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Critiques de Jean Lemieux (38)
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Crimes à la bibliothèque - 2015

Un recueil de nouvelles. Les crimes doivent se passer dans une bibliothèque. Original !



Prenons par exemple la nouvelle : Massacre à Wiskey de Maxime Houde

Un cow-boy William Murphy trouve une jeune femme inerte sur sa route au milieu de nulle part. Elle a été battue, violentée.

Il décide de faire justice .

Pas de procès, pas de pitié, pas de sommations. Rendre la justice est expéditif pour Murphy .

Massacre est le mot juste.

Autour du lac Molson de Michel Jobin

Une nouvelle journée commence .

Il y a tout d'abord ce jeune homme qui se prépare car pour lui c'est un grand jour.

Puis André lieutenant détective au sein de la Section antiterrorisme et mesures d'urgences du SPVM qui déjeune avec son fils.

Il est marié et a deux filles, un chien.

Cette nouvelle est glaçante, Ce qui va se produire ce jour-là pourrait arriver à n'importe qui d'entre nous.















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Crimes à la bibliothèque - 2015

Travaillant en bibliothèque et amoureuse des livres je ne pouvait passer à côté de ce recueil de 17 nouvelles. Le détail. "Combustion lente" est glaçante et à éviter pour ceux qui aspirent à être professeurs. " Alewandre Dumas" ne se passe pas dans une bibliothèque de ville mais dans la bibliotheque d'une maison. C'est une nouvelle très réussie qui parle des cadavres dans le placard que certains traînent après la seconde guerre mondiale. " Meurtre sous khontrainte" est un petit chef d'œuvre d'ironie à la chute sublime. A recommander particulièrement aux amoureux de Boris Vian. " Page soixante deux" est un peu tordue par les cheveux mais l'idée est réussie. " J'hais les livres" oscille entre vérité profonde et ironie. La chute est très drôle. La place de la bibliothèque est très faible dans " Guerriere" qu est par ailleurs très sombre. " Veni satanas" est intéressante cat elle abordé l'idée du danger des livres et des superstitions. La place de la bibliothèque dans " Massacre à Little Whiskey" est symbolique. Je n'ai pas trop aimé cette nouvelle sanglante. "Un omicidio in la Sérénissima" est une enquête policière très réussie. " Fin de partie" est un peu nébuleux mais pas mal quand même. " Notre maître le passe" est une formidable uchronie où l'histoire est reecrite. " Le secret du tome trois" est très amusant. La chute est géniale. " La littérature est un plat qui se mange froid" n'est pas la plus réussie mais l'idée est intéressante. " Autour du parc Molson" utilisé un peu trop les ellipses et la place de la bibliothèque est trop restreinte. " Rififi à la bibli" est amusant. " Le truc avec les Turcs" est une bonne nouvelle. Enfin " Actu reus" est ma préférée. Une merveille fantastique effrayante. Un recueil de qualité sans être exceptionnel.
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Crimes à la bibliothèque - 2015

Un roman de nouvelles de plusieurs auteurs sur des meurtres dans une bibliothèque. Il y a certaines histoires qui sont très bonnes d'autres que j'ai pas aimé du tout. Le concept était bon mais ça aurait été plaisant que ce soit toutes des bonnes histoires
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Sergent Surprenant : Nos meilleurs amis son..

Une enquête policière assez solide basée sur des faits réels qui a eu lieu au Québec. Les meurtre reliés supposément à un tueur en série. Des hommes d'affaires influents qui sont impliqués dans l'histoire d'une noyade. Une bonne intrigue et j'ai beaucoup aimé les personnages je compte en relire d'autres un jour.
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Sergent Surprenant : Nos meilleurs amis son..

Rien de mieux qu’un bon polar pour commencer l’été, et celui que Jean Lemieux a à offrir est un grand cru !
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Sergent Surprenant : Nos meilleurs amis son..

