur seul, ce voyage est une belle plongée, édifiante et inspirée, dans l'Afrique des explorateurs du 19ème siècle, les Stanley et consorts, au milieu de roitelets tyranniques, de caravanes, de têtes tranchées, de flèches plantées dans la joue et d'esclavagistes.



Un livre épique d'un peu plus de 300 pages, agrémenté d'une intéressante postface de l'auteur, d'une carte d'époque malheureusement peu lisible, et d'une jolie couverture. A lire pour voyager très vite et très loin il y a longtemps.



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Notre voisin le diable

Un roman policier indien tiré d'un fait divers, ou plutôt d'un fait de société réel intervenu dans un bidonville proche de Delhi.

Pour qui a déjà lu d'autres titres sur les mêmes thèmes n'apprendra que peu de nouveaux éléments tant ce récit ressemble aux fabuleuses aventures d'un indien malchanceux qui devint milliardaire, l'équilibre du monde, ou encore histoire de mes assassins.

Reste un récit contemporain, livre écrit en 2014, d'un pan de pays et de ses populations qui tentent de cohabiter et dont certaines voix s'élèvent pour faire chager les choses.
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Le premier chant du monde

Partez en voyage au pays des chamanes, des paysages fabuleux, du mystique.

Si vous êtes un minimum ouvert, curieux des traditions et des autres, cette lecture vous apportera enrichissement.

J'ai beaucoup aimé ce contraste dans le récit, entre ancien, racines, cultures et puis sur la modernité qui "étouffe" la Mongolie.

Ce pays me fascinait, il m'a maintenant ensorcelé.
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Le pire caprice d'Allah

On se retrouve un peu dans l'ambiance de "Voyage au bout de la nuit" , par la description des terres inhospitalières d'Afrique et de ses indigènes et on se sent révolté face aux attitudes des esclavagistes mais aussi par les propos racistes du second Spike qui accompagne Richard Burton.. On se demande qui des deux peuples est le plus sauvage; les indigènes ou les explorateurs? J'ai bien aimé l'étonnement de ces villageois africains face à ces explorateurs qui croient avoir fait une découverte incroyable, alors qu'eux sont sur ces terres depuis le commencement des temps et qu'ils ne trouvent rien de mystérieux dans tout cela.

Des explorateurs qui se prennent pour des génies et qui veulent à tout prix récolter la gloire, en étant presque insensibles à la traite des esclaves et au pillage de ces terres d'Afrique.

Merci à Babélio et aux éditions HC de m'avoir permis de découvrir ce livre.
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Le pire caprice d'Allah

A la tête d’une expédition en Afrique pour rechercher les sources du Nil, Burton nous fait part de son carnet de bord et de ses mésaventures. En effet, son second Speke profite de son immobilisation à cause d’une maladie pour partir seul et revenir triomphant et seul détenteur de la découverte. Bombay, troisième personnage à nous faire part de ses observations, assure sa fidélité à Burton.



L’histoire est assez intéressante, même si certains passages m’ont un peu perdu par moment ou ennuyé par leurs longueurs. Dans les faits, on se retrouve en 1850, en terre inhospitalière et difficile à traverser, peu explorée mais déjà habitée. Il est d’ailleurs agaçant de voir ces aventuriers se chamailler la découverte d’un lac devant une population qu’ils ne respectent pas et qui y vivent et connaissent déjà largement.

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Toubab or not Toubab (BD)

Hondo, un jeune mauritanien de douze ans se retrouve à Abidjan après avoir perdu ses chameaux. Il va vite se retrouver dans un monde d’adultes, cruels, qui l’utiliseront de diverses façon, enfant soldat, tueur, voleur, il va devoir survivre entre les parias. La bande dessinée est l’adaptation du roman du même nom de Jean-Claude Derey, je ne sais pas si elle est bien adaptée en tout cas elle est parlante. En une centaine de pages on constate l’évolution du gamin, des dures lois qui régissent un pays en perdition entre colonialisme et indépendance.

J’ai bien aimé même si ce n’est pas très joyeux, la fin laisse peu de place au bonheur, en même temps avec le vécu de notre héros, il ne faut pas s’attendre à de la joie ou à une quelconque positivité et pourtant, il restera de cette histoire un arc-en-ciel dans ma mémoire. Le gros défaut de la BD est qu’on passe d’une scène à l’autre sans vraiment avoir de contexte, et c’est parfois difficile à suivre.

Au final c’est un conte cruel que nous servent les auteurs, les dessins sont bons et les couleurs aussi, du moins on identifie facilement les personnages. Je n’en garderais pas une trace indélébile dans ma mémoire mais ça reste une bande dessinée intéressante.

