AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-François Pré (40)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Épisto

Georges Langsamer, ex-commissaire, reçoit une missive lui annonçant une série de meurtres et le mettant au défi de résoudre l'énigme.

Ni une, ni deux, il en informe son ancien adjoint et son équipe afin de collaborer. Ils vont avoir du pain sur la planche.......



C'est toujours avec plaisir que je retrouve Langsamer.

Si vous ne le connaissez pas encore, voici une description du "phénomène". Ex-commissaire qui a de la bouteille, physique imposant, bourru, rétrograde, j'en passe et des meilleurs, mais au coeur d'or.

Une fois de plus Jean-François Pré plante le décor dans la société huppée du hippisme, société qu'il connaît bien.

Nous voilà donc au milieu d'une farandole de canassons, de jockeys pas toujours très nets, de propriétaires avides de victoires, de grands prix prestigieux fréquentés par des nantis que l'on croirait sortis d'un carnaval.

Seul souci, certains membres de cette élite se font ratiboiser à tour de bras (vous n'en saurez pas plus).

Le récit est rythmé, bourré de rebondissements, l'intrigue passionnante et le final déroutant.

Mais le véritable plus de ce polar est l'écriture truculente de l'auteur avec son humour "so british".

Oubliez le politiquement correct, Jean-François Pré n'en a que faire, pour notre plus grand plaisir.

Il analyse ce microcosme avec sarcasme et parfois cynisme.

Si vous voulez passer un excellent moment, ruez-vous (sans mauvais jeu de mots) sur ce roman.
Commenter  J’apprécie          20
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Une écriture précieuse, documentée, riche d’images et de clins d’œil. la Normandie éternelle (on y est presque), un décor suranné avec en toile de fond le milieu hippique (que connaît plus que bien l’auteur et pour cause). Il nous entraîne dans une intrigue vertigineuse à la Agatha Christie, en plus rythmée, qui dure 9 jours (comme la durée de vie présumée d’un cafard lorsqu’on lui coupe la tête). Une histoire complexe qu’on arrive cependant facilement à suivre (ça c’est le talent du bon conteur !). Une galerie de personnages comme un album de famille (Une famille… un peu éclatée quand-même).

Des meurtres, dont un artiste peintre prometteur assassiné dans le manoir d’une fascinante riche aristocrate. Georges Langsamer, un ex-commissaire en retraite, un brin british, raffiné (un autoportrait de l’auteur, ce n’est pas totalement impossible...), sera appelé en renfort. Des pistes étudiées en simultanées et un suspect : le Président de la république.

Au fil des pages on croise également journaliste, amateur d’art, entraîneur, un cafard donc (que je vous laisse découvrir) et également beaucoup d’humour.

C’est passionnant d’un trait à l’autre. J’ai tourné les pages sans m’en rendre vraiment compte jusqu’au dénouement. Chaque temps mort de la journée fut prétexte à m’y replonger (ce qui dans mes habitudes de lecteur un peu éparpillé est un excellent signe).

Un final en boulet de canon, un aboutissement digne d’Hercule Poirot ou d’un horloger Suisse !

C’est précis et bien amené. Il y a tout un univers derrière ce beau roman.

Bref je me suis régalé et au-delà de l’intrigue elle-même, c’est la façon dont elle est racontée qui m’a enthousiasmé. Je trouve que Jean-François Pré écrit comme chante Franck Sinatra, une note un mot et on est transporté ailleurs, à Chicago ou en Normandie. Je ne saurais trop vous recommander la lecture de ce polar hautement raffiné.
Commenter  J’apprécie          20
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Au début du livre, je suis interceptée de suite. L’auteur exerce un zoom sur le cafard, très laid mais à la carapace dure. Ce blattoptère est l’image d’un homme. Une définition du physique et du caractère qu’il assume. Ce « cafard » parle au lecteur, partage ses émotions, son vécu et son sort. Pour lui, dans neuf jours, il ne sera plus là. Aujourd’hui, il vient de perdre sa tête et dans neuf jours, (délai de survie d’un cafard) il ne sera plus.





