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Citations de Jean-Michel Payet (98)


Nous atteignons une sorte de belvédère et soudain, devant nous, Paris se déploie, scintillante, magique, fêtarde, unique, clinquante, bijou de lumière posé dans un écrin bleu piqué d'étoiles. Paris, la ville des Cerises. Et à mon côté, l'une d'entre elles, paumée. Je me dis que, ces dernières semaines, nous nous sommes un peu perdus de vue. Croisés souvent, mais rencontrés, moins.
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De l'autre côté de la rue, soigneusement négligée, Louise. Pas prévue au programme. Je m'approche. Elle feuillette un bouquin relié cuir façon XVIIIe siècle, ce qui, avec ses mains couvertes de mitaines en dentelle cramoisie, lui donne un petit côté décadent. Mais très chic.
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La nuit, déjà, a planté ses griffes dans la lumière du jour.
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Avec des planches récupérées, des fonds de peinture et des châssis de fenêtres trouvés dans une décharge, il a construit une sorte de poème en bois, une baraque qui clame que, avec trois sous et beaucoup de jugeote, on peut se bâtir un palais et revendiquer la dignité dans la misère.
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La justice ? C'est ce que nous cherchons tous, inspecteur ! dit Emilienne.
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Tenir, tenir, ils n'avaient que ce mot-là à la bouche.
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C'est une histoire pas belle, une histoire d'amitié brisée, de sous mal gagnés, de morts...
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Garçon, ce pain tout doré, c’est pour mon anniversaire, intervient Madame Gambette qui a encore gardé suffisamment de neurones pour oublier d’être bête. Nous, les pauvres, nous n’avons pas les moyens de nous offrir de la brioche, et les gâteaux, je n’en parle même pas. Alors ce pain, tu vois, c’est mon jour de fête, ma minute gastronomique. Balto peut me l’offrir parce qu’il a trimé à la boulange, alors pas question que tu y mettes tes pattes, vu ?
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- Il n’est pas mal, ton baratin, elle me dit enfin, mais en définitive, tu ne sais rien. Que pouic. Admettons que je veuille bien essayer de te croire, tu m’apportes quoi ? Pas besoin d’un zonard pour enquêter sur le père Escartefigues.
-Sauf que le mot de Victor m’incite à penser qu’il est impliqué d’une façon ou d’une autre là-dedans, et Victor, personne ne le connaît comme moi.
-Un point pour toi.
-Et si je suis impliqué dans cette histoire, peut-être y a-t-il des ramifications dans la Zone, or pour enquêter sur mon territoire, suffit pas d’être mignonne et d’avoir le culot en bandoulière. Il faut un guide pour montrer patte blanche et délier les langues.

Elle grimace une charmante moue sans me quitter des yeux, pesant les termes de ma proposition.

-En gros, tu me proposes une association, garçon ?

Je n’aime pas qu’elle m’appelle garçon. Ça fait mioche, mais là, en pleine négociation, ce n’est pas le moment de faire la fine bouche. Les cartes, c’est elle qui les a en main.

-C’est ça, je dis.
-Avec un zonard recherché par la police.
-On a rien sans rien.
-T’as quel âge ?

Je fronce les sourcils. Généralement sa question me déplaît. Pas question de lui avouer mes quatorze berges.

