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Critiques de Jo Baker (161)
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Une saison à Longbourn

Une bien jolie histoire, que l’on peut lire comme une fable ou un roman d’apprentissage.



Si la série britannique Downton Abbey accorde la même attention aux aristocrates qu’aux domestiques attachés à leur service, l’originalité d’Une Saison a Longbourn tient dans le fait que Jo Baker fait la part belle aux événements côté «cuisines», et accorde, en comparaison, peu d’attention à la vie des «maîtres», les protagonistes du célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et Préjugés, qui font ici figure de personnages secondaires.



La figure centrale est Sarah, une jeune servante qui au fil des pages découvre la vie, ses tentations et ses pièges, « le vice et la vertu », et se découvre aussi. Autour d’elle gravitent les autres domestiques de la maisonnée, avec leurs propres secrets et leurs aspirations. Quelques clins d’œil à Pamela, de Samuel Richardson, que j’avais eu l’occasion de lire pendant mes études.



Si Une Saison à Longbourn n’est pas LE roman qui me marquera A VIE, cela reste une «charmante» découverte, qui m’a procuré de bons moments de lecture.
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Une saison à Longbourn

Un pur ravissement que cet ouvrage : amateurs, ou plutôt devrais-je dire, quitte à être taxée de sexiste, amatrices d'Orgueil et Préjugés de Jane Austen, empressez-vous de le lire. Un bel exercice de style qui nous amène à côtoyer le personnel domestique de la maisonnée Bennet : Mr Hill et sa femme Margaret, l'intendante, les deux jeunes femmes de chambre, Sarah et Polly et James, le valet mystérieux par qui tout arrive. Très bien documenté, d'une écriture tout en nuances, faisant en cela honneur à celle d'Austen, ce roman dans le roman m'a grandement charmée et j'ai eu du chagrin à le terminer.
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Une saison à Longbourn

Comment résister à cette histoire anglaise qui nous fait revivre le déroulement d'Orgueil et préjugés mais de l'autre côté du miroir...c'est à dire que là, nous avons à faire avec les domestiques de la famille Benett. Et quelle talent chez l'auteure de nous retracer le fil de l'histoire tout au long du livre et de nous faire connaître la vie de quelques personnes comme celles ci qui vivent toujours dans l'ombre.

Je dois préciser aussi que pour un livre écrit de nos jours, l'auteure a vraiment su recréer l'atmosphère austenienne que l'on connaît si bien...vraiment cela m'a fait à nouveau rêver et c'est une belle réussite.
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Une saison à Longbourn

Bienvenue dans les coulisses d'Orgueil et Préjugés.

On trouve Mr et Mrs Hill, Sarah et Polly, les quatre domestiques de la maison des Bennet, dont la journée est rythmée par le tintement des sonnettes dans la cuisine. Leurs tâches sont diverses et variées : faire la cuisine, la vaisselle, vider les pots de chambre, s'occuper des animaux, laver, repasser, repriser le linge, mettre la table, servir les convives, habiller les demoiselles...et accessoirement...écouter aux portes.

Fort heureusement, il n'est pas question que de ménage et de tâches domestiques dans ce roman. Figurez - vous que les domestiques ont eux aussi, une vie! Et oui... Et figurez - vous aussi qu'ils cachent plein de secrets également!

Mais de quoi peut bien discuter Mrs Hill avec Mr Bennet dans la bibliothèque alors que personne n'a le droit d'y entrer? Et bien, je ne vous le dirai pas, na! (Sauf si vous ne voulez pas lire le roman et que vous vous intéressez tout de même à la question...).

L'arrivée d'un autre personnage, celui du valet, Mr Smith, est capitale pour la suite de l'histoire. L'intelligente et pétillante Sarah est convaincue qu'il cache quelque chose derrière ses airs serviable et réservé, mais quoi? N'en pouvant plus, elle décide d'aller fouiller dans ses affaires et y trouve...des coquillages! Décidément, ce valet est bien étrange. Etrange mais tellement charmant que le coeur de Sarah commence à battre un peu plus vite. L'attitude de Mrs Hill, a elle aussi, changée. Bizarre...

Seule Polly, la plus jeune, ne semble se soucier de rien mis à part des sucreries à se mettre sous la dent.

