Jean-Michel Payet

J’ai lu il y a quelques semaines, Le dernier des valets-de-cœur, le premier tome d’une saga jeunesse policière.



L’intrigue se déroule dans le Paris des années 20 : une jeune journaliste et un adolescent de la « zone » s’associent pour mener l’enquête autour d’un ancien groupe d’amis soldats de 14-18 liés par de lourds secrets, qui est mystérieusement touché par des meurtres.



Cette lecture était sympa mais comme on dit, elle ne casse pas trois pattes à un canard ... L’intrigue tenait la route, l’enquête était chouette à suivre, le suspens me tenait quelquefois en haleine. On se prête bien au jeu de dénouer les mystères aux côtés des personnages.



Mais c’est tout ce que je retiens de cette lecture. Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, qui avaient pourtant du potentiel.



Je pense que ce qui m’a gênée, était surtout la plume. En effet l’auteur a fait le choix d’adopter un langage assez familier, un argot à la parisienne comme nous étions du point de vue de Balto. Clairement, l’écriture qui manquait quelquefois de fluidité, ne me permettait pas de m’immerger totalement.



Bref, j’espère ne pas vous avoir dissuadés de découvrir Balto, mais ce n’était pas une lecture pour moi. Je ne lirais pas la suite (attention ce n’est pas un indicateur de qualité!). Je pense que cette saga peut être un bon moyen d’entrer dans le genre policier pour les enfants/ados.

Si la couverture de ce roman m'a beaucoup intrigué, l'histoire est tout aussi intrigante par l'inclusion très habile du fantastique par l'auteur dans le récit d'une vie ordinaire.



Le monde fantastique dépeint par Jean-Michel Payet est très bien conçu et très intéressant à découvrir. Dans ce tome qui n'est pas seulement de la mise en place, on sent que l'auteur a pensé un récit long, incluant des destins de personnages très différents, qui vont se croiser et s'influencer les uns les autres.

Et si certains passages sont cousus de fil blanc, l'auteur sait bien instiller un peu de suspense dans son récit.



Une belle réussite donc, dont je lirai peut-être la suite !

Soyons d'accord, c'est un livre "jeunesse". Donc, l'intrigue est assez simple, comme l'écriture, les personnages plutôt d'un bloc et l'écologie n'est qu'un prétexte pour attirer le chaland - on ne parle pas des réelles causes de ce que l'on découvre ni ne fournit quelque solution que ce soit. La trame écolo-dramatique "nous allons finir sous les flots" sert de fond pour dérouler une aventure à base de voyage dans le temps. Passés ces détails, on a une histoire qui ne prétend pas être autre chose que ce qu'elle est : une aventure. Le premier tiers, assez basique, de présentation, laisse à un second tiers plus mystérieux et un dernier presque haletant (même si pour moi, il y a une erreur sur la linéarité temporelle mais tant pis). Au final, c'est un livre assez simple à lire, distrayant et qui peut être très sympa pour donner le goût de la lecture à des jeunes.

Pffffff, j'aurai peiné sur celui-ci. Le livre est, à mon sens, plein d'invraissemblances - à commencer par le fait qu'une prise de conscience d'Emile grâce à son premier voyage, sans qu'il ne fasse rien d'autre qu'éteindre les lumières quand il quitte une pièce, change le futur au point qu'il ne soit plus enseveli sous les eaux. Bon... Après quoi, j'ai trouvé que nombre de facilités ou incohérences parsemaient l'histoire. La première moitié consistent beaucoup en fuites et explications, ce qui plombe un peu l'histoire. La seconde moitié est un peu plus sympa mais bien alambiquée à mon goût avec des côtés répétitifs dans les explications. Au final, il m' a semblé que le côté aventure du premier tome passe un peu à la trappe dans celui-ci pour une ambiance "résitance" plus secrète, explicative, fuyarde et poussive.

J'avais déjà beaucoup apprécié le premier tome de cette saga qui mêle histoire et enquête policière, et je n'ai pas du tout été déçue par cette suite ! On se replonge très vite dans l'ambiance de l'entre-deux-guerres, avec d'un côté cette bourgeoisie qui vit à cent à l'heure les années folles, de l'autre la population qui survit tant bien que mal dans les faubourgs.



