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Critiques de Joachim Du Bellay (50)
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Défense et illustration de la langue française

Ce manifeste rédigé par Du Bellay en 1549 (mais auquel ont sans doute dû coopérer un certain nombre de poètes de la Pléiade) est une œuvre charnière de notre littérature: face au latin, qui était alors la langue de la culture par excellence, la langue des doctes et des savants, ce texte, comme l'indique clairement son titre, veut promouvoir le français et en démontrer l'efficacité et la beauté. La langue de Ronsard n'est en rien inférieure à celle de Virgile!



Dans la première partie, Du Bellay défend donc le français contre tous ceux qui le dédaignent et, ce qui pourrait sembler de prime abord paradoxal, propose d'enrichir son lexique en créant des mots tirés du latin et du grec.



Dans la deuxième partie, plus offensive, il condamne à la fois les genres poétiques médiévaux (virelais, rondeaux, ballades...) et préconise l'emploi du sonnet, forme "moderne" d'inspiration italienne; il appelle également à écrire des épîtres et des satires à l'imitation des auteurs latins, Horace en tête, ainsi que des comédies et des tragédies (Molière, Corneille et Racine, au siècle suivant, ne se le feront pas dire deux fois!)

Pour Du Bellay, la France doit devenir à terme une terre de référence culturelle... (On connaît le premier vers d'un célèbre poème de cet auteur: "France, mère des arts, des armes et des lois...")



Mais par-delà ses préconisations et ses rejets, cet écrit de combat, à l'importance historique indéniable, milite surtout pour une littérature d'inspiration à la fois plus haute et plus personnelle que celle qui avait cours à la fin du Moyen Âge et au début de la Renaissance - et notamment celle des "Grands Rhétoriqueurs" pour lesquels la poésie se réduisait le plus souvent à un simple exercice de style privé d'âme et d'émotion, à une sorte de jeu versifié... (Ne retrouvera-t-on pas, d'ailleurs, mutatis mutandis, cette même critique, deux siècles plus tard, lorsque les Romantiques condamneront tout un pan de la littérature néo-classique du Siècle des Lumières?)













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Défense et illustration de la langue française

Acte de naissance du mouvement de la Pléiade et témoin de l’idéologie humaniste, le livre de la Défense et illustration de la langue française est aussi un acte politique d’unification du royaume français.





Ses fondements sont ceux de l’humanisme et expriment un fidèle attachement aux sources antiques grecques et latines du savoir. Joachim Du Bellay recommande l’étude et l’imitation de ses meilleurs auteurs mais limite cet apprentissage dans le temps de formation du nouveau poète. La littérature antique ne doit plus être considérée comme fin mais comme moyen. On peut s’en nourrir mais il faudra ensuite lui faire connaître le processus alchimique de transsubstantiation. Parvenu au point d’innutrition des sources antiques, celui que nous ne pouvions jusqu’alors pas encore appeler un poète aura fait siennes ses références et elles seront si bien assimilées qu’elles se mettront à s’exprimer en lui avec leur langage propre ; le poète pourra alors prendre la plume et s’atteler au travail créatif. Cessant d’être asservi au passé, le poète pourra construire la littérature moderne.





Pour guider son nouveau poète, Joachim Du Bellay se livre à une critique de la littérature de son époque, qu’il juge inconsistante et sans caractère, et préconise, à l’aune de la Pléiade, la création poétique avivée de néologismes et de nouveaux tours littéraires. Mais surtout, il recommande l’abandon du latin au profit de la langue vulgaire, c’est-à-dire du français.





A l’époque de la publication de son livre, le latin était encore la langue de référence de l’élite mais son utilisation commençait déjà à être contestée dans d’autres pays et surtout en Italie, avec Pietro Bembo et Sperone Speroni. Privilégier l’utilisation du français conduisait alors à s’inscrire dans la continuité de ce mouvement et à renforcer l’unité nationale française particulièrement menacée dans l’affrontement entre le roi François Ier et Charles Quint. Joachim Du Bellay juge sans doute également que la cohésion sociale et culturelle se fera dans l’adoption d’une langue commune et le français, entre le latin et les patois foisonnants, pourrait susciter l’unanimité.





