Joffrey Sinet

« Il est préférable de guérir l’offense plutôt que de la venger. La vengeance prend beaucoup de temps, elle expose à bien des offenses ». (Sénèque)





Marc olivier Novak (Marco), le narrateur, ne vit que pour une atroce obsession, un projet effroyable et cynique - venger la mort de son fils. Robin était âgé de cinq ans lorsqu’il fut renversé par Frans Van Hagen, un chauffard en état d’ivresse qui prit la fuite après l’accident.





Le mariage et les relations sociales de Marco n’ont pas survécu au drame.





Frans est condamné à quinze ans d’emprisonnement. C’est insignifiant pour « ce fils de chien…. Quinze ans de taule pour avoir buté mon gosse…, et fauché trois vies… Que sont quinze ans de gnouf ? Une mascarade ! » (P.50).





Aussi, lorsque Frans est libéré, Marco met en œuvre une folle, démoniaque, et machiavélique entreprise de vengeance réfléchie et minutieusement préparée, durant quinze ans, à l’intention de « l’assassin » de son fils.





Joffrey Sinet est un écrivain publié en autoédition. Il enseigne le français et l’histoire en lycée professionnel. Épris de littérature, passionné plus particulièrement par les auteurs de romans policiers et de thrillers, « Le puits du fou » et son troisième ouvrage. (1)





Lorsque Joffrey Sinet choisit un narrateur interne pour relater son récit méphistophélique - en l’occurrence Marco, le personnage principal -, une plus-value est conférée conséquemment à son roman par l’amplification des émotions et l’identification du lecteur à celles-ci. Il serait faux de nier que c’est exactement ce à quoi aspire tout lecteur de romans - la décentration - ce mécanisme psychologique permettant d’oublier sa propre situation pour s’installer dans celle de quelqu’un d’autre, exprimée par : « je lis pour m’évader ».





Ainsi entendu, « Le puits du fou » est l’assurance d’une évasion et la promesse de suspense, d’horreurs, de malheurs et de sueurs froides.





Cela dit, le récit de Joffrey Sinet est-il strictement une fiction ? L’auteur et le narrateur ne se retrouvent-ils pas, à un instant du récit - la mort d’un enfant -, dans la réalité, quand d’autres situations ne seraient que fantasmées – comme l’exécution de la vengeance ? Certains propos de l’auteur, au chapitre des remerciements, permettent cette question qui n’est pas inutile eu égard à la nature de l’intrigue, de son intérêt et de sa portée également.





C’est pourquoi, « Le puits du fou » se place bien au-delà des polars ou des thrillers. Pour ces derniers, le caractère chimérique est assimilé par le lecteur qui, tout en frissonnant, sait qu’il se trouve « en territoire de fiction ». Alors, tous les bénéfices sont concentrés : divertissement - au sens pascalien - et frissons. La lecture du livre de Joffrey Sinet peut, de ce point de vue, se révéler moins confortable.





Pour autant, l’ensemble - une écriture irréprochable, des propos, des raisonnements, et des dialogues exquis, intelligents, jubilatoires, justes et saisissants de réalisme – offre de merveilleux et remarquables moments de lecture.





Je recommande vivement.





Bonne lecture.



Michel.





1 – Joffrey Sinet a également publié :

• Prête-moi ta mort, 26 août 2020 – ISBN - 979-8679401020

• Intrication, 8 avril 2020 – ISBN - 978-2957199518






Lien : https://fureur-de-lire.blogs..

26 Décembre 2004, dans l'Océan Indien, un tsunami énorme provoque un séisme de magnitude 9,3 sur l'échelle de Richter. Des vagues gigantesques sèment la mort et la désolation.

Au même moment 3 enfants disparaissent : Lincoln Calor, douze ans, sur l'île de Langkawi, Malaisie. Patrice Lapoh, onze ans, Phuket, Thaïlande, et Aaron Nyut, dix ans, Tavoy, Birmanie. Leur vie va complètement changé.

Une organisation, basée en Birmanie qui a pour nom RADAR, profite de ces catastrophes naturelles pour s'approprier des enfants, qu'elle transforme à leur manière et à tout point de vue.

15 ans après Kyet Lapoh qui a tout perdu durant ce jour maudit, sa femme et son enfant, se rend à la police, pour déclarer que la veille, il a vu son fils mais que c'était une femme.

Bien sur les enquêteurs vont se poser énormément de questions et essayer d'en savoir plus sur son psychique ou sur la véracité des faits.

En parallèle on fait connaissance d'Evelyn -Eve, étudiante aux Beaux-Arts, quel rapport avec l'histoire ? mais on comprendra plus tard.



Chifoumi de Joffrey Sinet, est un policier psychologique, plein de rebondissements, de fausses pistes pour vous tenir en haleine. J'ai été attiré par le titre et la couverture, mais il ne m'a pas convaincu.

Des mots intelligents qui m'ont laissé de marbre.

Je ne suis pas particulièrement prude, mais des descriptions assez crues.

