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Citations de Jean-Luc Marcastel (414)


Ce que tu fais, ce n'est pas par amour de la Nature...[...]- Mais par haine de l'homme.

[..]les pires dictatures se présentaient parfois sous des dehors souriants. Le rêve d'hier devenait le cauchemar d'aujourd'hui.
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Il brandit un poing serré.
-Mais nous étions prêts, Diane, nous,les chevaliers de Gaïa, étions prêts à donner nos vies pour le rêve qui était le nôtre...Celui d'une Terre meilleure, d'une Terre propre pour nos enfants et tous ceux qui viendraient après nous, une Terre où les hommes et les animaux vivraient en harmonie dans les bras de Gaïa.
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-Nous y avons cru, oui...répondit Gaëlle plus posément, nous avons cru en un monde meilleur, un monde plus propre, plus beau, était-ce un crime ? Etait-ce un crime de vouloir protéger cette planète pour nos enfants, pour Zoé?
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Quand enfin, ils se détournèrent, et, se donnant la main, reprirent tous trois leur marche hésitante, ils en avaient des larmes dans les yeux. Ils ne savaient pas ce que leur réservait ce chemin, mais chacun d'eux savait ce qu'il laissait derrière lui... Son enfance.
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La bête qui grondait en lui, ayant comblé tous ses désirs, toutes ses pulsions, s’était assoupie en même temps que lui.
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— Nucléaire suicidaire !
Le cri monta dans l’air déjà chaud de ce matin de mai, pour aller se perdre entre les murs du Louvre et du... Palais-Royal. Au-delà des têtes de ceux qui l’entouraient, pour la plupart bien plus grands qu’elle, Diane devinait les regards anxieux des citoyens «respectables» qui se ratatinaient entre les colonnes et les vitrines des antiquaires. À leur expression pincée, on sentait bien que la foule qui défilait devant eux, scandant des slogans et agitant des drapeaux verts comme elle serait partie en guerre, n’avait rien pour leur plaire.
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- [...] Oui, quand il est comme ça, il m’arrive de le détester, d’avoir envie de l’étrangler ou de le planter là. Mais je vais te dire : mon grand-père…
-…y faisait des babouches… commença Fanie.
- Ouais, des babouches, et des belles… Et mon grand-père, y disait : « Tu peux mettre ce que tu veux dessus, des perles, de la teinture, de l’or, des diamants, ce qui importe, dans les babouches, c’est le cuir dont elles sont faites. »
Il marqua une pause, comme pour apprécier la véracité de ses paroles.
- Johan, il peut bien se planquer derrière Corbeau, je sais de quel cuir il est fait. Je le laisserai pas tomber.
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- Toi et moi, Bruno, on ne parle pas de la même chose. Pour moi, un être humain ce n’est pas seulement un tas de tripes, des os pour le soutenir et un cerveau pour faire marcher tout ça ensemble. L’humanité, c’est autre chose, c’est l’empathie, la compassion, l’entraide, l’amitié, l’amour… Alors, si survivre, pour toi, c’est renoncer à tout ce qui fait de nous des hommes, et note bien que j’emploie ce mot au sens le plus large – en incluant les femmes -, je préfère que nous nous éteignons et que la Malesève nous recouvre.
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« - Je ne regrette rien, et quand je regarde Zoé, je me dis que, pour elle, pour ces moments où je l’ai sentie grandir et bouger en moi, je le referais cent fois… Jamais je ne me suis sentie aussi vivante, je n’ai autant fait partie de ce monde, de cette vie, qu’à ces instants-là. Jamais je n’ai connu plus grand bonheur que le jour où elle est sortie de mon ventre pour venir au monde et que je l’ai tenue dans mes bras, ma petite fille, le mélange de nos deux êtres, à Xavier et à moi, la preuve tangible de notre amour… »
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- Faut que je cautérise et que je referme, Fanie, sinon ça va s'infecter.
