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Critiques de Jean Flori (29)
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Philippe Auguste : La naissance de l'Etat m..

Un Bon livre d'histoire qui va à l'essentiel;
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Chevaliers et châteaux forts

Un bel album très complet pour découvrir la thématique chevaliers et châteaux forts (78 pages). Les format est pratique, les pages sont épaisses et certaines transparentes.
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Chevaliers et chevalerie au Moyen Age

Lorsque j’étais un jeune et fringant étudiant, notre professeur d’histoire médiévale nous avait dit « lisez cela ! » Avec quelques années de retard, c’est chose faite.

Cet ouvrage bouscule quelques clichés bien imposés dans l’inconscient collectif, mais ce n’est pas là son principal atout. Ce qui pourrait en effet servir de fil rouge est cette question : qu’est-ce qu’au final un chevalier ? Et la réponse n’est pas si évidente que cela, car au fil des siècles ce terme a désigné des réalités parfois différentes. À l’instar du matériel utilisé par ces combattants, la manière de les désigner évolue. L’auteur s’interroge aussi sur les valeurs partagées par cette caste et comment celles-ci se sont petit à petit construites et imposées.

Si l’on devait noter un point plus négatif, c’est le manque d’éclaircissement par moment. Cet ouvrage s’adresse, je pense, à des personnes ayant déjà quelques bases de culture médiévale, car des termes comme « milites » semblent considérés comme acquis par son lectorat pour Jean Fiori.

Malgré ce (minime) reproche, vous pouvez à mon sens vous jeter sur ce livre les yeux fermés. Je suis prêt à prendre le pari que même les plus instruits d’entre vous en retirerons quelque chose et verrons d’un autre œil ces guerriers médiévaux qui nous fascine encore aujourd’hui.

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L'Islam et la fin des temps : L'interprétatio..

Sur le sujet : http://terre-islam.forumprod.com/la-verite-sur-la-fin-des-temps-t7.html
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Guerre sainte, jihad, croisade : Violence e..

Il s'agit de prendre de la distance, de remonter le fil de l'histoire pour comprendre un peu la folie meurtrière des fanatiques d'aujourd'hui et de jadis. Ce livre compare deux religions. Il montre comment elles en sont venues toutes les deux à justifier la guerre et même à la sanctifier. Leur histoire cependant est tout à fait différente. Si dans l'islam, la notion de jihad apparaît très tôt, dès le prophète lui-même, le christianisme est d'abord non-violent, à l'image de Jésus qui se laisse assassiner et des martyrs qui ne prennent pas les armes. La guerre semble même l'exacte opposée de la doctrine chrétienne, qui pousse la paix jusqu'à l'amour de l'ennemi. Pourtant, cette religion aussi va petit à petit devenir belliqueuse. C'est qu'entre le Christ et les croisades, l'Eglise a pris le pouvoir, qu'elle s'est alliée à des seigneurs de la guerre, qu'elle a obtenu les moyens matériels de s'imposer et qu'elle s'est sentie, comme ce fut le cas pour l'islam dès ses débuts, menacée. Ce livre, loin de prendre parti ou d'essentialiser des phénomènes qui se sont sans cesse modifiés, montre que ce qui permet l'idée de guerre sainte, c'est d'abord des conditions historiques, en particulier l'alliance forte du politique et du religieux. Il est nécessaire de s'en souvenir aujourd'hui: le choc des civilisations est aussi et d'abord un choc politique.
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Richard coeur de lion

Ce n'est pas à proprement parler une biographie (si l'on excepte le rappel chronologique en première partie), mais une étude de l'image qui a été renvoyée de cet homme soit par lui-même, soit dans des écrits panégyriques, et, plus généralement, une analyse de son action, de son caractère et de son personnage considérés par rapport au type idéal du roi-chevalier, si c'est bien le rôle d'un roi d'être, idéalement, un preux chevalier.

La réalité est toute différente, même s'il y a chez Richard Ier Coeur de Lion (1157-1199) du courage, même s'il fait preuve de bravoure, de générosité et de "courtoisie" (au sens où il faut entendre ce mot au XIIe siècle), et même si on le voit réaliser des prouesses, il lui arrive plus souvent qu'à son tour de se montrer violent et cruel (on sait qu'il fut à l'origine d'un massacre de plusieurs milliers de prisonniers musulmans en 1191 après le siège de Saint-Jean-d'Acre, mais ce ne fut pas le seul acte contraire à l'idée que l'on pouvait se faire d'un "parfait chevalier", à moins de considérer les Sarrasins comme exclus des règles que l'on se devait de respecter lorsqu'on avait été adoubé ; ce n'est pas la seule occasion où il a manqué au code de l'honneur ; cependant, son ennemi, Saladin, lui témoigna un certain respect).

Ce livre est intéressant, mais il ne faut pas y chercher le récit d'une vie. Les nombreux éléments biographiques qui nous sont donnés servent avant tout à illustrer le propos de l'auteur, qui est de mettre en rapport les faits avec l'image que l'on cherchait à transmettre de ce roi ou avec les codes de la chevalerie tels que définis dans l'absolu, ceci afin de mettre en évidence s'ils concordaient ou pas avec le mythe entretenu. Doit-on faire la biographie de Richard en notant les points de correspondance et les écarts avec le modèle idéal et adopter cette grille de lecture pour comprendre l'homme et le roi ?