Se déroulant en plein cœur du Printemps érable, le nouveau roman policier du talentueux Jean Lemieux, Nos meilleurs amis sont les morts, entraîne les lecteurs dans une intrigue dans l’univers des promoteurs immobiliers, sur fond de manifestations et de grands changements dans la société québécoise.
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Sergent Surprenant : Nos meilleurs amis son..

André Surprenant, policier du SPVM de grande culture, amateur de musique tous genres confondus (comme son créateur), un peu trop porté sur le scotch selon sa conjointe Genevière, elle-même policière, est de retour dans une septième enquête. Une énigme tricotée serrée dans les entrailles de la magouille financière et immobilière – alors que débutent les audiences de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction – et celles du crime organisé montréalais. Un exercice audacieux avec, entre autres, des liens ténus avec la FTQ (Fédération des travailleurs du Québec, le syndicat) et l’OSM (Orchestre symphonique de Montréal) sans les avertissements traditionnels en page liminaire !



Un casse-tête aux pièces multiples qui s’emboîtent jusqu’à la reconstitution de l’image du crime expliquée en détail en finale. Après une montée de lait du personnage fétiche de Jean Lemieux en cours d’interrogatoire en binôme avec une nouvelle venue, Alice Verreau, qu’on risque peut-être de retrouver auprès de Surprenant dans une suite espérée.



Nos meilleurs amis sont les morts, dont l’intitulé trouve son sens à 80 % du récit, est un tourne-page avec pour cadre les manifestations étudiantes de 2012. Frustrant de devoir reporter au lendemain pour continuer de profiter du style et de la richesse de l’écriture de Jean Lemieux qui s’étale sur 38 chapitres aux titres intrigants. Quelques exemples :



« Un tilleul solitaire gardait l’avant d’un terrain orné d’une rangée de spirées. »



« Dans ce monde-là, plus un gars a l’air de rien, plus il est louche. »



« En ce samedi matin, le building au coin de Drummond et René-Lévesque ressemblait à un décor de théâtre entre deux représentations. »



« Engoncé dans son uniforme comme un chorizo dans un emballage sous vide. »



« L’intuition, c’est la logique appliquée à l’invisible. »



« Les vies, comme les fleuves ou les rivières, s'écoulent selon des cours changeants, entre des rives qui peuvent s'élargir, se rétrécir, sur des lits qui peuvent s'affaisser, se relever, accélérer la vitesse du courant, provoquer des remous, des rapides, des cataractes aux conséquences dramatiques. »



Pour celles et ceux qui en seraient à leur première lecture d’une enquête d’André Surprenant, l’auteur a intégré quelques notes biographiques personnelles et professionnelles du personnage à l’emploi depuis quelques années du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) après avoir commencé sa carrière à la Sûreté du Québec dans la région de Québec et aux Îles-de-la-Madeleine où Jean Lemieux y a pratiqué la médecine. Carrière que vous pouvez d’ailleurs suivre dans la série de romans publiés depuis 2003 : On finit toujours par payer (2003; 2009; 2012; 2016; 2021), Le Mort du chemin des Arsène (2009; 2016), L'Homme du jeudi (2012; 2016), Le Mauvais Côté des choses (2015; 2021), Les Clefs du silence (2017) et Les Demoiselles de Havre-Aubert (2020). Plaisirs garantis.



Au-delà de l’intrigue, vous découvrirez peut-être comme moi l’origine de l’expression « blanchiment de l’argent », méthode attribuée à Al Capone, à Chicago, dans les années 1930 :



« Le gangster avait utilisé, dix sous par dix sous, des laveries automatiques pour réintroduire les profits de la contrebande d'alcool dans le système bancaire, d'où les termes de money laundering ou de blanchiment d'argent introduits des décennies plus tard. »



Vous apprécierez vous aussi certaines réflexions de l’enquêteur, pour qui « devant tout problème, il fallait chercher la solution la plus simple, la plus logique, la plus ronde » :



