Jean-Jacques Sempé

La lecture du "petit Nicolas "est sans doute intéressante du point de vue historique: la vie quotidienne d'un petit garçon un peu dissipé, racontée avec des mots et une syntaxe d'enfant imaginés par un adulte. Alors les bêtises des gamins, les réflexions qui sont parfois amusantes, sur les uns ou les autres, ça va, mais bon.Essayé de le lire à 11 ou 12 ans, je ne l'avais pas fini, donc je l'ai relu récemment et j'ai trouvé ça plutôt ennuyeux ( et je n'aime pas l'écriture qui se veut orale, imitant mal un parler d'enfant). Alors ça a beau être un "classique", je soupçonne que c'est surtout la nostalgie d'une époque imaginaire qui fait son succès.

Jean-Jacques Sempé, né en 1932 à Pessac près de Bordeaux, est un dessinateur humoriste français. Ses dessins ont été publiés entre autres dans Sud-Ouest, L'Express, Le Figaro, Le Nouvel Observateur, Télérama, The New Yorker, Ici Paris, Paris Match etc. Jean-Jacques Sempé quitte l'école à un peu plus de quatorze ans, étant resté deux ans sans y aller, pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu'il était dans les Pyrénées. Il trouve un emploi de livreur à bicyclette pendant un an et demi et est en 1950 représentant en dentifrice en poudre puis courtier en vin. Il commence à cette époque sa carrière de dessinateur humoristique dans la presse en plaçant quelques dessins en 1950 dans Sud-Ouest qu'il signe d'abord « DRO », de l'anglais « to draw » (dessiner). En 1954 il fait une rencontre décisive, celle de René Goscinny dans les bureaux d’une agence de presse belge située sur les Champs-Elysées, prélude à une longue amitié et le lancement de sa carrière quand ces deux-là créeront Le Petit Nicolas.

La Grande panique, album paru en 1966, n’est qu’un prétexte (et le seul livre que j’avais à portée de main) pour illustrer ce billet qui se veut avant tout, un hommage à cet énorme artiste.

Si de jeunes lecteurs ne connaissent pas Sempé, je leur recommande fortement de le lire dans ses albums en grands formats pour mieux en apprécier la richesse. A première vue, pour celui qui découvre pour la première fois ses dessins, ça semble simpliste et vite torché, en noir et blanc qui plus est, ça fait pauvre : un petit bonhomme en bas d’une grande page presque blanche par exemple. Mais regardez bien attentivement ce personnage, son œil ou sa bouche, la courte ligne de texte accompagnant le dessin, et soudain tout s’illumine, ce qui n’était qu’un croquis anodin devient un magnifique instant de vie et de réalisme. Sempé va directement à l’essentiel, rien n’est superflu ; d’autres, très bons aussi dans leur style, mettrait des couleurs à leurs dessins hyperréalistes et très représentatifs, le lecteur en prendrait plein les mirettes, subjugués par les apparences reléguant le dit en arrière-plan. Sempé fait l’inverse, il offre un petit croquis de rien du tout à vos yeux mais quand vous l’examinez de près (parfois une loupe n’est pas inutile), il vous terrasse par sa justesse et vous arrache un sourire.

Dans ces conditions, un album doit se lire très lentement, chaque relecture proposant une nouvelle perspective source d’autres sourires et joies. Sempé, c’est l’observateur attentif de nos vies simples, le petit commerçant, les passants dans la rue, le café de quartier, les gamins dans les squares etc. Il voit tout, il connait nos travers, nos naïvetés, notre bêtise, il a bien vue que notre société évoluait éloignant l’homme de ses basiques, le réduisant à n’être qu’un pion sur un échiquier. Un personnage seul (ou presque) dans un dessin, ou seul au milieu d’une foule.

Et ses foules, parlons-en. Des personnages palots, à peine esquissés, mais observés de près on relève de petits détails insignifiants qui différencient chacun, quant au personnage central du dessin, il est certainement dans un coin, mais dans un trait plus gras donnant l’impression qu’un projecteur de cinéma le met en lumière, lui permettant de lâcher la réplique qui tue.