Balto a désormais 15 ans. Il vit toujours dans la Zone, chez Madame Gambette, où il vivote. Un jour, un de ses amis, Marcel, est assassiné sous ses yeux. Sans hésiter, Balto se lance en quête du mystérieux assassin ! Au fil de son enquête, il va se retrouver mêlé de très près à un complot... Le danger menace, parviendra-t-il à démêler le vrai du faux et à se sauver de cet imbroglio politique ?



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Cinéma, aristocrates russes en exil, haute couture, mode, coiffures et tenues, c'est un joli panel des années 1920 qui nous est présenté dans ce tome. Un aspect brillant d'un côté, du faste, mais aussi un côté sombre ! La misère sociale est bien présente, et l'atmosphère globale du roman est noire : orphelinat fermé, crimes sanglants perpétrés par une obscure organisation, peintures mystérieuses... La tension monte peu à peu, au fil des révélations, l'étau se resserre autour de notre héros.



L'ambiance de ce second tome est une réussite, tout comme nos personnages principaux. Balto grandit, évolue, fait des découvertes sur son passé, se pose des questions. On retrouve aussi Emilienne, devenue journaliste et qui tente de se créer un nom dans cet univers pas forcément ouvert aux femmes. Même si on la voit moins que dans le tome précédent, c'est un plaisir de retrouver nos deux héros et leurs joutes verbales.

Bien sûr, derrière cette intrigue rondement menée, on trouve aussi une critique des discriminations : Le sexisme, mais aussi les inégalités sociales qui gangrènent le Paris des années 1920.



Deux héros débrouillards et attachants, du suspense, des rebondissements, un aspect historique bien rendu, vous l'aurez compris, j'ai adoré cette lecture !



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J’ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne crois pas avoir déjà lu un livre de cape et d’épée ou l’héroïne est féminine! Et ça fait du bien !!

J’adore le fait que la jeune Scaramouche est brave, intrépide et qu’elle ne recule devant rien pour venger son père et rétablir la vérité. Elle est un pendant féminin de d’Artagnan, mais au lieu des trois mousquetaires, elle a comme compagnon d’arme une belle troupe de théâtre ambulant. Ils sont autant comiques que charmant et leur présence ouvre la porte à une foule de rebondissements. Si le lecteur raffole de voir Zinia qui ne se laisse impressionner par personne, il est aussi heureux qu’elle reçoive autant d’aide durant sa quête.

Le récit a un bon rythme et l’action ne se fait jamais attendre. Les combats sont épiques et les fuites sont rocambolesques. L’intrigue nous captive, mais elle est aussi facile à suivre grâce à l’écriture fluide de Jean-Michel Payet. Pour des lecteurs de tous niveaux et de tous âges.

Bref, un excellant roman d’aventure où les filles peuvent briller et se voir autrement qu’en demoiselle en détresse.

Avec ce roman policier historique, Jean-Michel Payet nous propose une convaincante plongée dans le Paris des années 20. Il nous emmène à la poursuite d’un tueur en série s'attaquant à d'anciens poilus, membres d'une même compagnie. Menée par Balto, un ado des quartiers pauvres et frère cadet du principal suspect, l’enquête est habilement menée et possède un aspect très sombre qui la rend la lecture intense. Le dénouement est réussi et permet à ce premier tome de former une histoire complète.

C'est un roman policier très excitant avec beaucoup de suspense . Il est intéressant car il nous apprend comment vivait les « pauvres » à Paris pendant l'entre-deux guerre.

L'histoire se déroule après la première guerre mondiale dans un quartier de Paris nommé "la zone". Un soir Balto reçoit une lettre de son frère Victor (recherché par la police) lui demandant de se rendre dans un lieu inconnu. Il s'y rend et trouve le corps d'un homme mort. N'étant pas au bout de ses surprises le "Zonard" se fait photographier par une journaliste. La presse s'empare de cette histoire et la police est à ses trousses, c'est le début de multiples péripéties pour notre héros. Commence une épopée palpitante et plaine de rebondissements.