-Seize.
-Faut voir, elle dit. (…)
-Le double V m’incite à penser que tu n’es peut-être pas l’assassin et donc que je pourrais envisager de travailler avec toi.
-Une association ?
-Disons ça comme ça. Je fouille du côté de Timoléon Escartefigues et toi de ton frère, et nous mettons tout en commun. Et bien sûr, tu m’assures l’exclusivité absolue de ce que tu découvres. Mais à deux conditions.
-Lesquelles ?
-Primo, pas de baratin. Tu me dis tout clairement et c’est réciproque.
-D’ac. Et secundo ?
-Tu me tutoies.
-Si vous voulez.
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Le coeur de la vieille dame n'avait pas supporté le rythme de la danse, mais, après tout, elle s'était éteinte dans les bras d'un homme, sans doute heureuse de quitter de cette façon un monde qui n'était plus le sien. Dans les semaines, dans les années à venir, peu de personnes auraient ce bonheur.
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- Mamie, pour le réveillon ...
- Tu as mille fois raison, ma chérie. Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
- Eh bien, je ...
- Pourvu que le bouquin ne m'échappe pas. Tu disais ?
- Nous pourrions acheter une ...
- Le mystère des sept citrons... je le cherche depuis dix ans. Eh bien, pour ce dîner de Noël ? ...
- ... acheter une boîte de ...
- Ciel ! 14 h 42 ! La vente se termine à 15 h 10 !
- Tu l'as déjà dit, mamie, mais ...
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En comparant les numéros de nos billets de loterie, nous savons qu’entre toi et moi il y a eu autre joueurs, dont le gagnant. Tu les as photographiés… enfin, en partie. Ils portaient soit un sombréro, un gros chat bleu en peluche, un ballon rouge ou une poupée de foire avec une robe de princesse. A nous de trouver celui ou celle, parmi ces quatre inconnus, qui mangeait du chocolat.
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"Par la volonté de l'Unique, et au nom de Sa Magnifitude Sri-Sancto-Twi-Oflonn, Grand Carjeel, Maître des Terres Choisies, Souverain de l'Ombre et Grand Héros de la Lumière Simple, vous tous les cadets, vous toutes les vestales, écoutez ma parole."
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Ce roman adopte une technique bien connue des romans jeunesse : celle de mêler la grande histoire à l'histoire d'une jeune héroïne passionnée. On obtient ainsi l'aventure riche en rebondissements de Tsvetana, aristocrate russe de 17 ans embarquée dans la tourmente de la Révolution russe d’octobre 1917. Si les ficelles sont connues, le récit n'en demeure pas moins passionnant, il mêle de nombreux points de vue, imbrique des personnages de différents horizons. L'irruption du fantastique donne à mon sens une touche encore plus intéressante à l'histoire et surtout à l'histoire d'amour entre notre jeune héroïne et Roman.
En bref, un roman foisonnant, très bien documenté qui se lit avec plaisir. J'ai juste peur que de jeunes lecteurs se perdent dans les multiples personnages et lieux.
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A côté de ce décor, un train fantôme est un endroit riant et gai.
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Tandis que la comtesse retouchait son maquillage et que Katia avait retrouvé une amie, Tsvetana éprouva un brusque sentiment de solitude. Elle se dévisagea dans un miroir, comme surprise de se découvrir entourée de ces femmes qui représentait tout ce contre quoi elle luttait. Cependant, presque malgré elle, elle contemplait les fourreaux, les diadèmes, les rangées de diamant, et toutes ces tenues audacieuses qu'on avait réussi à faire venir de Paris malgré la guerre qui paralysait l'Europe. En comparaison, elle mesurait encore combien sa robe paraissait datée.(…) Comprimée par son corset, la jeune fille ne se reconnaissait pas dans cette silhouette élégante, cette taille affinée et ce buste épanoui. D’étudiante en uniforme, elle se découvrait jeune aristocrate et cela la troublait. Ce n'était pas seulement la robe qui la faisait comtesse, mais surtout dix-sept années d’éducation et d’évolution dans ce monde privilégié. Elle imaginait qu’une paysanne de son âge, parée de la même tenue, n’aurait peut-être pas eu les mêmes gestes et le port qui vont avec. C’était d’ailleurs pour cela aussi qu’elle se battait. Pour que tous ceux qui mettaient pied sur cette terre aient les mêmes chances de goûter au plaisir de la vie. Comtesse, l’était-elle? Le serait-elle réellement un jour ? Elle l’ignorait et, surtout, elle ne savait pas si elle le souhaitait.
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J'ai adoré ce livre car elle veut aller au bout de son enquete
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Gagner des sous en bossant au marché, c'est très simple. On s'arrache du sommeil à l'heure où les boîtes de nuit éjectent leur dernier noceur, on s'explose le dos en charriant des tombereaux de choux-fleurs, on se congèle les mains en échafaudant les salades, puis on va boire un coup avant le premier lâcher de clientes, les mamies qui déboulent dès l'aurore pour flairer le poireau et marchander le navet. Et c'est plutôt sympa.
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