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Critiques de Jean-François Di Giorgio (256)
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Samurai - Intégrale, tome 1

Cette fois-ci, non d'un rônin mal embouché je sors le tube de wasabi si je ne parviens pas au bout de ma critique et je me fais harakiri en deux coups de baguettes à sashimis!

Tout ça pour vous dire que, plongée dans le Japon médiéval, accrochée aux basques de Takéo, jeune samouraï en rupture de banc, j'ai du mal à émerger des brumes hivernales bien réelles, elles!

On est plongé dans une ambiance à la "Ran", grâce aux somptueuses et dynamiques planches de Frédéric Genêt, excellemment secondé par la palette de Delphine Rieu. Les images, pleine page, avec des zoom donnent l'illusion du mouvement et pour un peu on aurait un mouvement de recul pour éviter les coups de sabre. Mais il n'y a pas que des gros bras et des batailles, nous cheminons aux côtés de notre héros à travers de sublimes paysages dignes des estampes du grand Hokusai!

Dans cette version intégrale qui regroupe les quatre albums formant le Premier cycle des aventures de Samurai, nous assistons à une excellente mise en place qui aiguise notre appétit de lecteur.

Affamée donc je suis... et j'attends avec impatience la suite de l'épopée!

Par tous les Kamis, bonne lecture à vous aussi!
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Aldo et Rosa - Quand l'amitié donne des ailes

Rosa est un garçon manqué, avec son style particulier, elle n’attire pas la sympathie, elle se réfugie dans une relation avec un ami imaginaire. Mais voilà, elle n’est pas la seule à se sentir exclue, avec les deux cancres et la fayotte de la classe ils vont former une belle équipe, créer de vraie relations d’amitié, l’union va-t-il remplacer l’ami imaginaire ?

Le dessin est travaillé en aquarelle et crayon de couleurs, proche de l’illustration pour enfant, simple et élégant.

Ce livre est constitué de plusieurs petites histoires courtes de quelques pages chacune, avec une chute, et rassemblées, finissent par former un récit romanesque, comme une quête vers la sociabilité, et ça fonctionne, avec une pointe d’humour, une autre de tendresse, c’est touchant et juste, sans pathos exagéré.
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Western Valley, tome 1 : Chicanas

Je me suis laissé tenter par cette bd, car un western avec une héroïne ce n'est, mine de rien, pas si courant que ça. Première partie d'un diptyque, ce tome nous permet surtout de découvrir les personnages et de ménager le suspens, quant aux motivations des desperados et au passé de Chicanas (dont les qualités ne réside pas uniquement dans son décolleté).



Etats-Unis, seconde moitié du XIXème siècle. Une bande de tueurs, dirigés par les frères Scott, sème la terreur à Silvertown. Ils terrorisent fermiers et vachers mais leur motivation ne semble pas être, à court terme, l'argent, puisqu'ils ne volent rien et exigent des rançons qu'ils brûlent. Pour autant, ils ne cessent de répéter qu'ils vont devenir "immensément riche" et on devine un plan complexe, voir un complot à l'échelle des Etats-Unis. A la demande du sénateur du coin, Chicanas, qui a grandit à Silvertown, revient sur les traces d'un passé, qu'on devine douloureux, et qu'elle croyait loin derrière elle...



J'ai trouvé ce premier tome en demi-teinte. Si la composition des planches est plutôt dynamique, alternant plans larges et rapprochés (assez typique de ce qui se pratique chez les éditions Soleil), je n'ai pas vraiment été conquis par le dessin de Cristina Mormile, surtout au niveau des décors, vite expédiés. Les trognes des personnages sont assez caricaturales, en fonction de leur rôles, on est clairement dans le respect des codes du genre et point barre (hormis Chicanas, qui tranche un peu). Les couleurs sont honnêtes mais un peu d'audace en la matière n'aurait pas fait de mal. Le scénario est sympathique, mais n'est, finalement, qu'un long cliffhanger qui annonce le tome 2. Je m'attendais à davantage de coquineries (c'est quand même une marque de fabrique de Soleil) mais, mis à part quelques zoom sur la plantureuse poitrine de la belle Chicanas, rien de telle. Sinon quelques scènes m'ont fait tiquer.





Bref, un premier tome pas vraiment enthousiasmant, mais peut-être les révélations du tome 2, concernant le diabolique complot des frères Scott, viendront-elles relever l'ensemble.