Nous avons aimé et vous conseillons ce livre car c'est le type histoire que vous ne voudrez pas lâcher,vous voudrez absolument connaître la suite.

P.S (BALTO 2 ET 3 SONT SORTIS !)

Bon, j’ai été tellement prise par cette lecture que j’ai terminé le roman en une journée 😅 mais une fois commencé, difficile de le lâcher ! 😍

On est rapidement pris dans l’histoire qui nous happe et ne nous lâche qu’à la toute dernière page !

On s’attache rapidement à notre héros, Balto, qui se retrouve mêlé, malgré lui, dans une affaire de meurtre. Il va être surpris sur le lieu du crime et là, tout va s’enchaîner à une vitesse vertigineuse !

Sa rencontre avec une jeune journaliste et l’aide qu’elle va lui apporter va lui permettre de tirer au clair cette série de meurtre qui accuse un peu trop évidemment son frère de cœur, Victor, en fuite depuis un long moment.

Bien que tous les éléments condamnent Victor, Balto est certain que son frère, qui lui a tout appris, est innocent et il compte bien le prouver, quitte à prendre les risques qui s’imposent.



Le style d’écriture est vraiment original et m’a de suite accroché ! L’auteur a une plume bien à lui qui nous permet de nous plonger rapidement dans l’histoire et rend le récit vivant et addictif.

J’ai partagé l’empressement de Balto à connaître la vérité derrière toutes ces machinations et son étonnement face aux révélations surprenantes à mesure que l’enquête avance.



Bref, j’ai adoré cette lecture pleine d’originalité et de suspens 😍



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Pour ce deuxième tome des aventures de Balto, notre héros se trouve de nouveau au cœur d’une affaire dont il aurait préféré être le spectateur !

Quand l’un de ses anciens amis est tué, Balto met un point d’honneur à chercher l’auteur de ce crime et le pourquoi de ce meurtre.

En compagnie d’Emilienne, qui va être plus que partante pour l’aider dans cette enquête, il va plonger au cœur d’une affaire mêlant la famille royale Russe et le descendant que de nombreuses personnes recherchent. Seulement voilà, certains résistants russes sont bien décidés à mettre la main dessus pour l’éliminer… et Balto va se retrouver menacé après quelques découvertes sur son propre passé.

J’ai vraiment aimé ce deuxième tome 🤗 je l’ai fait durer davantage que le premier, que j’avais terminé en une journée, pour le savourer plus longtemps 😉

Le style d’écriture de l’auteur me plaît toujours autant avec beaucoup d’humour, de finesse dans les répliques et une enquête véritablement prenante !

Au fur et à mesure que l’on découvre des indices, on essaie de démêler le vrai du faux et on est captivé par les éléments qui s’assemblent progressivement jusqu’à nous mener au dénouement final !



Bref, ce roman est vraiment à lire et à découvrir si vous n’avez pas encore plongé dans les aventures de Balto !

J’ai hâte de me procurer le troisième, certaine qu’il saura m’embarquer comme les deux précédents ♥️



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Voici un roman jeunesse dynamique, plein de rebondissements et avec un certain niveau de complexité dû aux enchevêtrements des différentes histoires qui constituent le récit. C'était plaisant. Zinia est une jeune fille intrépide, courageuse et qui ne recule devant aucune difficulté pour acquérir sa liberté. On est plongé dans la France et notamment le Paris du siècle de Louis XIV et on se promène entre le château de Versailles et la Cour des Miracles : autant dire que l'on croise tous types de personnages hauts en couleurs! Bref on ne s'ennuie pas.

Avec L‘homme à la torpédo rouge sang, nous retrouvons Balthazar là où nous l’avions laissé à la fin du tome 2, Les gardiens de Nulle-Part. Quel bonheur de renouer avec ce jeune héros si sympathique créé par Jean-Michel Payet dans cette troisième aventure très réussie où il se fait un mouron du diable pour Madame Gambette, l’ancienne danseuse de cancan.



