Citations de Jeffery Deaver (304)
Les gens, des fois, ils voient la réalité de manière différente. Par exemple, on peut regarder la même chose qu’une mouche, mais ça lui paraît pas pareil qu’à nous.
Les mantes religieuses frottent leurs ailes sur leur abdomen, produisant un bruit étrange qui désoriente leurs ennemis. Les mêmes mantes n’hésitent d’ailleurs pas à dévorer toutes les Créatures plus petites qu’elles, comme d’autres insectes ou de petites grenouilles…
Les insectes se servent beaucoup de leur odorat. Pour eux, il s’agit d’un sens multidimensionnel. Particulièrement réceptifs aux odeurs, ils les utilisent dans de nombreux buts : pour éduquer les jeunes, se renseigner et communiquer entre eux. Lorsqu’une fourmi découvre de la nourriture, elle retourne au nid en laissant derrière elle un sillage odorant, qu’elle crée en frottant son abdomen sur le sol. Ses congénères n’ont plus qu’à suivre cette piste pour remonter jusqu’à la bonne aubaine. Elles savent quelle direction prendre, car l’odeur est « orientée », pointée telle une flèche dans la direction voulue. Les odeurs servent aussi à avertir les insectes de l’arrivée de l’ennemi. Comme ils sont capables de les détecter à des kilomètres de distance, ils sont rarement surpris par leurs prédateurs…
La chaleur provoque un gonflement des tissus, précisa-t-il. Ce gonflement entraîne des irritations ainsi qu’une élévation de la tension, et ce phénomène conduit parfois à la dysréflexie. Qui peut se révéler fatale. Voilà pourquoi on a besoin d’un climatiseur. C’est aussi simple que ça.
Les criminologues aiment les revers et les poches ; pour eux, ce sont de vrais réservoirs à indices.
La précipitation est un luxe qu’on ne peut pas s’offrir.
Sur la scène d’un crime où s’étaient joués un meurtre et un enlèvement, il devait y avoir assez d’indices pour réaliser un film relatant qui avait fait quoi à qui et permettant vraisemblablement de reconstituer l’emploi du temps de chacun des protagonistes au cours des précédentes vingt-quatre heures.
La vérité ne dévie pas, mais le chemin pour y accéder se présente souvent comme un labyrinthe que chacun de nous doit explorer.
Dans mon pays, nous avons quatre catégories de personnes. Pas des riches et des pauvres, comme vous avez ici. En Chine, ce que vous faites est plus important que votre argent. Et le plus grand honneur, c’est travailler pour le pays, pour le peuple.
Quand une chose est détruite, on dit qu’elle a été collectivisée. Autrefois, à l’époque de Mao, quand le gouvernement transformait une société ou une ferme en entreprise collective, elle coulait rudement vite.
La médecine occidentale a son importance. Mais la médecine chinoise n’a pas son pareil pour guérir les douleurs et les inconforts chroniques – des problèmes qui semblent surgir sans raison apparente.
On arpente toutes les scènes pas à pas. Peu importe si elles font un kilomètre ou un mètre carré. Ça prend plus de temps, c’est tout. Et puis, on adore les grandes scènes de crime, pas vrai ? Elles recèlent tant de merveilleuses cachettes fourmillant d’indices.
Les clandestins sont appelés les « disparus » : s’ils essaient de tromper une tête de serpent, ils sont tués. S’ils se plaignent, ils sont tués. Ils disparaissent pour toujours.
Les psychopathes s’adaptent très bien à la société. Ils semblent normaux – ils ont un emploi, une famille – mais ils sont complètement détachés de toute moralité, de toute émotion. Ils ont le mal en eux. Un psychopathe vous tuera parce que vous vous êtes garé à sa place ou que vous lui refusez dix dollars. Et il n’y pensera pas deux fois.
La schizophrénie est une maladie organique. Comme le cancer ou l’appendicite. On doit la traiter avec des médicaments. Tout le monde est d’accord là-dessus. Mais, au contraire de la plupart de mes confrères, je crois qu’on peut traiter les schizophrènes tout aussi efficacement par la psychothérapie.
Grâce aux fleurs, elle avait appris une leçon plus précieuse : la persistance de la beauté, des pétales qui fleurissent, grandissent, tombent et se recroquevillent en fragments colorés.
Dans la littérature, elle avait appris la transcendance de l’imagination, et en était venue à penser que c’était le plus grand don que Dieu avait fait à l’humanité ; tout le reste, même l’amour, étant de nature plus ou moins honorable.
Regardez la phrase est il n’y a pas aucun moyen de l’arrêter, “Est” est un homonyme de “et”, l’orthographe est différente, mais la prononciation presque pas. On devrait avoir “et”. Mais la plupart des gens ne font ce genre de faute que lorsqu’ils écrivent vite – en général sur un clavier d’ordinateur. Leur cerveau leur envoie une orthographe phonétique, pas visuelle. C’est une faute très courante sur clavier. Mais lorsqu’on écrit à la main, elle est très rare. Et les majuscules ? On ne les retrouve couramment que lorsqu’il y a une raison logique à leur présence – des mots comme art, amour ou haine. Parfois pour des titres professionnels ou des grades. Non, il tente juste de nous faire croire qu’il est stupide. Il ne l’est pas.
Le véritable danger viendrait de l’effet de panique – la masse des corps serrés, cette folle cavalcade qui piétinerait, déchirerait, écraserait et étoufferait tout sur son passage… Les os brisés, les poumons éclatés, l’asphyxie…
Un effet magique est pareil à une opération de séduction. Son succès se fonde sur les détails soigneusement implantés dans l’esprit du sujet.