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Critiques de Jennifer McMahon (60)
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La ville des enfants perdus

Très sensible aux couvertures, je l'avoue, dès que je vois une peluche ou un enfant, je saute dessus. de plus j'aime beaucoup Jennifer McMahon, donc je fonce encore plus vite.

L'histoire se passe dans une petite ville du Vermont. Rhonda attend dans une station-service, quand elle aperçoit un lapin géant, ou plutôt une personne déguisée en lapin arracher une petite fille qui se tenait dans une voiture.

Grand branle-bas de combat, elle se lance dans les recherches visant à retrouver l'enfant, auxquelles se joignent le propriétaire de ladite station-service, Pat, et son neveu, Warren.

Rhonda se sent d'autant plus impliquée que la voiture qui a emporté l'enfant appartient à la belle-mère d'un garçon qui avait été amoureux d'elle, Peter. Il représente vite le suspect idéal, malgré les réserves de Rhonda qui ne croit pas à sa culpabilité. Père d'une petite fille du même âge, il lui semble impensable qu'il ait commis un acte pareil.

Bien entendu, Rhonda et Warren qui font équipe entament une relation amoureuse... à ma grande surprise (non, je rigole). Autre élément qui perturbe notre héroïne, quand elle était enfant, le père de Peter a disparu et sa meilleure amie Lizzy a sombré dans la folie, quelque temps avant de disparaître à son tour.

Il n'en faut pas moins pour que les soupçons se portent de ce côté, d'autant qu'une femme ressemblant étrangement à Lizzy, accompagnée de Peter et d'une petite fille de l'âge d'Ernestine, est repérée dans un hôtel des environs.

Rhonda recherche fébrilement des indices, déterre des secrets enfouis. Toutes les familles ne sont pas ce qu'elles semblent être, et le mystère s'épaissit. Que s'est-il passé quand elle était enfant ? Quel rapport avec les événements actuels ? Et à chaque fois qu'elle croit tenir une piste, celle-ci s'avère sans issue. Les suspects se multiplient, et pour épicer le tout, la découverte d'un cadavre fait voler toutes les hypothèses en éclats.

Un livre qui m'a bien tenue en haleine... pas très longtemps parce qu'on plonge tout droit dans l'intrigue et on ne repose le livre qu'une fois terminé. C'est simple, il m'a suffi d'un peu plus d'une heure et demie pour en venir à bout. En même temps, ce n'est pas un livre très compliqué à lire, les multiples rebondissements donnent envie d'avoir la clé de l'énigme, et la plume de Jennifer McMahon est d'une fluidité remarquable. Une très bonne lecture détente, pas prise de tête. Ça fait un bien fou.
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Winter people

Les personnages:



Des personnages en pleine détresse, fracassés de douleurs, hantés par leur amour: toute la puissance de ce roman vient de là…Une sphère de quatre points de vue qui raconte, l’impensable, l’incommensurable chagrin…Et Gertie, qui court dans la neige…



« Ah la folie! Quelle belle excuse quand on veut infliger d’horribles choses à quelqu’un, a dit Tantine avec un sourire mauvais. »



Ce que j’ai ressenti:…Quand tu ne fermes plus l’œil de la nuit…



Quand les revenants grattent à votre porte, vous ouvrez, ou pas??!



Je suis de celle qui leur ouvre bien grand, mon imaginaire et je me régale toujours de voir ce gouffre qui s’amenuise entre vivants et morts, dans la plume de ses écrivains inspirés, qui jouent de la douleur de ses personnages, pour ouvrir une brèche entre réalité et surnaturel. Jusqu’où peut-on aller par amour? Toute la question se trouve là, dans ce déchirement de perdre l’être qu’on aime le plus au monde, et de se voir offrir une chance, même folle de passer encore quelques heures avec lui. Mais ça ne se fera pas sans conséquences, on s’en doute, car jouer avec les fantômes, c’est un cache-cache dangereux…



Jennifer McMahon nous ouvre le passage de La Main du Diable, où une génération se voit quelque peu, gênée par la malédiction des Winter People. Elle arrive à créer une ambiance forte, un nœud de tension et pouvoirs occultes, qui n’a de cesse de vous agripper dans vos nuits, lorsque vos yeux se ferment…Une rare intensité vous happe dans ses lignes, et ce que j’ai adoré c’est qu’elle ne vous lâche pas jusqu’à la dernière page, et peut être aussi, au-delà…Nous, lecteurs, nous retrouvons aussi détenteurs de ce manuscrit mystérieux, possesseurs de ce savoir envahissant, presque membre de cette chasse aux sorcières… La construction de son récit, rend cette histoire passionnante, avec ce qu’il faut de terrifiant, pour trembler de plaisir à suivre Sara et Les visiteurs de l’autre rive, dans ce bout de terre, qui a de drôles de façons de faire sortir ce qu’il y a de plus profond en nous…



