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Citations de Jean Dardi (116)


Si je devais me souvenir de tous les machins, c’est un disque dur qu’il me faudrait à la place du cerveau !
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C’est encore un enfant, mais il a déjà la maturité d’un jeune adulte. Il a fait le tour du problème, avec l’esprit cartésien qui le caractérise. Il ne s’en sortira pas. Pas d’issue ! Rien ni personne ne peut l’aider ! Et toutes ces années encore devant lui. Tant d’années ! À endurer ce calvaire ! Impossible. Un tunnel sans fin, plongé dans les ténèbres, et dont il ne trouvera jamais la sortie. Non, trop dur ! Alors, tout plutôt que de retourner là-bas…
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Tel un geyser qui rassemble une quantité colossale d’énergie avant de laisser exploser épisodiquement sa colère brûlante à l’air libre. Et la chimie se révélait totalement inefficace. Tout au plus le vidait-elle des dernières parcelles de volonté qui auraient pu lui permettre de mieux se maîtriser.
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Les gamins sont cruels, quelquefois inconsciemment. Et chez eux, ce qui commence comme une plaisanterie, une remarque déplacée, occasionnelle, peut tourner au harcèlement, à la torture morale. Les gosses n’aiment pas ceux qui sont différents, qui sortent du moule.
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La patience paie toujours.
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Jeanine était non seulement coquette, mais avait de la conscience professionnelle. Un bas, ça faisait partie de l’uniforme. De l’outil de travail. Et fallait être impeccable jusqu’à la dernière minute.
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À peine vingt ans, coiffure choucroute à la Brigitte Bardot, le dernier cri, maquillée comme la reine de Saba, une jupe plissée semblant peinte sur sa croupe incendiaire, serrée à la taille par une ceinture en cuir de dix centimètres, un pull ajusté qui faisait ressortir son orgueilleuse poitrine comme deux obus de cent cinquante, des escarpins aux talons démesurés, et des yeux… Des yeux ! Des yeux à faire bander un ecclésiastique !
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Certains ne venaient plus chez lui que pour renouveler leur ordonnance, comme la loi les y oblige, les psychotropes n’étant pas délivrés sans le précieux sésame. Ils ressortaient après quelques instants, pressés de renouveler leur stock mensuel dans la première pharmacie venue.
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N’importe où que l’on se réfugie sur cette terre, il y a toujours un connard pour vous polluer la vie. Comme quand on a une furieuse envie de pisser, qu’on fait des kilomètres pour trouver un coin peinard. Au moment où l’on commence à savourer les délices de la libération de sa vessie, y a toujours un enfoiré pour se pointer.
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L’esclave sexuelle s’exécute, pleine d’appréhension. En cet instant, plus rien n’a d’importance. Telle la bête traquée et acculée, elle s’apprête à subir l’humiliation suprême avec résignation.
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Lutter, se battre contre les autres, contre soi. Contre un mal insidieux qui nous ronge depuis des années et dont on tente de ralentir l’évolution. Lorsque l’on songe à cette épée de Damoclès qui un jour peut se détacher et ruiner votre vie à jamais. Courir, toujours, de plus en plus vite. Vers quel but ? Aucun. La fuite en avant, inutile mais indispensable. Pour saouler son esprit, se griser, ne plus penser…
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De fait, la télé, c’était parfait sans le son. Ça laissait le champ libre à toutes les supputations. On pouvait délirer ad libitum. Dell’Orso s’amusait ainsi souvent au petit jeu qui consistait à prêter aux personnages s’agitant sur l’écran des paroles imaginaires. Comme si, pour une fois, ils avaient tous arrêté de dire des conneries.
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Ce qui motivait Dell’Orso, c’étaient les affaires hors normes, a priori inextricables. En particulier les affaires de tueurs en série. La giclée d’adrénaline qui vous brûle les veines, qui vous réveille la nuit, qui décuple vos facultés pile au bon moment. Le combat sans merci entre deux humains. L’un dont l’esprit est resté dans le moule que des années d’atavisme ont forgé et l’autre dont l’esprit a déraillé, le poussant, pour satisfaire ses pulsions, à commettre des atrocités. Cette chasse sans merci dont la proie devait impérativement être mise hors d’état de nuire. Quoi qu’il en coûte. Pour le bien de la société dont elle était l’émanation.
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Par principe. Il n’avait aucun mal à séduire les femmes. Son physique, ses yeux bleu délavé, son teint hâlé ne laissaient pas le sexe faible indifférent. Mais le sexe pour le sexe ne l’intéressait pas plus que ça.
La seule femme qui pouvait pénétrer dans son antre, c’était Rosa, la vieille bonne portugaise qui essayait de maintenir les lieux dans un état de relative propreté. Ils se connaissaient depuis quinze ans et s’adoraient.
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C’était Dardet, le planton de nuit du 36. Dardet et sa syntaxe si particulière. Dardet, fâché pour de bon avec la langue française. Il faut dire, à sa décharge, qu’il avait abandonné ses études très tôt. Trop tôt. Plus intéressé par les filles que par les œuvres des philosophes classiques.
Certes, il n’aurait pas pu vous citer Nietzsche ou Schopenhauer, pas plus que, plus près de nous, Sartre ou Heidegger ; en revanche, il connaissait par cœur, car il les lisait très régulièrement, tous les catalogues de VPC de sa femme. Particulièrement les pages consacrées à la lingerie fine.
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Un gentil garçon, son mari, mais il préférait dilapider l’argent du ménage aux courses ou en se saoulant avec ses copains plutôt que d’aller bosser. Ils avaient tenu ainsi quelques années, alternant disputes et réconciliation, Abebi subvenant seule aux besoins du couple. Puis un soir, l’abruti avait prétexté aller boire un verre au bistrot du coin et n’était jamais reparu, abandonnant la pauvre Abebi et ses trois gosses à leur triste sort. Un peu honteuse, elle en avait malgré tout éprouvé un grand soulagement.
Depuis, elle vivait de privations, s’échinant jour après jour à faire des ménages pour donner leur pitance à ses trois lardons. Économisant sou après sou.
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