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Citations de Jean Dufaux (1681)


Tu vois, Grimsie, je te l’avais bien dit : il ne faut pas trop penser. Les grandes personnes ont leurs secrets, et ce n’est pas à nous de les déranger. Non, ce n’est pas à nous…
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Par exemple ! Elle est rudement mignonne. Et son petit air faussement naïf ne fait qu’ajouter à la chose. Je parie qu’elle a de jolies jambes.
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Quand la mère de Fanny mourut, ses tuteurs la confièrent à son oncle Lord Arthur Charleston, qui voulut bien condescendre à recueillir la fillette chez lui. C’est ainsi que par une vilaine nuit de novembre, une voiture amena l’enfant au château de son parent en un lieu appelé Blacktales. Il était plus de minuit quand la voiture s’arrêta enfin dans la cour intérieure du château. Pour Fanny une nouvelle vie allait commencer, bien différente de tout ce qu’elle avait pu imaginer lorsqu’elle vivait encore auprès de sa mère. Le cocher frappa la porte. Le château semblait comme abandonné et, là-haut, les éclairs redoublèrent de violence. Finalement des pas se firent entendre, la lourde porte grinça sur ses gonds… Et une silhouette hideuse se montra aux deux voyageurs glacés jusqu’aux os par la pluie battante.
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Mais des êtres de malheur,
en robes de deuil, ont assailli
la haute autorité du monarque.
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Mais le lien entre Maria et Pier Paolo nous apprend aussi que dans certaines circonstances imprévisibles, il est possible pour deux artistes, deux êtres humains perdus dans le monde, de
se tenir la main et de marcher vers l'inconnu.
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Et la jungle vint à lui. Lui qui avait sucé la sève de l’oqtal. Lui qui s’était emparé de l’esprit qui bouge. Lui qui avait survécu. Et dans chaque tache du pelage des jaguars se dessinait une légende nouvelle. La légende du dieu Txlaka qui s’appelait jadis Hernando del Royo.
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Et c’est ainsi que dans la nuit du 30 juin 1520 la petite armée de Cortés – ils n’étaient guère plus de 300 hommes – quitta la cité de Tenochtitlan sous une pluie battante car il semblait que même le ciel voulût les accabler de son courroux. Mais très vite la fuite devint une débandade.
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L’or mène à leur perte tous ceux qui le convoitent.
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Servir Moctezuma est un honneur. Servir l’Espagnol est une servitude. C’est là toute la différence.
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Tu m’accuses de tort dont je ne suis pas responsable car je suis entouré de traîtres qui agissent sans mes ordres. Qui les combattent même. Qui combattent la mission sacrée que m’a confiée Charles Quint.
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Mon retour à Tenochtitlan n’aura rien de sublime. Je vais devoir recourir à la ruse si je ne veux pas me laisser engloutir à jamais dans cette cité barbare où le sang ruisselle le long des marches qui mènent au pouvoir. J’ai demandé une entrevue à l’empereur afin de lui démontrer que je reste son seul interlocuteur valable. Ma victoire sur l’armée de Narvaez en est le signe. […] Le fait que l’Espagne divise ses forces alors que nous affrontons un adversaire de taille est une erreur capitale, et qui m’affaiblit considérablement. Entrer de force dans Tenochtitlan serait une erreur. Je dois montrer profil bas. Tout compte fait, votre retour m’arrange. Il se peut que j’aie besoin de vois. […] J’ai envoyé un émissaire auprès de l’empereur. Je me propose de le rencontrer au sein même de sa cité. Je ne serai accompagné que d’une douzaine d’hommes. Nous déposerons les insignes de notre puissance au pied du palais, montrant ainsi notre volonté de parvenir à un accord par les voies de la diplomatie, plutôt que par celles des armes. La partie sera serrée. Il est possible que nous nous jetions dans la gueule du loup. Mais je compte sur la prudence de Moctezuma et de ses proches qui nous prenaient, il y a peu encore, pour des envoyés divins. Je devrai surtout gagner du temps, car de ton côté, accompagnée de quelques hommes que je choisirai, tu reprendras le chemin secret qui mène au cœur du palais impérial. Ce chemin qui traverse la caste salle où Moctezuma a entreposé des richesses. Pendant que tu progresseras dans les entrailles du palais, je tenterai de m’expliquer devant l’empereur. Ce ne sera pas facile. Il me faudra mentir, travestir la vérité, bref m’abîmer dans toutes les joutes politiques qui m’ont toujours paru fastidieuses. De plus, nous serons probablement désarmés.