« Autant souhaiter l’impossible. »



J’adore plus que tout, ses romans, où l’ambiance noire et mystérieuse, vous enveloppe comme une brume inquiétante, où l’on peut presque sentir l’odeur de la terre retournée, le silence de la forêt, presque saisir l’ombre qui se glisse dans votre champ de vision, sursauter au moindre bruit de la nuit…La magie de cette histoire tient à ce jeu d’apparitions et de disparitions soudaines, à cette pesanteur sombre qui se glisse au fur et à mesure de l’intrigue, à ce talent de laisser planer un doute raisonnable sur les dormeurs…



Je vous laisse à vos cauchemars, et je vais maintenant essayer de retrouver, un semblant de quiétude, tout en vous chuchotant, histoire de ne pas réveiller les ombres obscures, que ce livre est un beau coup de cœur…


Lien : https://fairystelphique.word..
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La nuit du croque-mitaine

Beau pavé que nous propose Jennifer McMahon, lu il y a un bon moment, mais qui m'avait laissé un excellent souvenir. Je me suis donc replongée dedans avec délectation il y a peu, et mon engouement est resté intact après tout ce temps.

Forcément, de l'horreur, du paranormal, du surnaturel, une gamine dans l'histoire, et je fonce tête baissée.

J'ai en effet arrêté d'y aller les yeux fermés, après avoir remarqué que ce n'était pas vraiment l'idéal pour lire. Je me contente donc de les fermer lors de scènes violentes dans les films.

Mais revenons-en au roman, je vais essayer de ne pas spoiler.

Un groupe d'étudiants et artistes, prétendument anarchistes (autant qu'artistes, du reste) que j'assimilerais plutôt à de sales gosses montés en -mauvaise- graine, s'amusent comme des fous à commettre méfait sur méfait dont leurs camarades font les frais. On en a tous connu des comme ça, ou presque. Leur nom, Les Destructeurs. Mais fatalement, un jour ou l'autre, les choses tournent mal.

Deux d'entre eux reçoivent un message dans leur boîte à lettres, des années après : La destruction, c'est la liberté". Leur vieil adage ramène Tess et Henry dans leur passé tumultueux.

Dans le même temps, leur petite fille de 9 ans, Emma, parle à quelqu'un dès que ses parents ne sont plus là pour la voir et l'entendre. Une amie imaginaire, dirons-nous. La petite ne manque jamais non plus de murmurer le chiffre 9 dès qu'elle met un pied dehors, et l'élan du tableau communique avec elle, le plus souvent en clignant de l'oeil.

L'innocence incarnée, cette enfant ? Je ne parierais pas trop là-dessus...

Ses parents sont déboussolés et paniqués, on le serait à moins. Qui ou quoi est responsable de cette résurgence du passé ?

On ne le saura qu'à la fin du livre, mais en attendant, les pages se tournent toutes seules, le suspense est à son comble, et l'atmosphère étouffante nous étreint nous aussi. La spirale de la machination savamment élaborée nous entraîne du passé au présent, ou bien l'inverse, selon.

J'ai bien entendu adoré ce roman, mais j'aime beaucoup l'auteure, de toute façon. Elle a le chic pour titiller mes émotions et jouer avec mes nerfs.

Quant à la chute... magistrale. Je sais, je le dis souvent, mais c'est très souvent le cas avec mes auteurs préférés.

Amateurs de rebondissements en tous genres, d'ambiance glauque à souhait, d'énigmes apparemment inextricables, de paranormal, et de belles plumes, ce livre vous fera passer un excellent moment.
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La ville des enfants perdus

Merci à @Nicolak de m’avoir fait découvrir ce livre.

Je me suis laissé embarquer dans cette histoire.

Page après page, on a envie de découvrir le fin mot du récit.

Je ne m’attendais pas du tout à cela.

J’avais imaginé beaucoup d’autres rebondissements.

Même si la fin me laisse un peu perplexe. Mon côté terre à terre. Je me suis laissé submerger par les événements.

Un très bon moment de lecture. Une auteure à suivre.



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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La ville des enfants perdus

Eté 1993 , Rhonda perd sa meilleure amie , Lizzy , qui disparaît sans laisser de traces . Garcimore serait sorti de ses 48h de garde à vue lavé de tout soupçon .

Eté 2006 , elle assiste , impuissante , à l'enlèvement de la petite Suzy . Son kidnappeur ? Un lapin géant , rien d'anormal pour le moment...

De là à penser que Rhonda est un véritable chat noir , il n'y a qu'un pas .

