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Citations de Jean Verdon (39)


Vers 1400 à Paris, le prix moyen d'un livre représente sept jours de "gages et bourses" d'un notaire et secrétaire du roi. Heureusement, les universités possèdent des bibliothèques.
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Les lois barbares, dès le VIe siècle, montrent l'intérêt accordé à la femme enceinte. La loi salique impose une amende de 600 sous à celui qui tue une jeune femme libre en âge de procréer, de 700 sous si elle attend un enfant, alors que le meurtre d'une femme ménopausée n'entraîne qu'un versement de 200 sous.
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Musique est une science
Qui veut qu'on rie et chante et danse :
Elle n'a cure de mélancolie...
Partout où elle est, elle apporte la joie,
Elle réconforte les malheureux,
Et il suffit seulement de l'entendre
Pour que les gens se réjouissent.
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Les épidémies meurtrières touchent avant tout les enfants et les jeunes adultes. A la date de 1418, on lit dans le Journal d’un bourgeois de Paris : « Cette épidémie de peste était au dire des vieilles gens la plus cruelle qui eût sévi depuis trois siècles... Sur quatre ou cinq cents morts, il n’y avait pas douze vieillards, ce n’était pour ainsi dire que des enfants et des jeunes gens. » Il s’ensuit qu’un déséquilibre se manifeste alors entre les classes d’âge au bénéfice de la vieillesse. A Périgueux, après 1350 et surtout après 1400, sur 465 personnes dont l’âge au décès est connu, 217 soit 46 % ont plus de soixante ans, et l’âge indiqué est sous-estimé de cinq ans environ.
Pour survivre, les familles se regroupent, ce qui favorise les personnes âgées qui antérieurement restaient seules en raison de la prépondérance de la famille conjugale. Toutefois, certaines femmes connaissent une situation tragique, telles ces pauvres veuves de marins de Perros-Guirec dont les époux ont péri en mer en 1451. Et, plus que l’affection qui unit, la présence de parents âgés chez leurs enfants développe les conflits de génération.
La vieille femme est dénigrée. Rappelons que pour Eustache Deschamps la vieillesse commence à trente ans chez la femme, alors qu’elle ne débute qu’à cinquante ans chez l’homme. Philippe de Novare stigmatise la « mauvaise vieille » qui se pare, amplastre ses chairs et teint ses cheveux ; elle ne veut pas reconnaître son âge.
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"Les femmes participent à de nombreux travaux agricoles, à la tonte des moussons au printemps ou au début de l'été, à la fenaison en juin, à la moisson fin juillet, à la vendange en septembre, à la surveillance des animaux."
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Les plaisirs amoureux ne proviennent pas du seul coït. Ce dernier est l'aboutissement d'une longue préparation. La forteresse ne se rend qu'après un siège en règle!
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À la différence des troubadours prônant le pur amour, les trouvères du nord démontrent que l'amour courtois n'a souvent rien de platonique.
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En ce qui concerne le rythme de travail annuel, on est frappé par le nombre important des fêtes célébrées qui constituent autant de jours chômés, soit environ quatre-vingt-dix jours, en comptant les dimanches.
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Les historiens présentaient autrefois la cuisine médiévale comme grasse, lourde et indigeste. Cette vision est inexacte à en juger par les sauces. Celles-ci n'utilisent aucun corps gras, comme huile ou beurre. De la mie de pain, des amandes ou des noix pilées permettent de les épaissir. Ces sauces contiennent comme élément principal une substance + ou moins acide, telle que verjus -suc extrait du raisin cueilli vert-, vinaigre, parfois jus d'orange amère ou de citron. S'y ajoutent des épices, de sorte que la saveur acide-épicée est prédominante et permet d'éveiller le palais.
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Si l'on en croit André le Chapelain, la recherche du plaisir ne saurait concerner véritablement les paysans: ils sont, dit-il, tout naturellement conduis à accomplir les oeuvres de Vénus comme le cheval et le mulet, suivant l'instinct de nature. Les travaux de la terre et les plaisirs du labour et du binage leur suffisent.
Le noble, lui, a le droit de jouir: si l'amour d'une paysanne l'attire, qu'il n'hésite pas à la posséder de force (...)
