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Critiques de Jerry Spinelli (29)
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Z comme Zinkoff

Donald Zinkoff n'est pas un enfant comme les autres : c'est un enfant heureux (trés) de vivre, qui ne voit pas le mal et la duplicité autour de lui. On le suit de son entrée à l'école primaire à sa première année du collège. Durant toute sa scolarité, son caractère simple, sa gentillesse, sa maladresse et ses difficultés d'apprentissage en feront un écolier à part, pas vraiment intégré, rencontrant parfois (très peu) la compréhension des instituteurs. Les enfants ne le considèrent pas vraiment comme un des leurs, car ses différences l'exclut de leurs jeux et de leurs relations. Pourtant, il grandit, traverse son enfance avec bonheur, car Zincoff aime tout: l'école, son père facteur, la neige, le ballon, un morceau de chewing-gum, les cookies Glapiplap...Ce qu'il n'aime pas, s'est attendre, dormir et le noir de la cave.

Le récit est vu à travers ses yeux bienveillants sur les gens et sa compréhensions des événements, ce qui atténue beaucoup la violence de certaines situations à l'école. Il rencontre un certains nombre de personnage comme Andrews, fils de banquier hautain, l'Homme qui Attend son frère disparu à la guerre depuis plus de trente ans , la dame au déambulateur, Claudia... Ses parents, et sa petite sœur sont pour lui un repère, un rempart rassurant aux expériences difficiles Ce sera pourtant sa gentillesse et son courage, qui lui permettront pourtant de grandir et d'obtenir une reconnaissance des autres enfants.

Le style est fluide, facile à lire pour des enfants à partir d'une dizaine d'année.

Sous son apparente simplicité, beaucoup de thèmes sont abordés. Tout d'abord, la vie à l'école avec ses codes, sa hiérarchie, qui permettent peu aux enfants atypiques de se développer sereinement. Les relations entre les enfants sont très bien décrits, ainsi que les événements marquants qui jalonnent une vie scolaire et construisent la vie des écoliers.

Ensuite, l'auteur sait parfaitement mettre en lumière le rôle des adultes : leurs capacités de compréhension et pédagogiques ont une grande influence sur les enfants de façon positive ou négative. L'amour indéfectible des parents de Zinkoff est poignant, car on voit bien qu'il est la pierre angulaire de l'équilibre et du bonheur de leur fils.

Enfin, c'est une merveilleux plaidoirie pour le droit à la différence : sous l'apparence en peu simplette de Donald Zincoff, existe de précieuses qualités qui sont la bonté, le dévouement, l'acceptation de l'autre dans son essence même sans préjugés, le bonheur d'exister et de découvrir....
Lien : http://toshoedwige.blogspot...
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Stargirl

Vous aimeriez une lecture légère mais qui contient une belle leçon, en voilà une. Star girl arrive dans cette école avec toute son innocence, sa joie et son amour. Mais elle est tellement différente aux yeux de tout le monde. Pourtant tous ces jeunes encrés dans leur routine, a écouter la même chose, aimé la même truc vont bientôt se réveillés, mais au lieu de remercier la principal personne à avoir changé tout ça ils vont la critiquer. Ce livre fait réfléchir et peut-être qu'il devrait être lu par tous les jeunes... Pour l'adulte il nous fera réfléchir, avons nous jugés nous aussi ou peut-être avons-nous été jugé? Les années ont beaux avancées, mais ce livre restera toujours d'actualité. Une lecture simple et légère mais qui mérite sa place.
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Stargirl

Gros coup de coeur pour ce roman pour ados emprunté à la médiathèque !

Le héros et narrateur, Léo, est un lycéen américain. A la rentrée de l'année de seconde, tout le monde ne parle que de la nouvelle élève de seconde qui se fait appeler Stargirl et ne risque pas de passer inaperçue. Sa fantaisie, sa douce folie et sa gentillesse spontanée attirent la sympathie de certains... mais un sentiment de haine et de rejet de la part d'autres élèves que cette originalité marginale écoeure et qu'ils attribuent à une volonté égocentrique de se faire remarquer.

Léo est intrigué mais plus il apprend à la connaître et plus ses sentiments tirent vers l'amour.

Le personnage éponyme est incroyable et j'en ai trouvé la fin d'autant plus triste...