On lira ce court texte comme une curiosité performative à la fois au niveau littéraire, pour le renouvellement poétique affranchi de ses références antiques, mais aussi au niveau politique, pour l’affermissement de la cohésion nationale par l’utilisation généralisée et légitimée d’une langue commune accessible au clerc comme au peuple.
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L'Olive

Joachim du Bellay fait partie de mon Panthéon personnel mais là ... j'avoue que décider de lire L'Olive ne fut pas mon meilleur choix (et d'ailleurs, je ne vous le conseille pas).

J'avais déjà buté sur Pétrarque (bon, d'accord, j'avais buté en italien, mais là n'est pas la question ..) : cela aurait du être un avertissement.

Disons que L'Olive est à la poésie ce que la contorsion est à la gymnastique.

C'est beau mais quelque fois JDB tord un peu le poignet de cette pauvre Erato.

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L'Olive

Du Bellay imite d’une manière encore caricaturale. La langue manque de souplesse, les rimes et images sont souvent simplistes. On devine que le sujet est emprunté et rarement senti par soi. Cependant, la langue est également très moderne suivant en cela les préceptes qu'il a lui même publiés dans sa Deffense et illustration de la langue françoise, juste avant de faire paraître ce premier recueil.
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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Le cahier rouge des chats - Anthologie

Cette anthologie inédite réunit plus de soixante-dix textes célèbres. Le chat idéal, Le chat magique, L’animal des rois, Le chat et les écrivains, Les malheurs des chats, Le chat, héros de la littérature. Les écrits ronronnent de plaisir et de malice. On y trouve des mythes et des histoires rapportés par Cicéron, Hérodote ou Plutarque ; des anecdotes sur les chats à la cour des rois, par la féroce princesse Palatine ou la tendre Mme Campan ; de grands classiques de la littérature féline, comme le Raminagrobis de Rabelais, L’Epitaphe d’un chat de Du Bellay, Le Chat botté de Perrault, Le Chat Murr de Hoffmann, le chat du Cheshire de Lewis Caroll, Le Chat de Baudelaire.



Les plus grands amoureux des chats ne sont-ils pas les écrivains ?



L’Histoire de mes bêtes d’Alexandre Dumas, le Bestiaire de Paul Léautaud, la Vie de deux chattes de Pierre Loti.



Des interviews d’Alphonse Daudet, d’Edmond de Goncourt et de Stéphane Mallarmé.



Et enfin trois nouvelles inédites de jeunes écrivains français.



Un humoriste français avait déclaré que Dieu a inventé le chat pour permettre à l’homme de caresser le tigre.



Pour savourer chaque passage, je parcours chaque soir quelques pages. Puis je le repose et entre dans la lecture dans un autre ouvrage. Ainsi, je ne me lasse pas. Je l’apprécie d’autant plus. car la répétition peut vite me lasser. Ceci serait dommage, il est fort intéressant.



Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/10/2..
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Les antiquités de Rome

Les Antiquités de Rome sont à la Défense et illustration de la langue française ce que la pratique est à la théorie. Elles marquent l’achèvement de la translatio studii, soulignent l’assimilation des influences par rumination et permettent de dépasser l’admiration idolâtre pour se projeter enfin vers sa propre construction.





Les Antiquités de Rome regorgent de références mythologiques et historiques au monde romain. Si la première partie, constituée de 32 sonnets, a pu être globalement élucidée par les critiques les plus avisés, la seconde partie du « Songe » n’a toujours pas révélé la totalité de ses secrets. On la soupçonne d’hermétisme à influences alchimiques et sauf à être initié, la symbolique à l’œuvre dans cette partie ne révèle pas tous ses secrets. Il y a là un défi à relever.