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Senseï, tome 1 : L'école des loups solitaires

C’est par cet opus que j’ai voulu entrer dans l’œuvre du chanbara friendly Jean-François Di Gorgio, ayant auparavant été séduit par le travail de Vax sur "La Geste des Chevaliers dragons"… Mais au final, je suis resté sur ma faim (mais peut-être que j’en attendais trop, ou que j’ai trop de références en la matière pour me prendre au jeu)



Niveau scénario, c’est assez bien fait mais plutôt convenu : un fils de notable violeur et meurtrier, une enquêteur obstiné qui se fait assassiner, un couple d’amoureux, Kang Jie et Nuo, qui est au mauvais endroit au mauvais moment, et la ronin Yukio qui va les accompagner chez Meï la sœur de Kang Jie pour les protéger des nettoyeurs envoyés à leur poursuite…



Quelques grosses ficelles donc, et une fin jolie certes qui perd de vue le pourquoi du comment… (ben oui, tout part d’un fils à papa sociopathe dont au final on se contrefout rapidement et totalement)



Niveau dessin, j’ai trouvé qu’au niveau des arrière-plans Vax n’était pas à son max, d’autant plus que niveau du charadesign son panel de visages n’est pas très varié. Mais bon sang de ne saurait mentir, dès qu’on verse dans l’épique ou le tragique son sens de la mise en scène est bel et bien là… Ah ça, on sent le gars qui connaît ses classiques cinématographiques.



Le titre de la série, « Senseï », ne renvoie pas au contenu de la bande dessinée. Le titre du tome, « L’Ecole des loups solitaires », renvoie peu au contenu de la bande dessinée. L’illustration de couverture met en avant Yukio, mais ce sont Kang Jie et Nuo qui sont les principaux protagonistes… Cela fait un petit peu tromperie sur la marchandise.

Une histoire agréable certes, mais pas inoubliable…
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L'or des fous, tome 1 : L'expédition

Francisco Pizzaro est âgé. Alors qu'il laisse Illona seule et sort du bâtiment au petit matin afin de rencontrer l'alcade mayor, des hommes en armes l'attendent pour le tuer. Gravement blessé, il se réfugie sur un navire et délire de douleur. Il revoit des épisodes de sa vie alors qu'il était jeune et vaillant, convaincu de trouver des épices, des esclaves et de l'or dans la fameuse cité de Cajamarca.

J'ai apprécié ce tome 1 pour les dessins. Je les trouve très beaux, les visages sont très travaillés ainsi que les couleurs. En revanche, j'avoue que j'ai dû faire quelques recherches sur Internet pour savoir de quoi il retournait. Je ne connaissais pas cet épisode pour y comprendre, au moins en surface, qui était qui. Un ou deux petits renvois en bas de page m'auraient été bien utiles.
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L'or des fous, tome 1 : L'expédition

Francisco Pizzaro a voyagé, maintenant, il est vieux et il se meurt, mais avant de passer de vie à trépas, il va se remémorer ses expéditions vers les pays où l’on n’avait qu’à se baisser pour ramasser de l’or.



Bon, ce n’était pas que pour chercher de l’or, le but était aussi de rapporter des épices et des esclaves. Où ? Dans la fameuse cité de Cajamarca, bien entendu, par au Leclerc du coin.



Direction l’Amérique du Sud où Pizzaro se remémorera aussi son expédition ratée au Panama. Le flash-back dans le flash-back…



Pizzaro ? Au fait, qui c’est ? La minute historique… En 1531, Francisco Pizarro (1478-1541) débarquait sur les côtes péruviennes afin d’entreprendre la conquête de l’empire inca au nom de la Couronne espagnole. On peut dire que Pizzaro était un grand conquérant (en deux mots ?).



Les dessins sont très bien exécutés, les couleurs chatoyantes, les expressions du visage sont bien réalisées. Nous sommes dans du dessin réaliste, très réaliste.



Ce premier album ne nous apprendra rien de neuf sur la duplicité et l’avidité de l’Homme Blanc qui, posant son pied sur une terre qui ne lui appartient pas, la déclare possession de l’Espagne, sans bien entendu demander l’avis des tribus autochtones qui l’habitent.



Si ma première impression est bonne, en creusant un peu, j’aurai quelques bémols à lui adresser, notamment l’absence de repères temporels. Tout le monde ne connait pas les dates des expéditions espagnoles, nom d’un chien ! Ni les localisations. Sans le Net, nous serions dans le flou total.



