Jean-Luc Bannalec

Toujours un plaisir de retrouver le commissaire Dupin.

Le commissaire est à Saint Malo pour un séminaire qui ne l'enchante guère.

D'ailleurs dès qu'il peut, il s'esquive pour se balader dans la ville, humer l'air iodé, flâner au marché, et découvrir de bon restos.

C'est justement lors d'une balade au marché qu'il est témoin d'un meurtre.

Une jeune femme en poignarde une autre. Il porte secours puis tente de rtattraper la fugitive. Sans succés.

De retour sur les lieux, il apprendra que tout le monde connaît les 2 femmes. Elles sont soeurs et toutes deux restauratrices. La femme agressée est décédée avant l'arrivée des secours .

Ne reste plus qu'à rattraper la fugitive et l'affaire sera vite bouclée.

Le commissaire Dupin se fait rabrouer pour avoir pris des initiatives alors qu'il n'est pas dans son secteur.

La commissaire Huppert n'apprécie pas beaucoup que Dupin intervienne dans son enquête.



Quelques heures plus tard, la fugitive est arrêtée et interrogée. Elle se réfugie dans un mutisme étonnant. Les faits l'accablent. Aucun doute sur sa culpabilité, mais les commissaires voudraient comprendre le motif de ce crime.

Pendant sa garde à vue, un autre crime est commis et le lien entre les 2 affaires ne fait aucun doute.



Les commissaires vont donc faire équipe pour résoudre cette affaire un peu plus compliquée que prévue.



L'intrigue est plutôt bien construite, et la personnalité de Dupin est assez savoureuse.

J'apprécie toujours de le retrouver. L'auteur nous fait parcourir la Bretagne et ses traditions culinaires. Un régal.



Les descriptions de la côte d'Emeraude donnent juste envie de faire son sac et de partir pour le WE.

Un bon moment de lecture sans prise de tête.

La neu­vième enquête de son com­mis­saire Dupin se déroule à Saint Malo. Il s'y trouve en séminaire de formation. Joignant l'agréable à l'utile, il va faire son marché à Saint Servan, où justement est commis un crime. La victime de 44 ans se nomme Blanche Trouin. Elle est cheffe et propriétaire d'un restaurant étoilé à Dinard. La meurtrière n'est autre que sa sœur, Lucille Trouin, 42 ans, cheffe aussi à Saint Malo. Elle reste muette sur son acte, mais la rivalité entre les deux sœurs n'est un secret pour personne. L'énigme grandit encore lorsqu'un deuxième cadavre est retrouvé sur la plage de Sables d'Or.



Jean-Luc Bannalec a choisi Saint Malo et en fait une présentation bien loin des clichés crêpes et Kouign-amann. Il évoque l'histoire de la ville, depuis ses origines et la cité d'Alet, ses corsaires et ses pirates, ses armateurs et le commerce triangulaire. L'ouverture du roman au marché de Saint Servan fait l'objet de descriptions détaillées qui mettent l'eau à la bouche. L'auteur est un fin gastronome et livre les meilleures adresses pour goûter les spécialités locales. On peut en dresser une liste en vue d'un prochain séjour gourmand. Le commissaire Dupin se laisse aller à une dégustation de rhum qu'on aimerait bien partager. Il découvre ses vertus soporifiques. Quant aux huîtres de Cancales, elles semblent stimuler son activité cérébrale.



La ville de Saint Malo, Jean-Luc Bannalec la considère comme une enclave qui se démarque du reste de la Bretagne. C'est un lieu privilégié qu'il n'est pas donné à tout le monde de connaître. L'équipe du commissariat à Concarneau, en pays bigouden, éprouve quelque sentiment d'envie à voir Dupin s'y rendre pour suivre son séminaire. La commissaire locale, Huppert, se montre toutefois assez hautaine et cynique. Est-ce la mentalité héritée d'ancêtres conquistadors? Elle considère ses collègues et Dupin avec beaucoup de condescendance.



L'auteur se fait très précis dans son approche du pays malouin. Au fil des chapitres, il aborde différents sites qui ont chacun leur caractère bien propre. Il en fait à chaque fois une découverte bien étayée. C'est d'abord la ville intra muros et ses remparts, puis l'élégante et luxuriante Dinard, et Saint-Suliac sur la Rance, beaucoup plus calme et sereine. La suite nous conduit à la sauvage pointe du Grouin.



