Citations de Jean-Michel Payet (98)
"Le pain, c'est ce qui nous maintient en vie, mais la poésie, c'est ce qui nous fait vivre."
- Il ne s'agit pas de me remplir les poches !
- Non. Juste de vider celles des autres.
"Celle-ci considérait en effet qu'il était infamant, pour une femme de leur rang, de vouloir travailler. Pour elle, les arts n'existent que dans le but de distraire l'aristocratie, et non de la faire vivre."
- Je ne suis pas un voleuse !
- Tant mieux. Je n'aime pas la concurrence.
- Et de l'autre côté ?
- La douze ? Personne. La pièce est condamnée.
- Pourquoi ?
Emilie hésitait un instant avant de répondre.
- Une histoire l'année dernière. Je n'étais pas là. Une fille qui logeait ici a disparu et...
- Quand on ne sait rien, on se tait, fit une voix dans une chambre situé en vis-à-vis, de l'autre côté du couloir.
Appuyée contre le chambranle de sa porte, grande, épaules étroites, une fille se tenait les bras, croisés.
- Vous faites quoi ici les petites secondes ? leur demanda-t-elle.
- On visite le lycée, Charlotte vient d'arriver. Ordre du Dindon !
- Et ça comporte de déballer des ragots ?
- Ca va, Elizabeth. Je n'ai rien raconté, alors...
- De toute façon tu ne sais rien, personne ne sait rien.
"Sa force : un peuple innombrable. Ses faiblesses... elles sont multiples. Les armes sont insuffisantes, les soldats ignorent pour quelle raison on les envoie se battre, les morts se comptent par milliers."
"La justice du roi ne présentait pas le même visage pour les nantis dotés d'un nom prestigieux et pour les anonymes de la plèbe."
[Ferdinand à Oonaa]
-Imagine que tu sois en bas d'une montagne et que tu dois la gravir. En levant la tête pour voir le chemin à accomplir, tu risques d'être découragée. Mais si tu ne t'occupes que du premier pas, c'est juste un pas. Ce n'est pas grand-chose. Après, tu passes au deuxième pas, qui n'est pas grand-chose non plus. Et, en restant attentif à chaque pas, un jour, tu te rends compte que tu as gravi la montagne.
-Et ça marche ?
-Je ne sais pas. Je n'ai jamais gravi de montagne.
- [...] Chaque jour est une nouvelle aventure ! Et nous vivons dix vies, cent vies en endossant les défroques de nos personnages !
- Oui, quand nous arrivons à manger à notre faim !
- Qu'importent les nourritures terrestres lorsque nous portons celles de l'âme !
- Il est vrai que ni Shakespeare ni Molière
Ne peuvent remplacer une tourte au gruyère.
Le destin lui avait joué un sale tour, et elle ignorait désormais de quoi demain serait fait. Sa vie venait de basculer. Mais elle n'avait pas encore idée à quel point.
"ça s'arrêtait comme ça. Un phrase en suspens, là, au milieu de la feuille. Ferdinand tourna la page. Puis la suivante. Elles étaient blanches. Vides. Oui, l'histoire s'arrêtait comme ça sans que l'on sache ce qui allait se passer. [...]
Il relut les derniers paragraphes qu'il avait déjà parcourus, et y retrouva la phrase inachevée. Elle était maintenant au milieu du texte."
L'année qui vient de naître verra-t-elle s'achever la guerre qui enflamme le monde? En ce premier jour de l'an, nous ne pouvons faire d'autre voeu que ce celui-là.
Plus que rouge ou blanche, danseuse ou infirmière, elle se savait russe et voulait le crier à la face du monde.
- Mais cette guerre, il faut la finir ! Et ce n’est pas le tzar qui va y mettre un terme.
- Surtout qu’avec sa femme, l’impératrice, la teutonne, les Allemands campent déjà au sein du Palais impérial
Demian Béliakov indiquait de la tête sa vareuse. Tsvetana en sortit une minuscule boîte d’aquarelle cabossée et un carnet qu’elle reconnut immédiatement. Où qu’il aille, Micha le portait toujours sur lui. Elle caressa sa couverture de cuir noir, avec une infinie délicatesse elle l’ouvrit.
Le pouvoir et l'Eglise orthodoxe voyaient d'un très bon œil ces violences, lorsqu'ils ne les encourageaient pas ... Ce pogrom se poursuivit pendant trois jours.
Oonaa l’écoutait en buvant de petites gorgées de matcha. Elle le regardait droit dans les yeux et, parfois, son regard le quittait et semblait suivre les vapeurs de la boisson chaude dans lesquelles elle pouvait voir ce qu’il racontait. Elle s’étonnait que ce garçon, dont elle ignorai jusqu’à l’existence il y a peu, sût autant de choses sur son compte. Et cela la troublait.
- Des soucis, monsieur Ziane?
- La vie, c'est un jour il pleut, un jour il fait beau.
- Et aujourd'hui c'est plutôt couvert, non?
- Ah, princesse! Tu devines tout toi. Tu as le regard du cœur. C'est mon livre, Le manuel de l'épicier...Disparu!
Charlotte referma le cahier et inspira profondément. Bien sûr, elle avait entendu parler de la guerre 1939-1945, au collège, dans les films. [...] Des récits touchants, impressionnants et parfois révoltant, mais qui ne la concernaient pas directement. Rien à voir avec ce qu'elle était en train de lire.
Un roman plein de surprises ...
Suite à un concours « Les Incorruptibles » participé avec ma classe, j'ai lu le livre Dans La Nuit Blanche Et Rouge. Il est assez volumineux puisqu'il fait un peu plus de cinq cent pages. Il a été écrit par Jean-Michel Payet en 2012. Le prix du livre est d'environ 18€.
Une histoire pleine de rebondissements sous une dictature léninoise en 1917. Ce roman permet de découvrir l’histoire russe de 1903 à 1918. La jeune comtesse Tsvetana, âgée de 17 ans rêve de faire ses études dans une école de danse afin de devenir danseuse étoile.
Etant descendante d'une famille, Tsvetana est promise à Alexandre, un homme riche, par sa mère. Cependant, elle voudrait d'un monde plus juste et d'une aventure.
En cherchant une enveloppe contenant un journal clandestin imprimé par des révolutionnaires dans un pardessus, elle se trompe de vêtement et découvre un acte de propriété au nom de son père mort. Cette découverte va la mener vers l’existence d’une demi-sœur, d’une bague aux vertus magiques ayant appartenu à un personnage d’une dimension surnaturelle et de l’amour. Par son histoire, il s’adresse plutôt à des jeunes qui aimeraient l’Histoire.
Personnellement, j'ai trouvé ce livre particulièrement réaliste malgré le côté surnaturelle de ce dernier. Les histoires surnaturelles m'ont toujours passionné depuis toujours et c'est surtout ce qu'est j'ai vraiment apprécier. Le seul point négatif est le nombre de pages qui effraie, et le mal de pouvoir se mettre dans l'histoire dès le départ. Il reste néanmoins un très bon livre à conseiller !