Le scénario est assez conventionnel, commençant par un homme blessé qui se souvient de ses expéditions… Oui, c’est du déjà-vu, du super déjà-vu, mais bon, ça fonctionne encore bien, même si, avec un deuxième flash-back dans le premier, on commence un peu à se mélanger les pinceaux.



Un autre bémol, qui sera peut-être résolu dans les tomes suivants, c’est le manque de profondeur des différents personnages. Il est plus facile de donner des détails dans un roman que dans une bédé, qui est limitée en cases, mais tout de même, là, on se retrouve avec la même sensation que lorsqu’on commence une série télé après quelques épisodes : on est perdu !



Sauf que dans mon cas, c’est l’épisode premier et il n’y en aura que deux ensuite ! Dommage que l’on n’en sache pas un peu plus pour commencer la saga.



Pour le reste, le scénario est d’un classicisme banal, rien de neuf sous le soleil et la manière de le conter n’est pas exceptionnelle non plus. Nous sommes dans du déjà-vu et rien pour relever les grands con-quérants espagnols qui n’ont aucun scrupule à tuer les indigènes qui leur ont donné à boire et à manger.



La dernière case, par contre, laisse le lecteur sur un dessin magnifique et un cliffhanger énorme. Je n’attendrai pas pour poursuivre ma lecture, même si pour cette mise en bouche, j’aurais apprécié un peu plus d’épices ou du moins, une manière moins classique de raconter un scénario ultra classique.


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L'or des fous, tome 3 : Vaincre ou mourir

Bon, pour une fois, je vais la faire courte, très courte : dans ce dernier tome, la boucle est bouclée…



On revient aux faits qui se déroulaient dans le premier tome, à savoir l’attaque contre Pizarro et sa fuite.



Oui, la boucle est bouclée, mais sans jamais avoir réussi à m’esbaudir, à m’étonner, à me subjuguer.



Les dessins étaient très agréables, de bonne facture, les couleurs pareilles, mais le scénario manquait de corps, d’esprit, de profondeur.



Les auteurs m’ont raconté une histoire qui ne m’a jamais fait vibrer et pourtant, j’avais espoir qu’à un moment, après le premier tome, qu’ils redressent la barre et approfondissent les personnages, les situations, le scénario.



Ben non ! Bon, ben, tant pis alors… On oublie.


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L'or des fous, tome 2 : Par le feu et par l..

Aaaah, les cités d’or ! Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai une folle envie de chanter ♫ Esteban, Zia, Tao, les cités d’or ♪



Quand l’aventure m’appelle, je cours vers elle et la dernière fois, j’avais laissé les Espagnols devant ce qu’ils pensaient être Cajamarca, la cité de l’or…



Kekette, c’était pas elle et ils vont devoir s’enfoncer dans le pays afin de la trouver, sans GPS et sans Guide du Routard. Le chemin est semé d’embûches et d’indigènes qui ne veulent pas qu’ils viennent dormir chez eux.



Dans ce deuxième tome, ça bouge dans tous les sens et les hommes de Pizarro vont devoir se battre, souffrir mille maux avant d’espérer arriver à cette fameuse citée d’or et certains deviendront fous à force qu’à chaque fois, ce ne soit pas elle.



Huáscar et Atahualpa, les deux fils de l’empereur Huayna Capac (qui vient de casser sa pire), s’affrontent à mort pour prendre le pouvoir et cela donne des idées à Pizarro : diviser pour régner, c’est déjà connu et profiter des dissidences entre les deux frangins est une riche idée pour se faire couvrir d’or.



La soif de l’or est bien mise en scène dans ce second opus. Elle rend les hommes fous, ils sont prêts à tout pour s’emparer de ce métal précieux, quitte à se tirer dans les pattes, trahir les siens ou tenter de les faire assassiner.



Les dessins sont toujours bien exécutés et les scènes de combats sont précises, détaillées, vivantes. Le récit est bien rythmé puis, une fois de plus, il va trop vite et le récit aurait mérité d’être en plus de planches afin de ne pas donner l’impression que l’on va au plus pressé.



Les personnages ne se sont pas vraiment approfondis, ils sont toujours légers et aucun ne se détache vraiment du lot, ce qui est bien dommage. Les dialogues sont corrects, sans être percutants.



Nous sommes en compagnie d’hommes qui ne veulent que bastonner les autres, Pizarro faisant fi de ses hommes tombés dans des combats stupides uniquement déclenchés à la testostérone pour savoir qui a la plus grande… lance, épée.