Le récit est clairement découpé. L'action s'étend sur cinq jours, et chaque chapitre est consacré à une journée. Les trois premiers chapitres démarrent avec la découverte d'un cadavre. D'autres vont suivre encore. La tension monte d'un cran aux deux tiers du livre, après un début presque en dilettante pour l'équipe des commissaires et préfets. L'enquête piétine et les cadavres se multiplient. Dupin se sent en échec, face à la commissaire Huppert, de plus en plus sèche. Mais sur une intuition de Dupin, l'enquête prend un nouveau départ. Le suspense est au plus fort. Jean-Luc Bannalec fait de superbes descriptions des conditions météorologiques très changeantes. Elles accompagnent le récit dans son atmosphère de tension grandissante. Cela donne lieu à des tableaux de ciel marin aux couleurs magnifiques.

Le pitch : trois cadavres de notables sont trouvés sur une plage des Glénan. La police de Concarneau va enquêter.



L'auteur, malgré son pseudonyme breton, est allemand, mais depuis quelques années, il partage sa vie entre la Bretagne et son pays d'origine.

L'amour qu'il porte à cette région transparaît dans ce roman. Il décrit magnifiquement les îles, l'océan et ses tempêtes.

Il traduit aussi l'âme bretonne et l'attachement historique des habitants pour leur archipel et leur école de voile.



Son héros, l'inspecteur Dupin, parisien exilé en Bretagne, est certainement un autoportrait, au moins partiellement.

Celui-ci, depuis 4 ans qu'il est basé à Concarneau, sent qu'il est toujours "le Parisien". C'est vrai qu'il n'est pas très habile dans ce qui fait les habitudes des bretons de la côte. Il n'aime pas naviguer, il est maladroit dans les manoeuvres les plus simples, il accroche les noms bretons. Il fait cependant des efforts, il est très fier d'avoir appris à prévoir la météo, évidemment très changeante dans le coin.

Pour faire sérieux, il s'efforce de cacher son enthousiasme enfantin lorsqu'il rencontre des dauphins ou qu'il peut voir une épave.



L'auteur nous offre de beaux portraits de femmes fortes : Nolwenn, l'assistante efficace, qui initie le héros aux particularités bretonnes, Solenn Nuz, la propriétaire de l'auberge, Muriel Lefort, la responsable de l'école de voile, et son assistante Maela Menez, Angela Barrault, responsable du club de plongée, championne d'apnée.

Quelques portraits d'hommes, moins fouillés : sympathiques (le gendarme Kireg Goulch, le biologiste Marc Leussot), ou désagréables (le préfet, le maire,

le médecin légiste, le directeur de la station).



L'enquête se déroule sur 3 jours, au gré des tempêtes, marées et coupures de réseau téléphonique. Elle est ponctuée par la caféinomanie et la gourmandise du policier.



J'ai lu ce roman d'une traite, j'ai senti les embruns, j'ai goûté le meilleur homard du monde, et je vais de ce pas chercher d'autres romans de l'auteur.

Commissaire Dupin, tome 8: Enquête troublante à Concarneau est un roman policier écrit par Jean-Luc Bannalec.



🐾🐾🐾



J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge 12 mois, 12 livres et il m'a été choisi par @la_chouette_qui_lit. N'hésitez pas à aller faire un petit tour sur son compte qui parle de livres évidemment.



🐾🐾🐾



Je ne connaissais pas du tout le commissaire Dupin en commençant ce tome. J'ai commencé par le tome 8 mais cela ne m'a pas du tout dérangé dans ma compréhension de l'histoire.



🐾🐾🐾



J'ai beaucoup apprécié cette histoire se déroulant en Bretagne. On est plongé au cœur de Concarneau lors de la fête de l'été. Malheureusement le médecin va être retrouvé mort dans la cour de son immeuble. Les descriptions nous emmènent au cœur des fortifications de Concarneau, à la pointe du Raz,... Et Concarneau fait partie intégrante de l'histoire.