Les dessins de Sempé sont des miroirs dans lesquels on ne peut que se reconnaitre. Ce pourrait être douloureux parfois, mais l’artiste est d’une rare élégance et nous dit en dessins : regardez-vous, vous n’êtes que de petites fourmis un peu ridicules mais je vous aime comme ça, alors souriez-en !

Du très grand art.

On approche de la période des fêtes, offrez des albums de Sempé, faites-le connaitre aux jeunes générations ; quant aux autres, rouvrez ses livres, goutez quelques planches, du bonheur facile.

En ce moment nous lisons toute la série des petits Nicolas, mon fils, mon mari et moi et très franchement c'est une très agréable surprise.

Le ton enfantin est frais et nous replonge bien dans le ressenti de nos jeunes années, même si les histoires dégénèrent beaucoup plus souvent en petites bagarres que dans mes propres souvenirs...

La vie et le ressenti des parents sonnent aussi très justes : les disputes avec le voisin, la maman qui se fait enguirlandée quand elle a du mal à conduire et qui veut retourner chez sa mère à chaque grosse dispute avec son mari... Tout est exagéré pour accentuer le comique de situation, mais ça fait mouche.

Donc très franchement, à faire découvrir à tous les enfants de 8 / 10 ans. Même si ça pourrait paraître assez daté , ça reste tout à fait d'actualité et les campagnards pourront prendre en pitié les pauvres parisiens qui n'avaient qu'un malheureux terrain vague pour se défouler. Et du coup mieux comprendre la quantité d'échanges de coups ...

On n'a qu'à regarder rapidement sa carrière, les collaborations du scénariste Goscinny ne se compte plus, tant dans la BD, dans la littérature pour enfant et le cinéma.... Si on lui doit Le Viager et Les Gaspards au cinéma, Qu'il s'est adapté à l'Ouest Américain dans Lucky Luke, ou plagié nos ancêtres les gaulois dans Astérix, on se rend compte que quoi de plus normal que d'imiter le langage des enfants dans une collaboration avec Sempé pour nous raconter tous mes aspects de la vie d'un petit garçon, Nicholas, avec tout ces copains... Et tout type de copains y sont représentés... Du meilleurs de la classe chouchou de la maîtresse, l'enfant riche qui a tout ce qu'il veux... Celui qui manche tout le temps.... Et le "regarde moi bien dans les yeux" du surveillant qui est comparé au yeux du bouillon... Rien d'étonnant à ce succès... Ce qui les moins, c'est toutes les accusassions de chauvinisme de racisme , et de mysorine dont il a fait l'objet (voir sa bio dans Wikipédia ...) on voit des personnages anti égalité pour les femmes dans Astérix, du chauvinisme dans Astérix... Alors qu'on le sait tout cela reste bon enfant... Et ne se veux absolument pas cynique... Même le Tintin d'Hergé, se sauveur de tous les Opprimés est traité de racisme (même s'il par à la recherche dans le blizzard de Tchang le Chinois, qu'il a défendu de la maltraitance d'un américain, qu'il a protégé Sorino l'indien de touriste, et qu'il a délivré des pèlerins noirs allant à la Mecque, d'un sort terrible d'esclave... Notre patrimoine est attaqué sans raison, on se demande bien pourquoi... Et peut importe que la famille de Goscini est été persécuté dans les chambres à gaz.... Par contre on défend une certaine presse caricaturiste qui effectivement attaque toujours les mêmes cibles pour soit disant nous faire rire... En pondant des caricatures qui elles sont réellement racistes... Protégeons dont nos Hergés Belges! Nos Gosciny francais ... Jusqu'à les 10 petits nègres, titre supprimé alors qu'il fit référence non pas à la suprématie blanche, mais au caractère victime des personnages dans le romain... De là à les comparer à l'horreur des traitements des esclaves dans un titre on se dit, mais qu'y a-t-il de si choquant... Un jour on se demandera s'il restera un peu de mots pour parler de la valorisation des étrangers, de couleur différente, dans la littérature française... En tant que femme et diplômée, bien que française, oui je me sent opprimée... C'est pas pour autant que je lit entre les lignes des choses qui n'existe pas... Bonemine ne m'a jamais choqué, mes parents ont toujours Astérix... Et si il en fallait la preuve, la maîtresse du Petit Nicholas est bien courageuse de supporter nos bévues et farces enfantines... Dans des livres... BIen innocents...