Si le premier tome m’avait laissé mitigée, celui ne m’a pas non plus conquise-tadors mais au moins, on ne s’embête pas durant sa lecture et, si on met de côté le manque de profondeur des personnages et la rapidité de l’histoire, on passera un bon moment de lecture sans se prendre la tête.



Je me demande ce que le dernier tome me réserve…


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Samurai Origines, tome 2 : Le Maître des encens

Takeo est désormais l'apprenti samurai de maitre Kazé mais, alors que débarque au village une mystérieuse inconnue, la région est en proie à des troubles. Des magiciens réveillent des démons endormis et les lâchent sur la population.



Takeo est un jeune garçon tout à fait attachant, courageux, droit et plutôt doué aux arts martiaux. Hélas je regrette qu'on ne nous dévoile pas de secrets de famille plus en rapports avec la série mère. Ce tome 2 sert plutôt de conclusion à la série Senseï puisque que l'on revoit Yukio en samurai itinérante, fuyant son passé et croisant la route de notre jeune Takeo.

L'intrigue avec les magiciens, les fameux Onis apparaissant dans le tome1, semble à peine esquissée. On a peine à savoir les forces en rapports et les enjeux politiques qui semblent se nouer et qui avait pourtant débuté. J'espère que tout cela va se développer.
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Senseï, tome 3 : L'empire des sept bannières

Yukio et Sumita vivent le parfait amour. La princesse qui quelque temps plus tôt ne sortaient pas le nez de ses bouquins, ne peut plus se passer de la vie au grand air dans les bras de son aimé. Une idylle qui va vite s'effondrer quand Sumita avoue qu'il n'est pas le prince que Yukio croyait. Ses précepteurs quant à eux ne comptent pas laisser la princesse avec un va-nu-pied.



Une histoire d'amour qui vire au drame et à l'histoire de vengeance. C'est un bon moment de lecture mais je trouve qu'il y a quelques défauts scénaristiques. Tout d'abord j'ai relu les trois tomes à la suite et je trouve que l'ordre chronologique n'est pas claire du tout ou alors assez invraisemblable. On a bien du mal à voir Yukio dans la samurai du tome 1, même après ce qui vient de lui arriver. Son histoire de famille est loin d'âtre réglée, elle laisse en suspend pas mal de questions.

Visiblement c'est le dernier tome de Senseï. Mais nous retrouverons Yukio dans le tome 2 de Samuraï origines d'après le cross-over annoncé à la dernière page.

Niveau dessin je trouve toujours ça très bien, dynamique et fin.
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Samurai, tome 13 : Piment rouge et alcool b..

Takeo s'apprête à reprendre la route lorsqu'il tombe dans le piège de Masayo qui rêve de se venger du samouraï responsable de la mort de ses soeurs.

Un nouvel épisode pour notre samouraï qui vient juste d'apprendre que Sayuri est vivante. Mais il n'a pas l'occasion de partir à sa recherche.

Plaisant à lire.
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Samurai, tome 10 : Ririko

Takeo et son frère ont sauvé l'empire mais pour leur peine ils se voient seulement remettre une petite montagne d'argent. Que leur importe l'or quand leur honneur de samurai est en jeu. Malheureusement leur famille ne sera pas réhabilité.

Takeo s'en va de nouveau par les routes sans son frère mais en compagnie de la jolie Sayuri. Et sa route va croiser celle de Ririko. La jeune fille à du mal pour la sculpture mais aucun pour le sabre ors elle ne souhaite qu'une chose vaincre le champion du village.



Un tome très nettement en dessous des autres. J'aime tellement cette série qu'évidemment je n'ai pu qu'être déçue. Je met quand même 4 étoiles parce que je suis sentimentale et que je sais qu'il s'agit là d'un démarrage. Quelques points (comme ce mystérieux samurai noir) permettent de relancer une histoire plus vaste que la petite histoire de Ririko vite pliée. Un peu trop d'ailleurs.

J'ai eu, surtout au début de l'histoire, de la peine à reconnaitre notre ténébreux samurai tant celui-ci était effacé et indifférent. Heureusement il se reprend en main à la fin!!

C'est dommage que Sayuri n'est pas une personnalité plus convaincante, puisqu'elle va accompagné Takeo semble-t-il par la suite. Elle avait été mieux mise en valeur dans les tomes précédents. Auparavant les personnages secondaires, compagnons de Takeo, apportaient une touche d'humour appréciable.