🐾🐾🐾



Au niveau des personnages, j'ai apprécié les différents policiers. J'ai surtout eu un faible pour la pétillante, un peu hyperactive, secrétaire Nolwenn. J'ai aussi aimé le commissaire Dupin qui est un grand fan de sa ville. Par contre les beaux-parents du commissaire m'ont agacé.



🐾🐾🐾



L'histoire est une histoire policière comme on en a déjà vu mais je n'avais pas du tout réussi à découvrir l'assassin. Et j'ai même trouvé que certaines révélations arrivaient un peu comme un cheveu dans la soupe, sorties tout droit de la tête du commissaire.



🐾🐾🐾



En conclusion, un bon roman policier qui m'a fait voyager en Bretagne mais dont l'histoire ne m'a pas paru original.

Une enquête sympathique à la découverte de Concarneau !

C'est super intéressant ! Côté enquête, l'auteur passe par un hommage à une célèbre enquête de George Simenon. Les personnages sont assez amusants et l'écriture est fluide comme d'habitude.

Pas facile d'enquêter chez soi quand ses beaux parents arrivent.

Alors roman policier ou guide touristique ?

A vous de décider du programme du samedi soir !!!

Une découverte pour moi cette série, et sans vouloir être méchante envers l'auteur, c'est le seul tome que je lirai.

Si je l'ai lu c'est pour un challenge et le moins que l'on puisse dire, c'est que je me suis accrochée encore et encore.

Je connais Saint-Malo, donc j'étais tentée aussi, mais pour le reste, une grosse déception.

Je n'ai pas du tout adhéré à l'écriture, c'est trop long par moments.

Pourtant les descriptions sont bien et j'ai revu en image dans ma petite tête Saint-Servan, sa Tour Solidor que j'affectionne, les rochers sculptés de Rothéneuf.

Sinon, l'histoire pouvait être bien, mais je ne sais pas ce qui n'a pas fonctionné pour moi.

Pour terminer, une chose est sûre, je ne lirai pas les autres tomes.

Dernier tome en date d’une série policière autour de la Bretagne et du commissaire Dupin, par cet auteur … allemand, dont le vrai nom est Jörg Bong.



Ce décalage franco-allemand peut expliquer le début de l’ouvrage, qui voit le commissaire Dupin accompagner le préfet du Finistère dans un séminaire policier à Saint-Malo avec les autres commissaires et préfets de la région. Dupin dirige l’activité policière du Finistère depuis son commissariat de ... Quimper - non, perdu... Brest - non, perdu... Concarneau - gagné, sous le contrôle permanent des préfets qui tiennent des conférences de presse pour évoquer les enquêtes en cours… Le séminaire conduit bien entendu les huit participants à des repas gratuits dans les restaurants étoilés du coin… J’ai raté ma vocation : préfet, ou peut être écrivain allemand écrivant sur l’administration française.

Les incohérences pourraient être mineures (après tout les séries télés françaises ne font guère mieux), mais ce méli-mélo administrativo - policier occupe les cent premières pages. Arrive ensuite une série de pratiques procédurales curieuses, où une jeune chef cuisto arrêtée pour meurtre trouve le temps dans sa cellule de se remaquiller et de changer ses tenues. Bon passons…



Bannalec / Bong réussit quand même à bien décrire la région de Saint-Malo et à faire saliver le lecteur grâce aux menus concoctés par les chefs qui se succèdent.

Et à construire une intrigue policière ?

Mouais. J’ai quand même préféré l’air iodé et les produits de la mer à l'enquête… C’est dire.



Si vous avez du temps à perdre ou que vous consacrez une thèse à la représentation de l’administration française dans la littérature populaire, vous pouvez lire à la limite cet ouvrage.

Sur ce, je vais zieuter un épisode de Derrick, ça me remontera le moral...

Voici une lecture qui ouvre l'appétit !



Alors qu'il s'accorde un détour au marché pendant une pause lors d'un séminaire ennuyeux à Saint-Malo, le commissaire Georges Dupin va être témoin du meurtre d'une jeune cheffe étoilée de la région. Même si le coupable sera rapidement appréhendé, de nouveaux corps en lien avec cette affaire vont apparaître. Le commissaire va alors se voir confier l'enquête avec deux autres de ses confrères et ils ne sont pas au bout de leurs surprises quant aux découvertes qui seront faîtes !