Joachim Du Bellay chante Rome, en déplore la corruption et invite finalement à la renouveler avec de nouveaux matériaux parmi lesquels la langue et culture françaises constituent une option aussi recommandable qu’une autre. Tout n’est que vanité sur la ligne du temps qui passe, on s’enthousiasme puis on se morfond, et enfin on passe à autre chose. Voici un recueil qui se déploie comme le chant du cygne et invite à l’invasion d’une nouvelle poésie française.
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Les Antiquités de Rome - Les Regrets

un livre remplit de mélancolie. poémes tres doux ,mots bien chosi , un voyage s' offre à nous
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Les Antiquités de Rome - Les Regrets

Je ne vais commenter ici que les "Antiquité de Rome" et "le Songe", n'ayant pas les Regrets dans mon édition - mais que je vais m'empresser de découvrir ensuite.

Du Bellay a imaginé la Ville éternelle, il l'a même rêvée, mais la réalité se révèle désespérante. Tout n'est que ruines, poussières et cadavres. Le poète déçu n'aperçois "Rien de Rome en Rome"" Car les Barbares sont passés, le temps est passé, et la grandeur a disparu : "le Temps mit si bas la Romaine hauteur". Du Bellay n'utilise que le passé simple pour montrer cette antériorité, avec une accumulation de termes évoquant le passé : "autrefois", "jadis", "antique", "vieux", "rien"... La ville qui était la Ville, avec une majuscule, celle qui a dominé le monde par les armes et par la croyance, n'existe plus, "le grand Tout a péri". Les Romains eux-mêmes ne sont plus que des pâtres menant leurs bêtes au milieu des ruines.

Plus qu'un accent nostalgique, c'est un chant de désespoir de Du Bellay. Lui qui semblait rêver de voir de ses yeux ce qu'il avait lu et admiré de la culture latine, pense être non à Rome mais sur les rives du Styx. Que ses vers sont beaux, mais qu'ils sont tristes !

Cependant, si "Rome vivant fut l'ornement du monde / Est morte elle est du monde le tombeau", si elle devenue un tombeau de marbres en ruines, si ses traces glorieuses ont disparu, elle reste justement éternelle grâce à la lyre, grâce aux poètes. Si les monuments disparaissent, la gloire ne disparaîtra donc jamais grâce au pouvoir d'évocation de l'art.
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Les Antiquités de Rome - Les Regrets

Parti plein d'enthousiasme pour Rome,ville des "armes et des lois", paradis humaniste rêvé des philologues, haut lieu des échanges culturels entre les humanistes européens, convié à la cour du Pape, en qualité de secrétaire de son oncle évêque, Du Bellay l'angevin se morfond tristement...

Cruelle déception: rien qu'un champ de ruines plein de marchands du temple, des courtisans jaloux, intrigants ,ridicules...mais surtout: où est son petit Liré? où la douceur angevine? où l'ardoise fine?

Après les rêves bâtis sur la vision de la ville éternelle, ce sont les tristes réalités, d'une ville en chantier, chaotique, loin de ce que le poète avait imaginé.

Aux Antiquités de Rome succèdent alors Les Regrets. C'est toute l'amertume d'une déception qui se lit dans ce deuxième recueil..

La nostalgie à l'état pur et étymologique: le tourment du retour...
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Les Antiquités de Rome - Les Regrets

J'aime beaucoup Ronsard, mais allez savoir pourquoi, j'ai toujours trouvé un charme infini à lire Du Bellay. Sans doute, comme beaucoup d'entre vous, cela vient-il de ce poème que nous avons tous appris à l'école « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage… », plus sûrement encore à la lecture de ce recueil (ce double recueil) paru en 1558 (quatre siècles et demi, ça ne nous rajeunit pas) qui est une véritable merveille.