L’auteur, spécialiste des romans historiques pour adolescents, propose à ses lecteurs, une histoire menée tambour battant mêlant aventures, enquête, meurtres et secrets dans le Paris de l’après première guerre mondiale.



Comme toujours, l’auteur s’est très bien documenté et nous propose un formidable récit pour les quatorze ans et plus qui sait également séduire les adultes. Balto est le narrateur très attachant et gouailleur de cette histoire.



Gamin de la Zone gouailleur et orphelin, il est resté peu de temps sur les bancs de l’école, fabrique des paniers mais se rend coupable aussi de quelques rapines pour améliorer le quotidien.



Pour coller au plus près de la réalité, Jean-Michel Payet, a fait le choix de l’argot, un très bon choix, qui rend le récit très vivant d’autant qu’il est entrecoupé de nombreux dialogues, de beaucoup de péripéties, de révélations en cascades et de suspens.



Impossible de s’ennuyer avec Balto et son amie journaliste Emilienne tant l’intrigue, très bien construite, nous happe dès les premières pages. Ces enlèvements et meurtres en série sont l’oeuvre d’un esprit retors et il va falloir à nos héros une bonne dose de sagacité pour découvrir le réel mobile de cette épineuse affaire qui semble vouloir atteindre les plus hautes sphères de l’Etat.



La gouaille de Balto, le contexte historique très bien développé par l’auteur qui s’attache à nous montrer la misère des fortifications comme les beaux quartiers de Paris, sont les atouts de cette saga.



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Début des années 1920. La première guerre mondiale vient de se terminer. Dans le Paris des années folles, la misère côtoie la bourgeoisie. Balto, 14 ans, est un orphelin, recueilli par Madame Gambette, et élevé par elle avec son fils Victor. Ce dernier est en fuite, et se cache, car condamné à mort pour s'être révolté pendant la guerre. Depuis, Balto et sa mère n'ont que peu de nouvelles. Ils vivotent dans la Zone, ce quartier extérieur de Paris où vivent nombre de malheureux. Jusqu'au jour où Balto reçoit un message de Victor, qui lui fixe un rendez vous.



Mais quand Balto s'y rend, il découvre non pas son frère, mais un cadavre. Accusé à tort du meurtre, il va tout faire pour retrouver le coupable, et son frère, aidé d'Emilienne, une jeune journaliste stagiaire.



***



Une enquête dans une période qui m'intéresse : il n'a pas été très difficile de me convaincre de le lire ! Le contexte historique est bien documenté, on alterne entre l'après-guerre et les années 1916-1917. Sans rentrer dans les détails, l'auteur rappelle l'enfer des combats, l'horreur des tranchées, mais aussi la camaraderie et la solidarité. Quant à la période qui suit, on découvre la misère, les gens qui survivent comme ils peuvent tandis que d'autres profitent. Si l'argot employé par Balto peut déstabiliser au premier abord, il ne fait que renforcer l'immersion dans l'époque.



Balto, c'est aussi un personnage auquel on s'attache : un ado débrouillard, intelligent, proche de son frère, dévoué. J'ai eu un peu plus de mal au début à m'attacher à Emilienne, très secrète, mais plus on en apprend sur elle, plus on l'apprécie. Son côté froid d'enquêtrice est contre-balancé par sa ténacité, son courage, et son histoire personnelle qu'on découvre à la fin. Fin que je n'ai d'ailleurs pas vue venir, et je suis curieuse de voir comment vont évoluer nos personnages ensuite, car toutes les réponses ne nous sont pas livrées !



En bref, un roman ado très bien écrit, rythmé, qui mêle habilement action, suspense, histoire et quelques touches d'humour. Une très bonne lecture !
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Encore un livre très bien écrit, et qui ne fait pas partit de ces séries où il faut lire les livres dans l'ordre. En effet, ne m'étant pas rendu compte qu'il y avait un tome 1, j'ai pu lire le tome 2 sans aucun problème car l'auteur ne réalise que quelques petites illusions au tome précédent.