Niveau dessins, même si je préférais les ceux de Genets plus fins et incisifs, on peut quand même dire que la reprise par Mormile est pas trop mal faite avec franchement des personnages reconnaissables. Takeo ne change pas de visage, c'est un point très important. Je suis même sure que la reprise à pu passer assez inaperçu pour qui ne fait pas trop attention à certains détails!!
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Shaolin, tome 2 : Le chant de la montagne

Nuage Blanc, le jeune apprenti shaolin, est envoyé sur les routes pour retrouver un artefact magique. Le sort de toute l'humanité repose sur lui mais il ne sera pas seul. You, une terrible guerrière, l'accompagne.



Le scénario est d'un grand classique : un enfant élu va se lancer dans une quête qui sauvera l'humanité. Si ce thème est archi éculé, il est dans la plupart des cas efficace, mais là je le trouve mal amené. Tout est confus. Dans ce tome, on voit beaucoup de peuples différents, la plupart semblent hostiles mais on ne comprend pas pourquoi. Le contexte de l'histoire n'est pas expliqué. Ensuite tout tourne autour d'artefacts magiques : la chambre d'ambre et l'ondulation. Ne comprend pas à quoi ils servent, ni cd qui les relient, tout ce qu'on sait c'est que Nuage Blanc doit rapporter l'ondulation avant le solstice sinon c'est la fin du monde...

Vu qu'il est promis une histoire complète en trois tomes je vois mal comment cet embrouillamini va pouvoir s'éclaircir et se développer...
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Samurai Origines, tome 1 : Takeo

Takeo est un enfant, déjà bon élève il va blesser son professeur par un coup qui transgresse les voies du budo. Le seigneur de son clan va alors le confier à Izameon afin qu'il continue son enseignement auprès de maître Kazé. Mais le monastère de maître Kazé contient d'autres secrets que ceux des arts martiaux.



Après Samurai puis Samurai légendes, Di Giorgio revient sur l'enfance de notre héros avec Samurai origines.

Nous rencontrons donc Takeo, déjà enfant, qui apprend auprès des plus grand l'art du sabre. Et qui déjà semble propice à se fourrer dans les ennuis.

Il n'y a aucune révélation sur sa famille, juste une nouvelle aventure de Takeo mais dans sa jeunesse. C'est plaisant à lire mais j'espère que l'on en saura plus sur lui grâce à cette nouvelle série.



C'est Vax, qu'on avait pu voir au coté de Di Giorgio dans Sensei, qui est aux dessins. Il reste parfaitement bien dans l'univers graphique de samurai. C'est très bien dessiné avec un bon dynamisme et de bons cadrages.
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Samurai Légendes, tome 5 : Trompeuses apparen..

Inari affronte le dragon de la caverne, le XIIIe prophète. Une occasion pour nous livrer son passé, ou plutôt comment elle a été conçu.

Ce tome de samuraï légendes va se terminer là où débute la série mère. Un prequel qui revient sur les origines d'Inari. Il faudrait que je relise le tout afin d'avoir le nouvel éclairage qu'apporte cette série.

Le dessin de Mormille est toujours aussi sympathique.
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Aldo et Rosa - Quand l'amitié donne des ailes

Un joli roman graphique, poétique et onirique mais qui ne m'a pas totalement séduite.

Le propos est sympathique mais j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire.

Si les personnages sont attachants et que la dynamique de l'ami imaginaire est touchante, je dois dire que le contexte dans lequel évolue les personnages m'a semblé tellement atypique que j'ai trouvé qu'il déforçait un peu la relation qui lie le personnage principal et son ami imaginaire.

Le dessin est tout en douceur, bien réalisé et sert avantageusement le récit.
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Shaolin, tome 1

Nuage Blanc est un jeune apprenti shaolin un peu particulier. C'est un étrange enfant, abandonné attaché sur un Yack, il est parfois pris de vision. Martyrisé par ses petits camarades qui le trouvent fous, il est protégé par ses maitres qui voient en lui un signe du destin.



Un premier tome un peu mystérieux. On introduit l'enfant mais aussi un étrange artefact magique et plusieurs factions qui veulent le posséder. Le tout est assez introductif, j'attends un peu pour savoir comment tout cela va être utilisé. On a l'air de basculer sur quelque chose d'assez fantastique.