Les deux recueils sont indissociables, l'un et l'autre étant relatifs au voyage que Du Bellay entreprit en Italie entre 1553 et 1557. A son retour il publia ces deux recueils : le premier « Les Antiquités de Rome » comporte 32 sonnets (l'un des modèles poétiques les plus prisés du poète) en décasyllabes ou alexandrins. le thème est une méditation poétique sur la grandeur et la décadence de Rome, au vu des vestiges (« antiquitez ») qui s'offrent aux yeux du visiteur. Du Bellay montre ici, non seulement une grande culture antique, comme en avaient tous les grands poètes de la Pléiade, mais également une grande sensibilité, qui annoncent certains poètes du XVIIIème siècle (Chênedollé, Millevoye, Chénier) et bien entendu les romantiques.

Cette sensibilité, nous la retrouvons, encore plus accentuée, dans les « Regrets » : cet ouvrage se compose de 191 sonnets, tous en alexandrins, et tous de toute beauté. le sonnet XXXI est le plus connu « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage… », mais beaucoup d'autres valent qu'on s'y arrête. Je prends la liberté de vous en proposer quelques-uns en citation, mais en attendant, pour vous mettre en appétit, voici le sonnet V :

Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront,

Ceux qui aiment l'honneur, chanteront de la gloire,

Ceux qui sont près Du Roy, publieront sa victoire,

Ceux qui sont courtisans, leurs faveurs vanteront :



Ceux qui aiment les arts, les sciences diront,

Ceux qui sont vertueux, pour tels se feront croire,

Ceux qui aiment le vin, deviseront de boire,

Ceux qui sont de loisir, de fables escriront :



Ceux qui sont mesdisans, se plairont à mesdire,

Ceux qui sont moins fascheux, diront des mots pour rire,

Ceux qui sont plus vaillans, vanteront leur valeur :



Ceux qui se plaisent trop, chanteront leur louange,

Ceux qui veulent flater, feront d'un diable un ange :

Moy, qui suis malheureux, je plaindray mon malheur.



Beaucoup de ces sonnets, sont comme celui-ci, élégiaques et mélancoliques. D'autres sont plus sentencieux et prennent l'allure de proverbe, ou de sagesse populaire, et parfois ironisent sur le ton de la satire. Enfin, Du Bellay fait le tour de ses amis en leur dédicaçant des poèmes familiers : tous ses amis de la Pléiade (Ronsard, Baïf, Tyard, etc.) mais également des confrères en poésie comme Scève, ou des personnalités comme Michel de l'Hospital, et bien entendu ses amis personnels.

Un trésor du patrimoine poétique français, trop souvent réduit à un seul poème (même s'il est magnifique). A redécouvrir, si vous êtes amateur de poésie.

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Les Antiquités de Rome - Les Regrets

Etudié à la fac. On se laisse vite emmener dans ce voyage d'abord heureux puis désespéré. Certaines poésies font partie des classisques, à connaître pour se les réciter.
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Les Antiquités de Rome - Les Regrets

Lecture imposée au collège mais qui s'est vite imposée à moi...
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Les Antiquités de Rome - Les Regrets

Magnifiques !!!!!!!!!!!
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Les Antiquités de Rome - Les Regrets

Quelle poésie !!

Ça fait le quatrième recueil de poésie que j'ai lu..

Bellay un poète assez mis à l'écart et assez oublié de tous...

Et pourtant même si c'est pas très "original" je trouve j'aime certaines tournures de ces poèmes...

Le truc lourd c'est qu'il reprend certains

mots déjà utiliser pour un autre poème...

Si vous voulez découvrir un classique peu connu et un poète méconnu du public ! C'est fait pour vous :)

Trouvé encore par hasard dans les "suggestions de poésies" suite à une rencontre dans mon établissement d'une poétesse qui était venu dans mon lycée malheureusement j'ai pas pu lui parler...

Vive la poésie.

VIVE LA LANGUE FRANÇAISE !!!

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Les Chats : À travers 17 textes cultes comm..

"Les Chats" est un recueil de textes célèbres, une balade littéraire divertissante et instructive à travers les œuvres de Baudelaire, du Bellay, Dumas, Poe, Perrault, Carrol, Montaigne, Verlaine, Balzac, Renard, La Fontaine, Champfleury, Moncrif.