Pour une fois, tous les personnages m'ont plu : Mrs Hill avec son caractère sévère et une sensibilité enfouie ; Polly et l'innocence de l'enfance ; Mr Hill, discret, au secret bien gardé ; Sarah, une personnalité forte, un coeur sensible, des rêves plein la tête et le choix du coeur ou de la raison ; Mr Smith, gentil, attentionné et mystérieux...

Nul besoin de se souvenir du roman de Jane Austen dans les détails pour lire "Une saison à Longbourn".

Je me suis délectée de ce roman même si j'avoue que les premières pages ne m'ont pas accrochées d'emblée. Je l'ai savourée comme une tasse de thé bien fumante. J'aime cette ambiance, la campagne anglaise, l'heure du thé...dans une autre vie, j'étais anglaise (sûrement).

Un roman anglais comme on les aime!


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Une saison à Longbourn

Venant de quitter le monde Jane Austen avec Orgueil et préjugés, je suis tombé sur ce livre qui nous livre l'envers du décor. Le roman de Jane Austen se situe dans les salons et les logements des maîtres. Avec Jo Baker, nous suivons la même période dans les coulisses, côté cuisine ou écurie. Nous voyons ainsi les mêmes événements vus par la domesticité. On s'aperçoit que ceux-ci sans être maltraités, ne sont pas épargnés par la rudesse de la vie. Toujours trop peu nombreux, on leur demande d'assumer des surcroîts de travail sans trop se préoccuper de leur fatigue ou de leurs états d'âme.

L'auteur est manifestement très admirative de Jane Austen, tout en montrant que l'oeuvre originale reste tronquée par l'absence du point de vue des autres occupants des maisons.

A noter, une séquence en retour arrière sur l'expédition britannique en Espagne contre Napoléon particulièrement réussie quoique hors sujet.

En conclusion, c'est un bon roman mais à ne lire que si on connait celui de Jane Austen, sinon, on ne peut pas l'apprécier à sa juste valeur.

Néanmoins, on y découvre quelques anachronismes. Comme par exemple, il est question à un moment de correspondance et de timbres. Or, ceux-ci n'ont été créés qu'en 1840 alors que le roman se situe en 1811-1812. J'avoue à ma grande honte que j'éprouve une satisfaction un peu perverse à dénicher ce genre d'anomalies dans les romans historiques.
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Une saison à Longbourn

La campagne anglaise à la fin du dix-neuvième siècle. Longbourn, un domaine humble mais confortable. Cinq jeunes filles, Jane, Elizabeth, Mary, Kitty et Lydia qui flanent, brodent, virevoltent ou lisent dans le jardin. Une mère futile et sans-gêne cherchant à tout prix à les marier. Un père aimable et bienveillant mais qui se réfugie volontiers dans sa bibliothèque pour ne plus entendre les sottises et autres jérémiades de sa femme. Et des noms célèbres qui résonnent : Benett, Collins, Bingley, Gardiner, Wickham... sans oublier un certain Monsieur Darcy. Le tout est un classique de Jane Austen : Orgueil et préjugés.

Fascinée par l'oeuvre de l'auteure anglaise, Jo Baker a choisi d' «habiter» son livre, selon ses mots d'une autre manière. Avec habileté et intelligence, elle place dans la lumière ceux que l'on voit à peine, mais que l'on devine : les domestiques. Ce changement d'angle permet toutes les audaces. Jo Baker façonne ainsi les personnages jusqu'ici restés dans l'ombre, elle les dote d'un regard propre sur l'histoire originelle de la famille Benett. Et invente de nouvelles situations en gardant cependant le déroulement d'Orgueil et péjugés avec ses événements importants.

Cet envers du décor est passionnant. On est bien loin du règne de l'apparence, des toilettes bien mises, du faste des bals, des conversations futiles, du bien-être matériel... Ici, Mrs Hill l'intendante, son mari, Sarah et Polly les femmes de chambre et James, le valet gravitent en coulisse. Leurs journées sont longues, ils se lèvent à l'aube, se couchent tard. Bravent le froid pour ramener l'eau du puit, récurent et polissent, cuisinent, lavent et frottent, habillent leurs maîtres, préparent leurs valises, dressent et débarrassent les tables, partent faire des courses à tout heure, vident les pots de chambre, nettoient les chaussures crottées...