Je tiens à remercier Les Presses de la Cité et Netgalley France pour la découverte de ce roman policier que l'on peut qualifier de gourmand ! J'ai beaucoup aimé l'entrée en matière du livre qui m'a fait saliver et qui m'a donné faim tout au long de sa lecture.

Même si la plume de Jean-Luc Bannalec est très agréable à lire, j'ai mis beaucoup de temps à avancer dans le récit car j'ai passé mon temps à regarder sur internet les sites des commerces de bouche et les restaurants que l'on retrouve dans l'ouvrage.



Si vous souhaitez en découvrir plus sur la gastronomie et l'Histoire de Saint-Malo, je vous conseille de faire cette balade avec ce bon vivant de Georges Dupin... En tout cas je pense que ça sera l'une de mes futures destinations de vacances😉

Le commissaire Georges Dupin est un peu le pendant breton du commissaire Salvo Montalbano. L'un comme l'autre ont leurs propres méthodes pour résoudre les enquêtes qui leur sont confiées, méthodes qui déplaisent le plus souvent à leur hiérarchie (le questeur en charge de son secteur pour Montalbano, le préfet de son territoire pour Dupin).



Tous les deux ont des collaborateurs qui les agacent parfois prodigieusement (le lieutenant Labat pour Dupin, Catarella pour Montalbano) et d'autres sur lesquels ils savent pouvoir compter quelle que soit la situation.



Tous deux ont une petite amie qui réside loin d''eux, même si Claire, la fiancée du commissaire Dupin, s'embrouille moins souvent avec lui que Montalbano avec sa Livia.



Tous les deux sont gourmands et gourmets, et la qualité de leurs repas - et les vins qui les accompagnent - est de première importance : ils attendent toujours avec impatience le moment de passer à table, ce qui nous vaut forces descriptions qui nous mettent l'eau à la bouche.



Les enquêtes du commissaire Dupin sont truffées de proverbes bretons, tout comme celles de Montalbano d'expressions siciliennes.



Et tous deux sont passionnément attachés au paysage dans lequel ils évoluent.



Bref, si vous aimez les ouvrages d'Andrea Camilleri, vous apprécierez tout autant ceux de Jean-Luc Bannalec. Et pour la découverte de ceux-ci Péril en mer d'Iroise est un opus tout trouvé. Bonne lecture !

Étonnant roman policier écrit par un allemand sous un pseudo breton et qui tient plus du guide touristique que du bon polar. En effet l' intrigue reste très classique et assez tarabiscotée malgre une idee de depart interessante celle

d 'une intrigue inspirée du "chien jaune" de Simenon egalement situé à Concarneau. On passe cependant un bon moment en Bretagne sous son air vivifiant et on découvre ou re-découvre avec plaisir la cité de Concarneau .

Ce polar est très sympa. L'écriture est légère et fluide. L'ambiance bord de mer en fait un policier parfait pour la plage. le découpage journalier donne un rythme et souligne l'urgence, la course contre la montre.



L'enquête du commissaire Dupin nous emmène à Saint-Malo dans les restaurants étoilés pour une enquête peu commune. L'affaire concerne deux chefs étoilés, deux soeurs ennemies jurées. Dans une même ville, ça peut faire des ravages. Alors quand la plus jeune poignarde l'aîné sur la place du marché, l'incompréhension nous gagne.



Le marché est rempli de témoins. Comment la cadette a-t-elle pu croire pouvoir commettre un meurtre et s'en sortir à si bon compte ? Est-ce un crime passionnel ? Était-il prémédité ? L'aîné a-t-elle provoqué la cadette ?
Lien : https://lesparaversdemillina..

Je découvre les enquêtes du Commissaire Dupin avec ce tome 7, trouvé dans une cabane à livres. Fan de romans policiers régionaux, je suis souvent déçue des romans français où l’intrigue passe au second plan pour laisser la part belle à la description de la région. Mais avec cette enquête en forêt de Brocéliande, ce n’est pas le cas… Je ne savais pas qui était le meurtrier jusqu’aux toutes dernières pages. Le Commissaire Dupin mène son enquête tout en nous faisant (re)découvrir les lieux et personnages mythiques de la légende du roi Arthur. L’écriture est fluide, le chapitrage en peu spécial (2 chapitres car l’intrigue se déroule sur 2 jours) ne m’a pas dérangée, si ce n’est par manque de réalisme… ce commissaire Dupin ne dors pas !!! J’ai hâte de lire les autres tomes qui se passent tous dans un coin de Bretagne !