« Surprenant ne dit rien, absorbé par le sentiment de frustration qui l'envahissait chaque fois qu'il visitait le quartier des affaires. Québec avait beau se draper dans son statut de capitale nationale, le vrai pouvoir était ici, dans cette enclave de l'ouest de Montréal reliée à Toronto par le cordon ombilical de la Transcanadienne. »



« Les Rouges, les Bleus. Pendant quelques instants, Surprenant médita sur la place qu'avait occupée l'opposition des deux couleurs primaires dans son existence. Anglais-Français, Canada-Québec, Libéraux-Péquistes, Canadiens-Nordiques, enfer-ciel, il avait depuis toujours évolué dans un espace violet … »



En conclusion, je me sens dans l’obligation de faire part de ma frustration à la fois exacerbée et amusante qu’entretient Jean Lemieux en reportant d’un roman à l’autre des « révélations explosives » comme il les qualifie en lien avec le Front de libération du Québec (FLQ) et la Crise d’octobre de 1970 : le père de Surprenant proche du FLQ, « une clef USB contenant des informations confidentielles obtenues lors d'une enquête sur un double meurtre » contenant des données « provenant d'un ex-ministre du gouvernement fédéral […] qui se répand en accusations et en regrets ».



Clef USB que Surprenant cache, sur ordre de son auteur, sur le Mont-Royal. Après l’avoir scellée dans un sachet de plastique, enterrée « à l'aide d'une truelle emmenée à cet effet », « à l'endroit où avait été découvert trois ans plus tôt le corps de Pierre Lefebvre » dans Les Clefs du silence, au pied d’un « chêne adulte », à proximité d’un imposant « bosquet de sureaux ». Justifiant ce geste en se disant que « sur une planète menacée par le réchauffement climatique, dans une humanité écartelée par les inégalités sociales, le soubresaut des descendants des colons de la Nouvelle-France n'avait plus guère d'importance. »



Ma formation et mes intérêts pour l’histoire du Québec sont interpellés.



Avouez qu’il y a de quoi déclencher une enquête !



Nos meilleurs amis sont les morts est un excellent polar qui intègre toutes les règles d’écriture du genre tant du point de vue des personnages, des décors et des ambiances que des crimes, des mises en scène et du suspense qui nous accroche dès les premiers paragraphes et qui nous garde en haleine jusqu’à la chute finale. À mon avis, le meilleur de la série !



Merci aux éditions Québec Amérique pour le service de presse.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : *****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


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Sergent Surprenant : Le Mauvais Côté des choses

Dans « Le mauvais côté des choses », on retrouve l’enquêteur André Surprenant rapatrié des Îles-de-la-Madeleine pour joindre les rangs de l'escouade des crimes majeurs du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) grâce à une intervention de son oncle, l’architecte Roger Surprenant. Il s’agit de la quatrième enquête du héros de Jean Lemieux après celles publiées à compter de 2009 : « On finit toujours par payer », « Le mort du chemin des Arsène » et « L’homme du jeudi ».



Comme toujours, Surprenant mène une enquête complexe

Avec une enquête menée avec toute la compétence qu’il doit démontrer pour être accepté par ses nouveaux collègues du SPVM qui ne manquent pas de lui rappeler ses antécédents à Beauport et aux Îles-de-la-Madeleine. Le tout entremêlé avec ses recherches personnelles sur son histoire familiale, sur les liens rompus avec son « père » Maurice. Beau coup de chapeau à l’écrivain québécois Jacques Ferron et son roman « L’amélanchier » [https://bit.ly/3YL0vka], ce conte mettant en scène un enfant à la recherche de son identité : une des pièces à conviction récupérée sur les scènes de crimes étant une branche d’amélanchier.





