Citations de Jérémie Moreau (147)
Je ne sais pas ce que tu as vu, mais sache que tu ne portes pas seule cette responsabilité. La forêt voit. Les animaux aussi. Il n'est rien qu'on puisse cacher, pas même nos pensées les plus profondes.
Tout ce qu'on fait, tout ce qu'on dit, tout ce qu'on pense, reste là-dehors dans le monde.
Votre « homme » a marché sur la lune, mais il ne sait plus habiter la Terre.
Je ne rigole pas. Passer son enfance ici est un crime. La ville est toxique. Elle vous rend tous malades. Tu as des trous dans ton esprit. Et eux ? Ils ne savent même plus regarder dans les yeux. Venez dans la forêt. J’ai une petite cabane là-bas. Je vous apprendrai comment vivre.
POURQUOI VoUS FAITES ÇA ?...
VOUS ME DONNEZ VOTRE TERRE... VOTRE CHIEN...
ÞOURQUOi VOUS ME SAUVEZ LA VIE ? POURQUOI MOI ?...
L'Islande est indomptable et sauvage, et tu lui ressembles.
Ton histoire est celle de tous les autres. A l’extérieur comme à l’intérieur, vous êtes vides de monde. Aveugles… ignorants… infirmes… cherchant votre chemin en implorant la vérité céleste de vos GPS. Votre « homme » a marché sur la Lune, mais il ne sait plus habiter la Terre.
Non ! Tu préfères te complaire dans ton rôle de victime totale ! Victime de ton père, victime de la société, et maintenant victime d’un enfant de 13 ans qui a osé mettre fin à la thérapie champêtre du pauvre petit Max !
Meme au fin fond de l alaska la reconnection avec soi passe avec l affrontement de ses peurs et ses tristesses. Trois orphelins parisiens sont recueillis par une dame leur proposant de venir en Alaska. N ayant rien à perdre ils acceptent. Ils découvrent les croyances indiennes et la communion et la communication et la comprehension du monde animal et vegetal , pour l'l apprivoiser il faut faire corps avec la nature , un monde etrange se decouvre , un monde en cours de destruction en metamorphose mais pourtant un monde visible pour tous ceux qui ont une foi.
Cherche bien. Elle est là, forcément. Une vie, ça ne disparaît jamais. Le monde en garde toujours la trace. Toi tu vois des plis. Voilà mon monde à moi : un grand orage de vies. (...)
Pliée, dépliée, repliée... Sa vie... Le temps d'un battement de cil.
Ô monde, tu glisses, danses, frappes, siffles, scintilles, éblouis... Et je me crois bien le seul à voir ta beauté car les autres, tous les autres passent leur vie à courir.
Les corps des uns nourrissent les autres. Gare à celui qui veut se préserver d'un tel sort car ce qu'il fuit dans ce grand tourbillon des chairs, c'est la vie.
- Chercher la plus belle coquille du monde... C'est le sens de nos vies, à nous, bernard-l'hermite.
- Tu prends le problème à l'envers. Il ne s'agit pas de trouver la plus belle coquille... mais que la plus modeste des coquilles devienne ce que tu es... et que dès lors toute coquille qui y ressemble soit désignée par tous comme sublime.
- On ne peut exister sans laisser de trace.
C'est une règle absolue. Toute chose marque son passage.
Les rivières creusent les canyons, les gorges et les grottes ! Les océans façonnent les côtes ! Le vent sculpte les dunes...
Les odeurs, les déjections, les marquages, les dépouilles, les rugissements, les chants d'oiseaux, toutes ces choses restent gravées dans le monde d'une manière ou d'une autre.
- Et jusqu'où peut-on remonter les traces ?
- Jusqu'à la naissance du monde.
- Dis-moi petit poisson, est-ce que tu sais ce qu'il s'est passé le 8 888 888 882e jour ?
- Si tu veux je peux te dire ce qu'il s'est passé il y a une dizaine de secondes.
- Oh non merci j'étais là.
- Tu étais là-bas sur le sable, mais moi j'étais ici dans l'eau, on n'a sûrement pas vécu les mêmes choses.
- Effectivement. Alors vas-y raconte-moi.
- (...)
- Il s'est passé tant de choses en 10 secondes ?
(...)
- Tout ce que je viens de raconter est majeur. Tu n'imagines pas les répercussions sur les océans, la faune, la flore, l'avenir du climat.
- (...)
- Crois-en mon expérience de poisson. Il n'y a pas d'événement mineur.
Tout est interconnecté !
[deux étourneaux en pleine migration]
- Qu'est-ce qui va pas frérot ?
- Rien... rien...
- Si, je vois que ça va pas.
- Je me disais juste... Pourquoi est-ce qu'on prend toujours, toujours et encore toujours le même chemin ?...
- Parce que c'est le meilleur ?
- Qu'est-ce que t'en sais ?
- Nos ancêtres ont bravé tous les chemins du monde entier, pour nous, au péril de leur vie. Cette route parfaite c'est leur héritage, sachons en profiter.
Je sais une chose qui ne jamais ne meurt... Le jugement porté sur chaque mort...
Je ne sais pas ce que tu as vu, mais sache que tu ne portes pas seule cette responsabilité.
La forêt voit. Les animaux aussi.
Il n'est rien qu'on puisse cacher, pas même nos pensées les plus profondes.
Tout ce qu'on fait, tout ce qu'on dit, tout ce qu'on pense, reste là-dehors dans le monde.
Mon grand-père avait coutume de dire : "Entre eux et nous, il y a bien plus que l'océan atlantique."
Je me disais juste, c'est marrant, toi et moi, on est là, à côté...
Mais il suffit de dessiner pour voir qu'un monde nous sépare.
- Cette nuit, je crois que j'ai rêvé de ce que tu nous as raconté hier soir. Et puis à la fin du rêve, j'ai eu l'impression que l'ours essayait de me parler...
- Ça ne m'étonne pas. Il cherche à communiquer avec nous, cet ours. Hier, j'ai dit que nous ne parlions plus la même langue, mais dans les rêves, il arrive qu'on se comprenne comme au temps du mythe.
Vous ne savez pas ce que c'est, la vie ici !
L'électricité de Mike est précieuse. S'il apprend que vous avez chargé vos machins pour jouer à des jeux...
Et l'autre qui part à l'autre bout du monde alors qu'il n'est pas capable de retrouver son lit...
Demain, tout le monde vient à la chasse avec moi.
- The drawings in the toilets, it's you ?
- Yes.
- Beautifuuul !
- That's about my dreams. The spirits. The animals. Do you understand ?
- Yes, yes. Me. This night. Terrible nightmares...
- Oh... I understand. The dreams are powerfull in the forest.