Niveau dessin je ne suis pas une grande fan du trait de Looky mais je reconnais que pour ce tome ce n'est pas mal. Du soin est donné aux arrière-plans mais je trouve les traits des personnages un peu trop fluctuant. Heureusement que les coiffures changent pour reconnaitre les enfants.

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Samurai Légendes, tome 6 : Reiko

Les trois sœurs de l'ombre se sont installées à l'écart d'un petit village, là elles perfectionnent leur art du combat. Mais Reiko, la plus jeune, mise à l'écart des secrets de ses sœurs, tombe amoureuse. Sa malédiction va retomber sur l'heureux (ou malheureux) élu et les voilà traquées.



On sent que l'unité entre les trois sœurs est fragile en cet instant. Reiko se sent mise à l'écart et commence à vouloir s'émanciper, mais pour elle une vie normale n'est pas possible.

Elle va faire la rencontre avec une dame qui semble elle aussi vouloir en savoir plus sur la malédiction et Reiko accepte de l'aider en l'échange de son indépendance. Voilà donc une nouvelle quête?

Les dessins sont toujours aussi jolis et efficaces avec des couleurs lumineuses.
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Senseï, tome 2 : Dragon blanc

Alors que Yukio est blessé elle se souvient... 2 mois plus tot elle n'était pas cette samurai errante, sans but ni maitre. Elle était une princesse qui n'aimait rien de plus qu'étudier et apprendre les arts martiaux. A tel point que son père voulait lui changer les idées, lui faire connaitre la vraie vie, le monde.



La bande dessinée commence par Yukio la samurai pris au piège par des bandits, ou alors l'inverse? Dessus nous n'en saurons pas plus puisque avec sa blessure, place aux souvenirs. Nous allons donc enfin savoir ce qui a pu faire d'elle une samurai.

J'avoue avoir mis un certain temps à comprendre que notre samurai était la princesse. Tellement elle ne se ressemblent pas. Pas physiquement mais plutôt au niveau du caractère. Il est vrai que le tome un nous avait assez peu permis de découvrir le caractère de Yukio. Mais on la voyait plutôt comme une samurai solitaire, taiseuse, mais néanmoins au service de ceux qui ont besoin de son sabre. Et une découvrons une enfant gatée, peu intéressée par les autres, mais certes déjà douée au sabre. D'ailleurs je trouve son personnage pas vraiment cohérent. Les auteurs nous la présente comme une jeune fille qui reste enfermée dans sa chambre à lire des bouquins hors elle dépasse déjà son maitre d'escrime, chevauche comme si elle était née sur une selle, n'hésite pas une seconde à aller s'amuser et n'est pas le moins du monde farouche face à un beau jeune homme...

Je critique, je critique, mais cela reste quand même une bande dessinée très agréable à lire bien que les personnages ne me convainquent pas pour le moment. J'attends la suite pour voir ce que les auteurs feront de princesse Yukio versus samurai Yukio.



Les dessins sont par contre très élégants. tout en finesse avec des cadrages et un dynamisme sympa.
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Senseï, tome 1 : L'école des loups solitaires

Nuo et Kang Jie sont deux amoureux qui écrivent leur nom sur des lanternes afin d'unir leur âme et qui admirent les étoiles (snif comme c'est romantique). Sauf qu'ils sont au mauvais endroit et au mauvais moment. Ils surprennent des assassins qui règlent le compte à un enquêteur fouinant un peu trop près des affaires du ministre de la région. Autant dire qu'il s'agit là d'une scène où les témoins sont indésirables. Heureusement pour les deux adolescents, une samurai passait par là et décide de les prendre sous son aile.



Cela a été une lecture agréable. J'ai passé un bon moment mais il n'y avait rien d'extraordinaire. Certes il y avait de beaux combats, de belles scènes dramatiques. La course poursuite était bien montée et le final plutôt poignant. Mais la trame de fond reste tout de même un peu convenue, voire gentillette.

Et puis je regrette quand même un point. C'est que visiblement l'héroïne de cette série sera Yukio, la mystérieuse samurai. Hors dans ce tome un on s'attache surtout à nos deux adolescents. Je la trouve trop effacée, pas encore assez charismatique. Bon il y a bien une mini accroche sur son passé de toute évidence tumultueux. A voir ce que ça donne par la suite.



Les dessins sont sympas. Très fins. La dramaturgie des scènes y est particulièrement bien rendue.
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