C était un 1er livre de cet auteur pour moi. Je ne savais pas que c était le 5ème tome. Ça ne m a pas vraiment dérangé, c est une équipe de police donc on sait qu ils se connaissent et il n y a pas vraiment de retour sur d autres enquêtes.



J ai bien aimé ce commissaire, sa façon de parler et de mener l enquête un peu à sa guise.

Même si c est toujours un peu le même profil que chez d autres auteurs.



Par contre beaucoup de description des lieux.. Magnifiquement expliqué mais on y a droit à chaque lieu où il met le pied.

Ensuite il y a les légendes qui vont avec... C est aussi très intéressant mais parfois 3 pages..

J avoue qu a la fin j ai zappé toutes ces descriptions.



Je suis peut-être tombée sur le mauvais tome mais vu que ça se passe dans un port, une criée ça fait aussi une flopée de personnages, pas toujours évident à suivre après avoir posé le livre quelques jours



Un peu déçue de la fin aussi, pleins de rebondissements et puis flop...



Je lirais sûrement un autre de ses livres mais pas tout de suite je sature un peu, j ai d ailleurs mis longtemps à le finir ce qui est assez rare :-)

Je me réjouissais de lire ce livre car j'aime beaucoup la foret de Brocéliande...



Malheureusement, je n'ai pas réussi à aller au bout, peut-être n'ai-je pas assez insisté...

Tout d'abord, j'ai été très dérangée par la construction de ce roman qui n'a pas de chapitre. Ce que je trouve très désagréable car pour ma part, en fonction de la dispo que j'ai, je lis souvent quelques chapitres à chaque fois.



Ensuite, je ne connaissais pas cet auteur, je n'ai donc la l'histoire de fond du commissaire Dupin et de son équipe que j'ai trouvé assez fades.

J'ai trouvé l'intrigue complexe avec tous ces spécialistes.

Et enfin, la façon dont est abordé la foret ne m'a pas particulièrement touchée.

Archétype du polar régional écrit par un allemand tombé amoureux de la Bretagne. L'intrigue est pauvre, le livre bourré de poncifs en rajoute sur la singularité d'être malouin. Balade gustative, et promenades entre Dinard et Saint-Malo, 9e enquête du commissaire Dupin qui vient de Paris bien sûr et ne comprend toujours pas grand chose aux Bretons, l'auteur non plus.

Je me disais chouette: un roman, un roman policier en plus, qui se déroule dans ma région natale. J'ai donc commencé á lire ce policier pleine d'enthousiasme. Oui mais voilà, ce livre a aussi été filmé! Tout de suite j'ai reconnu l'histoire. Et là, pour moi c'était fini: impossible de me défaite des images de la série. Quel dommage , je n"ai pas pu profiter à plein de ce roman.

Comme pour Ouragan sur Damgan, d'Hervé Huguen, c'est la nostalgie des grandes vacances d'enfance, des heures passées à vélo, le vent de face, à pédaler furieusement dans les marais salants de Guérande en direction du Croisic, qui m'a fait choisir Les marais sanglants de Guérande au rayon Polars de ma librairie préférée de Pointe à Pitre.



Première surprise en ouvrant le livre : "traduit de l'allemand" ; le nom de son auteur - Bannalec - sentait pourtant son Breton pur beurre ! L'explication est vite donnée dans le bref paragraphe concernant l'auteur.



L'ouvrage est plaisant, et j'ai apprécié de retrouver oeillets et étiers, hérons, mouettes et vanneaux.

L'intrigue est bien ficelée : le commissaire Georges Dupin, en poste à Concarneau, se rend dans les marais salants de Gwen Ran - le Pays Blanc - sur la suggestion d'une journaliste de ses amies que la présence de fûts de plastique bleu sur place rend suspicieuse. Et c'est vrai qu'ils font tâche dans le paysage, ces objets indéniablement modernes, dispersés dans une nature quasiment intouchée depuis plus de mille deux cents ans.