La petite ville de Pike's Crossing est en émoi . Tout comme notre Rhonda porte-bonheur en qui cette nouvelle affaire résonne tristement .

Les recherches s'organisent . Notre mascotte Rhonda y prend une part plus qu'active tout en se demandant si ces deux événements ne seraient pas intimement liés . La chasse au lapin est officiellement ouverte , un bon gros civet promis au gagnant !



Deuxième roman au compteur de Jennifer McMahon qui semble avoir roulé sa bosse avant de s'adonner définitivement à l'écriture . L'auteure construit ici une intrigue honnête et prenante sans forcément susciter l'envie de passer son permis de chasse séance tenante .

Alternant équitablement passé et présent en évoquant Lizzy puis Suzy , Jennifer déroule sa trame , sur un train de sénateur , à mille lieues de la surenchère affichée par la majorité des polars actuels , et c'est peut-être là que le bât blesse . Non pas que des litres d'hémoglobine soient forcément nécessaires à un polar digne de ce nom mais au moins un ou deux rebondissements inattendus histoire de tressauter , le soir , au fonds des bois .

Deux récits qui finiront par se confondre , comme de bien entendu , et c'est un bouquin que l'on referme avec le sentiment qu'une montagne aurait accouché d'une souris , poussez madame...



Ni insipide ni mémorable , c'est à un roman classique et méritant que l'auteure vous convie et c'est déjà pas mal...
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Tu ne m'attraperas pas

Promise no to tell est le premier roman de Jennifer McMahon traduit en français (en 2007) et c'est l'un des thrillers qui m'a le plus marquée, probablement parce que oui, l'univers des enfants peut être impitoyable.

Le livre raconte l'histoire d'une amitié, celle de Kate et Del, deux fillettes écartées par les autres qui deviennent vite inséparables, partagent tout, jeux, joies, chagrins et secrets. Mais Kate n'a pas tenu sa promesse de taire le secret de Del. Quand cette dernière est assassinée, Kate ne pourra jamais se pardonner d'avoir trahi son amie.

Nous nous promenons entre deux périodes, novembre 1970 et novembre 2002, dates de l'assassinat des deux gamines, Del, puis Tori pour la seconde. C'est cette nuit-là que Kate entendra ce cri "Promise not to tell" (désolée d'utiliser l'anglais, mais le titre français n'a absolument rien à voir, et ça me dérange), plus de trente ans après le meurtre de Del, ce qui réveille le fantôme du passé et fait revivre les terribles événements aux habitants de la petite ville du Vermont.

Le livre est magnifiquement écrit et on se fond littéralement dans l'esprit de Kate, la narratrice, qui navigue entre son passé et son présent, mettant au grand jour ce que chacun cherche à cacher, au cours de son enquête pour retrouver l'assassin. Parce qu'il s'agit bien du même criminel, puisque le second meurtre reproduit le premier à l'identique.

Jennifer MacMahon décrit ce monde de l'enfance puis de l'adolescence avec une précision remarquable. L'amitié, les serments, mais aussi la haine, la méchanceté, le rejet... La fuite de l'esprit vers l'imaginaire quand la réalité devient trop insupportable et qu'on a besoin d'un refuge...

C'est l'un de ces livres qui nous amène à penser que si la réincarnation existe, le plus difficile à envisager est de devoir revivre notre enfance.
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La ville des enfants perdus

Encore une histoire de disparition d’enfants. Je râle et je sature sur ce thème trop exploité récemment, mais visiblement le sujet m’attire autant qu’il m’effraie.



Une jeune femme, Rhonda, a assisté impuissante à l’enlèvement d’une petite fille par un lapin. L’histoire ne dit pas si la bestiole tue des chasseurs, mais elle est de taille humaine. Et comme on n’est pas dans Alice au Pays des Merveilles, il s’agit d’un adulte déguisé.

Beaucoup de points communs avec des événements de son enfance tracassent Rhonda : ce lapin, une autre disparition de fillette, une même voiture... Alors elle enquête, dans cette petite ville où tout le monde se connaît. L’occasion pour elle de déterrer quelques secrets anciens.



La narration alterne entre 1993 et 2006 à chaque chapitre. Il faut s’accrocher sur quelques dizaines de pages pour se familiariser avec les personnages, noms et surnoms, liens de parenté... On peut trouver des longueurs (sous-marin, pièce de Peter Pan…), des invraisemblances, estimer que l'intrigue est tirée par les cheveux et pas vraiment originale. Mais la lecture est plutôt agréable, malgré des sujets bien sombres.



--- 3/5 pour l'intrigue, 4/5 pour le plaisir de lecture

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Winter people

En un mot : Magistral !