On dit que si l’on coupe la tête d’un cafard, l’insecte peut vivre encore neuf jours sans son chef. Et ce n’est pas la décapitation qui l’achève, c’est la faim.





Romain Devereux est mort. Peintre, un tantinet bohème. Il séduit, il emmène dans son monde. Beau et attendrissant, il est mort, assassiné.





Me voilà donc immergée à Deauville en pleine saison estivale, et qui parle d’été se doit d’associer les courses de chevaux. Le monde des turfistes, de grandes familles nobles ou pas détenant une écurie en Normandie, les vacanciers. Tous se croisent ou s’observent de loin ou de près, deux mondes se côtoient : La haute société et la population.





Jean François Pré me raconte : Les 9 jours du cafard, jour après jour, précédé d’une confession du « dit » cafard en italique. Inscrit dans un journal intime, je m’attends à la chute de cet homme. Je fais la connaissance de Lady Malvina Pullborough, propriétaire d’un haras, veuve et très riche. l’auteur me présente Willbur, Elias Papoulopoulos. Me voilà donc entourée de personnes toutes aussi différentes que semblabes. Une seule chose les relient : leur besoin.





Elle se débarrassa de son châle et le jeta négligemment sur la banquette arrière. Comme à chaque passage devant l’église de Villerville, elle eut une pensée pour Blondin et Audiard. Elle connaissait par cœur les dialogues du Singe en hiver. À chaque fois, la gouaille de Gabin et de Belmondo résonnait dans sa tête. Elle les revoyait dans la rue principale (pour ne pas dire unique) qui descendait jusqu’à la mer.La voix fluette de Wilbur la sortit de ses pensées :



– Ça devient irrespirable ! Madame souhaite-t-elle que je remette la capote ?



Un poids lourd dégageait une fumée noire, juste devant eux. Ils en prenaient plein les narines.



– Oh, arrête un peu avec tes Madame ! Tu n’étais pas aussi cérémonieux cette nuit. Et… tu ne parlais pas de capote.



– Cette nuit, je chauffais Madame… aujourd’hui, je ne suis que chauffeur.





Chaque personnage est très bien détaillé. Son physique, son caractère, sa personnalité.



Voici que Langsamer fait son entrée. Ancien enquêteur de police à la retraite, il traîne ses pieds, ses yeux et ses oreilles pour celui qui serait intéressé. Ou certainement parce que découvrir, trouver, l’appétit de l’enquêteur ne s’était pas arrêter le jour de sa retraite. Toujours en relation avec son ancien co-équipier Tournier, il répond présent pour un avis, un tuyau, un coup de main.



Jean François Pré expose donc un meurtre, des personnages et une situation géographique très appréciable. Je pourrais dire que c’est un polar classique donc qui capte. Non ! L’auteur m’a complètement entraînée. Je vis en lisant au rythme des voyages entre l’Angleterre et la France. Je vois ce haras de 200 hectares, les champs de courses, les domestiques, les journalistes qui affluent. Je regarde chaque personnage en apprenant son passé mais aussi le rôle dans cette histoire. Langsamer me fait penser un jour à Colombo , les jours suivants le voilà qu’il fait sa révélation à la façon Hercule Poirot . L’auteur y fait allusion, à chaque fois, je ne sais pas qui du personnage ou de l’auteur est le plus fan.





La ferme de la famille Devereux avait la forme d’une longère. Elle se trouvait en bordure de la nationale 13. Au niveau des plages du débarquement. À deux ou trois kilomètres de Port en Bessin. Le père avait l’âge d’avoir entendu le bruit des canons. L’exploitation s’étendait sur quelques hectares. On y cultivait les fruits et les légumes qu’on vendait sur les marchés. Le vent soufflait fort. Le ciel se couvrait. Des nuages gris anthracite annonçaient la pluie et conféraient à la baraque une couleur encore plus flaubertienne que si le maître, lui-même, y était allé de sa plume. L’intérieur de la ferme était obscur. Une pièce unique qui tenait lieu, à la fois, de cuisine, de salon et de salle à manger. Les chambres devaient se trouver à l’étage. Une ombre s’affairait autour de la table. Trois verres de Pyrex y avaient été déposés.





