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Citations de Jean-Michel Aphatie (30)


« Donc, Nicolas Hulot voit la photo de la petite-fille de François Mitterrand, il appelle Sipa et il lui dit : tu me l’envoies. C’est Nicolas Hulot qui l’a choisie. Elle, elle ne veut pas y aller. Elle veut être accompagnée. Ce que Sipa dit à Hulot, mais Hulot lui dit : “Non, non, elle vient toute seule.”
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Raconter n'importe quoi est possible. Faire n'importe quoi est impossible.
Le problème ancien de la politique française, ce sont ses mensonges. Mais la véritable question n'est pas de savoir pourquoi des responsables mentent lors de la conquête du pouvoir. La vraie, c'est de savoir pourquoi nous les croyons, pourquoi nous les applaudissons, pourquoi nous les soutenons au moment du vote.
C'est notre crédulité qui est angoissante. C'est sur elle que nous devons réfléchir et travailler.
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«  Même pour les grands , le pouvoir est corrupteur des âmes .
Il faut , un jour , d’une manière, à chaque fois spécifique, payer le prix de l’avoir saisi . » p 147.
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«  Vous savez , c’est un type spécial » .

Georges Pompidou à propos de Charles de Gaulle .
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«  Après moi, personne n’aurait eu le culot de faire ça » .

CHARLES DE GAULLE .
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Jean-Michel Aphatie
Il faut raser Versailles pour arrêter de célébrer la grandeur de la France.
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La télévision nous racontait la France, mais la France qu’elle nous montrait, c’était Paris, Paris et encore Paris.
Alors moi, issu de cette longue lignée de paysans qui n’avait jamais quitté la Soule, je nourrissais mes envies et mes rêves d’habiter un jour dans la grande ville au nom de cette évidence : la France, c’était Paris. 
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Je suis arrivé par le train du petit matin à la gare d'Austerlitz un jour d'octobre 1987.
J'avais 29 ans passés. Je ne connaissais personne dans la capitale.
Je voulais devenir journaliste politique.
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Un mensonge ne prend corps que si des gens le croient. Après tout, il n'appartient qu'à ceux qui écoutent de ne pas gober tout ce qu'on leur raconte, de rester sur leurs gardes, méfiants, dès qu'un candidat leur assure que tout ira mieux dans le meilleur des mondes, et sans douleur ni sacrifice.
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Quel est le bilan de Chirac, Sarkozy et Hollande, dirigeants du pays pendant plus de vingt ans ? Nul, voire nullissime. Pendant cette période, la France s'est désindustrialisée, ses territoires se sont appauvris, les banlieues ont dépéri sous la double influence du communautarisme et des trafics, les impôts ont grimpé et les déficits se sont aggravés - ce qui constitue une contradiction fondamentale - , les services publics se sont délabrés, la confiance et l'optimisme ont chuté, l'idée de l'Europe a reculé, le terrorisme, pourtant combattu avec une certaine continuité, a frappé plus durement au fil du temps.
Cette situation sombre, désespérante, explique pour partie le succès d'Emmanuel Macron.
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Il faut regarder attentivement l’homme pendant cette allocution de treize minutes, peinturlurée au drame. La jeunesse a quitté son visage. Sa joie de vivre a disparu. Macron a fait ses valises, demeure un président malmené par l’Histoire.
Une expérience, qui aurait pu virer à la tragédie, explique la métamorphose.
Les images du saccage de l’Arc de triomphe, le samedi 1er décembre 2018, sidèrent l’opinion publique. Elles occultent une autre scène qui se déroule le même jour, à plusieurs centaines de kilomètres de là. Des Gilets jaunes lancent des cocktails Molotov sur la préfecture du Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Une partie du bâtiment prend feu. Des fonctionnaires se trouvent à l’intérieur. Ils redoutent de périr dans les flammes. Massés devant les grilles, des femmes et des hommes crient leur joie mauvaise :
« Vous allez rôtir comme des poulets. »
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« Si les professionnels c’est ceux qu’on a virés il y a deux ans et demi et que les amateurs c’est vous, alors soyez fiers d’être des amateurs ! »
À cet instant, un flottement saisit l’auditoire. Le président s’arrête. Sans doute attend-il des applaudissements. Ils arrivent, maigres. Car beaucoup grimacent.
« J’aurais préféré qu’il parle de néophytes, remarquera ensuite Olivia Grégoire, l’une des députés de Paris, entrée depuis au gouvernement. Amateur, ça fait incompétent. »
Trop tard. Le mot est posé. S’il retient l’attention, c’est qu’il sonne juste, qu’il nomme une réalité que tout le monde a ressentie, et ressent encore.
Et puisqu’en plus, il s’accompagne d’une injonction à la fierté, entrons dans la danse sans remords, ni réserve.
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«  On ne dialogue pas avec l’Histoire.
On la regarde passer » .
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ça fait quoi exactement de grandir en se disant que, peut-être, tout serait remis en cause par l'obligation d'aller faire la guerre ?
Je ne peux pas répondre à cette question car cette peur, je ne l'ai jamais ressenti.
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Cette femme qui s'émancipait rudement avait conscience de déplacer beaucoup de barrières. Elle ne voulait pas en rajouter, ne voulait pas choquer, voulait juste vivre en paix.