Peut-on vivre sans être blessé par les autres lorsqu'on est différent ? S'intégrer à la société en imitant les autres "normaux" apporte-t-il le bonheur ?

A lire de toute urgence !!!


Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Z comme Zinkoff

Zinkoff respire la joie. Pourtant tout n'est pas joyeux dans sa vie, mais Zinkoff est positif, il est heureux, rit, rit et rit. Et il arrive à transmettre à la lectrice que je suis un peu de ce bonheur, de ce positif qu'il voit en toute chose (ou presque). Un monde de l'enfance avec des parents aimants, une confiance en l'autre, une absence totale de méchanceté, un optimisme à toute épreuve.

Mais (malheureusement?) Zinkoff grandit, et il se rend peu à peu compte que le monde n'est pas aussi riant et positif que ce qu'il voyait jusqu'à présent.

L'écriture est vive, pleine de rythme. Les mots me paraissent simples et justes. Ils savent prendre de l'épaisseur quand il le faut, quand ça se fait plus sérieux, plus "adulte".

Une bien jolie découverte, que je fais un peu tardivement, mais vaut mieux tard que jamais non ?
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Même pas juif !

Automne 1939. Les "Bottes Noires" et leurs chars débarquent en conquérants dans Varsovie, la capitale de la Pologne, sous les yeux émerveillés de Misha, un gamin des rues. Les "Bottes noires", ce sont les Nazis, qui, bientôt, décident de parquer les habitants juifs de la ville dans un ghetto. Misha, qui pourtant n’est "même pas juif", mais tsigane, enfin peut-être tsigane, va partager les conditions de vie épouvantables des Juifs du ghetto de Varsovie. La misère, le froid, la famine, la peur, la terreur. Et Misha va comprendre ainsi, peu à peu, que les "Bottes Noires" ne sont ni des héros, ni des anges, ni des dieux, mais des bourreaux.



L'avis de la rédaction : Un récit sombre, dur et douloureux, illuminé par la merveilleuse naïveté d’un enfant doué d’une étonnante capacité à survivre. Misha est magnifique. Il nous fait rire. Il nous enchante. Ce livre est un petit chef-d’œuvre.



L'avis d'Aurélie, 16 ans : Ovoleur, Imbécile, sont les surnoms de Misha, un orphelin, un gamin des rues, qui ne connaît pas sa famille. C'est Youri qui lui apprendra la vie. La naïveté de Misha le conduit à admirer les Nazis, jusqu'au jour où l'un de ses amis est victime de leur cruauté. Une très belle histoire !

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Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ?



Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ? /SPINELLI, Jerry

Traduit de l’anglais par Laura Brimo

Ecole des Loisirs – Septembre 2013 – 277 pages (Medium)

ISBN : 978-2-211-20112-4 - Prix : 11,50 €



Résumé : Megin et Greg sont frères et sœurs et se haïssent. Ils n’hésitent pas à instrumentaliser leur petit frère pour marquer des points contre l’autre. Devant leurs disputes homériques, les parents sont désemparés : leur mère se réfugie dans l’auto-hypnose pour survivre et leur père adopte envers et contre tout une attitude guillerette. Lorsque Greg jette la crosse de hockey de sa sœur dans le lac et que la grand-mère de cœur de Megin décède, Megin n’en peut plus et s’enfuit. Il faudra frôler le drame pour que le frère et la sœur prennent conscience de l’excès de leurs sentiments et se rapprochent l’un de l’autre.

Mots clés: AMOUR / PREMIER AMOUR / FAMILLE / RELATIONS ENTRE FRERE ET SŒUR / RIVALITÉS / DISPUTE / RELATION PARENTS – ENFANTS / ENFANCE /

Commentaires : Une guerre fratricide d’une telle violence peut sembler excessive pour la plupart des familles. Néanmoins le roman rend compte de l’exacerbation des sentiments à l’adolescence et du désarroi que peuvent éprouver les parents face aux disputes sanglantes de leur progéniture. Le récit est alternativement raconté par Megin puis par Greg. Cette structure et l’étalage des disputes alourdissent le roman pour un lectorat adulte mais ne gêneront sans doute pas des lecteurs collégiens qui pourront trouver dans ce roman un écho des difficultés qu’ils rencontrent dans leurs familles.

Pistes de discussion :

• Avez-vous de bonnes relations avec vos frères et sœurs ?

