AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Claude Grumberg (396)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La plus précieuse des marchandises : Un conte

Sur les conseils de ma bibliothécaire, j'ai pris ce livre sans prétention !



Et ce fût une agréable surprise !

Un petit livre, un conte, de quelques pages, qui ne m'a pas laissé indifférente !



Nous suivons un bûcheron et une bucheronne, habitant près d'un chemin de fer. Ils récupèrent "la plus précieuse des marchandises" et cela va leurs changer la vie !



C'est une histoire touchante, vraie et dure à la fois. Ça évoque le passé et ses horreurs, le sacrifice "bienveillant", l'espoir et l'amour. C'est court mais intense !



Je n'ai pas l'habitude de lire des contes "adultes" mais c'est une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          70
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Glaçant! Très difficile à lire pour moi. Toutes mes fibres de mère ont été émues.

Pourtant j'ai trouvé que l'auteur disait beaucoup en peu de mots. C'est un texte étudié en classe et je le trouve pertinent. Court pour les élèves qui peinent à lire de longs écrits et à la fois percutant. Néanmoins, il faut réellement l'accompagner, certains passages sont vraiment difficiles.
Commenter  J’apprécie          110
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Jean-Claude Grumberg est incontestablement un grand écrivain de notre siècle. Son thème de prédilection, la 2nde guerre mondiale, est un thème inépuisable. Ce conte en est une preuve de plus. Je suis passée par des émotions très fortes, de la colère à l'empathie, de la tristesse à la joie. Ce court texte est une petite pépite que je relirai.
Commenter  J’apprécie          00
Dreyfus... - L'Atelier - Zone libre

Ce recueil paru chez Actes Sud regroupe trois pièces de Jean Claude Grumberg qui ont en commun de parler de la judéité et du yiddishland.

Le première se déroule avant guerre dans un village de Pologne où une troupe de comédiens amateurs monte une pièce sur le thème de l’affaire Dreyfus.

La seconde, L’atelier, se déroule dans l’immédiat après guerre dans un atelier de couture où des rescapés de la Shoah attendent le retour d’éventuels survivants ou pleurent des disparus.

La troisième, Zone libre, se déroule pendant la guerre dans un village du massif central où des paysans cachent une famille juive.

Chaque pièce recèle en elle-même sa propre force et son propre intérêt, mais le regroupement dans ce volume leur donne sans conteste une dimension supplémentaire.
Commenter  J’apprécie          110
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Dans ce conte pour adultes, Pauvre bûcheron et Pauvre bûcheronne vivent dans une forêt qui n’a rien d’enchanté... Ils n’ont pas pu avoir d’enfants, ce qui brise encore le cœur de Pauvre Bûcheronne. Ils ont froid, ils ont faim, ils travaillent durs, et leur pays est occupé par une armée qui chasse sans pitié les « sans-cœur ». Ces « sans-cœurs » qui traversent la forêt, dans ce train aux wagons scellés, qui les emporte vers une destination inconnue et repasse, vide, dans l’autre sens… Mais voilà qu’un jour, alors que Pauvre Bûcheronne ramasse du bois le long de la voie ferrée, l’un des « sans-cœur » glisse à travers les barreaux d’une petite fenêtre une Petite Marchandise enveloppée d’un châle richement brodé. Pauvre Bûcheronne va la ramener à la maison, et malgré les premières réticences (bientôt levées) de Pauvre Bûcheron, la sauver et l’élever… Mais d’autres aventures les attendent encore… Inspiré de l’histoire vraie du convoi 49… Joli, bien sûr, et comment ne pas être touché ?
Commenter  J’apprécie          80
De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

Le ton au début m’a quelque peu agacé, les dialogues avec beaucoup de répétitions, un peu comme à un repas de famille où la discussion avec mémé est poussive. Puis j’ai été happée par l’originalité de l’aspect conte.

Le tout reste un peu décousu avec l’auteur qui s’immisce dans son livre.

Des sujets sérieux sont évoqués sous un angle inhabituel, pourquoi pas.