Les marais sanglants de Guérande a ceci d'original, comparé à la construction classique de romans policiers, qu'à l'inverse de ceux-ci il n'y a pratiquement pas de suspects au début de l'enquête, et soudain pléthore alors qu'elle touche quasiment à sa sa fin.



Assisté de la commissaire Sylvaine Rose, de Guérande, le commissaire Dupin navigue entre marais salants et golfe du Morbihan, dans une enquête où la découverte de la région et de son patrimoine gastronomique compte autant - sinon plus - que celle visant à retrouver le coupable.



Une promenade à faire avec une carte de la région du golfe sous les yeux - on se repère mieux - et un sachet de caramels au beurre salé à portée de main.

Dans Crime gourmand à Saint-Malo, nous voici avec la 9ème histoire du commissaire Dupin, cette fois-ci à Saint Malo à l'occasion d'un séminaire.



Ce séminaire n’enchante pas vraiment le commissaire Dupin. Heureusement qu’il va pouvoir se délecter de toutes les spécialités de Saint Malo. En plein cœur du marché de Saint-Servan, pendant que le commissaire choisi des fromages locaux, une femme est poignardée pas loin de lui par une femme qui s'enfuit et qu'il suit en “empruntant” une voiture ! Elle sera retrouvée et identifiée, c’est la sœur de la victime. Les deux sœurs ont toutes les deux un restaurant gastronomique et son en rivalité.



D'autres crimes vont survenir, tous de la même famille. Mais pourquoi ?



J’ai vraiment appréciée cette enquête. Le commissaire Dupin est quelqu’un de calme, mais il ne laisse passer aucun indice. Il sait se faire aider de ses adjoints.



Je lirai très certainement d’autres histoires. Agréable moment de lecture.



Toutefois, j’ai vu quelques jours après ma lecture, la série télévisée. Il s’agissait justement de cette histoire. Et bien je n’ai pas aimé du tout. Cela ne reflète absolument pas l’histoire. Je vous recommande de lire uniquement les romans. (cela n'engage que moi bien sûr!!!)



Merci à @netgalleyfrance et @pressesdelacite de m’avoir permis de lire ce roman.



#CrimegourmandaSaintMalo #NetGalleyFrance

génial. Je me suis régalée dans tous les sens du terme. Régalée en histoire : prenante, rebondissante, intuitive, plaisante à lire....On ne s'attend pas à cette intrigue. Des personnages bien campées. Régalée en cuisine avec les découvertes culinaires de la région de Saint Malo. Régalée en paysage. Tous les soirs de mes lectures je me promenais entre Cancale et Saint Malo, je passais la Rance, découvrais Saint Sulbiac, Saint Malo, Cancale, Dinard....Merveilleux. Cet auteur est un très bon ambassadeur de la Bretagne et surtout il doit en être super amoureux. J'ai découvert qu'il était allemand. N'y a t il donc que des étrangers pour trouver que notre pays est un beau pays ? Merci à lui pour ses cinq soirées extraordinaires sur la Côte d'Emeraude et sa gastronomie. Le Commissaire Dupin est un personnage assez attachant et je crois que je vais me pencher vers ses anciennes enquêtes.

Le Commissaire Dupin savoure les splendeurs de sa belle région lorsqu’une affaire éclate : le médecin de Concarneau, issu d’une famille bien installée dans la région depuis plusieurs générations, a été assassiné.

J’aime bien ce commissaire Dupin : c’est un hédoniste, il apprécie autant un coucher de soleil que la bonne chère, il est bienveillant avec ses collaborateurs et il n’a pas son pareil pour se lier avec les gens.

J’ai passé un moment magnifique, dans la région de Bretagne que je connais le mieux avec une multitude de détails sur l’histoire et la géographie de ce territoire.

Concarneau et sa région sont également une grande source d’inspiration artistique, un bel hommage est rendu aux peintres mais aussi à Georges Simenon qui a aussi laissé son empreinte près de la ville close.

Jean-Luc Bannalec est un auteur allemand, amoureux du Finistère sud, cela se ressent à chaque page. C’est comme si l’intrigue était construite pour rendre hommage à la culture bretonne, sa gastronomie, ses mythes et légendes, son dynamisme économique et culturel.

Merci.