Véritable coup de coeur pour cette histoire de revenants se déroulant en deux époques, une partie en 1908 ou l'on alterne entre Sara dans son journal et son mari Martin qui relate les faits de son point de vue, et une deuxième partie en alternance qui se déroule au présent de la voix de Ruthie une jeune fille de 19 ans et également de Katherine, des personnages tous intéressants car vraiment travaillés, personnellement j'ai une préférence pour les morceaux écrits par Sara car c'est grâce à son journal que l'on voit l'intrigue se dérouler et prendre de l'ampleur jusqu'à un final sous haute tension.



Il faut le savoir, c'est une histoire très triste où l'on y croise la mort à foison. Le sentiment de la perte d'êtres chers est omniprésent, l'auteure n'épargne pas le lecteur et l'ont ressort de cette lecture avec une boule dans la gorge.



Un récit glauque, sans héros et sans artifices, en lisant je me suis imaginé un visuel en couleurs ternes, presque noir et blanc ou sépia mais aux paysages magnifiques, comme une aube ou un crépuscule sous une brume perpétuelle.

Un sentiment presque impalpable et en même temps si présent. Je dirais que dans ces pages, la tristesse est belle.



Vous connaissez certainement Graham Masterton, pensez que c'est dans le genre mais avec le talent des mots et la délicatesse en plus.

Je vous conseille vivement ce livre entre horreur et tragédie, je n'oublierais pas cette lecture, c'est un véritable coup de cœur et j'ai le sentiment que cette histoire accompagnera mes pensées comme si elle faisait partie de moi.

Le meilleur roman que j'ai pu lire depuis bien longtemps (pourtant j'en ai lu et j'en ai apprécié des romans).



Attention tout de même, les âmes sensibles devraient s'abstenir surtout en période "down" au niveau moral.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : http://unbouquinsinonrien.bl..
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Winter people

Dans le Vermont, en 1908, l'hiver est particulièrement rigoureux. La petite Gertie trouve la mort en tombant dans un puits. Sa mère, Sara, qui avait une relation fusionnelle avec sa fille, d'autant qu'elle a perdu d'autres enfants, en fausse couche ou décédés dès la naissance.

Folle de douleur, elle se répand en reproches envers son mari, tout en restant dans le déni de la perte de Gertie.

L'auteur nous ramène ensuite à notre époque, la maison est habitée par Alice et ses deux filles. Et un jour, Alice disparaît, tout comme d'autres habitants qu'on n'a jamais vus revenir des forêts environnantes.Quels mystères renferment ces arbres qu'on appelle la Main du diable ?

Ruthie, l'une des filles d'Alice, va rechercher sa mère et dans sa quête de percer le mystère, va tomber sur le journal de Sara...

Un livre qui porte sur le deuil, mais aussi sur l'espoir. Qui n'a jamais rêvé pouvoir faire revivre les êtres qu'il aime le plus au monde ? Thème vu et revu, me direz-vous, mais Jennifer McMahon nous embarque du bout de sa plume fluide, avec juste ce qu'il faut de sentimentalité pour ne pas tomber dans le pathos. L'ambiance est glauque, le malaise palpable, les personnages attachants, cocktail qui a tout pour me séduire.

Très agréable lecture, dans laquelle j'ai sauté à pieds joints.
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Les visiteurs de l'autre rive

Nous sommes dans le Vermont, en 1908, et l'hiver y est particulièrement rigoureux. La petite Gertie trouve la mort en tombant dans un puits. Sa mère, Sara, qui avait une relation fusionnelle avec sa fille, d'autant qu'elle a perdu d'autres enfants, en fausse couche ou décédés dès la naissance.

Folle de douleur, elle se répand en reproches envers son mari, tout en restant dans le déni de la perte de Gertie.

L'auteur nous ramène ensuite à notre époque, la maison est habitée par Alice et ses deux filles. Et un jour, Alice disparaît, tout comme d'autres habitants qu'on n'a jamais vus revenir des forêts environnantes. Quels mystères renferment ces arbres qu'on appelle la Main du diable ?

Ruthie, l'une des filles d'Alice, va rechercher sa mère et dans sa quête de percer le mystère, va tomber sur le journal de Sara...

Un livre qui porte sur le deuil, mais aussi sur l'espoir. Qui n'a jamais rêvé pouvoir faire revivre les êtres qu'il aime le plus au monde ? Thème vu et revu, me direz-vous, mais Jennifer McMahon nous embarque du bout de sa plume fluide, avec juste ce qu'il faut de sentimentalité pour ne pas tomber dans le pathos. L'ambiance est glauque, le malaise palpable, les personnages attachants, cocktail qui a tout pour me séduire.

Très agréable lecture, dans laquelle j'ai sauté à pieds joints.
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Tu ne m'attraperas pas

Un thriller agréable à lire, mais rien de très excitant ; le suspense est un peu mollasson. A mon sens, la touche de surnaturel n'avait pas sa place ici.