Mais, malgré leur travail harassant, ils rêvent eux aussi. Sarah, surtout. Ce personnage ressemble un peu à Elizabeth, elle est volontaire, courageuse, ne se laisse pas marcher sur les pieds et aimerait voyager, découvrir d'autres contrées, rencontrer l'amour.

Jo Baker insiste davantage sur l'aspect historique avec les guerres napoléoniennes (James est un ancien soldat et un flashback très interessant revient sur cette période), sur les conditions de vie (sur la domesticité évidemment, et plus particulièrement sur la condition de la femme). Elle se montre aisément cynique (fait de Wickham est un personnage encore plus détestable que dans le roman de Jane Austen). Une saison à Longbourn est un livre sombre à bien des égards, on entrevoit vraiment la vie telle qu'elle devait être à cette époque, avec sa misère et ses difficultés et ses secrets lourds non sans conséquences.

Une astucieuse adaptation et des personnages émouvants. Un très bon roman.
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Une saison à Longbourn

J’ai lu ce roman avec beaucoup de difficulté et sans réel plaisir. Malgré une envie d’abandonner qui m’a souvent effleurée, je suis quand même arrivée au bout.

Cette histoire se déroule dans la famille Bennet mais selon le point de vue des employés de maison. Le personnel est composé d’une intendante, Mrs Hill, et son mari; de deux servantes Sarah et Polly et d’un valet nommé James, fraîchement recruté. Ces personnages nous racontent la succession de corvées qui les attendent de l’aube jusqu’à tard le soir.

Cette histoire aurait pu être intéressante dans la mesure où les conditions de travail à cette époque étaient particulièrement ardues en l’absence de notre confort moderne.

MAIS je n’aime pas quand un roman s’adosse à un livre célèbre pour raconter l’envers du décor. Pourquoi « abîmer » ce monument littéraire ? Pourquoi entacher l’image des Bennet de la sorte ? Pourquoi inventer ce qui n’a pas lieu d’être ?

Le style d’écriture est lourd, indigeste et particulièrement ennuyeux. Les personnages sont plats, peu attachants et stéréotypés.

Même si l’auteur a beau insisté sur les tâches ingrates des domestiques comparées à la vie mondaine et facile des maîtres, on finit par se lasser devant toutes les redondances, les répétitions et les longueurs. C’est bon on a compris que les Bennet faisaient leurs besoins et se lavaient (comme la plupart des habitants de cette planète!) et que les filles avaient leurs règles (quel scoop !)

Bref, ce livre profite de la popularité d’un chef d’œuvre pour exister mais il demeure médiocre et sans aucune charme. A éviter à tout prix !

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Une saison à Longbourn

A la fois fan de Jane Austen et de Downton Abbey, j'étais typiquement dans le public cible de ce livre qui se déroule à Longbourn, chez les Bennett, mais du côté des domestiques.

Malheureusement, ce roman que je me réjouissais de lire est plutôt une déception. L'écriture manque de rythme, et si les personnages des domestiques sont plutôt bien campés et attachants, les Bennett ne m'ont pas semblé tout à fait fidèlement rendus.
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Une saison à Longbourn

Vous connaissez l’histoire d’Orgueil et Préjugés – et si ce n’est pas le cas, lisez-le avant de vous plonger dans le roman de Jo Baker ou dans cette chronique. La famille Bennet, les filles Bennet, Bingley, Darcy et Wikham, et tous les autres. Mais certains personnages sont essentiels au bon déroulement des événements égrenant le roman de Jane Austen. Des personnages auxquels nous ne nous soucions que bien peu. Les domestiques : Mrs Hill, intendante et cuisinière, Mr. Hill, Sarah et Polly, les femmes de chambre, et le fraîchement arrivé James, prêt à faire toutes les tâches ingrates en cuisine et aux écuries. Ce sont bien eux qui font vivre la maisonnée, vident pots de chambre, lavent et blanchissent les vêtements, servent à table, font les chambres, coiffent et habillent, cousent et rapiècent. Sans eux, les sœurs Bennet n’auraient peut-être pas pu se rendre aux bals et rencontrer ces beaux messieurs qui vont changer leurs vies de bien des façons… Seulement eux aussi vivent nombre d’événements qui vont bousculer leurs vies, alors qu’ils voient doucement Elizabeth se rapprocher de Darcy. Que cache James ? Le serviteur de M. Bingley, Ptolémée, est-il quelqu’un d’honorable ? Sarah, à laquelle le roman s’attache le plus, parviendra-t-elle à débrouiller ses sentiments ? Et James est-il le seul à avoir des secrets ?



