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Note moyenne 4.27 /5 (sur 213 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Casablanca , le Juillet 1967
Biographie :

Eric OLIVA est né en Juillet 67.
Après avoir vécu plusieurs années en région parisienne, il revient aux sources et s'installe avec sa compagne sur la Côte d'Azur.
Fonctionnaire de Police en activité.

Source : www.bod.fr
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Une justice, qui n'en avait plus que le nom depuis belle lurette, remettrait finalement en liberté l'homme qui avait tué son fils. Comment accepter une chose pareille ?
Page 110- Le vase rose.
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Il se demandait par quel miracle un journaliste faisait déjà le pied de grue devant le portail du pavillon. S’il y en avait un, les autres ne tarderaient pas de pointer le bout de leur nez. Les gens avaient envie de savoir. Les gens étaient curieux.
Quelle honte ! pensa-t-il en repoussant le rideau de la fenêtre de la chambre. Vouloir faire du fric sur la détresse humaine. Quel métier à la con !
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- Ce ne sont pas mes animaux, le reprit-elle froidement. Ce sont mes enfants !»
Le gendarme soupira silencieusement. Il venait de tomber sur la cassos de service et allait maintenant devoir se la farcir. Intérieurement, il maudit quelques secondes l'auxiliaire de l'entrée.
«Vos enfants, répéta-t-il en hochant la tête. Je comprends... Expliquez-moi ce qui vous fait dire ca.»
Maryvonne Pigent agrippa son sac à main posé sur ses genoux et regarda Mickaël Palleri de ses petits yeux noirs. La fureur se lisait à travers eux. Pendant près de vingt minutes, elle détailla le plus clairement possible à l'homme, qui s’astreignait à prendre des notes, que des personnes mal intentionnées s'amusaient à assassiner ses bébés, ses enfants, sa raison de vivre. Ou en deux mots, ses chats...
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Peu de gens sont en mesure de comprendre ce qu’est véritablement la vie d’un flic. Ce qu’il côtoie à longueur de journée, ce qu’il ressent est ce à quoi il est confronté tout au long de sa carrière. Lorsque l’on n’a pas vécu certaines situations de l’intérieur, on ne peut que se contenter de les imaginer, se les figurer, mais sans ne jamais avoir aucune certitude. On ne connaît vraiment leurs vérités crues que si l’on touche chaque image du doigt.
Leur carrière pourrait, par certaines facettes, être assimilé à celle d’un pompier d’un médecin urgentiste. Ces hommes qui sont là pour porter secours, sauver des vies, parfois au péril de la leur. Pourtant, rien n’y ressemble.
Une divergence, mais de taille, fait toute la différence. L’homme symbolise, par le biais de son uniforme, le revers de la médaille. Il est aussi celui qui sanctionne. Tout le monde en est conscient, un flic n’est apprécié que quand on a besoin de lui. Dans le cas contraire, lorsqu’il prévient le désordre, il devient, aux yeux d’une certaine caste de la population, un paria, l’empêcheur de tourner en rond, le connard de poulet. Ne vous y trompez pas, les lois ne sont pas faites par les flics, leur job est seulement de les faire appliquer, souvent avec discernement.
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Il y a des gens qui, durant toute leur existence, n’auront aucun statut. Des personnes paisibles, des inconnus. Ceux pour qui la vie n’est qu’un simple passage sur cette terre. Ils feront leur petit bonhomme de chemin sans remous, en sachant qu’ils n’y laisseront aucune trace, seulement une vie remplie de bonheurs simples, des études, un travail, de l’amour, une famille, des enfants. Un tas de petites lueurs sans intérêt pour celles et ceux qui croiseront leur chemin, mais tellement essentiel pour eux. Une vie tranquille, pacifique.
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Tu fermes ta gueule et tu sors d'ici tranquillement. Par contre, si je découvre que je me suis trompé et que tu es pour quelque chose dans la mort de mon fils, je te poursuivrai jusqu'au bout du monde pour te crever. Je t'en donne ma parole.
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« Vous m’avez demandé comment et pourquoi. Je vous fais confiance et vous explique par quel biais j’en suis arrivé là ! Il est où votre problème ? Mon fils est mort, ma femme m’a quitté et ma société ne va pas tarder à être placée en liquidation judiciaire. Quant à vous, votre enquête n’a pas évolué d’un iota depuis le soir où nous avons perdu Tao ! Vous pensez vraiment qu’être poursuivi pour ça me donne la moindre sueur froide ?! »
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« Écoutez, madame, je vais voir ce que je peux faire. Comme vous voyez, votre dossier est toujours sur mon bureau et je vais y jeter un œil nouveau.
– Ben oui, ce serait une bonne idée ça, lança Maryvonne en jetant un regard appuyé sur les piles de dossiers. De toute façon, ma plainte ne risquait pas de prendre la poussière avec toutes les autres posées au-dessus. »
Palleri faillit s’étrangler. Cette femme avait les yeux partout. Une véritable mégère rusée qui n’avait décidément pas la langue dans sa poche.
« Bon, je vous tiens au courant. Je vais aller voir ce monsieur…
– Bonnefoi ! Mais vous imaginez ! éclata Maryvonne. Comment cet âne bâté peut-il porter un nom pareil ? »
Le gendarme se retint de pouffer de rire, mais l’envie lui tordit l’estomac.
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Pour l’heure, le mois de mars étendait de nouveau sur la ville le vent glacé caractéristique des hivers d’Europe du nord et Charly prit la seule décision qui s’imposait à lui. Le nourrisson viendrait dormir chez lui cette nuit. Liz sera peut-être heureuse de pouponner quelques heures ?
A peine avait-il fourré le couffin sous son bras et attrapé l’énorme sac posé à terre que la Rover démarra en trombe. Un dernier dérapage au sortir du parking et déjà Allan disparaissait au coin de la rue. C’était la dernière fois qu’il le voyait vivant.
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« Vous avez dit à mon collègue de l’accueil que quelqu’un s’en prenait à vos animaux. C’est exact ?
– Ce ne sont pas mes animaux, le reprit-elle froidement. Ce sont mes enfants ! »
Le gendarme soupira silencieusement. Il venait de tomber sur la cassos de service et allait maintenant devoir se la farcir. Intérieurement, il maudit quelques secondes l’auxiliaire de l’entrée.
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