Sempé, né en 1932, a eu une enfance difficile. Après des débuts un peu laborieux, il a connu la célébrité après 1959 grâce au "Petit Nicolas" (avec la collaboration de R. Goscinny). Par la suite, cette consécration s'est étendue à l'échelle du monde. Sempé a publié de très nombreux dessins humoristiques, souvent ironiques, mais sans méchanceté. Il aime mettre en scène avec une certaine tendresse des Français très moyens, des personnages insignifiants, des individus quelconques mal dans leur peau. Avec Sempé, on ne rit pas aux éclats: on se contente de sourire – un sourire un peu désabusé inspiré par une tendance à l'autodérision.



"Quelques manifestants" rassemble quelques oeuvres de Sempé parues entre 1962 et 1981. Tous les dessins ne sont pas excellents. La plupart font référence précisément aux manifestations de masse qui veulent donner l'illusion d'une unanimité. Mais, par un indice, l'auteur nous détrompe sur l'unité de ces Français motivés par les « grommellements ». Le comique de Sempé est en demi-teinte, presque triste. Un seul dessin est parvenu à vraiment me dérider. On y voit deux foules se dirigeant l'une vers l'autre: à gauche on brandit le portrait d'un homme politique, à droite on porte au bout d'une pique la tête de ce même homme… décapité. Un humour noir que j'apprécie !

» Personne ne dessine les apprenties danseuses comme Sempé (même pas Degas, c’est dire) : quelle joie de vivre , quelle vitalité. Mais le gentil Sempé donne parfois de terribles coups de griffes : ce dessin du petit garçon qui s’écrie tout fier « je marche » alors que ses géniteurs sont avachis devant la télé ! Rude !

Je relis et c'est terrible.

C'était au temps où les enfants jouaient dans les terrains vagues, mangaient des tartines, allaient à l'école. 5 étoiles rien que pour "le code secret" qui m'éclate toujours de rire.

Voyance, coups du sort, puissance luciférienne, astrologie, anges vengeurs : voici de quoi perturber le quotidien des gens ordinaires ou dérégler la technologie la plus avancée ! Le trait délicat de Sempé plonge ses personnages dans une autre dimension, celle de l'occulte, des forces mystérieuses, avec une tendre ironie et un sens de l'absurdité revigorant. Une potion magique dont il faut user sans modération après une journée... d'avanie et framboise qui – comme chacun le sait – sont les mamelles du Destin.

Sempé, c’est l’art du décalage, le pas de côté qui trouble l’ordonnancement du monde, l’absurdité qui fait dérailler le quotidien. Sous le conformisme, la routine, le corset des conventions, surgit le détail qui fait tout sauter. J’ai une prédilection pour les planches qui évoquent l’enfance : tout est juste et attendrissant, sans être mièvre.

Du rire à découvrir et à lire pour grandir, se divertir, rajeunir … S'attendrir et rugir de plaisir !!

C'est un plaisir de se replonger dans les aventures du Petit Nicolas à l'occasion de son 60e anniversaire ! Après avoir relu une dizaine de récits dans le bel album collector publié par les éditions IMAV (Le Petit Nicolas fait la fête), je découvre que les histoires de Goscinny avaient à l'origine la forme... d'une bande dessinée! Certes le dessin a vieilli (j'y ai retrouvé le style des Aggie et des Lily de ma mère que j'aimais lire quand j'étais petite!), et le garçonnet est plus rondouillard, mais on retrouve bien dans ces saynètes l'humour constituant la base de la série.



La plupart des planches mettent en scène le Petit Nicolas avec son papa, plutôt qu'avec les copains qui ne font que des apparitions et ne sont jamais au centre de l'histoire. Blédurt, le voisin, est déjà là "par dessus la haie du jardin". Les deux hommes ne peuvent s'empêcher de se chamailler et de s'empoigner, se montrant souvent pire que des gosses ! Le Petit Nicolas, même s'il peut se montrer espiègle (notamment chez le coiffeur et chez le photographe!), est avant tout caractérisé par cette naïveté qui ne le quittera jamais et qui nous fait toujours bien rire. Son père lui suggère régulièrement "des jouets moins dangereux" ou plus "tranquilles" mais chaque fois qu'il change d'activité, c'est encore pire!