• Que pensez-vous des relations entre Megin et Greg ? Vous étonnent-elles ?

• Que pensez-vous de la réaction des parents ?

• A votre avis comment savoir si les disputes entre frères et sœurs restent à un niveau normal ou s’il faut s’en inquiéter ?

• Savez-vous qu’il existe des structures où les familles peuvent recevoir de l’aide pour revenir à des relations plus apaisées ?



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Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ?

Un œuf, jusque là dorloté dans son « nid » de carton et de tissu rose, la coquille choyée comme un poussin par sa poule, vient de s'étaler de tout son jaune sur la piste de Hockey.

Envoyé, juste aux pieds des patins de celui, qui selon l'exercice « parentale »du collège, devait veiller sur lui comme à la prunelle de ces yeux. Greg !

Greg l'amoureux transi de la fabuleuse Jennifer Wade, inaccessible muse de ses scolarités.

Greg le bourreau du cœur de l'éconduite et gentille Sara.

Greg, 15 ans et triste « papa » d'une coquille brisée.

L'ambiance hivernale est à la fraîcheur, la fête et l'excitation, pourtant certaines humeurs sont en ébullition !

La crosse entièrement dédicacée du célèbre champion de Hockey Vince Winckley vient de se planter tel un javelot sur ce même espace gelé, sous les yeux de sa jeune propriétaire. Megin !

Megin, membre féminin de l'équipe de Hockey sur glace.

Megin,13 ans, antithèse et malgré tout meilleure amie de l'adorablement horripilante Sue Ann, qui ne jure que par cette nouvelle élève de Californie, Zoé, bien plus en avance sur la mode à suivre, sur le nombre de baisers donnés aux garçons et sur le tour de poitrine.

Cette crosse devait pousser le palet et l'équipe vers la victoire.

Dommage que l'espiègle jeune fille se soit porter malade pour ne pas accompagner son petit frère Toddie à l'Heure du Conte la veille. Une fourberie qui lui vaudra ainsi de finir sur le bord du terrain. Ménageons les bons éléments !

C'est certainement l'avis de son grand frère. Greg !

Le même Greg qui accompagna malgré lui son petit frère à l'heure du Conte pour la seconde fois et à un excellent lancer.

Greg va devoir se confondre en excuse auprès de la « maman » de l’œuf, sa camarade Sara, qui depuis quelques temps ne le porte plus dans son cœur. Greg va devoir aussi recharger ses munitions.

On dit que « l'enfer, c'est les autres ! », Greg vous répondrait que non, juste sa sœur cadette Megin, cette surnommée « Grande gueule» désordonnée qui apporte des donuts en cachette à une grand-mère de la maison de retraite.

Megin vous répondrait uniquement ce « Grosso » bêtement amoureux de Greg, son frère aîné.

Les cris de Megin font de nouveau vibrer les murs de la maison.

« Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dent ???? »

Papa et maman vont devoir compter les points.



: « Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dent ? » de Jerry Spinelli nous livre non sans un brin de burlesque les relations d'un frère et d'une sœur, devenues compliquées et conflictuelles avec la puberté.

Greg et Megin sont deux ados ordinaires, tout aussi adorables l'un que l'autre, avec leur entourage tout du moins.

Greg tente enfin avec ses camarades Valducci et « Poff » de concrétiser le projet virtuellement extraordinaire et au combien complexe pour quantité de jeunes garçons, sortir avec une fille.

Megin profite de la vie avec insouciance, file sur la glace comme le vent, s’enivre des derniers potins de sa fidèle Sue Ann, se fait de nouvelles amies et « adopte » une petite grand-mère tout aussi fan de Hockey qu'elle. Et puis attraper un lapin par le passé en courant sans relâche pour épater les garçons, c'est héroïque.

Greg est aussi méticuleux, ordonné et fleur bleue que Megin est frondeuse, intrépide, impulsive dans sa façon d'exprimer ses passions. Le jour et la nuit. Certains parents s'étonneront toujours des différences qui peuvent résulter d'une même éducation entre des enfants d'une même famille.