Suivre les péripéties qui se passent aux étages supérieurs au travers des yeux des serviteurs est une superbe expérience, bien que parfois dérangeante… Car les détails intimes des filles Bennet mais aussi leur caractère qu’on croyait si nobles – pour Jane et Elizabeth, s’entend – nous sont dévoilés d’une toute autre manière… Comme pour toutes les personnes aisées de cette période, ce sont bien leurs problèmes qui priment sur ceux des classes inférieures. Mais on découvre surtout des personnages extrêmement attachants : Polly, la très jeune servante, toujours épuisée, Mr. Hill, un peu taciturne mais si bon, Mrs. Hill toujours très occupée mais si gentille envers “ses filles”, James, si droit et volontaire, et Sarah, si pleine de vie et souvent en colère contre sa situation. Découvrir leurs histoires, c’est aussi découvrir celles de leurs patrons, la jeunesse de M. Bennet, la jeune mariée Mrs. Bennet – qui vécut des choses bien difficiles expliquant son caractère bien fatiguant -, mais aussi la jeune maîtresse de Pemberley, Mrs Elizabeth Darcy, dans les premiers mois de son mariage. Un roman qui commence donc avant Orgueil et Préjugés, et finit après, ce qui rassasie la curiosité de tous les fans du roman original, sans le dénaturer. Un roman qui revient de plus sur la situation politique de l’Angleterre à cette époque, sa guerre contre Napoléon, ses batailles menées en Espagne et au Portugal quelques années avant le roman de Jane Austen, et qui nous donne une nouvelle approche de ses soldats cantonnés à Meryton dont Kitty, Lydia et Mrs Bennet seront folles, qui défendent en réalité bien différemment leur pays… laissant aux plus pauvres le soin d’aller là où les vrais combats font rages.



Une manière bien différente d’illustrer la situation politique du pays, un roman qui vient compléter admirablement Orgueil et Préjugés, qui donne un autre éclairage sur cette époque, tout en ne dénaturant pas l’œuvre originale. Un roman bien écrit par un auteur qui connaît Orgueil et Préjugés par cœur et a ainsi pu relever toutes les références aux domestiques dans l’œuvre d’Austen, collant au plus près de cette “vérité” décrite par Jane Austen, tout en se permettant certaines libertés, pour notre plus grand bonheur.



Tous les fans de Jane Austen devraient se précipiter sur ce roman intelligent d’un écrivain qui a fourni un travail grandiose de recherche sur l’œuvre originale et sur la situation politique de l’époque.
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Une saison à Longbourn

Qui ne s'est jamais posé la question sur ce qui se passait en coulisses en ce temps-là? Je fais partie de celles qui ont lu Orgueil et Préjugés et qui ont donc entendu parler de ces domestiques. Mais qu'en est-il de leur vie? On les voit passer dans les couloirs, on les voit servir à table, faire la lessive, suivre les familles dans leurs déplacements....mais on ne sait rien d'eux! Ce livre nous apporte les réponses et nous plonge dans leur quotidien, leurs envies, leurs tracas....et tout ceci est souvent lié à la vie de la famille qu'ils servent. Mais ils ont aussi leurs histoires personnelles et c'est cela que l'on découvre dans ce roman. Il est amusant de faire le parallèle avec Orgueil et Préjugés car quand on connait bien cette oeuvre, les évènements d'Une saison à Longbourn prennent tout leur sens!
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Une saison à Longbourn

Il y a plusieurs catégories de bouquins. Ceux qu’on n’arrive même pas à finir. Ceux qu’on lit et qu’on oublie vite. Ceux qu’on aime bien. Ceux qui sont de vrais coups de cœur. Puis finalement, il y a ceux qui sont au-delà du coup de cœur. Ces livres là, ce sont certains de mes Jane Austen (Orgueil et préjugés ou Persuasion), mes Harry Potter ou encore certains Chicago Stars. Des livres doudous que l’on ressort en cas de blues. Et, je dois vous dire qu’Une saison à Longbourn vient de rentrer par la très grande porte dans cette dernière catégorie. Ce livre, je l’ai dégusté le temps de trois soirées (oui je dis bien trois, moi qui lis habituellement un bouquin en une seule soirée). Trois parce que je n’avais pas envie de le finir. J’étais tellement happée par les mots qui défilaient devant mes yeux, tellement impatiente de connaître la fin, tellement bien, un moment d’apaisement en une période extrêmement stressante pour moi, que j’ai réussi à m’arrêter et à ne reprendre que le lendemain pour pouvoir le savourer pleinement.



