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Citations de Jean Dufaux (1668)


Deux silhouettes blanches se sont inscrites au fronton de nos vieilles légendes. Les dieux, alors, pour la première fois de leur existence, tournèrent leur tête. Et ce qu’ils virent leur glaça le sang...
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Nous roulâmes toute la nuit, sans plus prononcer un mot. Edith tenait le livre contre elle. Ce livre dont nous ne pouvions plus nous séparer. Ce livre qui, en quelque sorte, nous avait inclus de force dans sa tragique destinée…
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Le Pénitent ? Vous savez que c’est ainsi que l’on appelait les repris de justice, chargés d’enflammer le grisou avant l’arrivée des mineurs ? Curieuse coïncidence, non ?
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Ce n’était pas le moment de venir me provoquer, camarade. Il y a des jours comme ça où je suis de très mauvaise humeur.
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Allan, je glisse ce petit mot dans ton livre afin de ne pas perdre de temps. Et puis sait-on jamais ? Ce que tu m’as donné ne devrait pas exister. Il est des histoires qu’il vaut mieux éviter si on ne veut pas s’y perdre corps et âme. Les heures passent. Je ne peux t’expliquer… mais je ne suis plus seul. Des ombres se glissent à mes côtés, se penchent sur mon épaule. Des chuchotements s’échangent au-dessus de ma tête. Je ne peux plus m’arrêter. Le vin a goût de sang. J’ai l’impression que mes ongles vont se détacher de mes doigts. À chaque mot déchiffré, une aiguille de feu s’enfonce dans mon cœur. Un pas lourd se fait entendre soudain dans mon dos. C’est lui… Il vient me chercher… À moins que je ne trouve la clé… dans ma tête… Oui… la clé… dans ma tête… Elle est dans ma tête. Je me suis redressé. Le jour se levait et je ne m’en étais même pas rendu compte. Une puanteur atroce régnait dans l’atelier. La clé était dans ma tête. Quelques mots qui me permettraient de lui échapper… comme si, perdu dans un labyrinthe, j’allais en retrouver le fil… Les voix me pressaient d’agir au plus vite… Sortir les mots de ma tête… pouvoir enfin les prononcer… et me faire pardonner ma coupable imprudence. Adieu Allan… N’oublie pas… La clé !! La clé !
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Oui… C’était une de ces journées où tout peut arriver, le pire comme le meilleur. Le retour fut lugubre. Mais ce n’était rien encore à côté de ce qui devait se dérouler pendant la nuit.
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Dans les semaines qui suivirent, je compris que Daudier était amoureux… et qu’il devait l’exprimer plutôt mal.
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Je suis un vrai dur, fidèle à la légende de mon pays. Rien ne manque à ma panoplie. Visitez-moi et vous découvrirez l’Amérique.
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Mon nom est Allan Rupert Fox. Je suis américain et j’appartenais pendant la guerre, à l’U.S.A.F. En 44, mon avion a été abattu au-dessus de la France. J’ai pu sauter en parachute et j’ai été recueilli puis caché par des résistants, non loin de Bourges. La guerre s’est terminée. J’ai encore fait celle de Corée, et puis j’en ai eu assez. J’avais le grade de capitaine. Une belle carrière s’ouvrait devant moi, mais j’ai tout laissé tomber. J’avais peur de la routine qui s’installait. J’ai voulu revoir la France, le village qui m’avait recueilli. Je me souviens… C’était un beau matin d’été… La place devant la mairie était ensoleillée… Un groupe de filles me regarde passer en riant. Elles avaient les jambes nues sous leur robe. J’ai trouvé une petite maison, un endroit calme, juste ce qu’il me fallait, la pension Soreuil. À part moi, la maison ne comptait qu’un pensionnaire. Un certain Vincent Daudier. Un garçon timide, renfermé. Il s’occupait de fouilles dans la région. Nous ne parlions pas beaucoup à table, mais la cuisine de Mme Soreuil était délicieuse. Je me suis mis à écrire. J’essayais de rassembler mes souvenir quant aux guerres que j’avais traversées. Il y avait le cliquetis régulier de la machine, un chat qui ronronnait, le cri des enfants dans les jardins avoisinants. Je me sentais bien.
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Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! J’ai réussi… J’ai réussi !!! Personne n’a pu m’en empêcher… PERSONNE ! Même pas vous, sorciers et charlatans, qui me guettez depuis des siècles ! Ils vont chercher à me retrouver… Mais il sera trop tard… Son corps se recomposera devant mes yeux, et je serai le dépositaire de ses secrets… Mon dieu… Il faut que je tienne… Il le faut ! J’ai la faiblesse qui me reprend… Ce… Ce n’est pas le moment pourtant… Pas le moment…
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Les cœurs restent sourds qui s’adonnent au pouvoir.
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Les conseillers absents ne servent pas à grand-chose, votre majesté.
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Un peuple n’est pas fait pour réfléchir mais pour s’abrutir.
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Les hommes se révoltent, pas les machines.
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Tu ne t’es pas assez méfié du passé. Le mien recelait bien des surprises.
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Le peuple veut de la grandeur, votre majesté. Un exemple, une poigne de fer, un pas cadencé, militaire. Patrie, famille, religion… La soumission ou le bagne… Ça s’obtient avec un bon coup de pied au cul.
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Cette robe ne tient qu’à une épingle. Comme mon destin. Crois-tu en mon destin, comte Orlof ?
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C’est pour le bien de notre peuple. Lui ne sait pas, nous savons.
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Ce qui est légal pour le peuple ne l’est pas pour ceux qui gouvernent.
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Non, votre majesté. Votre dernier tricot est encore plus sublime que le précédent.
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