L'histoire est très passionnante et nous donne vraiment envie de continuer la lecture, avec deux héros qui nous font penser que tout est possible. Cela nous montre aussi les tensions qui semblent avoir toujours existé entre les différentes classes sociales, tout en les présentant sous une forme d'énigme.

Ce livre nous renseigne également sur l'histoire de deux pays avec un régime différents, ainsi que les différents points de vues des personnages.

En bref, un super roman très interessant, avec en prime une magnifique 1ere de couverture !

L'année dernière, je découvrais les aventures de Balto, jeune parisien, qui tentait de résoudre le meurtre d'un modeste réparateur de vélo, dans le Paris des années 20. J'avais été enchantée par son parler très populaire et cette ambiance d'autrefois parfaitement rendue. J'ai donc rempilé pour une nouvelle aventure où cette fois notre héros cherche à découvrir où est passée sa mère adoptive, Madame Gambette.



Tout comme la première fois, l'Ecole des loisirs nous offre un bien bel objet à la couverture magnifiquement travaillée pour nous rappeler l'ambiance de ces années-là. J'adore le petit liséré arc déco qui entoure l'illustration principale et la composition qui permet de mettre en lumière des éléments clés de la future histoire tout en nous donnant très envie de nous lancer dedans grâce à une illustration principale énergique ! Il y a de plus une belle harmonie entre les couvertures pour donner un effet collection parfait.







Tout comme dans le tome précédent, notre héros se retrouve donc plongé dans une histoire plein d'aventure où il va devoir faire preuve d'astuce et d'intelligence pour percer le mystère auquel il va être confronté. J'ai été ravie en cela de le retrouver épaulé toujours d’Émilienne, cette journaliste que nous avions déjà rencontrée et avec qui il forme un si joli duo, drôle et efficace. Ensemble, ils vont se lancer sur la piste de celui qui kidnappe des parisiens apparemment de manière aléatoire.



Tout comme la dernière fois, cette aventure est surtout un très joli prétexte pour l'auteur pour évoquer le Paris des années 20 et que c'est joliment fait. Il nous embarque à nouveau à travers les rues et arrondissements de la ville pour mieux nous faire voyager. Il évoque aussi le paysage politique d'alors, les conséquences de la guerre, la vie artistique avec le Moulin Rouge et Coco Chanel. C'est bourré de références pour l'amateur ou le curieux et cela crée un vrai écrin à cette histoire, lui donnant une touche d'exotisme historique dépaysant mais aussi un verni réaliste.



Notre héros, lui, a grandi et ses hormones le travaillent. Il est alors amusant de voir ses histoires de coeur se mêler à l'enquête en cours mais de manière assez subtile, puisque jamais ses histoires avec Léonie d'un côté et Émilienne de l'autre ne viendront se mettre en travers de l'enquête.



Celle-ci bien que classique est passionnante à suivre. Elle repose sur une mécanique bien huilée et déjà connue avec un mystérieux agresseur qui enlève et tue des gens à priori au hasard, puisque sans lien apparent, appartenant à des classes sociales, des familles, des arrondissements différents. On se lance donc sur sa piste sans trop savoir comment. On cherche à comprendre qui il est, pourquoi il fait ça et le fait qu'il envoie des petits mots pour avertir de ce qu'il va faire crée rapidement une proximité qui développe un vrai jeu du chat et de la souris, un ressort efficace.



Pour mener l'enquête, j'ai apprécié que se mélangent la débrouillardise du gamin des rues de Paris, avec cette petite aura des gamins de Baker Street qui aidaient Sherlock Holmes, et l'enquête en mode "journaliste" d’Émilienne, qui propose ainsi d'autres méthodes. Les deux se marient très bien et c'est l'occasion de découvrir de grands journaux et de grandes figures journalistiques de l'époque.



Le rythme de cette aventure est donc soutenu de bout en bout et si ce n'est ce parler de titi parisien qui continue à fragiliser ma lecture, car bien qu'étant immersif, il n'est pas toujours simple à comprendre, je me suis régalée de bout en bout avec cette intrigue qui mélange fait divers, presse, Histoire, grande guerre et histoire plus personnelle. C'est vraiment très bien écrit.