Nous suivons l’histoire des domestiques de Longbourn. Il y a Mr et Mrs Hill, la cuisinière/intendante, Sarah, petite bonne recueillie après la mort de ses parents par les Hill et la petite Polly, elle aussi recueillie. A eux quatre, ils forment une sorte de famille. Ils se soutiennent les uns les autres. Nous suivons donc leurs aventures, leurs durs travaux au cœur de la maison. Et plus particulièrement Sarah. Sarah, jeune femme, pleine d’espoir et de rêves mais qui travaille dur. Sarah qui trouve qui aimerait que son épuisante routine soit un peu bouleversée. Ce qui va se produire à l’arrivée d’un nouveau domestique : le mystérieux James Smith. Et finalement, elle était bien heureuse avant qu’il n’arrive. Car elle le sait, elle le sent, il n’est pas ce qu’il prétend être, il ment, il cache une part de lui et pour sa tranquillité d’esprit, elle aurait préféré qu’il ne vienne jamais à Longbourn. (suite sur le blog)
Lien : http://lune-et-plume.fr/une-..
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Une saison à Longbourn

Pour les fans des romans de Jane Austen, la vision de Longbourn par leurs domestiques et leurs propres histoires moins romantiques certes mais tout aussi romanesques! Un régal On a envie de relire les romans et de revoir les adaptations tv et cinéma pour leur prêter plus d'attention!
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Une saison à Longbourn

Permettre aux personnages qu'on ne voyait presque pas dans « Orgueil et Préjugés » d'occuper le devant de la scène ? C'était l'ambition de Jo Baker avec ce roman, « une saison à Longbourn ».

L'histoire permet ainsi de pénétrer dans l'intimité de la maison de la famille Bennet, en s'intéressant à ceux à qui l'on ne prête précisément aucune attention habituellement. C'est un bel hommage rendu à cette domesticité, sans laquelle la maison ne pourrait convenablement fonctionner. Une façon de rendre justice à Mrs Hill et son mari, Sarah, Polly et le nouveau, James. Ceux-ci n'existent en effet pas seulement par leur travail, par les tâches répétitives accomplies quotidiennement. Ils ne sont pas uniquement des êtres au service des époux Bennet et de leurs cinq filles. Même s'ils savent conserver avec humilité leurs places, ces domestiques ont aussi leur propre vie, leurs rêves, et éprouvent des sentiments, parfois forts, comme tous les membres de ces familles aisées qu'ils côtoient.

J'avoue en revanche avoir été un peu déçu par la tournure de l'histoire dans le dernier quart du roman (c'est-à-dire à partir du volume trois) : alors que le récit prenait jusque-là son temps, l'histoire repart subitement en arrière, avant un brusque emballement, un enchainement accéléré d'évènements. Dommage, j'aurais apprécié que le roman conserve son allure initiale, plutôt paisible, qui faisait finalement tout son charme…

Juste un petit mot de conclusion pour indiquer que je n'ai jamais lu "orgueil et préjugés", mais que cela ne m'a en rien gêné dans la lecture du roman de Jo Baker.

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Une saison à Longbourn

Jane Austen, Stephen King, re-Jane Austen, faut varier les plaisirs. Enfin, re-Jane Austen, c'est beaucoup dire. On retrouve dans ce bouquin l'ambiance du livre original mais… Mais ! ce n'est pas le même. Bon en même temps, je m'y attendais, Jane Austen a sa manière de faire, difficile à imiter et encore moins à égaler.



Heureusement Jo Baker n'a pas, à mon sens, essayé de copier ou de dénaturer l’œuvre originale d'Orgueil et Préjugés. Elle a juste repris un concept et c'était fort agréable de retrouver les Bennet. Même si Elizabeth et papa Bennet sont présentés sous un jour que je n'avais pas senti en lisant l'histoire originale. Un jour un peu moins ensoleillé.