Au travers des témoignages de l'un puis de l'autre, l'auteur nous présente un vrai duel de chamailleries et de « vacheries », tantôt drôle puis disproportionné dans l'incompréhension, dans lesquels bon nombre de familles pourront sans doute se reconnaître. Greg et sa jeune sœur passent en effet le cap de la puberté et cela à des incidences sur leur perceptions de l'un et de l'autre, soit trop puéril ou trop bête, chacun ayant la sensation intime de grandir et finalement considérant l'autre comme trop éloigné de son nouveau monde d' « adulte », physiquement et sentimentalement.

Sur fond d'anecdotes légères et cocasses, nous plaignons les pauvres parents qui nous aiment assez pour supporter les sauts d'humeurs d'un âge dit ingrat.

Greg apprendra à vivre dans le moment présent et que le bonheur est plus à portée de main pour qui sait voir l'amour dans les yeux où il se cache.

Megin, nous le ressentons, retarde l'heure fatidique de la fin de l'enfance insouciante. Le personnage de Sue Ann est là pour lui rappeler au contraire les perspectives extraordinaires, ce don des bonnes fées qui changeront enfin physiquement ces petits oiseaux soignés à l' « Eau précieuse » en superbes cygnes de séduction.

Très sympa !
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Stargirl

Stargirl est la nouvelle élève arrivée dans le lycée du narrateur, Léo : elle est radicalement différente des autres élèves dans sa façon de s'habiller, de se comporter, d'être : ses tenues sortent tout droit des films dont sa mère est la costumière; elle porte constamment son rat domestique perché sur l'épaule: elle joue de l'ukulélé pour souhaiter l'anniversaire de chacun des élèves de l'établissement; elle soutient toutes les équipes lors des matchs de basket (même l'équipe adverse). Elle laisse des bonbons sur les tables de chaque élève pour Halloween. Elle rend en secret des services à tous les habitants de la ville.

Son comportement généreux, désintéressé, anti-conformiste dérange et agace. Léo se sent irrésistiblement attiré mais il n'est pas facile d'être celui qui s'affiche à côté de cette fille pas du tout comme toutes les autres.



Ce roman est un manifeste pour la différence, même lorsqu'elle radicale et gênante. Stargirl est un OVNI, une étoile filante dans cette communauté adolescente, à un âge où le conformisme règne, où le regard des pairs et leur approbation est primordiale.

Léo est pris entre deux tentations : celle d'appartenir à cette communauté lycéenne et celle de céder à la fascination de cet être solaire et vivant, si sûre d'elle et de ses convictions.

Même pour moi, grande lectrice de romans de littérature jeunesse, le personnage éponyme est surprenant. Son traitement par les autres lycéens, le développement de l'intrigue l'est moins.

La cruauté du microcosme lycéen est dépeint avec acuité et réalisme, même si Stargirl semble tout droit sorti d'un roman pour la jeunesse, ou de la Légende Dorée de Jacques Voragine, car en d'autres temps, elle aurait été de l'étoffe dont on fait les saintes ou les sorcières.



A partir de 12-13 ans
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Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ?

(dès 11 ans)

Greg alias Grosso a 15 ans, Megin alias Fossette alias Grandegueule 13. Ils sont frère et soeur, et ils se détestent. Megin est obsédée de hockey sur glace, de donuts, bordélique et coléreuse. Greg est obsédé par Jennifer Wade, son apparence et son odeur (à lui !), obstiné et maladroit. A tour de rôle ils racontent leurs confrontations (qu'elles passent par leur petit frère Toddie, un cafard ou un match de hockey), leurs parents complètement dépassés par la situation, et les amitiés qui les soutiennent.

Enlevé, drôle, on rentre vite dans cette histoire même si le scénario n'a rien de très original. Les évolutions des personnages principaux sont crédibles et touchantes, et les personnages secondaires assez savoureux. Quelques détails exotiques (le lac gelé tout l'hiver, l'école protestante du dimanche, un projet scolaire consistant à être les « parents » d'un oeuf…) propres aux Etats-Unis ou à la Pennsylvanie ajoutent au charme du livre.
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Signé Stargirl

Une suite supérieure au premier volume. Un récit lumineux. Une série et un auteur à découvrir absolument.
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Stargirl

Rester soi-même ou rentrer dans le rang ? Telle est la question...
Lien : http://butinerdelivresenlivr..
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Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ?

Un énorme coup de coeur pour ce roman !
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Z comme Zinkoff

Encore un livre que m'a conseillé MissPapillon, après l'avoir reçu en cadeau et lu. Et celui-là, je dois dire, est un petit bijou !