Malgré tout, je n’ai pas été séduite alors je laisserai Jean-Claude Grumberg dans les auteurs à découvrir pour moi, ayant plusieurs fois lu de bons avis sur ses livres.

Au suivant, donc.


Lien : https://chargedame.wordpress..
Commenter  J’apprécie          100
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Il était une fois une pauvre bucheronne en mal d’enfant. Elle prie les Dieux de lui en accorder un, tout en regardant passer les trains qui traversent sa forêt lointaine. Un jour, son souhait est exaucé…

Voici une façon peu commune de raconter l’holocauste, peu commune de raconter l’horreur.

Quel joli récit ! Oui, je sais. Comment qualifier de "joli "un récit sur la shoah ?

C’est pourtant bien l’exploit qu’a réalisé Grumberg avec ce conte.

La temporalité floue du conte, les personnages simples, l’absence de références explicites aux faits historiques donnent une dimension universelle au destin de « la petite marchandise ».

Commenter  J’apprécie          270
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Pulvérisée. Je suis sortie pulvérisée de ce texte, l'âme en vrac, écrasée par le poids de la petite et précieuse marchandise.

J'ai pourtant beaucoup lu autour de la Shoah, malmenée à chaque fois, horrifiée, découragée, meurtrie, mais sauvegardant une capacité à mentaliser puisque toute rationalisation est impossible.

Cette fois, que nenni. Jean Claude Grumberg m'avait touchée en plein cœur.

Et puis j'ai compris que cela avait trait à la forme. Un conte. Un conte qui, dans l'usage, s'adresse à des enfants. Qui fait peur, certes, mais qui permet d'exorciser l'effroi. Bettelheim l'avait expérimenté tout comme Freud avant lui, le conte plonge directement "dans les parties les plus primitives de la psyché", prenant ainsi une valeur thérapeutique et constructive. Bettelheim suggère que "le conte aide l'enfant à découvrir le sens profond de la vie tout en le divertissant. Les contes stimulent l'imaginaire de l'enfant et l'aident à voir clair dans ses émotions mais aussi à prendre conscience de ses difficultés tout en lui proposant des solutions possibles aux problèmes qui le troublent. " (1)

En inversant les codes, Jean Claude Grumberg nous propose un sophisme infernal dont il joue même dans son épilogue.

Mon âme d'enfant a adhéré à cette petite musique avant de se fracasser contre la réalité.

C'est là toute la puissance de ce texte qui fourvoie le lecteur dans les méandres archaïques de l'enfance, avant de le laisser, nu et pauvre comme Job, face à une réalité implacable.

Oui, des hommes, femmes, enfants, vieillards ont enfumé les ciels de l'est. Oui, des presque vivants sont revenus et ont cherché en vain leur enfant. Oui des méchants traquaient ceux qu'ils croyaient sans cœur. Et, sûrement, dans quelque bois lointain, une pauvre bûcheronne a vu inlassablement passer des trains où agonisait l'humanité.

Un texte magistral, mais d'une rare violence.

(1) Cairn
Commenter  J’apprécie          290
Jacqueline Jacqueline

Magnifique lettre d'amour; j'ai pensé d'abord à un jeune couple: difficile d'imaginer qu'il a 80 ans et que la belle Jacqueline en a 82! et une soixantaine d'années de vie commune, sans véritable drame peut-on penser mais ils ont perdu un bébé de 5 mois et il a fait une longue dépression, puis il a été opéré de la prostate avec les conséquences sur la sexualité que le couple gère particulièrement bien puis les cancers de Jacqueline: un poumon dont elle triomphe mais celui du foie ne pardonne pas.

Il écrit pour ne pas oublier mais aussi pour dire ce qu'il n'a pas assez dit, à savoir son amour. Il n'y a pas de construction: il écrit en fonction des souvenirs qui lui viennent parfois douloureux, joyeux, drôles. La langue est claire, simple, parfois triviale (ce que lui reproche le fantôme de l'épouse) Les moments d'intimité ne m'ont pas gênée car ils sont évoqués avec naturel et délicatesse.