A partir du moment où on arrive à se distancer du livre premier, Une saison à Longbourn est un bon livre. L'histoire se laisse lire très facilement, avec beaucoup de plaisir. On s'attache aux personnages et on veut savoir ce qu'il leur arrive. Et surtout, on a mal pour eux. On souffre à l'idée de leurs mains crevassées par les lessives (que les dieux bénissent Mr Machineà Laver), on souffre quand ils doivent parcourir des kilomètres à pieds sous la neige pour aller acheter des rubans, on compatit quand il faut travailler, travailler encore, la même chose tous les jours. Ca fait prendre conscience de ce qu'était la vie de domestique à cette époque. Et ça, c'était vraiment bien.
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Une saison à Longbourn

Lu dans le cadre de masse critique



Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Stock pour l'envoi de ce livre.



J’avais adoré "Orgueils et préjugés". J’ai eu le DVD à Noël, bref j’ai la panoplie complète de la fan absolue !



Je ne vois que des bonnes critiques sur ce livre et d'autres un peu moins élogieux. Pour ma part, j'étais sceptique à l'idée de lire une histoire découlant d‘un classique. Je n'ai donc pas été suprise, je ne garderai pas un souvenir agréable de ce livre.



Ce livre raconte le quotidien romancé de domestiques, que l'on connaît à peine du livre original. Mr et Mrs Hill sont de véritables personnages de l'oeuvre de Jane Austen. La seconde femme de chambre qui est dans ce livre la personnage principale ne figure qu'une ou deux fois dans "Orgueils et préjugés".



Je n'ai pas vraiment aimé ce livre pour plusieurs raisons. D’abord, parce qu’il traîne en longueur. Il ne se passe pas grand-chose au final sur ces 400 pages. Ensuite, parce que les filles des Bennet sont présentées sous leur mauvais jours. Elles sont juste cyniques, irrespectueuse, elles ont une image bien loin de celle qui est présentée dans l’œuvre originale de Jane et Elizabeth. Enfin, l’histoire d’amour ne m’a pas transportée.



Je mets quand même quelques nuances à ma critique, d’où mes 3 étoiles : il y a quand même des rebondissements qui n’arrivent qu’à partir de la deuxième moitié du livre. J’ai trouvé enfin de l’intérêt pour l’histoire de James.



Ce mois-ci, je n’ai pas vraiment pris le temps de lire. Peut être que cette pause fait que j’aie une critique sévère sur ce livre. Je pensais vraiment passer du bon temps sur cette lecture légère. Je pense que j’aurais du le lire peut être en vacances sur la plage. Je suis peut être passée à côté de quelque chose.
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Une saison à Longbourn

Au domaine de la famille Bennet , Longbourn, il y a quelques domestiques pour entretenir la maison et faciliter la vie des propriétaires qui ont cinq filles à marier. Nous découvrons le couple Hill, madame étant l'intendante du domaine mais également deux jeunes servantes Sarah et la petite Polly. Alors que les jeunes maîtresses rencontrent M. Darcy et M. Bingley, James fait son apparition et devient le valet de Longbourn créant un émoi en cuisine...



Dans ce roman, on croise les héroïnes d'Orgueil et Préjugés de Jane Austen mais l'essentiel se passe dans les coulisses. Sarah n'a jamais connu que sa conditions de servante et les lieux autour de Longbourn. James la déstabilisé tout comme le valet métis des Bingley. Mrs Hill et M. Bennet ont un secret commun qu'ils ne veulent révéler.

Une histoire sympathique qui permet de revenir avec plaisir dans l'univers de Jane Austen.
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Une saison à Longbourn