Les enfants sont d'une pâte douce sur laquelle s'impriment les belles choses et les moins belles.
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La tempête qui se lève est de force 12. Les problèmes sont innombrables, les polémiques furieuses.
Parmi ces dernières, dérisoire dans la hiérarchie mais symbolique dans une démocratie : faut-il ou non maintenir les élections municipales, prévues pour les 15 et 22 mars ?
Comme souvent, Emmanuel Macron et Édouard Philippe ne sont pas d’accord. L’un veut ajourner, l’autre maintenir. C’est l’homme de Matignon qui gagne, comme d’habitude.
Le premier tour se déroule le 15 mars dans un climat électrique. Les scientifiques reprochent au gouvernement de favoriser la circulation du virus en incitant au déplacement des cohortes d’électeurs. Le second tour des municipales ne survit pas à la bataille. Il est reporté à des jours meilleurs dont personne ne connaît la date.
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Un ministre de l’Économie qui joue au chef de gouvernement, normalement, c’est la porte. Chez les Amateurs, c’est différent. Édouard Philippe met un mouchoir sur sa colère. Il confirme le lendemain les propos de son subordonné. Les impôts, tous les impôts, seront baissés tout de suite (ISF, sociétés, dividendes). Et pour les milliards qui vont manquer, explique-t-il, des économies seront faites.
De cet épisode, il est resté un numéro de music-hall.
Souvent, au moment de l’apéritif du soir, le Premier ministre, qui possède un don en la matière, imite devant ses amis la voix profonde et l’expression ampoulée de son ministre de l’Économie :
« Que les choses soient claires entre nous, Édouard : je n’ai pas vocation à être un numéro deux. Ta place ne m’intéresse absolument pas. »
Les bons jours, on croirait entendre le vrai. L’auditoire éclate de rire et les verres s’entrechoquent. On souffre à Matignon, on s’amuse aussi.
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Ce matin, le président du Conseil constitutionnel adoube un homme qui aura son âge dans trente ans. Il cite Chateaubriand :
« Pour être l’homme de son pays, il faut être l’homme de son temps. »
La citation est belle. On peut la trouver creuse. On peut aussi la comprendre comme un défi.
Après avoir prêté serment, le nouveau président salue un à un tous les présents. Le chef du protocole décline leur identité. Honoré comme les autres, Gérard Collomb, maire de Lyon, laisse couler une larme, puis deux.
Il peut se le permettre. Il n’est pas encore ministre de l’Intérieur.
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La politique se fait souvent ainsi, du moins en France, à grands coups de concepts abstraits, proposés par des gens totalement ignorants de leurs effets concrets et critiqués par d'autres qui n'ont aucune idée de leurs éventuelles conséquences. Et vogue la galère !
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Derrière l'imposture, se niche une réalité qui est encore la nôtre. Les chocs pétroliers ont contribué à des déplacements de fortunes colossaux au détriment des démocraties occidentales. L'énergie est devenue plus chère, l'économie moins performante. Des pays étrangers ont profité de nos faiblesses, un mouvement accentué par la libéralisation des échanges à travers la planète, et qui correspond à ce que nous appelons la mondialisation.
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