Sans oublier les relations de l’enquêteur avec ses ex-beaux-parents d’origine italienne, sa conjointe, ses enfants et ses collègues. Dans cet opus, Jean Lemieux nous fait découvrir de nouveaux volets de la personnalité de son personnage qui poursuivra sa carrière à Montréal dans « Les clefs du silence » [https://bit.ly/3Gi1CAH] et aux îles dans « Les demoiselles de Havre-Aubert » [https://bit.ly/3vyEoAd], deux romans que j’avais aussi bien aimés.



Écrit dans un style fluide et efficace, cette fiction attise l’intérêt du lecteur jusqu’à la résolution finale de cette enquête aux multiples pistes met du temps à se réaliser dans un milieu où l’omerta règle dans les milieux mafieux et de gangs de rues trouve. Avec sa solution « surprenante », comme par magie, au 37e chapitre [ne vous précipitez par pour le lire, vous gâcheriez votre plaisir).



Au passage, une brève allusion au Front de libération du Québec (FLQ) et à la Crise d’octobre 1970 [https://bit.ly/3jvvqR9] qui occupera une place importante dans sa cinquième enquête.





Originalité/Choix du sujet : *****



Qualité littéraire : *****



Intrigue : ****



Psychologie des personnages : *****



Intérêt/Émotion ressentie : *****



Appréciation générale : *****


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La dame de la rue des Messieurs

À partir d’une situation inusitée, Jean Lemieux cisèle avec doigté et intelligence une très jolie histoire qui flirte avec l’amour, mais qui n’en est pas: l’auteur, c’est heureux, évite les scénarios faciles!
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La dame de la rue des Messieurs

Délaissant pour un moment les enquêtes d’André Surprenant, Jean Lemieux propose cette année La Dame de la rue des Messieurs, un roman lumineux et vif, où un homme et une femme à l’automne de leur vie se lancent dans une grande quête.
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De racines et de mots

Richard Migneault est amoureux du genre littéraire que constitue la nouvelle et il en fait la promotion de diverses façons. S'il a, plus d'une fois, croisé le polar avec la nouvelle en regroupant des auteurs autour de divers thèmes (Crimes à la bibliothèque, Crimes à la librairie, Crimes au musée), cette fois, c'est autour de l'histoire et de la langue que se construira ce recueil né d'une rencontre avec l'historienne Émilie Guilbeault-Cayer.

Le projet, magnifiquement réalisé, regroupe des historiennes et historiens, géographes, ethnologues, romancières et romanciers lancés dans cette entreprise d'illustrer au moyen de nouvelles la notion de persistance des langues en Amérique du Nord. La plupart de ces nouvelles se situent sur une mince frontière entre récit historique et fiction documentée. On ne reconnait pas systématiquement ce qui relève des faits ou ce qui est dû à l'imagination de l'auteur, mais cela ne constitue en rien un obstacle au plaisir de lire et de s'insérer par là dans l'histoire d'un territoire et des langues qui l'ont raconté. De la survivance du français de la Nouvelle-France via des missives recréées à la langue de l'exode et des départs, de la rencontre des langues autochtones d'hier à la résurgence des langues retrouvées, littérature et histoire font bon ménage dans ce recueil de douze nouvelles multiformes qui nous transportent dans l'univers des mots et des langues qu'il ne faut pas oublier. J'y ai puisé un véritable plaisir de lecture.



Un grand merci à Babelio et aux Éditions du Septentrion pour l'envoi de ce recueil dans le cadre d'une opération "Masse Critique 100 % québécoise".
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De racines et de mots

On m’a confié la lecture de cet ouvrage dans le cadre de la première Masse critique à se tenir au Québec. Déjà, la proposition d’un genre inventé, la nouvelle historique, sur fond de langues pique la curiosité. J’ai beaucoup appris de ce recueil : l’origine du drapeau du Québec, la réinstallation d’Acadiens en Nouvelle-Écosse, la présence du ladino à Sarajevo — eh oui! — et j’en passe. Insistons sur le parcours fascinant d’un dictionnaire de la langue abénakise sur plus de 300 ans. La variété de tons déstabilise un peu; certains textes sont plus rigoureusement historiques, d’autres plus littéraires, mais tous, même la bande dessinée, sont soigneusement documentés et informatifs. Petit coup de cœur émotif et nostalgique pour Martin Fournier et son évocation de L’Âtre, resto que j’ai moi-même fréquenté il y a bien longtemps. Bravo à la direction et aux auteurs!