Un livre tout aussi facile à lire qu'à oublier.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Tu ne m'attraperas pas

L'action se passe au fin fond du Vermont, un état américain dans lequel il ne se passe jamais rien, ou presque. Kate est infirmière, et pensait ne pas revenir de sitôt dans cet état, dans lequel elle n'a pas que de bons souvenirs. Seulement, sa mère est tombée malade, il faut bien non que quelqu'un s'en occupe mais que quelqu'un prenne une décision : il est impossible de s'occuper d'elle vingt quatre heures sur vingt quatre, et même si les membres de la communauté sont proches, elle est sa seule parente.

La communauté. Non, ce n'était pas une secte, mais un rassemblement, né dans les années 70, de personnes qui souhaitaient une vie différente. Jean, la mère de Kate, a plaqué son mari pour les rejoindre, vivant dans un tipi ou, comme d'autres plus tard, dans une maison construite de ses mains (un thème récurrent dans l'oeuvre de l'auteur). Des membres de la communauté, il en reste peu, certains sont partis, d'autres sont morts, restent Raven, qui n'était qu'un enfant quand Kate a quitté la maison pour suivre ses études, Nicky, qui est ce qui ressemble le plus à un amour de jeunesse, et des souvenirs à la pelle. Pas le temps de se poser : une adolescente a été assassinée, dans les mêmes circonstances que Del, avec qui Kate était scolarisée. Si j'emploie ce terme, c'est parce que Kate s'est tellement enferrée dans le mensonge qu'elle dit, toujours, par automatisme, qu'elle était à l'école avec Del, qu'elle prenait le bus avec Del, certainement pas qu'elle était amie avec elle. Pourquoi ? Parce que c'était inconcevable, à l'époque, de dire qu'elle était amie avec cette gamine orpheline de mère, maltraitée par son père, crasseuse, dont tous se moquaient (et là, pas besoin de dire "presque"). Kate a des regrets, sa vie d'ailleurs est jalonnée de regret, à force d'avoir gardé bien des choses pour elle, mais son regret principal, son regret le plus important est bel et bien celui qu'elle a envers Del - ce qu'elle a fait, ce qu'elle n'a pas fait.

A l'époque la police a enquêté, minutieusement, explorant des pistes que certains n'auraient peut-être pas osé explorer. De nos jours, la police enquête aussi, même si on la voit peu, finalement, c'est surtout Kate, partagée entre son passé et son présent, qui veut découvrir ce qui se passe, que ce soit pour soulager Opal, la fille de Raven dont la meilleure amie a été assassinée, ou pour lever ses propres doutes sur les actes de sa mère. Jean perd la tête, Jean vit dans le passé, parfois, souvent, mélange les deux, se souvient de la petite fille qui a été assassinée, mais se souvient de Del, pas de Tory, la nouvelle victime - finalement, on parlera assez peu d'elle, au début, comme si la non-élucidation de la mort de Del, les similitudes entre les deux morts empêchaient de penser totalement à elle.

C'est un thème fréquent que celui du retour à la région natale, et aux bouleversements que cela apporte dans une communauté qui n'a pas tant bougé que cela. Oui, des personnes ont changé, ont parfois un métier bien différent de ce que l'on pouvait penser quand ils étaient adolescents ou enfants. Kate, par son expérience d'infirmière aussi, a un regard que les autres n'ont pas, des réflexes aussi, que les autres n'ont pas - elle sait ce qu'Opal traverse. Là où certains pourront être rebutés, ce n'est pas tant quand on franchit un pas, un de plus, dans le sordide - nous étions déjà bien avancé dans ce domaine - c'est quand le fantastique fait son apparition, lentement, posément, presque banalement. Bien sûr, rares sont les personnes qui y croient. Pourtant, il est là, et bien là, mais pas du tout interprété par les personnages comme il devrait l'être. L'horreur vient des vivants, de ceux qui ont laissé mourir, pas des morts à qui il ne peut pas arriver grand chose de pire.

Un roman - un de plus - sur l'envers des rêves américains, quels qu'ils soient.
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La ville des enfants perdus

"La ville des enfants perdus" c'est un condensé de drames, de crimes, d'enfances brisées et de secrets de famille.



Si je me suis tournée vers ce livre, c'est parce que cette histoire de lapin kidnappeur m’intriguait : il n'y a pas si longtemps, j'ai déjà croisé la route d'un de ces lapins dans le dernier thriller de Donato Carrisi - qui était très bon d'ailleurs, je vous le conseille. Mais ici, rien à voir.