J'ai particulièrement apprécié la dernière partie du livre dans laquelle nous sont proposées deux histoires, "Le vélo" et "La plage, c'est chouette", à la fois dans leur version originale sous forme de BD et de récit illustré : on peut y voir le travail d'adaptation de Goscinny et les variantes qu'il a mises en place. Même si c'est sympa de remonter à la genèse de l'oeuvre, la version narrative est quand même plus prenante, avec son humour subtil et ses répliques devenues cultes ("Les papas, c'est toujours pareils, ils font les guignols").
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..

Le Petit Nicolas ???



Du rire à découvrir et à lire pour grandir, se divertir, rajeunir … S’attendrir et rugir de plaisir !!

Les vacances selon Sempé, ce n'est que du bonheur et de l'humour de très bon goût qui fait sourire et rire et nous laisse aller vers ces destinations simples du bonheur.

Un classique !

De bons moments où on sourit.

Des passages plus vieillots qui raisonneront moins chez les jeunes lecteurs, mais la plupart sont assez intemporels.

Dommage qu'il n'y ait aucune fille...!

Magnifique ouvrage de Sempé, j'avais découvert la plupart des planches originales lors de l'expo à la mairie de PARIS. On y retrouve un grand artiste. Ses dessins sous un aspect désuet révèlent une grande force et incitent toujours à réflexion. Il est très fort pour montrer la petitesse de l'homme dans le monde urbain.

Génial! A lire et à relire!

J'aime particulièrement le chapitre "La photo de classe" que je fais lire à mes élèves APRES que l'on y soit passé!

Un must pour les adultes comme pour les enfants!

La première histoire « écrite » du Petit Nicolas a été publiée le 29 mars 1959 dans le journal « Sud-Ouest Dimanche ». Mais le personnage avait fait ses débuts deux ans et demi plus tôt dans les pages du magazine belge « Le Moustique » sous forme de bande dessinée. Cet album réunit pour la première fois l’ensemble des 28 planches parues entre septembre 1955 et mars 1956.



Loin des copains, de l’école et des scènes savoureuses que l’on retrouve dans les histoires illustrées, ces débuts en BD, où le trait balbutiant de Sempé manque quelque peu de maîtrise, se concentrent uniquement sur l’environnement familial. Le voisin Blédurt est déjà présent et Alceste fait une courte apparition mais pour le reste, tout tourne autour de Nicolas, sa mère et surtout son père. Ce dernier subit à chaque page les conséquences des bêtises de son fiston. Un comique de répétition gentillet qui montre un Petit Nicolas d’une sagesse plus que relative, trouillard devant le docteur, râleur chez le photographe et terrorisant son coiffeur.



e gag en une planche n’a pas la même force que les récit longs déclinés par la suite, même si certaines histoires en BD ont inspiré des nouvelles publiées en recueil. A ce titre les deux exemples repris en fin d’album montrent bien comment s’est opéré le passage d’une forme à l’autre.



Un livre parfait pour découvrir les origines d’un personnage culte qui a traversé les décennies avec un succès indémodable. Un livre idéal pour les inconditionnels de ce facétieux gamin et pour les nostalgiques de l’humour un brin désuet des années 50.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..

J'adore l'univers de Sempé et ici le personnage principal est marchand et réparateur de bicyclettes à tel point que dans son village on ne dit plus un vélo mais "un taburin". Une très belle histoire sur la passion, la persévérance, la solidarité.

Incontournable

Le petit Nicolas ,



Meme si c'est un livre pour enfant et que j'ai un peu passer l'age je trouve que c'est un livre drole , passionant !!!!



C'est l'histoire d'un garçon qui s'appelle Nicolas et avec ces amis dont je passerais les noms (car trop d'amis et je ne suis pas sure de leur orthographe!!) qui vont vivre de droles d'aventures et parfois cocasse .





BONNE LECTURE ET CEUX QUI

SONT TROP AGES POUR LIRE CE LIVRE

JE SUIS SURE QUE VOUS RETROUVEREZ

VOTRE AME D'ENFANT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!