Pas non plus troublées dans la façon dont le livre s’exprime. Chacun sa personnalité, chacun son langage. Les personnages, les histoires affluent sans pour autant que je ne m’y perde. J’entends l’accent brittish , je m’amuse de voir les enquêteurs évoluer, le mystère de certains personnages plane. Tout un univers, jusqu’à la révélation finale, le face à face, la vérité éclate.





Langsamer s’empara du chèque, qui embaumait le parfum. Il le rangea dans son portefeuille qu’il replaça, avec précaution, dans une poche intérieure de sa veste. Il resta encore une demi-heure, face à cette femme étonnante. D’une force de caractère peu commune. Épurée de toute forme de sensibilité. Langsamer savait qu’il existait des êtres ainsi constitués, mais il n’en avait que peu rencontré, au cours de sa carrière. Ils avaient tous une faille. Cette femme paraissait n’en avoir aucune. Elle était brillante, perspicace, psychologue… et l’empathie glissait sur sa peau sans la pénétrer. Comme certaines crèmes de beauté.





Ma conclusion : Cher Jean François Pré , vous m’avait très bien promené dans ce polar qui dure 9 jours. Alliant le classique de l’univers polar avec les personnalités que sont les hommes et les femmes aujourd’hui, je vous déploie mon béret !




Lien : https://aupaysdesbooks.wixsi..
Commenter  J’apprécie          20
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Deauville - Romain Devereux, jeune peintre prometteur, est assassiné dans le manoir d'une aristocrate fortunée.

Le coupable? Rien de moins que le président de la République, surnommé le Cafard, sobriquet dû à sa laideur.

Cette chère Lady Malvina va alors confier une enquête improbable à Langsamer, espérant détourner l'attention de son prestigieux invité.



Non, je n'ai pas spoilé: tel "Columbo", l'identité de l'assassin est d'emblée révélée.

Jean-François Pré plante le décor dans le milieu très sélect des haras et de la jet-set française et anglaise.

Vous concevrez que pour nous, communs des mortels, le dépaysement est assuré.

On retrouve l' ex-commissaire Langsamer qui, bien qu'il s'en défende a de nombreux points communs avec Hercule Poirot.

Lui aussi a l'art de fourrer son pif tubéreux là où il ne vaut mieux pas.

Malgré sa gouaille et sa ténacité légendaires, il va trouver une adversaire de taille en la personne de la Duchesse, loin d'être naïve.

Dans une ambiance surannée digne d'Agatha Christie, l'auteur nous entraîne dans différentes enquêtes qui, bien sûr, sont reliées.

Fin connaisseur de l'univers hippique, Jean-François Pré nous détaille le milieu équestre, ce qui ravira les amateurs et nous donne un grand bol d'air.

Enfin, comme tout bon polar qui se respecte, il nous a concocté un final effarant qui rassemble toutes les pièces du puzzle.

Encore un Lajouanie que je ne peux que chaudement vous recommander.
Commenter  J’apprécie          20
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

Original, pétillant et addictif.



Nice, sur les hauteurs du Mont-Boron, un agent immobilier fait visité à Nestor Tredennis son appartement à vendre avec ‘‘zéro défaut’’. Bien que très attiré par l’appartement Nestor souhaite passer une nuit de ce dernier pour vérifier que les bruits du voisinage ne lui seront pas nocifs. L’agent immobilier accepte à son grand étonnement lui remet les clés.

C’est par cet incipit original que l’auteur, Jean-François Pré débute son roman Double Je.

Nestor sort et lorsqu’il revient pour y passer la nuit, c’est accueilli par les forces de l’ordre qu’il se fait arrêté avec grand fracas. Ne comprenant pas ce qui se passe ! Un cadavre vient d’être découvert dans l’appartement. Toutes les preuves sont contres lui, dont une vidéo le filmant à l’entrée de l’immeuble à l’heure du crime.

Nestor nie et pense que c’est son frère jumeau, Marc, qui est à l’origine du coup.

Aidé par Georges Langsammer, policier à la retraite et son avocate, Laurence Friedman, il va réussir à sortir de prison et prouvé son innocence.