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Papoua

J'ai mis longtemps à me plonger dans ce roman. Bien évidement à cause de la polémique qu'il a suscité sur la blogosphère suite au billet de Cynthia qui précisait ne pas avoir aimé et qui a reçu ensuite des mails de l'auteur et de l'éditeur très injurieux et agressifs... Je voulais donc laisser passer un peu de temps pour aborder le roman sans idée préconçue, et lorsque Cécile Qd9 m'a assuré qu'elle l'avait adoré, j'ai décidé de me faire ma propre idée.



C'est un roman étrange, et je comprends qu'il puisse déstabiliser, déranger. Comme le titre l'indique, nous nous retrouvons en Papouasie, où de "bons" missionnaires tentent d'intégrer dans le chemin de Dieu les tribus encore totalement sauvages. C'est un roman d'aventures, mais qui sort vraiment de l'ordinaire car nous avons ici comme une caricature de l'évangélisation des sauvages, qui m'a passionnée, bien que révoltée tout au long de ma lecture.



Monseigneur va partir, accompagné du jeune François, le narrateur, à l'assaut des montagnes pour tenter de faire entendre raison à une tribu isolée, encore complètement coupée du monde et vivant dans le plus pur mode sauvage. Il faut dire que Monseigneur est un peu contrarié depuis que les restes du Père Paul, son neveu, ont été ramenés dans une feuille de bananier... Car oui, les Papous, ces bons papous sont encore cannibales... En parallèle, un papou va traverser les océans pour tenter de retrouver le grigri de la tribu qui leur a été volé par le responsable administratif de la région, afin de le vendre au plus haut prix...



Après un voyage long et périlleux, le duo de curés va enfin découvrir le village papou et s'y installer, avec cependant la peur de ne pas savoir d'un jour à l'autre s'ils seront encore acceptés, ou bien dévorés... Avoir soigné le fils du chef les sauve pour l'instant, mais pour combien de temps ? Car le sorcier Gouloupouï, dont on a marché sur les plates-bandes, crève de rage et de jalousie contre ces deux blancs becs et fait en toute discretion pression sur la tribu pour éjecter ces intrus, qui les polluent avec leurs beaux discours sur Dieu et l'amour...



Les personnages sont assez sympathiques, mais pour moi vraiment trop caricaturaux, bien qu'extrêmement bien décrits et ayant des personnalités très intéressantes. Impossible de croire vraiment à la belle Lik Lik dont François va tomber éperdument amoureux, ni surtout aux dialogues quasiment philosophiques qu'entretiennent les deux missionnaires avec les hommes de la tribu : sont-ils sauvages ou non ?



On assiste à un choc des cultures phénoménal assez passionnant : les missionnaires, confits dans leurs certitudes, leur dogme, leur bonne conscience, leurs saints et leur religion inaccessible, à mille lieu de la réalité quotidienne de ce peuple relativement accueillant au demeurant, s'il n'avait la fâcheuse habitude de croquer du blanc grillé de temps à autre ou de dévorer leurs bébés... Le choc se produit également pour celui qui est parti à la recherche du totem de la tribu et se retrouve totalement perdu dans notre société mercantile, violente, individualiste... Lui qui rêvait de quitter son île et d'avoir enfin accès à la "civilisation", le voilà qui ne désire plus qu'une chose : rentrer au pays coûte que coûte !



Alors on rit parfois, on s'énerve aussi un peu des prêches des curés (tissu de crétineries !), on s'insurge sur cette pratique (qui doit bien exister encore) de vouloir faire renier à un peuple ses traditions, ses dieux, toute son identité culturelle pour vénérer un autre Dieu dont on a du mal à comprendre pourquoi il serait meilleur...



Le style est tout à la fois foisonnant, époustouflant mais assez fatiguant à lire. J'ai détesté les 50 premières pages, tant j'ai été déstabilisée, désarçonnée. Et puis je me suis prise dans l'histoire et j'ai finalement dévoré ce roman, passionnant, riche, souvent très drôle, poétique aussi, instructif, proposant au lecteur de belles descriptions de la nature et des caractères, bref, une lecture très positive ! Et un auteur que je relirai très probablement.


Lien : http://liliba.canalblog.com/..
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Notre voisin le diable

Il ne s'agit pas là d'une simple histoire inventée, mais d'un constat bien réel. Personnages de fiction évoluant dans la triste vérité ou une fois de plus l'argent, l'influence, la dépravation ont plus d'importance que l'humanité. Un roman saisissant et triste.

Côté écriture je reproche tout de même le fait que l'auteur emploie toujours la première personne pour plusieurs des personnages principaux. Intéressant peut être car le lecteur est au plus près de chacun, mais un peu déstabilisant à chaque début de chapitre.
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Quand on parle du loup...