Je suis assez mitigée sur cette histoire. Elle se lit bien, elle est même assez prenante. Mais, une fois qu'on sait le fin mot de l'histoire, qui n'est pas si surprenant d'ailleurs, il y a des évènements qui ne s'assemblent pas si bien que ça. Ça manque de logique et de cohérence que l'auteur justifie par une espèce de folie ambiante. C'est un peu facile.



Par contre, j'aime beaucoup l'idée que Jennifer McMahon développe et qui est la suivante : parfois, il n'y a pas de fous furieux dangereux, il n'y a qu'un enchaînement de mauvais choix.
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La ville des enfants perdus

2003, à Pike's Crossing, dans le Vermont. Le kidnapping d'une petite fille est kidnappé sur un parking de superette en plein jour réveille le douloureux souvenir d'une disparition d'enfant survenue 10 plus tôt. Un polar sur l'innocence bafouée, la culpabilité et la rédemption.



Comme dans son précédent roman, un meurtre qui réveille une histoire ancienne. Bref rien de bien nouveau mais les recettes efficaces du "thriller" américain.




Lien : https://collectifpolar.com/
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La nuit du croque-mitaine

Tess et Henry mènent, en apparence, une existence paisible aux côtés de leur fille Emma, 9 ans. Et pourtant… un message sur une carte va venir faire voler en éclat le fragile édifice d’une vie rangée. C’est un passé honni, celui d’un groupe de quatre jeunes bohèmes décalés, qui ressurgit, avec, en paysage de fond, une cabane et un lac aux eaux sombres qui n’en finit pas de digérer des secrets antédiluviens. Les peurs anciennes remontent dans l’esprit des parents tandis qu’Emma poursuit ses conversations avec une mystérieuse Danner, invisible au commun des mortels.



« La nuit du croque-mitaine » est un policier efficace qui explore avec habileté le filon des névroses d’une famille qui s’est bâtie sur un fond de non-dits, de secrets, aussi lourds que l’effort fait pour les enfouir et les annihiler au quotidien. Au fil de l’histoire, les protagonistes vont faire l’amer constat suivant : « On peut tout détruire, tout casser, tout enfouir au fond du lac, mais tout remonte à la surface. On ne peut pas combattre le passé. » (p. 413). L’originalité de ce policier tient en le mélange subtil de deux genres : à la fois le versant psychologique avec l’exploration des failles de personnalité de chacun, et, en même temps, une touche discrète de fantastique. Jennifer McMahon sait tenir la ligne de crête entre ces deux versants. Elle emmène le lecteur avec elle sur cette ligne ténue et l’invite à osciller entre ces deux chemins et ces deux hypothèses explicatives. Parce qu’au fil des pages, on se prend à chercher aux côtés de Tess et d’Henry l’ultime vérité, on prend peur avec eux aux moindres signaux, et l’on doute sans cesse. « La nuit du croque-mitaine » sait perdre autant les personnages que le lecteur dans des chausse-trapes jusqu’à l’ultime rebondissement final !
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Dismantled

This book seems a little weird at first but it has to be in order to take you into the strange lives of these four friends-artist who form a club and not only create art but dismantle it to find the deeper meaning. The club starts out harmless enough but when one of them starts going too far, dismantling more than just art, someone has to put a stop to it all.

The Lovely Bones will not be able to shake this breathtaking tale of the dark consequences of a group of college friends’ belief that all things—and people—must be taken apart to be truly understood.

Years later, with one member dead and the others gone their seperate ways, the past comes back to visit and takes you on a nonstop ride of intense suspense!

And the ending will leave you shocked.
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La ville des enfants perdus

Il y a des livres pour lesquels on passe à côté de sa lecture : ce fut ici un exemple flagrant pour moi. Je n’ai vraiment pas accroché à ce livre. Je l’ai terminé car je n’abandonne que dans de très rares occasions mais j’ai vraiment dû persévérer malgré le peu de pages.



Autant j’ai apprécié l’atmosphère lourde de cette petite cité désolée des Etats-Unis loin des fastes clinquants des grandes villes, autant j’ai eu du mal avec le style d’écriture très imagé de l’auteur. Les deux histoires (celle en 1993 et le présent [2006]) finiront par se rencontrer sans que cela n’aboutisse à un final explosif. J’aurais apprécié plus de développements à certains égards. Le suspens est absent de la narration mais j’ai tenu le coup, m’attendant à un coup final qui n’arriva pas.



Bien entendu, en tant que lecteur, on ne peut pas tout aimer mais ce fut quand même une déception car je m’attendais à mieux au vu de la quatrième de couverture. Dommage….
Lien : http://musemaniasbooks.blogs..
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Tu ne m'attraperas pas



Début des années 70, Del, 12 ans, paria de l'école primaire, parce qu'elle a deux ans de retard, qu'elle a 7 frères et pas de mère, son père est un alcoolique notoire, violent qui plus est ! Sur elle, surnommée la Patate courent les bruits les plus scabreux, et il ne fait pas bon de traîner avec elle ! Pourtant, Kate, fraîchement arrivée dans la bourgade de New Canaan, vivant dans le camp hippie, est attirée par l'aura de mystère qui flotte autour d'elle ...