Textes commentés par Sylvain Trias à découvrir chez @VOolume grâce à l'interprétation de Simon Jeannin !



Pourquoi le chat s'en va-t-il tout seul ? Les chats anglais sont-ils vraiment les plus distingués ? Par quel prodige cet animal maléfique est-il devenu, au fil du temps, l'ami incontournable du monde de la culture ? Vous trouverez réponse à ces épineuses questions, et à bien d'autres, dans notre sélection de 17 textes cultes commentés et mis en perspective.



Je remercie @VOolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis cette écoute très agréable de trois heures que je n'ai pas vu passer. Cela m'a permis de (re)découvrir ces textes classiques qui rendent hommage à nos amis les chats, ces êtres si malmenés par certains et si adulés par d'autres. J'ai beaucoup apprécié découvrir l'image que la société portait sur eux et qui évolue au fil des siècles.



Le narrateur parvient à donner de la vivacité à ces textes anciens en les modernisant grâce à son interprétation très juste et son flux narratif fluide, ni trop lent, ni trop rapide, qui s'écoute comme une pièce de théâtre.



J'ai aussi beaucoup aimé le fait que ces textes soient commentés car cela ajoute une plus-value contextuelle qui permet une meilleure compréhension. Une façon distrayante d'aborder des textes classiques que je recommande aux amoureux des chats !

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Les Chats : À travers 17 textes cultes comm..

En tant qu’amoureuse des chats, ce titre m’a tout de suite intriguée et même si je crains quelque peu les textes classiques, je trouvais que se laisser bercer par ces histoires félines était une idée attirante. En revanche, oubliez tout de suite l’image de vos boules de poils toutes mignonnes se prélassant dans le canapé. A travers ces textes, j’ai plutôt découvert l’image que la société avait des chats à certaines époques et c’est parfois très éloigné du regard énamouré que je porte aux miens.



Ces trois heures d’écoute sont passées à grande vitesse, j’ai beaucoup aimé la façon dont le narrateur donne vie à des textes que je n’aurais sûrement pas découvert à l’écrit. Sauf les poèmes de Charles Baudelaire que j’ai eu grand plaisir à écouter et à redécouvrir. La narration est fluide, entraînante, telle une pièce de théâtre qui se déroulerait sous nos yeux. Me prenant complètement au jeu, j’ai été touchée et même un peu choquée par moments. A croire que les chats ne sont pas tous des êtres adorables. Je sais, c’est très difficile à croire.



Il est également intéressant que les textes soient commentés, c’est l’occasion d’apprendre sur le contexte et de prendre en note quelques anecdotes. Ce livre audio est une agréable façon de découvrir les textes classiques sous une autre forme et surtout, avec envie.

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Les Chats : À travers 17 textes cultes comm..

Une lecture audio qui a peiné à retenir mon attention, malgré son thème, la narration parfaite de Simon Jeannin et les commentaires intéressants de Sylvain Trias



Ces textes sont présentés chronologiquement et évoquent la manière dont le chat a été représenté dans la littérature au cours des siècles. Sylvain Trias intervient entre chacun d'eux pour les replacer dans leur contexte, commenter l'évolution de la vision du chat dans la littérature, d'un personnage souvent félon, voleur, déloyal ou pire encore maléfique à un animal auquel les auteurs vont s'attacher, qu'ils vont célébrer dans leurs textes, mais un animal qui ne renonce pas à son indépendance.



L'idée m'avait séduite, je connaissais et appréciais certains de ces textes, et pourtant les écouter n'a pas réussi à me passionner. Peut-être parce chaque texte était très court, et ne me laissait pas le temps d'apprécier l'auteur et son style. Peut-être des textes trop variés qui ne m'ont pas permis d'entrer dans l'atmosphère de ce livre audio, et je me suis surprise plusieurs fois à devoir revenir en arrière pour réécouter un extrait.



Une petite déception donc, mais qui saura sans doute séduire d'autres lecteurs-auditeurs.