A partir de cet instant le roman va emmener son lecteur dans une histoire étonnante, loin d’un simple meurtre, c’est une question de sécurité de toute l’humanité qui va se joué.

Jean-François Pré utilise la voix du ‘je’ narrative pour écrire.

Avec des chapitres originaux commençant pas : je, elle, il, introduisant le personnage qui parle, il donne au texte une dynamique. Le ton employé par les personnages révèle leur personnalité et en fait des personnages hauts en couleurs.

Une écriture qui ne se perd pas en superflu et une intrigue bien ficelée qui ne laissent rien deviner sur le point de chute, si ce n’est que des suppositions.

Derrière la partie policière de ce roman se cache la thématique de la psychologie de la gémellité. Chaque jumeau, bien que l’un représente le mal et l’autre son contraire, ressentent dans leur corps et leur cœur, l’amour, la peur et la peine de l’autre.

Ancien journaliste de TF1 et du parisien, reconvertie en écrivain thrillers. Jean-François Pré, nous offre un polar pétillant et addictif.

Une enquête suivie par son lecteur au fil des pages comme si il s’y trouvait.

Un policier original qui ne pourra que vous ravir. A consommé sans modération !!

Commenter  J’apprécie          20
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : L’étran..

Merci à Babelio de m'avoir donné la possibilité de lire ce roman dans le cadre d'une masse critique. Sans cette opération, je n’aurais jamais découvert ce texte de Jean-François Pré.

J’ignorais totalement que cet ancien chroniqueur hippique était devenu romancier et qu’il n’en était pas à son galop d’essai, que son personnage – l’ex commissaire Georges Langsamer- était le héros d’un certain nombre d’aventures policières. Il faut noter qu’il est tout à fait possible de lire cet ouvrage sans avoir lu les précédents.

Le roman est assez volumineux. On le lit jusqu’au bout mais on le referme avec un sentiment mitigé. L’intrigue est certes bien menée, malgré quelques longueurs ; l’écriture est plutôt intéressante ; on trouve certains personnages sympathiques -que ce soit l’ancien commissaire ou son auditrice attentive, la jeune religieuse- mais il nous reste au final un quelque chose qui relève de l’artificiel dans la construction dialoguée de ce récit policier. Certains épisodes relatés sont pures spéculations. Malgré sa volonté de se hisser au niveau d’Hercule Poirot, Langsamer n’a pas la science à ce point infuse pour être en mesure de nous livrer certains aspects de l’intrigue. Il aurait fallu faire le choix d’un récit à la troisième personne avec un narrateur omniscient et non celui d’un dialogue entre deux personnages. L’artificialité vient de là je pense.

Pour ma part, j’ai aussi eu du mal à adhérer au personnage de Monsieur Stas. Il est invraisemblable dans un récit à énigme qui se veut réaliste. Il a une part monstrueuse et démoniaque dérangeante.

Malgré tout, je ne dis pas non à la lecture d’autres tomes de cette série. J’aimerais comparer L’étrange mort de Monsieur Stas avec les premiers titres proposés par Jean-François Pré, ou les suivants d’ailleurs. Certaines quatrièmes de couvertures lues ici et là m’attirent.

Commenter  J’apprécie          10
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Qu'un..

Je viens de faire la connaissance de l’ex-commissaire Georges Langsamer ( en alsacien langsamer = plus doucement ) , Georges serait-il un nerveux ??



Au retour d’un séjour méditerranéen, Langsamer fait la connaissance de Willoughby un milliardaire anglais qui se sent menacé et demande sa protection au commissaire.



C’est ainsi que Langsamer se retrouve à Chantilly dans l’immense propriété de l’anglais qui possède un étalon gagnant des dernières courses et bientôt à la retraite.



Sa femme Lavinia veut créer une pièce de théâtre sur le roi Louis XVI et Marie-Antoinette mais avec des acteurs et actrices issus de sang noble qui disparaissent un à un au cours de l’histoire.



Son fils Seamus âgé de 22 ans vit toujours avec eux, il est atteint d’autisme.



Langsamer et son acolyte Zach vont enquêter sur la disparition des acteurs mais aussi sur la mort d’un vétérinaire et d’un jockey.