A offrir à tous les couples quel que soit l'âge.
Commenter  J’apprécie          122
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Le style qu'a utilisé l'auteur pour la partie du conte peut un peu surprendre ! Sinon, c'est un conte-nouvelle bouleversant, dans la mesure où il aborde la.déportation des Juifs en Pologne et l'amour indéfectible des parents envers leurs enfants. Une marchandise des plus précieuses, en effet...
Commenter  J’apprécie          80
Pour en finir avec la question juive

J'ai eu la chance d'assister à une lecture théâtralisée de ce roman par une compagnie lyonnaise que j'ai l'habitude de suivre. Grâce à elle, j'ai découvert Jean-Claude Grumberg et je peux vous dire que je vais m'empresser de lire d'autres ouvrages de cet auteur ! Ce dialogue percutant, incisif et impertinent pose avec humour des questions nécessaires et essentielles. Un petit bijoux de littérature !
Commenter  J’apprécie          10
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un conte bouleversant et terriblement bien écrit. On est littéralement happé par l'écriture de Jean-Claude Grimbert.

La forme choisie pour traiter le thème de la Shoah est très original comme pour créer une distanciation qui ne marchera pas car dès les 1ères pages on s'identifie aux personnages malgré leur dé-personnalisation. On partage le chagrin de la pauvre bûcheronne qui ne parvient pas à avoir d'enfant mais aussi le désespoir du papa juif qui faute de pouvoir nourrir 2 bébés tente d'en sauver un...

Alors, cette pauvre bûcheronne recueillera t elle un bébé juif en pleine période d'occupation allemande? Son mari sera t il d'accord?

Pour le découvrir il faudra lire ce conte cruellement réaliste que j'ai dévoré, adoré...
Commenter  J’apprécie          80
De Pitchik à Pitchouk : Un conte pour vieux e..

C'est de l'inconscience. Juste apres La plus precieuse des marchandises j'ai enchaine avec un autre conte de Grumberg. Et j'en sors foudroye, aneanti. Qu'est-ce que je m'imaginais?



C'est sous-titre: Un conte pour vieux enfants. Mais c'est un conte a mettre entre des mains jeunes, pas entre les mains de vieux comme moi. Il raconte une dame qui grimpe l'interieur d'une cheminee. Une cheminee Napoleon III? Une cheminee d'Auschwitz? Il parle de vieillesse, du sentiment d'esseulement apres la perte du conjoint de toute une vie, de l'incompetence a traverser les journees, de la detresse qui sourd a force de ressasser des souvenirs, du corps qui trahit, du ciboulot qui part en voyage. Et moi qui suis encore heureux a deux; qui n'ai besoin que d'une visite de maintenance annuelle dans mon garage hospitalier ou l'on me fait plus d'entretien que de reparations; qui arrive encore a perdre fierement au monopoly face a mes petits enfants, a concocter des billets extravagants pour une communaute de lecteurs bienveillants, je suis assailli par la peur. Peur du futur qui m'attend. Peur de perdre la tete. Peur de perdre pied. Peur de perdre interet aux autres, au monde, a la vie. De perdre interet a la lecture, a l'ecriture. De ne plus etre affole par des contes comme celui-ci. Affole bien que l'auteur s’escrime a y introduire de l'humour. De l'humour dans la perte. De l'humour pour l'amour.



C'est un conte a mettre entre les mains de jeunes a l'esprit ouvert. Pas entre les mains de vieux obnubiles par l'histoire et la memoire, ces deux faux-amis, comme moi. Il parle de haine irraisonnable qui conduit aux pires comportements d'hommes envers d'autres hommes, aux pires actions, impardonnables, aux noms imprononcables, pogroms, genocides. Des mots de malheur qu'on croyait applicables a une seule categorie de personnes, pour nous apercevoir qu'ils peuvent se gangrener et s'appliquer a d'autres hommes, en d’autres lieux, en d’autres temps. Affligeant? Je suis consterne. Et l'auteur choisit d'accoler dans son conte le sourire et les larmes, l’espoir et le desespoir. “Petit papa Noël Quand tu descendras du ciel N’oublie pas nos petits souliers… C’est alors qu’a surgi du brouillard du passe, parmi les nuages du present, une photo, une de ces photos en noir et noir qu’Isy ne voulait pour rien au monde que je voie, une de ces photos parues juste apres la guerre dans un journal yiddish. Entre un monceau de montures de lunettes et des ballots de cheveux coupes prets a etre expedies, se dressait une montagne de chaussures d’enfants : ballerines, bottines, galoches, miserables chaussures de ville, petits sabots, et meme quelques minuscules souliers vernis. Oui oui, petit papa Noël, quand tu redescendras du ciel, n’oublie pas leurs souliers, merci”. Et je suis foudroye. Mais je sais, je sens, que c'est un texte fait pour des jeunes, de plus jeunes que moi, qu'ils tirent un enseignement d'une memoire qui n'est pas la leur, qu'elle serve a quelque chose de bien, de mieux, cette memoire.