Ainsi, une nouvelle fois ce roman policier pour la jeunesse m'a convaincue par sa vivacité, son ingéniosité et sa profondeur. Il reprend des classiques du genre tout en leur donnant sa propre patine. Pouvant se lire séparément des autres tomes de la série, comme précédemment, il offre encore une aventure rondement menée avec des personnages qui ont de la gouaille et de la ressource, mais qui sont aussi très humains et qui grandissent mine de rien. Leur enquête était vraiment prenante et dynamique à suivre, prenant place dans un cadre historique parisien riche parfaitement maîtrisé dans lequel l'adulte s'amuse à retrouver ce qu'il connaît de l'époque et où l'enfant peut faire de multiples découvertes sur la politique, l'art et la société de l'époque comme les Gueules cassées. C'est vraiment le genre de titres que j'aurais adoré lire enfant et avec lequel je me régale adulte.
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La critique de Jérémy



Ce roman de Jean Michel Payet est une réussite! Ce sont les personnages, le suspense, l'originalité et le style d'écriture qui rendent ce livre magique. Mais il y a quand même quelques petits défauts.

Certains des personnages auraient besoin d'être un peu différents: Balto semble beaucoup trop à l'aise avec la “haute société" notamment Emilienne en qui il a une confiance quasi-aveugle, il y a aussi certains passages où il n’agit pas comme un garçon de 14 ans, il n’a jamais peur et est très voire trop futé et intelligent. Quant à Victor je trouve que l’on ne le connait pas assez bien.



Un autre point négatif est les clichés: avoir un adolescent et une jeune dame qui sont de meilleurs enquêteurs que les policiers dont c’est le métier ou encore le fait que Balto obtienne toutes ces informations trop facilement sans que personne ne lui cache rien. Mais ce ne sont que des petits détails.



A part cela je trouve tout le reste très agréable, Balto contrairement à certains héros a des défauts qui sont des obstacles dans sa quête, Emilienne que je trouve très humaine dans le sens où elle cache son véritable but tout le long et qu’elle soit tant aveuglée par l’amour et que ça affecte son jugement. Le personnage de Victor est très intéressant, comme un esprit tout le monde le connaît et parle de lui mais on ne le voit jamais.

Mais il n’y a pas que les personnages, il y a tellement d’action que l’on n'a pas le temps de s’ennuyer. Des retournements de situation, se focaliser sur quelques suspects pour que le coupable soit finalement un autre et la survie de “Gilou” qui est plus qu’inattendue. Il y a aussi certaines originalités comme la coopération entre deux classes sociales différentes contrairement à l'habituel riche vs pauvre. La dernière chose qui m’a beaucoup plu est l’effort que l’auteur a mis pour essayer de recréer les accents ou les variations du langage en modifiant les mots.



En conclusion, Balto m’a beaucoup plu et je le recommande à toute personne aimant le genre policier avec un peu d’histoire et une ambiance qui te replonge dans le Paris d'après guerre.

J'ai pas du tout accroché.



J'ai souvent du mal avec les polars historiques, et cette intrigue en particulier n'était pas pour moi.



Déjà au niveau du contexte historique, je trouve que ça reste superficiel : une histoire sur un fond de guerre mais la vie au front, les problématiques de la guerre n'y sont que moyennement représentés.



Bon, on peut dire que ce n'est pas l'idée ici, vu qu'on est plus sur une enquête. Soit.



Mais l'enquête en elle-même s'est révélée inintéressante et fade : le déroulement est trop long à se mettre en place, ça patine, c'est redondant, et ça devient vraiment chiant. La résolution ne relève pas vraiment le niveau, c'est juste décevant. Les personnages sont seulement là pour faire bouger l'histoire et n'ont aucun relief, ni personnalité. Bref, c'est mou, l'écriture argotique pas vraiment agréable à lire. J'ai failli lâcher en cours de route.