Drôle à rire aux éclats parfois, émouvant voire franchement poignant, très bien écrit (et très bien traduit par Jérôme Lambert), intelligent en sensible, c'est un livre très complet qui rend son personnage principal, Donald Zinkoff, extrêmement attachant, ainsi que quelques autres personnages. C'est un livre sur la différence, bien entendu (je vous laisse cliquer sur l'image ci-contre pour lire la 4ème de couverture), mais aussi une amorce de réflexion philosophique sur comment et pourquoi on se plie à certaines convenances et pas à d'autres ; et à la toute fin, sur la difficulté de faire un choix dans le parfois inévitable conflit entre le coeur, la sensibilité, et la nécessité personnelle de faire partie d'une communauté, d'un groupe cohérent. Suivre le troupeau au risque, parfois, d'être cruel et de le savoir, ou écouter son coeur quitte à se faire rejeter ? Choix difficile, abordé ici avec une grande subtilité et sans jugement aucun.



Un excellentissime livre, à discuter avec un adulte, à partir de 8-9 ans pour les bons lecteurs et enfants déjà avancés dans certaines réflexions existentielles à mon avis, surtout pas avant, il risquerait d'être mal ou pas compris.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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Z comme Zinkoff

Zinkoff aime l’école et le glapiblab’, il crie « Hourraaa ! » à chacune de ses nombreuses petites joies, il est abonné au dernier rang – sauf en 4ème -, il court droit devant lui au lieu de mettre des buts, il est toujours dernier dans les courses de relais, il éclate de rire à chaque mot un peu rigolo comme « trifouillis » … Jusqu’en 3ème année, tout se passe bien pour lui, ses parents l’aiment, les autres enfants ne voient en lui qu’un copain un peu « en décalage », mais qui a sa place parmi eux. Et puis, comme les dents de lait sont remplacées par d’autres, le regard change lui aussi, lorsque les enfants grandissent. Et celui des autres enfants sur Zinkoff perd en indulgence …

Sans faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre de la normalité, ce roman nous fait rencontrer un garçon attachant et appréhender la vie avec son regard, confiant et positif.

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Oeuf

David, 9 ans, a perdu sa mère. Rien ne peut changer cela ! Pas la peine de l’embêter avec des propositions d’amitié, tout ce qu’il veut c’est qu’on lui fiche la paix. Sa grand-mère l’emmène pourtant à une chasse aux œufs de Pâques – à son âge ! Mais voilà que, sous un tas de feuilles mortes, il trouve une fille morte, un œuf dans la bouche : pas banal comme rencontre ! Quelques jours plus tard il rencontre la morte à la bibliothèque … il se passe toujours des trucs intéressants dans les bibliothèques, mais là, ça dépasse toute imagination !

Et David ne peut faire autrement que de s’intéresser à cette fille, oubliant ainsi de se replier sur son chagrin et ses tocs. Et puis, Rose n’est pas n’importe qui : sa mère est presque aussi absente que celle de David et, entre eux, c’est à qui sera le plus en colère. Cette rencontre improbable ne peut donc que mener à une amitié très forte, houleuse parfois, émaillée d’aventures rocambolesques, mais salvatrice pour les deux enfants. N’oublions pas non plus quelques seconds rôles très attachants, comme la grand-mère de David ou John Frigo. Comme dans des romans précédents (Z comme Zinkoff, L’étrangleur ou Stargirl), Spinelli excelle dans le portrait de personnages excentriques, émouvants, et particulièrement doués pour s’embarquer dans des aventures hautes en couleur. Les enfants s’amuseront aussi de l’humour des situations, un peu potache, un peu absurde, comme cette chasse aux vers de nuits menée par nos deux larrons.

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Oeuf

La couverture est moche mais l'histoire est géniale. On y trouve deux personnages: un garçon de 9 ans un peu révolté (comme mon fiston à cet âge-là) et une ado débrouillarde (sa mère est un peu paumée). Ils sont amis, mais ont des rapports frère/soeur. L'histoire ets intéressante, les chamailleries des deux gamins tellement réelles, c'est très bien écrit. J'ai adoré.