Un roman exclamatif !



Emprunté au hasard sous prétexte qu'il se passait dans la région où je me rendais, et lu en entier parce que je n'avais pas d'autre livre dans ma valise...



L'histoire est celle d'un écrivain, qui, dans les années 1980, reprend une enquête sur un meurtre survenu en 1947 dans le Berry. Un garde chasse est retrouvé assassiné, sept chasseurs sont arrêtés, avouent, se rétractent. L'enquête est manifestement truquée, sur la volonté du châtelain local qui protège un de ses employés. Les faits sont établis dès le premier chapitre, le dernier confirmera, après 300 pages, que ce qu'on savait au début est vrai. Entre les deux, de longues considérations sur la difficulté à faire parler les témoins, le danger et le complot, des démêlés avec un éditeur, une intrigue amoureuse avec une sorcière locale, qui double l'enquête journalistique d'une interrogations des puissances occultes. Comme les faits révélés par ces puissances sont connus dès le premier chapitre, j'ai eu du mal à y trouver de l'intérêt... Et oui, j'oublie une série de meurtres touchant toutes les personnes qui ont annoncé leur volonté de parler le lendemain... trop systématique pour être crédible.



Mais ce qui m'a vraiment dérangé, ce sont quelques partis-pris d'écriture : les personnages sont désignés par leur initiale, comme s'il fallait coder les révélations, les répétitions constantes des mêmes faits. Et surtout, près d'un tiers des phrases se termine par un point d'exclamation, ce qui est à la longue bien fatiguant...



Une lecture que je ne recommanderai donc pas, mais peut-être faudrait-il prendre l'avis de quelqu'un que ne rebutent pas les points d'exclamations.
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Les Anges cannibales

hyper violent mais tellement vrai, le drame des enfants soldats, une réalité de tous les jours en Afrique, à vous arracher les tripes, âmes sensibles s'abstenir
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Le pire caprice d'Allah

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire de ce livre, on a l'impression que l'histoire ne commence pas réellement dès le début du livre. J'ai également eu beaucoup de mal à m'adapter au style d'écriture renvoyant sans cesse la balle entre différents personnages ! La 4ième de couverture me paraissait très attrayante mais j'ai été déçue de ce livre, je n'ai toujours pas réussi à l'achever car l'intrigue ne me transporte. Je tiens à préciser que je n'ai pas l'habitude de lire ce genre de livres, ils ne sont peut-être, tout simplement pas fait pour moi. Malgré tout, j'ai été ravie de participer à ce Masse Critique.
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Le premier chant du monde

Le premier chant du monde, la renaissance des chamans mongols, est un bon récit de voyage. Jean-Claude Derey nous emmène en Mongolie sur la piste des chamans et de la spiritualité mongole. C'est un livre riche de rencontres humaines dans lequel nous apprenons beaucoup de détails sur la culture mongol, la spiritualité et le renouveau chamanique. Une plume directe, efficace, qui nous emmène rapidement au bout du récit ! Une lecture riche, passionnante et dépaysante !!
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Le premier chant du monde

J'ai découvert cet ouvrage dans le cadre de Masse Critique, merci à Babelio et aux éditions Arthaud.

Nous suivons ici le chemin tortueux de l'auteur parti à la découverte des chamans de Mongolie. Entre charlatans et véritables sorciers, il nous emmène dans ce majestueux pays où est né le chamanisme. On y apprend l'histoire de ce mouvement, les obstacles et les épreuves rencontrés par les chamans, et enfin, le renouveau de cette spiritualité issue de ces terres.

L'ouvrage est écrit comme un carnet de voyages. Les rencontres au fil des pages donnent des éclairages différents et des réflexions sur le monde.

C'est une très belle découverte que cet ouvrage, qui met en lumière une spiritualité intéressante et pleine de vie.
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Papoua

"Papoua" est un roman de l'écrivain-ethnologue-psychologue-cinéaste-journaliste français Jean-Claude Derey publié cette année aux éditions Alphée.

Comme le titre le laisse deviner, ce récit d'aventures nous plonge au fin fond de la Papouasie (connue aussi sous le nom de "Nouvelle-Guinée", pays situé au nord de l'Australie) où nous faisons la connaissance d'un jeune narrateur, François, en passe de devenir le premier prêtre papou.

Le jeune homme sera amené à accompagner Monseigneur, son père d'adoption, en mission chez les Fouyoughé, un peuple cannibale habitant la chaîne des Etoiles.

Cette expédition sera l'occasion pour François (et pour le lecteur) de confronter sa vision à celle d'un peuple dont le mode de vie se veut radicalement différent du sien...