Un gros coup de coeur pour ma dernière lecture, Balto et le dernier des Valets de Coeur. Ce roman m'a transportée dans le Paris des années 20, aux côtés d'un garçon de 14 ans, Balto, qui cherche à éclaircir une sale histoire de meurtre et à innocenter son frère adoptif, condamné à mort en fuite. J'ai été captivée par le suspens de l'histoire, mais aussi par les personnages hauts en couleurs, si bien décrits, et la richesse des descriptions.

Je me suis attachée à Balto, ce gamin ayant grandi trop vite dans la "zone" à la périphérie de Paris, au milieu des laissés pour comptes et des sans le sou. J'ai craqué pour sa gouaille de Parisien, son esprit vif et observateur, son sens de la répartie, et un reste de candeur qui rappelle malgré tout qu'il n'a que 14 ans.

La fin est surprenante, inattendue et bouleversante. J'avoue, j'ai pleuré..

Vraiment, ce roman peu connu mérite d'être découvert.

Une enquête sur fond de Grande Guerre, c'est original. Cela permet à l'auteur d'évoquer plusieurs thématiques liées au conflit sans s'y étendre plus que nécessaire (l'enfer du front, la solidarité entre soldats, le ras-le-bol des permissions refusées qui mène à l'insubordination, mais aussi tout l'après-guerre avec la difficulté à reprendre une vie normale), tout en développant une intrigue à suspens.



Si la reconstitution de l'époque est réussie (jusqu'à l'argot de Balto, un peu lourd selon moi), j'ai trouvé que l'enquête avait du mal à décoller, tout au moins dans la première partie. Les deux héros sont constamment en cavale, soit qu'ils soient pistés par "les poulets", soit qu'ils soient à la recherche de témoins plus ou moins volatiles, et au bout d'un moment c'est répétitif. On ne sait rien d'Emilienne et ce n'est que lorsqu'elle raconte enfin son histoire (liée à l'intrigue) que le personnage prend de l'épaisseur.



Si j'aurais aimé que les indices soient délivrés de manière plus fluide et régulière, le secret des Valets de cœur (dans la veine de L'or et la boue de Christophe Lambert) est bien trouvé tout comme le mobile du meurtrier, tout deux insoupçonnables.
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Avec Les gardiens de Nulle-Part, nous retrouvons Balthazar là où nous l’avions laissé à la fin du tome 1, Le dernier des valets de coeur. Quel bonheur de renouer avec ce jeune héros si sympathique créé par Jean-Michel Payet dans cette seconde aventure très réussie.



L’auteur, spécialiste des romans historiques pour adolescents, propose à ses lecteurs, une histoire menée tambour battant mêlant aventures, enquête, meurtres et secrets dans le Paris de l’après première guerre mondiale.



Comme toujours, l’auteur s’est très bien documenté et nous propose un formidable récit pour les quatorze ans et plus qui sait également séduire les adultes. Balto est le narrateur très attachant et gouailleur de cette histoire.



Gamin de la Zone et orphelin, il est resté peu de temps sur les bancs de l’école, fabrique des paniers mais se rend coupable aussi de quelques rapines pour améliorer le quotidien.



Pour coller au plus près de la réalité, Jean-Michel Payet, a fait le choix de l’argot, un très bon choix, qui rend le récit très vivant d’autant qu’il est entrecoupé de nombreux dialogues, de beaucoup de péripéties, de révélations en cascades et de suspens.



Impossible de s’ennuyer avec Balto et Emilienne tant l’intrigue, très bien construite, nous happe dès les premières pages. Pour ma part, j’en suis venue à bout en 24 heures tant j’avais envie d’avoir le fin mot de l’histoire.



La gouaille de Balto, le contexte historique très bien développé par l’auteur avec l’émancipation féminine, ces gardiens de Nulle-Part chargés de retrouver le dernier des Romanov alors que les bolcheviks sont au pouvoir.



Ajoutez une bonne trame policière avec du suspens, de l’humour et de l’émotion, vous obtenez un roman historique de qualité pour les ados et pour les adultes ! Les personnages sont intéressants et bien dessinés, j’ai aimé les suivre jusqu’au dénouement et j’espère bien que Jean-Michel Payet va continuer à nous raconter les aventures de Balto et d’Emilienne.



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