Elle ferma à nouveau les yeux.
- Merci pour la poésie. Toi, au moins, tu sais parler aux femmes.
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- Moi aussi j'aurai du mal à dormir cette nuit, Sarah me manque déjà.
Un sourire moqueur retroussa les lèvres du grand militaire.
- Si tu veux, je te raconterai une petite histoire, je te borderai et je te tiendrai la main.
- D'accord, mais une des Mille et Une Nuits, en version non censurée.
- Et puis quoi encore ! C'est pas de ton âge ! Ce sera Les Trois Ours, un point c'est tout !
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Les pins... les pins mangeaient les gens.
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Quelques minutes plus tard, sur le pont d'envol de l'Albatros, sanglé dans une combinaison d'aéronaute, son casque sous le bras, plus imposant que jamais, devant un lucane dont les rotors tournaient déjà au ralenti, prêt à décoller, Sauvage posait une main sur l'épaule de Sergueï.
- Tu as bien compris ta mission Sergueï ? Quand nous serons en place, tu vas plonger dans l'abîme du temps, te glisser dans la peau de ce Yithien et nous flécher, dans la roche, grâce à l'un de ces stylets, les indications qui nous permettront de retrouver la clef de R'lyeh.
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Le Nautilus était impressionnant... Un léviathan d'au moins cinq cent mètres de long, la taille d'un porte-avions, d'après ce qu'il pouvait en juger, une curieuse machine qui, à une technologie de pointe, alliait des allures et un souci d'esthétisme anciens, comme à la fin du XIXe et au début du XXe siècle.
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On a beau être grand et costaud, comme disait son entraîneur, on tombe comme tout le monde, et plus on est balèze, plus on se fait mal.
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-... Les séides des Grands Anciens, les plus terribles des créatures qui ont dominé cette planète oeuvrent en secret à leur retour... Lorsque les planètes seront alignées, la grande cité sous-marine de R'lyeh, demeure de Cthulhu, le plus effroyable d'entre eux, ressurgira des flots...
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Malo était sûr que si un graphologue s’était penché sur la calligraphie du commandant Archambault, il en aurait eu des sueurs froides.
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Et encore, nous n’avons pas évoqué la tête qui surmontait ces épaules à donner des complexes à tous les ours du monde, passés ou à venir. Frankenstein sans les boulons, se rappelait avoir pensé Malo la première fois que ses yeux étaient tombés sur ce phénomène, quelques années plus tôt, au commissariat d’Aurillac où Albert avait trouvé sa juste place en ce monde. Un Frankenstein rural, un peu croisé avec le méchant de James Bond – mais si ! Vous savez, celui avec les dents en acier qui bouffe les câbles d’un téléphérique –, en plus jovial, du moins la plupart du temps. Albert n’avait pas de dents en acier, lui, il n’en avait pas besoin. Quand Albert souriait de toutes ses dents à concasser des cailloux, ça donnait généralement envie à n’importe qui d’avouer n’importe quoi pour se trouver ailleurs, de peur qu’il vienne une fringale subite à cet énergumène.
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Hollywood avait créé le Terminator. Le Cantal avait créé Albert. Comme sa main, il était le produit d’une sélection génétique rigoureuse qui avait éliminé de l’arbre les pousses trop faibles ou non adaptées au rude climat et à la société non moins rude de ses montagnes natales. À ce pool génétique exceptionnel, fait pour mater les taureaux salers – même les plus rétifs – et marquer des essais dans les matchs de rugby les plus préhistoriques du monde, il fallait encore ajouter un élevage rigoureux et une alimentation qu’à défaut de mot plus juste on pourrait qualifier de « riche »
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Son regard halluciné balaya le bord de Seine, la façade imposante du Quai des Orfèvres, égayée par ses jeunes nymphes, pétrifiées dans leurs alcôves, de cette époque où la bonne société bourgeoise sculptait ses fantasmes à même la pierre.
Elle hésita.
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