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Au VIIIe siècle les couples soucieux de respecter les enseignements de l'Église ne peuvent s'unir que quatre-vingt-onze à quatre-vingt-treize jours par an, sans compter les périodes d'impureté de la femme.
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Il est habituel de jeter par les fenêtres des pots remplis d'urine ou des eaux sales.
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Vers 1025, Egbert de Liège écrit: "Des maîtres stupides veulent que les élèves sachent ce qu'ils n'ont pas appris; l'esprit se nourrit de l'intérieur et le fouet n'est d'aucun secours pour lui."
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Dans le cas d'un engagement de longue durée, l'employeur fixe lui même arbitrairement la longueur de la journée de travail. Ainsi en été, la journée dans l'artisanat parisien atteint au maximum seize à dix-sept heures; en hiver, elle ne dépasse pas onze heures. (...) il faut en ôter les pauses et le temps des repas pour obtenir la durée de travail réel.
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Tirer les cheveux lors de l'orgasme augmente la volupté. Et l'auteur de décrire de façon détaillée les positions aptes à faciliter cette pratique.
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L'excès d'humidité, la passivité de la femme la rendent toujours prête pour le coït; celui-ci la laisse fatiguée, mais non rassasiée. À partir du XVIe siècle s'ajoute une précision: le plaisir féminin est plus grand en quantité, mais plus réduit en qualité et en intensité. Et le plaisir, souvenir d'un plaisir éprouvé, explique pourquoi la femme fécondée, À la différence des animaux, recherche de nouveau les rapports sexuels.
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« Aimez la personne de votre mari soigneusement, occupez-vous bien de son linge, car c’est aux hommes qu’il appartient de se soucier des besognes du dehors. Ils doivent aller, venir de çà et de là, par temps de pluie, de vent, par neige et grêle, tantôt mouillés, tantôt secs, tantôt suant, tantôt tremblant, mal hébergés, mal chauffés, mal couchés. Mais rien ne fait mal au mari, car il est réconforté par l’espoir que son épouse prendra soin de lui à son retour ; devant un bon feu, les pieds lavés, muni de chausses et de souliers frais, bien abreuvé, bien servi, bien couché dans des draps blancs, muni d’un bonnet de nuit, bien recouvert par de bonnes fourrures, il sera assouvi par les autres joies, privautés et secrets que je tais. »
Ainsi parle l’auteur du Ménagier de Paris, ouvrage écrit vers 1393 par un bourgeois déjà âgé à l’intention de la jeune femme de quinze ans qu’il vient d’épouser. Comme elle lui a demandé peu après leur mariage de ne pas la reprendre publiquement pour ses erreurs mais de réserver ses réprimandes pour les moments où ils seront seuls, il compose à son usage un traité général des devoirs d’une femme mariée. L’ouvrage est d’autant plus intéressant que notre bourgeois apparaît comme un homme cultivé et de caractère agréable dont les sentiments à l’égard des femmes correspondent à la mentalité de l’« honnête homme », et non point à celle des auteurs contemporains si enclins à stigmatiser le sexe faible.
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Les dames doivent être capables de s'occuper des blessés, donc de connaître les propriétés des plantes. Des femmes du peuple ont pu en agissant de même trouver le moyen de gagner leur vie.
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Selon Eginhard, Charlemagne restait fidèle au costume franc, plus sobre que celui décrit précédemment. « L'empereur acceptait rarement aux jours de fête de revêtir un vêtement tissé d'or, des chaussures décorées de pierreries, une fibule d'or pour agrafer son vêtement ou un diadème d'or et de pierreries. Les autres jours, son costume différait peu de celui des hommes du peuple ou du commun. Sur le corps, une chemise et un caleçon de toile de lin. Par-dessus, une tunique brodée en soie et une culotte. Des bandelettes autour des jambes et des pieds. Un gilet en peau de loutre ou de rat lui protégeait en hiver les épaules et la poitrine. Enfin, un grand manteau bleu. »
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Alors que l'on ne peut connaître l'avenir, que la connaissance du présent est souvent perturbée par le manque d'objectivité, la meilleure information - ou la moins mauvaise - provient finalement de l'historien. (260)
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