Autant le dire d'emblée, je n'ai pas choisi ce livre. D'ailleurs, si je l'avais aperçu en librairie, je l'aurais à peine regardé, le temps de me dire "oh quelle belle couverture!" et je serais passée à autre chose.

Quoiqu'il en soit, voici une belle couverture, à mi-chemin entre un cliché "Geo magazine" et une photo Toscani.

Bref. Passé l'effet "oh c'est zoli", j'ai découvert (avec horreur) le quatrième de couverture qui mentionnait un récit d'aventures avec pour toile de fond le sujet de la religion (beurk).

J'ai reposé le livre en me disant "Cynthia, mais qu'est-ce qui t'a pris de t'inscrire à ce partenariat mystère et d'ainsi accepter de recevoir un livre sans savoir à l'avance de quel genre il s'agirait?".

C'est donc la mort dans l'âme (bon d'accord j'exagère un chouia) que j'ai commencé ce roman. Les 100 premières pages étaient loin de me rassurer. Il n'y fut pratiquement question que de Malin et de sexe abordé de façon...assez crue et parfois "surjouée"...



Soit. Après ces histoires de "sève", de "noisettes", de "lait" arrive la seconde partie consacrée à la rencontre du jeune homme et du prêtre avec les Fouyoughé, qui sont un genre d'irréductibles gaulois en version pagnes et gouache.

Comme nous le signale l'auteur au début du récit, nous sommes dans "l'île la plus inhospitalière du monde" et dans cette fameuse région montagnarde appelée chaîne des étoiles, la population y apprécie particulièrement les gigots...humains.

Nous sommes donc loin du Mythe du bon sauvage à la Montaigne...

La rencontre entre le prêtre (qui pratique la médecine avec les moyens du bord...) et le chamane (qui attend de voir ce qui se passe quand on jette un corps dans la rivière) sera l'occasion d'aborder le choc des cultures et d'opposer points de vue "païen" et catholique.

Entre les uns, cannibales et "barbares" et les autres qui prêchent tout en pêchant, j'avoue que je suis complètement restée en dehors de ce récit. Je l'ai donc abandonné à la page 219 (sur 360), à bout de ma dernière once de curiosité.

Il faut dire que ce genre de passage n'était pas pour me motiver...



En quelques mots, j'aurais préféré être consultée un minimum sur mes goûts (à défaut de laisser le choix entre plusieurs titres) avant de recevoir un livre, cela m'aurait évité une déception et aurait sûrement davantage fait plaisir à quelqu'un d'autre.

Ce roman n'est pas foncièrement mauvais mais il n'était absolument pas pour moi.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Toubab or not toubab

Voilà une histoire menée tambour battant. Les notions d 'honneur traversent ce livre noir qui met en scène un jeune graçon qui a cru - un moment - au bonheur simple. Ses rencontres - violentes - le plongent dans un monde cruel.

Forte d'un passage à l'adolescence
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L'Alpha et l'Oméga

Impossible de finir ce livre pour moi.

L'écriture est assez particulière, mais les personnages ne sont pas non plus attachants.

J'avais l'impression de tourner en rond et pourtant il y avait matière à s'amuser : un meurtre, un Etat corrompu, une vie de village.... un beau bol de suspect, mais rien à faire.
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Notre voisin le diable

Tout simplement dévoré en quelques heures.

Un sacré livre 😐

Et dire que ça se passe ...

Cette justice à 2 vitesse , si tu es pauvres tu peux aller mourir!!!

Tout ces malheureux enfants aie aie aie qu'elle horreur...

C'est pour ça moi tout ces pays la non merci.

Un roman terrifiant à ne pas mettre entre toutes les mains....
Lien : https://m.facebook.com/story..
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Le premier chant du monde

Récemment inscrit sur Babelio, j’ai découvert Masse Critique et ainsi devenir le chroniqueur des nouvelles publications des éditeurs. Je remercie Les éditions Arthaud et Babelio pour ce livre.

Ayant toujours été passionnée des cultures anciennes et des peuples premiers, c’est avec grand plaisir que je me suis plongé dans ce livre sur les Chamans en Mongolie. Et je n’ai pas été déçu.

L’auteur nous raconte son parcours en Mongolie pour rencontrer ces nouveaux Chamans. En effet le Chamanisme a été la première religion mongole comme dans de nombreuses autres régions du monde Amérique du Sud, Papouasie. Ce culte a progressivement décliné avec l’apparition du Bouddhisme et a connu un coup d’arrêt lors des 70 ans de domination soviétique. Durant cette période les Chamans ont été poursuivis, enfermés, déportés et même pire.

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Fordlandia

Rythmé, édifiant, angoissant, Fordlandia, récit de la démesure, se lit avec le même appétit que celui de l'anaconda dévorant sa proie.
Lien : http://www.lexpress.fr/cultu..
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