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Sergent Surprenant : On finit toujours par ..

Un roman policier classique où un meurtre se passe au début du roman et une série de suspects potentiels nous sont présentés. Le protagoniste de l’histoire, André Surprenant est sergent dans la police dans les Îles québécoises. Même s’il n’a jamais eu à enquêter sur un meurtre, ces présomptions lui porte à croire que le suspect principal de l’affaire n’est pas le tueur



Beaucoup de personnages secondaires, il est très facile de s’y perdre (surtout en ce qui concerne les différents adjuvants de Surprenant). Les dialogues manquaient tout juste de réalisme à mon goût.



L’intrigue est bonne, elle tient le bon tout au long du roman. La résolution est bonne sans toutefois être satisfaisante. Le roman se tient dans un endroit que, j’imagine, l’auteur a encore plus exploité avec ces autre tomes de la série.



Personnellement, j’ai été un peu déçu de l’œuvre (m’étant fait présenter ces auteurs comme un des meilleurs auteurs québécois de roman policier). Maxime Houde et Andrée A Michaud ne se sont pas encore fait détrônés de mon palmarès à la suite de cet lecture.
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De racines et de mots

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!

Ce recueil est un mariage entre histoire et littérature, on retrouve des textes qui nous relatent des moments historiques de l’antiquité jusqu’à aujourd’hui soulignant la place des langues à des époques variées.

Dans ce livre, vous retrouverez onze textes bien écrits et une bande dessinée, ayant comme thème la situation des langues, comme la majorité des textes s’inspire de la situation du français en Amérique du Nord. Les directeurs ont réussi à avoir une égalité entre les sexes des auteurs hommes et femmes, et aussi d’aller chercher des écrivains autochtones. C’est un beau mélange qui offre aux lecteurs un éventail très diversifié et juste. La persistance des langues se dénote par la transmission au travers des générations et des appartenances, et elle émerge dans des contextes politiques, sociaux, culturels, identitaires et qu’elle utilise divers moyens comme la littérature, le théâtre, la bande dessinée, les légendes, l’histoire.

Un livre que j’ai adoré lire, c’est un coup de cœur, car je trouve qu’il y a à l’intérieur de petites pépites, ils sont divisés en quatre pôles : Lettres, Exodes, Vous dites ? et Rencontres. Douze textes qui peuvent se lire dans l’ordre ou dans le désordre. Un bon livre qui relève les défis et les menaces de la langue et de sa conservation. Je vous le conseille pour tous les amoureux de la langue et de la linguistique.
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Sergent Surprenant : Les Demoiselles de Hav..

J’ai trouvé que le déroulement de l’enquête était raconté de manière plutôt classique. Il n’y a pas de révolution dans le genre sur cet aspect. Par contre, le décor typique des Îles de la Madeleine est superbement illustré à travers le roman, du début à la fin. Le lecteur se laisse être porté par les sens de Surprenant : l’odeur du varech, le vent fort, le goût des fruits de mer, le son des vagues, la dureté des galets sur la plage. On a carrément l’impression d’y être !
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Sergent Surprenant : Les Demoiselles de Hav..

André Surprenant et Jean Lemieux récidivent. La sixième enquête enlevante de ce sergent-détective aux crimes majeurs du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) qui nous transporte dans la communauté tissée serrée des Madelinots, au cœur du golfe Saint-Laurent.



Les polars de Jean Lemieux sont apaisants et procurent jusqu’à un certain point une sensation de réconfort. L’intrigue est simple : quelques meurtres qui s’empilent, une quête de la vérité qui progresse lentement. Les indices s’accumulent et l’intuition proverbiale du héros permet de découvrir, dans une scène rappelant celles d’une Agatha Christi, le ou la coupable.