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Le bassin de la Huerde. Les guerriers de l’empereur Moctezuma progressent en silence. À leur tête se trouve Barbo Bezan, accompagné de son fidèle Zampero. L’homme de Dieu est prêt pour les carnages. Les carnages, c’est sa messe quotidienne. Cette fois-ci, il est aidé par l’ancien guerrier Hibura, banni par sa tribu, traître à son clan. Mais Mezago est inquiet, comme désorienté. Le village semble désert, rien ne bouge, rien ne s’entend. Où donc sont-ils partis, ceux qu’il appelait autrefois ses frères ? Ont-ils pris la fuite, ont-ils été prévenus de la venue de Barbo Bezan ? Celui-ci a rejoint Mezago et c’est toute la troupe, à présent, qui s’enfonce dans le village. Le regard des guerriers fouille le sol à la recherche d’indices. Jusqu’à ce que Mezago repère un Tichum au pied d’un arbre. Alors la mémoire lui revient… Trop tard cependant !
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- Nous ne nous reverrons plus, n'est-ce pas ?
- Non, Monsieur. Même les cauchemars s'effacent dans la nuit.
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- Et j'ai l'impression que ton amie est comme toi... Chez elle... partout... au centre comme dans la marge. Entourée... Et seule.
- Entourée... aimée... J'aimerais tellement qu'elle le soit. Mais le génie est venu se loger en elle. Et c'est un démon insatiable... Qui ne vous laisse rien... Qui prend tout.
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Tu trouveras l’empereur changé. Certaines pensées qui s’attardent dans son esprit sont comme un poison amer qui l’étouffe.
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Et ainsi, tous se dirigèrent vers la nuit du premier du mois de juin 1520. Chacun croyait en ses chances. Chacun croyait en ses dieux. Mais c’est le diable qui, du doigt, allait frapper les armures.
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Tenochtitlan où l’empereur exhorte ses troupes au courage et à la vaillance. Il sait que Cortés se rapproche. Cortés qui n’a pas tenu compte des avertissements de Barbo Bean, alors que ce dernier vient de rejoindre la cour. De Cuellar se méfie de Barbo Bezan. Il devine cependant la grande influence que l’ancien prédicateur possède sur l’empereur. Aussi reste-t-il prudent… Moctezuma l’écoute, il va même jusqu’à contredire les princes de sa famille qui mettent son autorité en doute. Une discussion s’en suit, discussion orageuse à laquelle De Cuellar assiste sans intervenir dans un premier temps. Mais très vite, il est pris à partie par Barbo Bezan…
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Dans sa jeunesse, une femme lui avait prédit que pour survivre il deviendrait un monstre. Il prendrait un autre nom. Un nom gravé dans sa chair, le nom d’un monstre. Un nom que se mirent à scander les Hiburas, terrorisés devant cette apparition sacrée, issue des racines et des fleuves. Et Mezago ne manqua pas de courage, qui s’attaqua au monstre. Mais il n’avait aucune chance ! Hernando le frappa sans pitié. Tout en lui laissant la vie sauve, et le murmure enfla, devint un cri ! Et le cri accompagna la mort d’Akcha, el sage. Et le cri résonna dans toute la jungle, se communiquant aux arbres, aux racines, au fleuve, pour mourir aux abords de Tenochtitlan. Car dans la grande cité, d’autres guerriers se préparaient au combat.
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Dans un enclos à l’extrémité du village, beaucoup assisteront au combat. Mezago est très populaire parmi les siens. Ils souhaiteront tous sa victoire. Quant à vous, ce bouclier me semble une arme bien dérisoire. Mais aussi chaque combattant dispose d’un second qui se choisit un arbre dont l’extrémité surplombe l’enclos. Ces arbres donnent des Tichum, des armes redoutables lorsqu’on les balance de là-haut vers une cible bien choisie. Je vous rassure, vous disposerez de ma personne pour monter au poste et réduire en bouillie la tête de votre adversaire.
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Son guide n’avait pas deviné le piège tapi dans la jungle. Il mourut sur le coup. Alors que lui s’était donné les quelques secondes pour réagir, pour survivre. Car depuis qu’il avait avalé les trois racines de l’oqtal, il devinait, il sentait avant les autres, tout ce qui, autour de lui, recelait un danger, une menace. Ainsi des guerriers hiburas qui s’avançaient, armes à la main, et ils étaient nombreux. Trop nombreux pour qu’il puisse s’échapper. Ils voulaient le tuer, et il semblait bien que c’en soit fini d’Hernando del Royo. Quand un cri se fit entendre !
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