Une histoire que je qualifierai de cosy mystery dont j’ai apprécié l'énigme qui nous fera voyager jusqu’au Portugal, le tout agrémenté de notes humoristiques.

Un petit bémol me concernant est qu’il y a trop de références aux précédentes enquêtes qui n’apportent rien à l’histoire en cours.



Je remercie Masse Critique de Babelio et les éditions Lajouanie pour cette agréable découverte .



Note : 4 / 5

Commenter  J’apprécie          10
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Épisto

Avis : IMPLACABLE



J’aime quand les livres me racontent des histoires autres que l’histoire, et dans ce roman policier de Jean-François PRÉ, c’est bien le cas. Outre l’enquête classique et bien menée qui garde tout son suc jusqu’aux dernières pages, il y a des alcools, des lieux, des mots, des grands de ce monde à googliser et cela donne un charme supplémentaire à cet écrit qui n’en manque déjà pas.

Nous retrouvons dans Épisto, Georges Langsamer que je découvre mais qui est un personnage récurrent des romans écrits par cet auteur, spécialiste du monde hippique. En 2002, un maître de loge est assassiné sur son domaine après une tenue (réunion de francs-maçons). En 2019, de nouveaux meurtres requièrent toute l’attention de l’inspecteur, appelé en renfort pour soutenir l’équipe du Commissaire qu’il a formé et mis en équipe avec Sara, jeune et jolie Cubaine ne fumant que des Salomones . Le tueur sera vite baptisé Épisto car il a le goût particulier de prévenir le Commissaire avant de commettre ses meurtres. Homme, femme, le doute subsiste longtemps.

Je savoure dans cette enquête d’avoir des informations que l’enquêteur n’a pas, cela donne un double intérêt à la lecture. J’aime aussi évoluer dans le monde des courses hippiques et son monde secret, raviver les souvenirs sur Wallis Simpson et le scandale de l’abdication, découvrir les magouilles des uns et des autres.

Je trouve ce roman policier très chic et j’avoue avoir éprouvé un plaisir particulier à apprécier un suspense qui ne se limitait pas à des actions mais qui faisait la part belle aux comportements humains. La couverture et le format de ce livre donnent le ton d’un polar qui se distingue des autres par le mélange harmonieux entre action, réflexion, humour et chic mondain.

C’est bien écrit, parfaitement documenté, fluide dans le déroulé, imaginatif pour les rebondissements ; une valeur sûre pour passer un moment en bonne compagnie.

Je tiens à remercier Monsieur Jean-François PRÉ, qui après une interview dans un groupe littéraire m’a fait envoyer ce roman policier par les Éditions Lajouanie, à qui je suis reconnaissante pour ce service presse.

Commenter  J’apprécie          10
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Épisto

C'est le 1er livre que je lis de Jean-François, et je n'ai aucun regret. Une lecture au top ! J'aimais beaucoup l'entendre lors de ses chroniques télévisuelles équines, et je peux dire maintenant que j'aime son écriture.

Langsamer est un flic de la vieille école, bourru et en même temps plein de sensibilité. J'aime beaucoup ce personnage.

Il est à la retraite et va mener cette nouvelle enquête avec discrétion et efficacité. L'intrigue est pleine de rebondissements, les chapitres sont courts, ce que j'apprécie, et je n'ai pas vu venir la fin.

Jean-François m'a scotchée !!!
Commenter  J’apprécie          10
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Ah il en a dans la tête ce commissaire à la bouille de Bécassine !

Qui n’est pas breton, mais normand.

Qui est en fait un ex-commissaire à la retraite, auquel on fait encore appel pour les cas difficiles (classique).

Qui se nomme Langsamer (« plus lentement » en allemand).

Bref, un personnage pittoresque qui n’en est pas à un paradoxe près.

L’intrigue se déroule dans le monde des courses hippiques. On peut s’y intéresser ou non. Mais il est avéré qu’il existe des personnes qui préfèrent les animaux êtres humains, comme les criminels de ce polar...