L'auteur, qui ne sait comment terminer son conte, finit par ecrire: “Ma mere me disait : A force de raconter des histoires de mort, la mort va finir par te rattraper et te prendre. Il semble que la Faucheuse ait choisi une autre tactique : s’acharner sur ceux que j’aime, pire sur ceux qui m’aimaient”. Et c'est peut-etre la ce qui me terrorise le plus, ma plus grande peur. Une peur de mon age. Une peur que de plus jeunes pourront comprendre, sinon ressentir.



Mais je me ressaisirai. Je surmonterai mes peurs. Je sourirai aux bons cotes de ma petite existence. Et j'essaierai de suivre ce qui est peut-etre l'ultime commandement de ce conte: aimer, aimer encore, encore aimer, pour ne pas tomber dans la barbarie ou simplement pour ne pas tomber. Et se souvenir. Et rappeler aux autres. Alors j'essaierai dans ce site de recenser des livres de la culture yiddish. Plus que ce que j'ai fait jusqu'a present. Et de la culture judeo-espagnole. Pour qu'elles vivent. Au moins virtuellement. Au moins dans ce qu'un vieil amateur comme moi racontera d'elles. Cela aussi sera memoire. Cela aussi sera sourire. Cela aussi sera vie.

Commenter  J’apprécie          6414
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un conte. On s'accorde generalement a penser que les contes ecrits ont generalement derriere eux une longue tradition orale, qui elle-meme a sa genese dans une experience vecue, ou redoutee, une vieille peur qui ne peut etre vaincue que par l'usage repete de la parole. C'est pour cela que les contes anciens les plus horrifiants ont une fin providentiellement heureuse, permettant a l'auditoire – ou aux lecteurs – une catharsis liberatrice, le retour a une tranquillite mentale et physique.



Ce conte est un conte pour adultes, qui revient sur une des pires catastrophes qui se soient abattues sur l'humanite: la perte, justement, de cette humanite. Et ses lecteurs savent que ce n'est pas un mythe, que ce n'est pas un evenement si ancien qu'on ne sait plus y distinguer le reel du reve. Alors, bien que le conteur se soit applique a finir sur une note d'espoir, je reste atterre par ma lecture. Justement parce que c'est un conte, et que par sa forme, son langage de conte, il a eveille en moi de la peur, une grande peur, des sueurs froides. D'autres livres qui traitaient du meme cataclysme, des oeuvres d'histoire ou de memoire, ont eveille en moi de l'incomprehension, de l'indignation. Ce conte, justement parce qu'il n'essaye de rien expliquer mais simplement raconte le vecu ou le reve par quelques personnes promues a la dignite de protagonistes sinon de heros, a eveille en moi la peur, asphyxiante, atavique deja, de me voir, de voir mon voisin, de voir mon semblable, devenir, du jour au lendemain, sans vraiment d'explications, sans essayer d'elaborer des excuses, des betes, des betes humaines.



C'est un conte. Un conte est fait en general pour attiser nos peurs et finir par les apaiser. Celui-ci ne les apaise pas.

Commenter  J’apprécie          683
La plus précieuse des marchandises : Un conte

💎 Un bijou de lecture 💎



La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg

⭐⭐⭐⭐⭐/5



📄110 pages



💎 Ce livre conte l'histoire de Pauvre bûcheron et de Pauvre bûcheronne.