Jusque là je n'avais jamais été emballée par les quelques Austeneries que j'ai pu lire, de mauvaises qualités, sans intérêt et n'apportant rien à l'oeuvre originale... Néanmoins ce livre à réussi à attiser ma curiosité en proposant quelque chose de vraiment différent. Les héros sont les petites mains qui permettent aux Bennet d'avoir une maison douillette et un quotidien paisible. Des personnages nouveaux et à part entière donc, leur histoire et ses péripéties se mêlent à celle de leurs maîtres dont les vies rythment indéniablement les leurs. J'adhère à l'écriture fluide et agréable, ni trop chargée ni contemporaine. Certes l'intrigue ne tient pas en haleine non seulement parce qu'on connait tous Orgueil et Préjugé mais aussi parce que les aventures de James, Sarah et compagnie sont cousues de fils blancs. On se laisse néanmoins paisiblement embarquer dans un décors très riche aux détails des tâches et des coutumes qui donnent épaisseur et crédibilité à l'histoire. Je recommande ce livre où l'auteur réussit avec brio à lier l'histoire d'Elizabeth Bennet et ses soeurs à celle de la cuisine de Longbourn...
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Une saison à Longbourn

Jo Baker signe ici un roman fin et intelligent. L'histoire des domestiques des Bennet: leurs joies, leurs peines, leurs tâches, leurs amours, leurs attentes, leurs déceptions... Avec en guest stars les protagonistes du classique "Orgueil et préjugés", ce roman tout contemporain (et apparemment bien documenté) est aussi social qu'austenien. Le récit coule et vole, il nous distrait avec force et tendresse par des sentiments justement dépeints et des intrigues profondément quotidiennes.
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Une saison à Longbourn

Voici l'univers palpitant, raconté finement et intelligemment de toute la maisonnée des domestiques vivant à l'étage inférieur de la Famille Bennet et de leurs cinq filles (Orgueil et Préjugés de Jane Austen).

C'est passionnant de bout en bout, des personnages attachants et des histoires très humaines qui nous transporte dans un monde à part.

Les domestiques ne sont pas ici que des faire-valoir de la famille Bennet ; mais bien des êtres humains à part entière avec leur propre existence qui est sans doute au moins aussi intéressante malgré leur grande servitude.

( Dois lire Orgueil et préjugés afin de connaître l'histoire "de l'autre côté du miroir").





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Une saison à Longbourn

Une saison à Longbourn est un roman contemplatif avec lequel j'ai passé un agréable moment de lecture, même s'il ne s'agit pas d'un réel coup de cœur.



Après ma découverte de la célèbre série Downton abbey, j'avais envie d'une lecture similaire. Ce roman m'attendait depuis bien trop de temps dans ma PAL, il était donc temps de l'en sortir.

J'ai mis plusieurs semaines à le terminer. Le rythme est plus lent, très descriptif. Nous suivons les domestiques de la famille Bennet, dans le moindre de leurs faits et gestes. La compagnie de la jeune Sarah, celle que l'on peut qualifier comme l'héroïne de ce récit, est plutôt agréable. C'est effectivement à travers ses yeux que l'on revit l'histoire d'Orgueil et préjugés, ainsi que les principaux évènements marquant dans la vie des cinq sœurs Bennett. Ainsi, la romance naissante entre Jane et Monsieur Bingley, le jeu du chat et de la souris entre Darcy et Elizabeth, les caprices de Lydia, la mélancolie de Mary ou les excès de Mrs Bennett, sont représentés avec une certaine distance, depuis les cuisines, mais tout y est.



L'interprétation de Jo Baker est très réussie, notamment la relation qu'elle invente entre Mrs Hill et le maître des lieux. On comprend très vite l'affection particulière qui lient ces deux personnages. Elle, qui a sacrifié son amour de mère, pour ne pas entâcher sa réputation à lui. C'est touchant.



Comme dans Orgueil et préjugés, la romance est la clé de voûte du récit, sans toutefois cette pointe d'humour propre à l'oeuvre de Jane Austen. Jo Baker aborde les tourments de ses personnages avec une tonalité légèrement plus mélodramatique. Je n'ai pas forcément bien compris où elle voulait en venir avec Ptolémée Bingley puisque que l'on ne peut pas vraiment parler de triangle amoureux dans cette histoire. La fin est en revanche digne des plus grandes romances littéraires ou cinématrographiques.



Si l'on a aimé Orgueil et préjugés, on ne peut qu'apprécier une saison à Longbourn. C'est un plaisir de retrouver la famille Bennet, mais aussi l'atmosphère caractéristique de la campagne anglaise ainsi que son climat capricieux. Le contraste est saisissant entre le rythme de vie effréné des domestiques qui ne cessent de courir partout pour satisfaire les exigences de leurs maîtres et les saisons qui s'égrènent plutôt lentement.





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