L’intrigue est astucieusement rythmée par des enquêtes parallèles, qui finalement vont se recouper. Cette structure met en valeur les qualités d u commissaire, qui a plusieurs longueurs d’avance sur ses collègues.

Le dénouement à tiroirs n’est guère surprenant pour qui a été attentif aux jalons de l’enquête.

La vraisemblance est parfois malmenée.

Ce qui m’a le moins plu, c’est l’accumulation de clichés sur l’Angleterre et les Anglais. Et (pardonnez-moi l’expression) les blagues à deux balles de Langsamer.

Mais cela reste un policier agréable à lire, bien écrit et documenté.













Commenter  J’apprécie          10
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Vingt..

Mon 1er de Jean-François Pré.

Langsamer, un ex-commissaire atypique, va se trouver dans une sombre intrigue machiavélique.

Une histoire pleine de rebondissements, une plume fluide et agréable avec une once d’humour, des répliques sarcastiques.

Un livre qui se lit avec beaucoup de plaisir et que je recommande.
Commenter  J’apprécie          10
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

Ce policier dont l’intrigue se déroule à Nice fait partie de la série Une enquête du commissaire Langsamer, ce policier à la retraite (et grand adepte du golf).

Comme on le constate en lisant le roman, le style est vif, humoristique et agréable.

Le titre Double Je représente l’histoire de deux frères, Nestor et Marc Tredennis, des jumeaux homozygotes qui sont les deux personnages principaux du roman. Ils prennent tour à tour la parole. Ils ont une ressemblance physique parfaite (même l’épouse de Marc ne voit pas la différence) mais des caractères totalement opposés ! Marc n’hésite jamais à se servir de son frère, allant même jusqu’à le faire porter le chapeau pour un de ses meurtres.

De là rentre en scène deux autres personnages secondaires mais très présent tout de même, introduit dans les débuts de chapitre par: Elle et Lui. Il s’agit de Laurence, l’avocate très sexy et compétente de Nestor et le commissaire Georges Langsammer venu à la rescousse.



La victime est un journaliste qui investiguait sur des affaires de blanchiment d’argent et d’une Opération Rimsky. Quelques jours plus tard à lieu un deuxième meurtre (le mort n’est autre que le collègue de la première victime). Etant à ce moment-là derrière les barreaux, Nestor a automatiquement un alibi lui permettant d’être innocenté.



Cependant, l’enquête ne fera que commencer!



Et peu à peu, le commissaire va remonter jusqu’à un certain Guy Manerbe, franc-maçon et président du groupe Global, société pétrolière d’envergure internationale…



Un policier plutôt sympathique mais qui ne constitue pas un coup de cœur.
Lien : https://theedenofbooks.wordp..
Commenter  J’apprécie          10
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Doubl..

Mon avis :

J’aime le polar, c’est vrai, mais à force de ne lire que des romans à tendance hyperréaliste, j’avais parfois l’impression que le genre policier s’enfonçait dans une certaine uniformité, avec le même flic plus ou moins dépressif, vivant immanquablement le même moment où sa vie privée rejoint son enquête, avec les mêmes scènes de crimes décrites à grand renfort d’hémoglobine et autres images récurrentes au point d’en devenir clichés…

Alors quand je tombe sur un vrai roman populaire, au sens noble du terme, un livre qui, tout en restant crédible et en s’appuyant sur des sujets tout à fait d’actualité, se permet d’exploiter le filon de l’imaginaire comme dans les meilleures productions de la Série Noire, moi, je dis : « Quel plaisir que ce Double je ! »

Loin de certaines parutions actuelles où la psychologie de l’enquêteur et/ou celle du criminel occupent la part la plus importante, Jean-François Pré nous propose un récit vif, relevé par des dialogues savoureux, où l’histoire reprend la place principale. Et c’est bon de se laisser entraîner dans cette aventure qui va droit au but : divertir le lecteur ! Ce qui ne veut pas dire, et c’est heureux, qu’un divertissement soit exempt de réflexion. Si l’auteur emploie un ton léger, il n’en est pas pour autant superficiel. À travers cette fiction un poil échevelée (si j’ose dire…), Jean-François Pré soulève quelques questions sur le pouvoir de l’argent et des religions dans la société d’aujourd’hui.