Une étrange amitié secrète va unir les deux fillettes, jusqu'au jour funeste de l'assassinat de Del ! Depuis ce jour, on raconte que son fantôme hante les bois, assoiffé de vengeance, que tout malheur touchant le village est de son fait.

Trente ans plus tard, Kate est contrainte de revenir dans son foyer d'enfance pour s'occuper de sa mère atteinte de démence, le soir même de son arrivée une jeune fille est assassinée, le modus operanti est le même que pour sa meilleure amie ...



A-do-ré !!! Une histoire comme je les aime, tristement belle malgré les horreurs commises, qui jongle entre la vie actuelle et passée de Kate, des persos attachants, une préférence pour Del, une amie comme on aurait voulu avoir

Un thriller teinté de fantastique savamment dosé, un soupçon de romantisme et voilà !

J'ai découvert cette auteure avec son dernier et magnifique roman "Winter People ", j'ai eu un vrai coup de cœur qui m'a donné envie de découvrir ses autres écrits, et je ne le regrette absolument pas !
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Winter people

Je suis étonnée de ne pas le voir plus circuler sur la blogosphère livresque car ce roman est tout simplement génial !



Passionnant, dérangeant, effrayant... voici tous les adjectifs, parmi tant d'autres, qui pourraient convenir à cette histoire.

Une histoire qui nous est racontée de différentes manières, par plusieurs personnes, et à des époques différentes.

Plusieurs récits mais qui finissent d'une façon ou d'une autre par se retrouver, par faire écho les uns aux autres.



On ne s'ennuie pas pendant notre lecture. Les chapitres sont assez courts et alternent les voix. Ils sont placés de façon à ce que les histoires trouvent une résonance, voire une explication à ce que l'on vient de lire, ou même une conséquence. Ils se terminent sur un élément révélateur, intrigant, nous donnant envie de continuer notre lecture. Les années séparent peut-être ces récits, mais on devine très vite que tout est lié.



La tension, le désespoir, l'horreur, l'incompréhension, le doute, la peur... on passe par toutes ces émotions en suivant ces personnages. On s'attache très vite à eux, ils ont un petit quelque chose qui fait qu'à chaque fois on les trouve particuliers, et souvent, on partage leur douleur, on la comprend.

Il y a Sara, le fil conducteur de ce récit, qui a vécu déjà tant de souffrance dans sa vie, une souffrance qui va inévitablement la conduire vers la folie. Mais lorsqu'on perd un enfant, et qu'on est prêt à tout pour le revoir, peut-on parler de folie ?

La douleur est insoutenable, si forte qu'elle nous ronge et peut nous faire sombrer dans l'inconcevable, pour quelques heures de plus avec l'être aimé... Que seriez-vous prêt à faire ?

Il y a aussi son mari, qui aime Sara et leur fille d'un amour si grand, qu'il ferait tout pour elles. C'est ce qu'il a fait toute sa vie, depuis ce fameux jour où il a offert sa plus belle bille à Sara et qu'elle lui a alors dit qu'elle l'épouserait. Depuis, il n'a eut de cesse de se tuer à la tâche, au quotidien, pour l'amour de sa vie. Il supportera beaucoup de choses pour elle, jusqu'à sa folie...

Il y a Ruthie, cette jeune fille de 19 ans qui vit malgré elle une vie de recluse, loin de la modernité, protégée par sa mère un peu loufoque. Quand cette dernière disparait, elle va devoir prendre ses responsabilités, et s'occuper notamment de sa petite soeur. Ce qu'elle ne savait pas à ce moment-là, c'est jusqu'où l'aventure la mènerait, et quelles responsabilités elle devrait assumer. Quelles vérités elle devrait affronter. Aussi horribles soient-elles.

Sa petite soeur, Fawn, est spéciale. Avec sa poupée qui lui parle, son amie imaginaire, elle est souvent troublante, voire effrayante. Elle sait des choses qu'on se demande bien comment elle peut les savoir, et on en vient à croire que sa poupée pourrait bien être plus qu'une poupée... brrr j'en ai des frissons !

Et enfin il y a cette ville, et cette Main du diable, ses légendes, ses histoires de fantômes, ses disparitions, ses offrandes à des revenants, et cette terre où plus rien ne pousse...



