Citations de Jim Butcher (278)
- Bob ! Tu t’es planté ! On est à Féerie !
- Bien sûr, c’est la région la plus vaste de l’Outremonde. On ne peut aller nulle part sans passer par ici.
- Alors dépêche-toi et guide-nous. On ne doit pas traîner ici !
- Crois-moi, je n’en ai aucune envie. Soit on va avoir droit à la version Disney, avec des elfes et des lutins en jupette, et je ne sais pas quoi de mignon tout plein made in Cour d’Été, soit on aura la version de la méchante sorcière de la Cour d’Hiver. Elle est beaucoup plus intéressante mais qu’est-ce qu’elle fait mal !
- Mais la Cour d’Été peut se montrer cruelle, Bob.
Le désespoir et la peur sont des adversaires redoutables. Ils ont le pouvoir de te transformer en quelqu'un d'autre.
Je caressai l’énorme matou gris. Certains chiens sont plus petits que Mister. À mon avis, son père était un chat sauvage. J’avais trouvé Mister tout chaton dans une poubelle, et il m’avait aussitôt adopté. Quoi que je puisse en dire, Mister s’était montré assez compréhensif, et je finis par comprendre qu’il m’avait accepté dans sa petite famille. Sa générosité alla même jusqu’à me laisser habiter dans l’appartement.
Un chat, quoi.
- Attis Aquitaine haïssait Gaius. Il haïssait la corruption et l'ambition de ses semblables.
- Et il est devenu ce qu'il détestait le plus. C'est arrivé à bien d'autres avant lui, j'imagine.
On ne peut pas simplement dire à une âme qu'elle est libre. La liberté est quelque chose que l'on doit créer soi-même.
La force est la première des vertus. Ce n'est pas une idée agréable, mais elle n'en est pas moins vraie. Sans force pour les les protéger, toutes les autres vertus sont éphémères, vides de sens.
- Quand je gifle une personne, moi, elle ne détale pas après. Elle ne le fait pas car elle est morte.
Beaucoup de gens refusent de comprendre que la trouille est un simple mécanisme de survie.
"Le cours de l’histoire est déterminé non par les batailles, les sièges, les usurpations, mais par les actions individuelles. La ville, l’armée la plus puissante sont, à leur niveau le plus fondamental, un ensemble d’individus. Les décisions de ceux-ci, leurs passions, leurs bêtises et leurs rêves façonnent les années à venir. S’il y a une leçon à retenir de l’histoire, c’est que bien trop souvent, le sort d’armées, de villes, de royaumes entiers repose sur les actions d’une seule personne. En ce terrible instant d’incertitudes, la décision que prendra celle-ci, bonne ou mauvaise, bénéfique ou néfaste, grande ou petite, peut, à son insu, changer la face du monde. Mais l’histoire peut être une vraie petite souillon. Nul ne sait jamais qui est cette personne, où elle se trouve, et quelle décision elle va prendre. C’est presque assez pour me faire croire au Destin."
Extrait des écrits de Gaius Primus, Premier Duc d’Alera.
Je m'appelle Harry Blackstone Copperfield Dresden. Invoquez mon nom à vos risques et périls. Quand votre vie bascule, lorsque les fantômes jouent avec l'interrupteur et que personne d'autre ne veut vous aider, appelez-moi.
Je suis dans l'annuaire.
L'amour n'est pas toujours réciproque. Et lorsqu'il ne l'est pas, celui qui aime ressent une forte douleur.
Tout finit toujours pas passer.
Notre existence est bien moins importante que nous l'imaginons. Tout ce que nous sommes, tout ce qui nous accomplissons... Tout cela n'est qu'une ombre, si indestructible qu'elle puisse paraître. Un jour, lorsque le dernier homme aura rendu son dernier souffle, le soleil brillera, les montagnes s'élèveront, la pluie tombera, les ruisseaux murmureront... et l'homme ne leur marquera pas.
L'audace et la stupidité sont deux choses différentes. Mais parfois, elles sont difficiles à distinguer.
L'Histoire est une observatrice froide et distante.
—Bonjour, répondit une voix d’enfant.
—Bonjour, je voudrais parler à Monica, s’il vous plaît.
—Qui c’est ?
L’affaire devant rester discrète, j’improvisai un mensonge.
—Son cousin germain, Harry, du Vermont.
—D’accord, ne quittez pas, dit le gosse avant de hurler, sans lâcher le combiné : MAMAN, TON COUSIN HARRY DU VERMONT À L’APPAREIL !
Les enfants sont merveilleux.
Je les adore.
Avec un peu de sel et une tranche de citron, ils sont parfaits…
Le téléphone sonna.
Je le fixai avec une pointe de colère : les magiciens sont des types sombres et terrifiants. Je décrochai à la troisième sonnerie, le temps d’effacer tout désespoir de ma voix.
—Dresden.
—Oh ! Je suis bien chez Harry Dresden ? Le… heu… magicien ?
On avait l’impression que mon interlocutrice s’excusait d’avance, au cas où elle m’aurait offensé.
Non, pensai-je. Je suis Harry Dresden le, hum, caniche nazi. Harry le magicien, c’est l’étage du dessous.
Un des principaux commandements du mage lambda est de ronchonner.
- C’est du lourd ?
- On peut dire ça comme ça.
- Et je la tue comment ?
- Sa peau est blindée et sa maîtrise de la magie, totale, elle pourrait t’arracher les membres à mains nues, et ses griffes contiennent un poison mortel. Tue la comme les autres. Mais plein de fois d’affilée.
- Khral recrute des partisans. Il tient des réunions sur les vaisseaux de glace. Les nôtres ont peur et il exploite cette peur.
- C'est ce que font les Orateurs de Sang.
- Il pourrait s'avérer dangereux.
- Les fous le sont souvent.
Quelle que soit la puissance d'un individu, il n'est tout de même qu'une partie d'un tout plus grand que lui. Les gestes de respect servent à se réaffirmer mutuellement cette vérité : celui qui le donne et celui qui le reçoit font partie de quelque chose de plus grand, et chacun doit y jouer son rôle.
Il est plus facile de demander pardon que de demander la permission.