Un roman à plusieurs degrés de lecture, qui réjouira ceux qui veulent juste se distraire comme les lecteurs plus exigeants.
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
Commenter  J’apprécie          10
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

L'enquête commence au trot pour Langasmer, policier à la retraite mais toujours sur la piste, qui fait fi de handicaps pour finir au grand galop après un steeple-chase orchestré par une lady machiavélique!

Un roman policier dans le milieu hippique qui tutoie les hautes sphères de la politique et des nantis écrit d'une fine plume incisive et jubilatoire!

Un excellent polar de plus de 500 pages qu'on a du mal à lâcher jusqu'au dénouement que l'on ne voit pas arriver!
Commenter  J’apprécie          00
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Qu'un..

Un policier à la retraite, un milliardaire anglais, amateur de purs sangs, et sa femme irlandaise qui se prend pour un auteur de théâtre, une page d'Histoire qui fait polémique, et des mines de lithium à ciel ouvert… le tout assaisonné de quelques disparitions inexpliquées, de morts pas très naturelles et menaces à peine voilées… Voici les principaux ingrédients de ce polar très bien ficelé, et dont on tourne les pages avec frénésie. C'est prenant et bien écrit, avec la dose d'humour nécessaire, et quelques pincées de culture hippique qui ne gâtent rien. Langsamer, l'ex-policier, est visiblement un personnage récurrent de l'auteur, mais ce livre se lit tout à fait indépendamment des autres aventures, même si les rappels aux histoires précédentes sont parfois un peu pesants.
Commenter  J’apprécie          00
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Les 9..

Dès le début du livre, nous avons une description du cafard et sa capacité à continuer à vivre sans tête pendant 9 jours, d'où le titre.

Sans spolier, je peux vous dire qui est le meurtrier ou plutôt la meurtrière, car cela nous est révélé au début du livre.

Ensuite, nous voilà dans une enquête à la Colombo, Langsamer allant en Grande-Bretagne pour découvrir comment Lady Malvina s'y est prise pour tuer son mari; c'est elle même qui envoie l'ex commissaire sur ses terres, et ce, dans le but de l'éloigner de l'enquête qui se déroule chez elle, à la suite du meurtre d'un jeune peintre prometteur. Car Malvina protège quelqu'un, qui n'est autre que le Président de la République, surnommé le Cafard.

Tout au long du roman, nous vivons les 9 jours du cafard et toujours en Normandie, dans le milieu hippique, ce qui ne gâte rien.

Le dénouement est très bien amené et je ne m'attendais pas à ce qui se passe dans les révélations.

Une histoire passionnante du début à la fin; merci à Jean-François Pré pour cet agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          00
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Qu'un..

Nous retrouvons l'ex commissaire Georges Langsamer pour une nouvelle enquête et nous sommes dans le milieu hippique.

C'est justement ce milieu qui m'a encouragé à lire ce roman de Jean-François Pré, ancien chroniqueur hippique.

Une enquête très bien ficelée qui nous fait voyager en France et au Portugal; Langsamer va payer de sa personne pour résoudre l'énigme de la disparition de certains comédiens, qui sont engagés pour jouer dans la pièce de théâtre qu'a écrit la femme du milliardaire Snowbridge; qui a lui même engagé Langsamer, car il ne sent pas en sécurité.

J'avoue que j'ai été plus passionnée quand il était question d' hippisme et de Franklin qui a gagné le Prix d'Amérique, que quand l'enquête tournait autour de la disparition des comédiens; même si j'aile l'Histoire de France et plus particulièrement Marie-Antoinette.

Je remercie l'auteur Jean-François Pré pour ce roman très intéressant et j'ai appris de nouveaux mots; c'est aussi cela la lecture, se cultiver tout en lisant.
Commenter  J’apprécie          00
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Déraiso..

Le choix d'une lecture est une étape qui ne manque pas de plaisirs, instants où il faut imaginer, espérer, rechercher, renoncer, recommencer... Le moment qui précède la découverte des premières lignes est riche en émotions et en interrogations. Ai-je fait le bon choix ?