J'ai dévoré ce roman, la plume de l'auteur m'a immédiatement emportée. J'ai trouvé l'histoire passionnante. Terrible, mais passionnante. Et j'ai eu peur. Déjà que les placards me font peur depuis que je suis petite, je peux vous dire que c'est encore pire maintenant. Le thème en lui-même est fort et prenant, mais c'est raconté d'une telle façon que ça en devient flippant. Les grattements derrière la porte du placard... oh my god !

Les disparitions dans la forêt, les apparitions fantomatiques et cette indienne qui pratique une sorte de sorcellerie et dont tout le monde a peur...



Construit comme un thriller, on participe d'une certaine façon à une enquête. Qu'est-il arrivé à Alice ? Quels sont donc ces cauchemars, comme des souvenirs d'une vie passée, que fait Ruthie chaque nuit ? Où sont passées les dernières feuilles manquantes du journal de Sara, celles où elle raconterait ce qu'il s'est vraiment passé ? et comment elle a été assassinée ?



En bref, un roman prenant, qui nous confronte à un thème qui peut être dévastateur et effrayant : la perte de l'être aimé et jusqu'où la douleur peut nous mener...
Lien : http://www.inmybookworld.com..
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Winter people

Jennifer McMahon est une auteure née en 1968 dans le Connecticut aux États-Unis. Avant de devenir écrivaine elle a travaillé dans divers métiers comme peintre en bâtiment, livreuse de pizza, travailleur agricole, éducatrice pour malades mentaux, ou encore responsable d’un refuge pour SDF. Son premier roman, Tu ne m’attraperas pas (Promise Not to Tell) a été publié en 2007 avant d’être publié en Italie, Allemagne, Royaume-Uni et en France aux éditions Belfond. En 2008 elle sort La ville des enfants perdus (Island of Lost Girls) qui est rapidement catalogué dans les best sellers du New York Times. Winter People ou Les visiteurs de l’autre rive sorti en 2015 aux éditions Robert Laffont, avant de connaître une réédition en poche en février dernier.



Winter People est un roman fantastique qui s’ouvre sur le Vermont de 1908 où l’hiver est à son paroxysme avec la mort de la petite Gertie, fille de Sara et Martin Harrison. Meurtrie par la mort de sa petite fille, Sara, qui avait une relation fusionnelle avec sa fille se laisser aller au désespoir, surtout que ce n’est pas le premier enfant qu’elle perd, soit en fausse couche soit dès leur naissance. Elle va alors se mettre à blâmer son compagnon, tout en se persuadant dans sa douleur que sa fille n’est pas morte.

De nos jours, Ruthie et sa sœur vivent dans la ferme de Sara avec leur mère, Alice. Un matin, cette dernière disparaît de la maison sans laisser le moindre mot, ce qui renvoie aux nombreuses et mystérieuses disparitions ayant eu lieu ces derniers temps dans les bois des environs. En voulant trouver des indices pour expliquer la disparition, Ruthie va tomber sur le journal que tenait Sara, et déterrer les mystères qui habitent dans les bois.



Winter Poeple est un roman chorale dont l’histoire se déroule à différentes époques, mais qui se pose sur la base de la perte de quelqu’un. Ayant pour thème principal celui du deuil se mêlant à l’espoir, on ne peut qu’y être réceptif. Face à ce moment que beaucoup de gens connaissent au cours de l’existence, l’envie de revenir en arrière et de pouvoir profiter de quelques heures ou de plus avec l’être perdu est une pensée qui effleure l’esprit. Dès le début de la lecture, le lecteur va s’interroger concernant la disparition d’Alice, mais aussi aux secrets que cachent les arbres de cette forêt portant le nom de la Mains au Diable. Ici, le surnaturel est nourri par les multiples légendes qui tournent autour de ce lieu, mais aussi autour de Ruthie. Cette dernière en trouvant le journal de Sara va devoir creuser au plus profond de ses cauchemars pour trouver les réponses aux questions qu’elle se pose.



De sa plume, Jennifer McMahon arrive à garder le lecteur en haleine sans tomber dans surenchère. C’est écrit de façon fluide et on passe un bon moment à frissonner tant l’ambiance angoissante est palpable. Les différents témoignages racontés par les protagonistes offrent leur lot de surprises et de secrets de famille. Le lecteur vit l’histoire comme s’il était lui-même présent durant les faits énoncés. De plus, les personnages sont attachants et intéressants à suivre.



En conclusion, Winter People est un roman qui semble-t-il soit passé inaperçu lors de sa réédition en poche, ce qui est vraiment regrettable. Une histoire proche d’un conte effrayant que l’on pourrait se raconter un soir autour d’un feu de camp, ou simplement pour nous faire peur entre amis. La tension créée durant le récit par Jennifer McMachon fonctionne et donne lieu à un vrai bon moment de lecture.
Lien : https://lireenbulles.wordpre..
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