Le reproche qui lui a été fait d'être trop peu présent dans son royaume et trop longtemps absorbé par les affaires extérieures, en France, en Terre Sainte, puis durant sa captivité à Dürstein au retour de la Croisade et dans le Limousin où il mourut - ce qui montre bien qu'il se plaisait à guerroyer plus comme un chevalier que comme un roi, même s'il y fut parfois contraint par la nécessité du maintien de sa puissance en Normandie et en Aquitaine -, ce reproche d'éloignement par rapport au cœur de son royaume, l'Angleterre, doit peser dans le jugement que l'on peut porter sur son action.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)

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Bohémond d'Antioche : Chevalier d'Aventure

Digne héritier d'une longue lignée de Normands conquérants qui s'imposent au XIème siècle en Italie du Sud, Bohémond est contraint de quitter la Pouille et la Calabre de son père Guiscard, son demi-frère ayant capté l'héritage familial. A la tête de 500 chevaliers, il rejoint les rangs des Croisés qui, à l'appel du pape Urbain II, veulent libérer la Terre Sainte. Il devient l'un des chefs les plus prestigieux de la Première Croisade aux côtés de Godefroy de Bouillon et Raymond de Toulouse. Après un siège mémorable, il s'empare de la ville d'Antioche dont il fait sa principauté et la clé des états latins, ne respectant pas les traités signés avec Alexis, l'empereur byzantin dont il aurait dû être le vassal, mais qui se révèle être un traitre et un félon versatile.

Quelle vie d'aventures extraordinaires que celle de ce personnage qui parvient à se hisser au niveau des plus grands à la seule force de son courage, de sa détermination, de sa foi et de sa ruse. Car c'est un personnage complexe que nous décrit Jean Flori dans cette magistrale biographie et un contexte particulièrement embrouillé que celui de l'Orient de l'époque. Des empires se font et se défont. Des alliances se créent entre partenaires les plus improbables. Les ennemis d'hier deviennent les partenaires du lendemain. Disputée avec acharnement, Jérusalem passe de mains en mains. D'abord byzantine, puis turque et ensuite égyptienne avant que les Croisés ne s'en emparent et ne mettent tout le monde d'accord avec une puissance militaire ridiculement faible. Un livre d'historien, documenté, sérieux, n'hésitant pas à présenter les différents témoignages, même s'ils sont contradictoires. Evidemment, on est loin du roman historique ou des fictions grandiloquentes et partiales. Un peu aride, mais à conseiller aux vrais passionnés d'Histoire.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Le temps des chevaliers

Un billet un peu particulier. Il se fait que je n'ai jamais trouvé la quatrième de couverture de ce livre qui semble être un numéro spécial du Magazine Historia. Le numéro 55 pour être précis. Il s'agit en fait d'un recueil d'articles précédemment publiés dans le magazine en lui-même. Un rassemblement de textes traitant de la chevalerie pour un total de 17 articles partagés en 5 parties. La première présente la chevalerie en tant que tel, de sa naissance à ce qu'il est devenu ainsi que de l'influence de la religion sur son idéal. La deuxième partie parle des tournois de chevalerie, de ce qu'ils ont été au départ, des combats de masse, pour finir au beaux tournois tels qu'on se les imaginent tous. La troisième partie aborde les rites et enjeux de la guerre où l'on y parle du faux fait que le Moyen-Âge était un moment fortement guerrier. Sans oublier la grande bataille d'Azincourt où la France, avec sa belle chevalerie pleine de baux cavaliers lourds et orgueilleux c'est faites dézinguée par les manants d'archers de la couronne anglaise. La quatrième partie parle de ce qui se passe en marge de la guerre : le jeux des rançons, l'utilité des hérauts, mais également la lutte des classes qui se passe en marge de cette chevalerie et le rôle de Christine de Pisan, femme professeur de guerre. La cinquième et dernière partie s'attaque au mythes chevaleresques. Ce qui nous fait rêver encore, nous grands enfants que nous sommes et qui, comme moi, lisent encore de la fantasy pour y retrouver ces belles images. On y parlera forcément de chansons de geste, de prouesse et de courtoisie. Mais on y parle également de la naissance de l'héraldique ainsi que de l'histoire de Boucicaut, grand guerrier et stratège français, qui après une bien belle carrière la terminera mal à Azincourt.



Au final, un chouette petit bouquin rapidement lu. Quelques articles qui se lisent bien évidemment comme un magazine, le graphisme en moins. Le tout en à peine 230 pages. Malheureusement, vu qu'il m'a été difficile de trouvé des infos sur ce livre, même sur le site de l'éditeur Taillandier, je suppose qu'il est malheureusement indisponible. A moins d'avoir comme moi une sympathique bibliothèque sous le bras! A lire donc si vous mettez la main dessus.

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Richard coeur de lion

Ce lit facilement mais il n'est pas à conseiller à un débutant.

Il y à énormément de détails et c'est très bien renseigné.

Je l'ai lu pratiquement en deux jour malgrès la densité de l'ouvrage.

Très intéressant.
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