J'ai fait le bon choix en ouvrant "Déraison d'État" quelques jours après avoir rencontré Jean-François Pré, un échange cordial durant lequel il m'avait présenté le commissaire Langsamer, héros récurrent de ses polars depuis 2012. C'est vrai, j'ai été d'abord un peu déçu car Langsamer n'est pas très présent dans ce roman même si sa participation dans l'enquête est déterminante. Cependant le récit de l'auteur présente tellement de qualités et d'imagination dans sa construction que j'ai été rapidement enthousiasmé.



Ce roman est comme un puzzle. Il y a au départ, en Normandie, la disparition de la jeune Séverine. Cette tragédie va permettre à plusieurs personnages de se retrouver ou de faire connaissance. Il y a bien sûr Georges Langsamer, le flic où plutôt l'ex-flic de Deauville, qui est alerté par son ami Jean-Pierre Rigaud, officier de la DGSI, Alexander Hyppolite Rigaud le frère de Séverine, jeune et prometteur journaliste d'investigation au Busard et quelques autres déjà mis en scène dans de précédant titres de la série Langsamer ( je ne les ai pas lus mais cela n'a pas gâché mon plaisir ). Tout ce beau monde va enquêter dans les coulisses du pouvoir et dans les tribunes des champs de courses hippiques. Et c'est là que l'on découvre l'habileté de Jean-François Pré qui a imaginé un récit plus vrai que nature, un véritable true crime où l'implication de chaque protagoniste est restituée à tour de rôle dans des chapitres aux titres énigmatiques.



Jean-François Pré a été journaliste, spécialiste du milieu hippique et il n'a pas son pareil pour mettre son expérience au service d'une fiction qui ne cesse de rappeler au lecteur l'actualité récente. Les pièces du puzzle s'assemblent, un contexte électoral exacerbe les ambitions et favorise les magouilles prônées par des conseillers politiques souvent déconnectés de la réalité, les médias sont omniprésentes et puis il y a l'argent, sans cesse présente mais toujours invisible. La magouille devient un complot dans l'intimité feutrée d'un restaurant étoilé. Il ne reste plus qu'à trouver un lampiste, le compte à rebours commence, le suspense s'installe, les rebondissements sont au rendez-vous pour le plus grand plaisir du lecteur.



Jean-François Pré a choisi habilement un journaliste d'investigation pour démêler cette affaire sensible. Alexander Rigaud et son rédacteur en chef Alfie éclairent le récit, tirent les fils d'un écheveau politique particulièrement embrouillé. Langsamer est là quand il faut, sa perspicacité est déterminante. Il est à Longchamp, au coeur de l'action, pour le Prix de l'Arc de Triomphe parmi toutes les fortunes de la planète hippique, monarchies du Golfe et Qatar en tête. Le regard de l'auteur face à cette foule "déguisée" est lucide et un brin pince-sans-rire et il le restitue avec un vocabulaire riche et imagé. La qualité du style est une autre réussite de ce polar.
Lien : http://romans-policiers-des-..
Commenter  J’apprécie          00
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Épisto

Épisto -- Jean François Pré



Premier livre que je lis de cet auteur connu sur les ondes télévisuelles et dans le monde hippique et sûrement pas le dernier tellement j'ai été totalement conquis par le commissaire Langsamer.

Un rythme infernal soutenu par une plume très " So British " que j'avais l'impression de relire du Agatha Christie.

J'ai véritablement aimé cette ambiance dans ce milieu de l'hippisme ( mais pas que ).

Une intrigue au cordeau avec un final époustouflant que je ne peux que vous conseiller.

Commenter  J’apprécie          00
Les Enquêtes du Commissaire Langsamer : Menac..

Très, très moyen...
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Jean-François Pré (66)Voir plus

Quiz Voir plus

Compositeurs (facile)

Ce musicien déchiffrait les partitions musicales avant de savoir lire. Il fit une tournée de concerts en Europe dès l’âge de 6 ans. Il mourut à 35 ans, en laissant derrière lui plus de 620 œuvres.

A. Vivaldi
L. van Beethoven
F. Schubert
W. A. Mozart

12 questions
231 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}