Pauvre bûcheron se lève tous les matins pour travailler durement pour l'occupant.

Pauvre bûcheronne, elle, n'est plus en âge d'enfanter et prie donc tous les dieux pour avoir enfin un enfant à elle. Un jour d'hiver, le "dieu du train" exauce sa prière.



💎 Toute en subtilité et en allusions, ce court texte très poétique et plein de métaphores m'a emportée.



💎 Vous y retrouverez une histoire de sans-cœur, de vert-de-gris, de trains de marchandises, de faux coiffeur.



💎 Notez qu'en 2024, cette histoire sera adaptée en film d'animation par @hazanaviciusmichel et à coup sûr, saura marquer les cœurs.



J'ai découvert ce texte grâce à l'émission de @lagrandelibrairie et j'avais été touchée par cet auteur, dramaturge.



Je vous le conseille donc grandement !

Le connaissiez-vous ? Vous tente-t-il ?

Commenter  J’apprécie          00
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un conte d'un grande finesse littéraire, comme vaporeux mais au sujet grave et forcément dramatique. Les personnages se succèdent et se révèlent, enchanteurs ou monstrueux. Les péripéties sont à l'image du conte, grossièrement ficelées, mais c'est parfois agréable, lorsque la marche est dure, de se laisser soutenir par une corde plus solide.
Commenter  J’apprécie          70
Jacqueline Jacqueline

Je veux juste qu’on m’aime comme Jean-Claude Grumberg a aimé sa femme.



Ce roman est un hommage poignant, flamboyant et déchirant.



Un ultime palais de papier pour son épouse disparue alors qu’elle était son axe, son soleil et ses étoiles.



Un crève-cœur sublime, j’ai adoré.
Commenter  J’apprécie          40
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Un conte de fées qui prend racine au beau milieu de la Shoah : je découvre ENFIN Grumberg et il est époustouflant.



En quelques pages, l’auteur nous fait passer par tous les états émotionnels possibles.



Un roman à la puissance incommensurable et à la portée indispensable.
Commenter  J’apprécie          90
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Et oui c'est un conte, même s’il ne commence pas par "Il était une fois", même si je ne suis plus une petite fille, j'ai pris le parti de me lancer dans cette lecture au départ complètement inconnue pour moi. Et je n'ai pas été déçue...

C'est l'histoire d'une pauvre bucheronne et d'un pauvre bucheron qui reçoivent un jour une petite merveille tombée du ciel, ou plutôt d'un train de déportés... Car oui ce conte se passe sur fond de 2eme guerre mondiale.

On connait toutes les horreurs qui se sont passées pendant la guerre ; la déportation, les camps, les chambres à gaz, les persécutions et humiliations des juifs, mais pour autant Jean-Claude Grumberg à réussi à amené de la joie et du bonheur dans cette sombre période.

C’était une magnifique lecture et pleine d’imprévu. C’est un conte oui, sans princesse ni chevalier, mais c’est un livre qui fait du bien.



Commenter  J’apprécie          71
La plus précieuse des marchandises : Un conte

Je suis aller écouter un ami qui a fait une lecture publique de ce texte à l'institut des jeunes aveugles.

Il nous a tout de suite embarqué dans cette belle histoire, prenante, particulièrement émouvante, d'une écriture faussement naïve.

Le livre se prête a l'exercice de la lecture publique et c'est aussi une belle façon de nous rappeler l'horreur de l'histoire, un devoir de mémoire par un conte à peine elliptique !

L'affrontement entre l'humanité la plus humble et la déshumanisation du fascisme. Je ne sais combien des plus jeunes auront lu un jour ce livre, mais dans la salle il y en avait très peu... malheureusement.

Commenter  J’apprécie          221




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Claude Grumberg (2254)Voir plus

Quiz Voir plus

Ça va être leur fête, aux pères !! 😄 😂

Ça commence bien ! Alors il faudrait "Tuer le père" ? 🎩

marie sizun
honoré de balzac
amélie nothomb
didier van cauwlaert

8 questions
4 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , littérature , humour noir , fête des pères , historiettes , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}