Merci à NetGalley et aux éditions VOolume pour cet envoi #Leschats #NetGalleyFrance







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Les Chats : À travers 17 textes cultes comm..



Une écoute audio courte et particulièrement intéressante : au fil des siècles on remonte le cours de l’Histoire et on découvre la place que le chat y a occupée.

Cet être longtemps craint et malmené par certains et adulé par d’autres.

Tout est bien expliqué, des anecdotes amusantes, d’autres beaucoup plus cruelles parsèment le récit entre les textes d’auteurs classiques à la plume habile comme Baudelaire, Alexandre Dumas, Verlaine, Edgar Allan Poe, Lewis Carroll, etc.



On ressort de cette écoute moins bête ^^



Une « histoire qui au fil des siècles aura transformé cet animal maléfique en l’ami incontournable du monde de la culture. »
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Les Chats : À travers 17 textes cultes comm..

Ce recueil regroupe des textes de grands auteurs sur les chats et les replacent dans l'histoire en racontant comment les chats étaient perçus à l'époque de leur écriture.

C'est un livre audio assez court, qui se suit avec plaisir, porté par la voix de Simon Jeannin, qui narre avec talent les textes d'auteurs classiques, comme les commentaires de Sylvain Trias. Ces commentaires montrent l'image des chats dans la société, passant de créatures du diable à câlins ambulants.

SI je ne suis pas amatrices de poésies (c'est peu de le dire), la variété des textes proposés permettra à chacun de trouver son bonheur.

Par contre, aucune autrice n'est présente dans cet opus. J'imagine que ce n'est pas forcément facile de trouver le matériel qu'il fallait, mais comment avez-vous pu oublier Colette…

Reste que ce recueil est très agréable à écouter offrant une variété de textes (contes, nouvelles, poèmes) et des commentaires intéressants. A découvrir.

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Les Chats : À travers 17 textes cultes comm..

Les Chats de Sylvain Trias, lu par Simon Jeannin, VOolume, 2023



Les éditions VOolume propose, avec cette anthologie composée et commentée par Sylvain Trias, une balade littéraire divertissante et instructive à travers des textes ou extraits consacrés au chat dans tous ses états.



Si j’ai toujours un peu de mal avec la nouvelle d’Edgar Allan Poe, « Le Chat noir », particulièrement gore, j’ai retrouvé avec plaisir les extraits du Chat Botté de Charles Perrault, d’Alice aux pays des merveilles de Lewis Carrol, des fables de La Fontaine, du Roman de Renart, des poèmes de Baudelaire ou Verlaine, etc…

Je connaissais, en effet, quelques-unes de ces évocations félines, mais je reconnais avoir découvert « L’Épitaphe d’un chat » de Du Bellay, l’amour de Montaigne pour sa chatte, les écrits de François-Auguste de Paradis de Moncrif, de Champfleury, d’Hyppolite de Taine ou de Jules Renard, le conte fantastique d’Alexandre Dumas ou encore « Le Chat qui s’en va tout seul » de Rudyard Kipling…

Pour n’en citer que quelques-uns…



J’ai apprécié cette audio-lecture, bien servi par son narrateur, contextualisée et hiérarchisée par Sylvain Trias. Le chat est décrit comme un bel animal indépendant, tantôt méprisé, tantôt admiré, dont la félinité prend des allures diaboliques, sensuelles ou féminines…

Mon seul reproche et pas des moindres : aucune plume féminine n’y est citée ! Si c’est volontaire, qu’on m’explique pourquoi… Si c’est un oubli, il est impardonnable. Je pense à Colette, à Béatrix Beck, Doris Lessing, Annie Duperey, Anne Hébert… Je pense aussi avoir la réponse à mon interrogation : en effet, il est question dans ce recueil de « textes culte de la littérature classique » et je ne parviens à citer que des autrices du XXème siècle, sans doute pas considérées comme telles…



Une anthologie qui me laisse donc un peu sur ma faim.



#Leschats #NetGalleyFrance #lesglosesdelapiratedespal


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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