Tout au long du récit, le lecteur est enveloppé par les odeurs, les couleurs, la langue régionale, la gastronomie, les paysages à couper le souffle, le vent, la mer houleuse qui caractérisent cette extension maritime du territoire québécois. Ayant personnellement demeuré quelques jours sur le Chemin d’en Haut, à proximité de la Grave, à mi-chemin entre les résidences des différents protagonistes, j’ai été plongé au cœur de l’action.

Les Demoiselles de Havre-Aubert nous bercent au rythme des insulaires, dans un décor bucolique ou argent sale, drogue, assassinats sont l’apanage de malfrats bien campés en lien avec la diaspora madelino-montréalaise. Lemieux met aussi en scène les hostilités récurrentes entre les bleus (les policiers du SPVM) et les verts (ceux de la Sûreté du Québec). De même que les tensions internes au sein de la police nationale.



Un roman qui se lit avec intérêt et qui nous initie à la richesse du vocabulaire des Îles. Sans compter une énigme que seul l’esprit cartésien d’André Surprenant est en mesure de déchiffrer.



Encore une fois, Jean Lemieux nous titille avec une autre allusion au Front de libération du Québec (FLQ) en mentionnant, au tout début du roman, que son héros détient des informations inédites stockées sur une clé USB. Il faudra bien un jour que le chat sorte du sac pour peut-être mettre en lumière certains coins sombres de la crise d’octobre 1970.





Originalité/Choix du sujet :

*****

Qualité littéraire :

*****

Intrigue :

*****

Psychologie des personnages :

*****

Intérêt/Émotion ressentie :

*****

Appréciation générale :

*****


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Sergent Surprenant : Les Demoiselles de Hav..

Avec son galurin et sa chemise bariolée, le Sergent Détective au SPVM, André Surprenant, est amené à enquêter sur un meurtre pendant ses congés car, coïncidence oblige, la victime, un gérant d'une boutique de prêt sur gages de Montréal est originaire comme lui de Havre Aubert, l'une des îles de l'archipel des Iles-de-la-Madeleine où il se rend en vacances avec sa famille, comme chaque année.

Pour André, l'enquête se complique avec divers rebondissements, des cadavres qui se multiplient et des ramifications complexes bien au-delà du Canada. Il lui faudra tout son flegme et toutes ses compétences pour intégrer l'équipe des policiers locaux qui ne le voient pas toujours d'un œil favorable se mêler de "leurs" affaires, d'autant plus que l'un d'eux fut son adjoint autrefois, avant qu'il ne s'envole pour Montréal et que leurs relations, à cette époque, avaient connu quelques anicroches...

Mais André a de la bouteille, un flair aiguisé et un talent certain pour recueillir les confidences, tous les atouts nécessaires pour réussir une enquête.

Jalousie. Drogue. Argent sale. Meurtres. Sang. Mais avec ce Sergent Détective bien sympathique, j'ai fait un agréable voyage dans de superbes paysages, voyage enrichi tout au long des pages par ces expressions nouvelles pour moi. Et l'accent québécois en prime...

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Crimes à la bibliothèque - 2015

Intéressant. Dix-sept nouvelles policières qui se déroulent dans une bibliothèque. Amusant comme thématique, pour certains auteurs c'est un lieu très inspirants. Certaines nouvelles sont excellentes et d'autres sont un peu moins intéressantes mais en général le recueil est très bon!
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Sergent Surprenant : Les Clefs du silence

J'ai essayé et je de plus en plus convaincue que les romans sur fond politique ne sont définitivement pas faits pour moi.

Dommage car c'est plutôt bien écrit.
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Crimes à la bibliothèque - 2015

Ce recueil de nouvelles m'a fait découvrir certains auteurs et en redécouvrir d'autres, à travers des histoires aux thèmes et styles très variés.
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