Un gros coup de coeur.
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Oeuf

“Qu’y avait-il donc entre ces deux-là au juste? Une fille de treize ans et un garçon de neuf ans. Quel fil les reliait l’un à l’autre? Parfois ils avaient l’air d’avoir leur âge, parfois ils inversaient. Un jour on leur aurait donné à tous les deux neuf ans, un autre treize. Ils étaient tous les deux susceptibles, toujours prêts à râler pour rien.”



Voilà un passage du livre qui décrit parfaitement les deux héros, David et Primrose que vous allez rencontrer dans ce roman. Car oui, les deux personnages principaux de cette histoire sont en colère, chacun à leur façon. Ce qui les rend particulièrement agressifs envers presque tout le monde.



Il faut bien dire qu’ils ont toutes les raisons de l’être, en colère.



David a perdu sa maman il y a un an et n’arrive tout simplement pas à l’accepter. Il vit avec sa grand-mère aimante avec qui il n’arrive plus à communiquer autrement qu’en l’envoyant balader. Son père, lui, est souvent en déplacement.



Primrose, elle, vit dans un van à côté de sa “maison” où sa mère, un peu “maboule”, pratique la divination prédisant à tous ceux et toutes celles qu’elle reçoit “une longue et heureuse vie”, même aux morts.



Les deux enfants vont se rencontrer dans des circonstances complètement incroyables et vont alors commencer à vadrouiller ensemble, souvent de nuit.



Leur relation est explosive à coup de “je t’aime pas” et je te crie dessus. Mais cela ne les empêche pas de continuer à se voir et traîner l'un avec l'autre. Primrose joue à la grande mais reste une enfant. Ainsi, dans toutes les aventures où elle entraîne David, un peu malgré lui la plupart du temps, elle n’est pas forcément plus rassurée. Ensemble, ils vont faire un certain nombre d’expériences et se mettre un peu en danger. Malgré toute leur apparente animosité, ils se sont plutôt bien trouvés.



Ce roman est assez étonnant, je dois bien le dire. On ne sait pas trop où on va. Il y a des aspects assez drôles mais en même temps, c’est aussi très triste, très touchant.



Les contextes familiaux de David et Primrose ne sont pas faciles. On sent leur grande détresse à l’un et à l’autre qu’ils cachent sous une agressivité permanente.



D’autres personnages apportent beaucoup d’émotion à ce roman comme la grand-mère qui tente de renouer le contact avec David, en vain. John Frigo, le vieil homme boîteux, un voisin de Primrose, qui les accueille régulièrement chez lui, en toute bienveillance. Et puis la maman de Primrose, déconnectée, présente physiquement mais pourtant absente de la vie de sa fille qui doit se débrouiller seule.



J'ai vraiment lu Oeuf avec beaucoup d'intérêt et un grand plaisir, découvrant une histoire d'amitié hors norme et des personnages attachants malgré leur sale caractère.
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Stargirl

Un livre plutot moyen, des personnages banals avec des vies peu intéressantes mais le tout semble pas si mal
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Stargirl

L'histoire est assez simple ce qui ne l'empêche pas d'être parfois forte en émotions et de m'avoir fait passer un bon moment. Les bizarreries de Stargirl sont étranges et compliquées à accepter, même pour le lecteur. Sa vision des gens, de la vie est tellement particulière que même si j'ai eu parfois du mal avec ses différents comportements, elle campe un personnage frais et elle est, par bien des côtés, attachante. Sa différence en fait quelqu'un d’extrêmement intéressant à découvrir dans un roman. Personnellement j'aime suivre ce genre de personnage de temps à autres dans mes lectures. La fin n'est pas ce que j'ai préféré, pas vraiment ouverte, mais en l'état je ne peux pas dire qu'elle me convienne, elle me laisse un petit arrière-goût sur la langue. Elle m'a rappelé celle d'Eleanor and Park. Les manques ressentis, comme rester éloigné de Stargirl n'ayant pas son point de vue, et cette fin devraient trouver une amélioration avec la suite qui se déroule quelque temps plus tard et qui aborde le point de vue de la jeune fille. À voir donc, mais en l'état ce roman constitue une bonne lecture.
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Stargirl

Lu il y a longtemps mais il marqué malgré sa légèreté et sa simplicité. Je ne sais pas vraiment si c'est de la déception mais la fin m'avait marqué pr un truc en particulier.
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