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Citations de Jean-Michel Denis (16)


"Nous sommes les maîtres des choses quand les émotions nous répondent."
Par ces mots, Saint-Exupéry lui rendit l'assurance qui lui faisait encore défaut.
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La journée était pluvieuse. Depuis le matin, de sombres et lourds tonneaux gris roulaient nonchalamment dans le ciel de la capitale. Une pluie fine et déroutante répandait sa froidure sur les rues et les avenues. Partout, l'austère tranchant du reflet brillant des pavés invitait à la morosité. Rue Saint-André-Des-Arts, une bise glaciale fouettait les rares passants qui fuyaient devant ses rafales irrégulières, sautant d'un trottoir à l'autre, le nez baissé, la tête enfouie dans leurs cols relevés. Paris se corrompait dans de ternes camaieux de gris. Là où la veille ses façades flamboyantes attiraient le regard de leurs couleurs chaudes illuminées de soleil, un dégradé ténébreux, triste lavis annonciateur de l'automne, s'insinuait d'un immeuble à l'autre en dilapidant les derniers frémissements de l'été
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Plus tard, Pierre se souviendra de cette journée en lisant les mots choisis par Saint-Exupéry pour décrire cet incroyable cahot :
"Je survole les routes noires de l'interminable sirop qui n'en finit pas de couler... Où vont-ils ? Il ne le savent pas. Ils marchent vers des escales fantômes, car à peine cette caravane aborde-t-elle une oasis, que déjà elle n'est déjà plus l'oasis."
Marcel était bien à côté de la plaque, l'heure était à la résignation et à la soumission, quant à la rébellion....
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S'il y a bien une chose qui ne me concerne pas, c'est bien cette histoire de médailles ! Je n'ai jamais été suffisamment naïf pour accepter ces honneurs grotesques.... Quelle puérilité ! Il y a derrière cela une manipulation que j'ai toujours refusée... Quelle gloire ressentirais-je à arborer ces futiles pendeloques alors qu'elles ne sont attribuées que pour justifier, après coup, l'injustifiable. Et dans quelle transparence ? Je ris parfois en découvrant cette armée de poitrines recouvertes de bimbeloterie....
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Les six mois passés à Auschwitz nous avaient déjà détruites… On nous avait tout pris… La force, la santé, l’espoir…. Jusqu’à la faculté de penser… J’ai entendu que l’on peut tout prendre à un homme sauf son esprit et ses rêves. C’est faux. Quand le corps se trouve réduit à endurer la souffrance, la maladie, la faim et quand l’esprit doit lutter quotidiennement contre la peur, l’angoisse et les humiliations, l’esprit n’a plus la possibilité de se réfugier ni dans les souvenirs heureux ni dans les rêves, ni dans l’espoir… La destruction est totale…
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Jean-Michel Denis
Ce roman m'a bouleversé. J'ai trouvé le tout début un peu long puis ensuite on se trouve entraîné dans une sorte de spirale, on vit avec et à l'époque des personnages. On ne peut plus s'arrêter de lire !!!! Ce serait intéressant de faire un film de cette histoire qui présente sans cesse des rebondissements jusque 'aux toutes derniers pages! J'ai adoré :)
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Ils restèrent ainsi longtemps sans éprouver d'autres envies que celle de demeurer côte à côte. Il y a des instants ou l'esprit, fasciné par la fragilité du présent, conscient de l'improbabilité du futur, se réfugie dans la contemplation sereine d'un fragment de bonheur jeté à l'improviste par la destiné.
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Nous sommes tous aveugles sans le savoir et les livres sont nos cannes blanches... Sans eux, nous passerions notre temps à nous cogner aux réalités sans savoir comment éviter les bleus !
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-Ce qui gêne le lieutenant... c'est les filles! C'est pas bon, les filles! ça peut finir par causer des emmerdes!
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Sarah Rosenthal ! murmura-t-il en caressant le visage sur la photographie, je crois bien vous avoir retrouvée !
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On ne voit jamais les choses comme elles sont réellement ....heureusement les écrivains sont la pour nous aider à comprendre...Nous sommes tous aveugles sans le savoir et les livres sont nos cannes blanches.....sans eux, nous passerions notre temps a nous cogner aux réalités sans savoir comment faire pour éviter les bleus!
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Le néant se tiendrait-il au bout du chemin ? Était-il concevable qu'en cette formidable nuit d'été, la mort vint les surprendre dans ce pur élan de survie ? Il est des lieux, des instants, des situationś, où l'incertitude existentielle altère le pouvoir de décision.
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Quelque chose qui nous dépassait , qui allait au-delà de nos propres vies....un grand dessein au regard duquel la souffrance , les privations, la mort même, devaient être admises comme une condition sine qua non de son plein accomplissement. Le mouvement dans lequel nous nous inscrivions ne devait pas se concevoir sur le plan de l'affectif. C'eût été une erreur ! L'amour, les sentiments, la chaleur des moments intimes, le bonheur individuel, toutes choses inscrites dans le champs de l'émotionnel auraient pu annihiler les plus fortes de nos résolutions. La résistance, en ce printemps 43, devait s'entendre comme une abnégation de l'individu au profit de la cause.
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Après tout ce temps, je me pose la question de savoir ce qui est le plus déterminant dans la vie d,un homme. Il y a ce que nous sommes ou ce que nous pensons être....et puis il y a nos actes. Sommes-nous certains de toujours agir selon notre volonté ? Mettre en harmonie nos agissements avec ce que l'on croit être ou ce que l'on croit représenter.
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Le fils découvrait un père alors que ce dernier entamait le deuil d'une époque qui l'avait maintenu engourdi une bonne partie de sa vie.
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Sous le toit de la maison de Missak Najarian, le temps venait de s'arrêter. Au-dehors, dans chaque quartier de Paris, dans chaque rue, au coeur de chaque maison, une froide menace se répandait. Le joug de l'occupant, en cette première nuit de domination, prenait ses marques.
Au petit matin, rien ne serait plus comme avant.
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