Ce qui m'a le plus agacé ce sont les allers et retours entre Gerbille et Faustine, Thaï et Vong. A chaque nouvelle phrase ou chapitre c'est une fois le nom et ensuite le prénom. C'est ainsi tout au long du livre. Au début je pensais à deux personnes différentes jusqu'au moment où j'ai compris.

Ce n'est que mon avis personnel. Bonne lecture à ceux qui seront tenté.

C’est un roman que j’aurais pu ne jamais lire. La couverture n’a pas d’attrait, elle est trop dépouillée et même le titre ne renseigne pas sur le sujet. Malgré tout, j’ai été intriguée et j’ai lu le synopsis…et là, ça donne tout de suite envie de commencer la lecture !



Pour faire court, Kyet Lapoh se présente au commissariat car il a reconnu son fils disparu lors du tsunami dans l’océan indien du 26 décembre 2004. Par contre, celui-ci lui est apparu sous les traits d’une femme…



Un sujet novateur, prometteur et tellement intrigant !



C’est un roman qui mêle action, psychologie et humour. J’ai découvert la plume de Joffrey Sinet et j’avoue être séduite par son écriture. Un vocabulaire riche, qui évite les redondances et qui déroute le lecteur. Pour l’auteur on ne croque pas une pomme mais on donne des coups de crocs. Et l’éventail de verbes employés dans les dialogues m’a bluffé ( on est loin des il dit, elle répond). J’ai toutefois remarqué la répétition de l’adjectif ébaubi (au moins trois) dixit la psycho maniaque !!

Côté intrigue ça se tient et j’ai apprécié que certains passages qui dans d’autres romans auraient certainement étaient plus développés soient raccourcis dans Chifoumi.

Mon bémol se porte sur la vraisemblance. Mais j’ai abordé ce livre comme pouvant être un roman de science-fiction (ce qu’il n’est pas) donc finalement c’est pas si improbable !



Bref, à découvrir et auteur à suivre !!

Bonsoir,

Ce soir je vous parle du livre de Joffrey Sinet : Le puits du fou. Un excellent thriller psychologique. J’ai été baladée par l’auteur , à chaque fois que je pensais avoir deviné, j’étais à côté et j’ai adoré.

La plume est belle, fluide, l’histoire est machiavélique et émouvante, addictive et maîtrisée, pleine d’humour de jeux de mots et de clins d’œil, de rebondissements. Je l’ai lu d’une traite. Les personnages sont attachants et bluffants. Les flashs back amènent un rythme trépidant.

Dépêchez vous les amis vous ne serez pas déçus, ce livre est à découvrir en urgence !

Un peu déçu par ce livre: des idées de départ géniales, mais un traitement un peu brouillon, et des dialogues parfois maladroits. Lu par temps de canicule, c'est néanmoins un bon divertissement, roman d'été qui permet de s'évader (jusqu'au plus profond de la Birmanie) en ne pensant à rien d'autre. Mais à coup sûr il ne laissera pas un souvenir inoubliable dans ma mémoire.

J’ai senti à travers ce roman une atmosphère tout de suite étrange… L’auteur me fait découvrir le personnage d’Avenir, la présente lentement: une jeune femme qui est auteure et qui rêve d’être publiée.

Celle-ci me dévoile ensuite un peu son passé et la c’est l’horreur… Les mots m’ont autant hypnotisée qu’angoissée… Je savais ce qu’il en était mais ce sujet étant sensible pour moi j’espérais voir autre chose… J’ai donc pu ressentir la détresse d’Avenir, la comprendre et m’attacher à elle.

Dans son chagrin, elle retrouve un peu d’espoir grâce à Erik. Mais qui est-il? Peut-elle lui faire confiance?

Connaissant le style de l’auteur, je restais à l’affût de chaque détail, me demandant à quel moment il allait réussir à me surprendre.

Et effectivement la surprise arrive, ne comprenant pas tout sur le moment. Je continue donc de faire défiler chaque page, découvrant cette intrigue loufoque et qui n’a aucun sens mais en même temps prenante.

Mais où Joffrey veut-il en venir???

Plus l’histoire avance et plus je me pose de questions.

D’autres révélations font leur apparition petit à petit, comme un puzzle les pièces s’assemblent mais certaines encore manquantes qui me laissent donc dubitative.

Puis me voilà à la dernière partie et encore une fois je me suis faite rouler dans la farine par l’auteur… Une révélation dingue mais qui en même temps se tient tres bien, je n’aurais pas pensé à ca!

Ce roman était donc une tres belle découverte.

Si vous aimez les thriller n’hésitez pas à le lire, vous allez passer un très bon moment et il sera vous surprendre!

Dans ce récit, on suit Marc-Olivier Novak, un homme aigri et réac. Toutefois, on le comprend bien, ce pauvre Marco, il est meurtri par la mort de son fils, Robin. La victime a été renversée par une voiture sous ses yeux. Le chauffard a été condamné à 15 ans de prison, sauf que ça ne lui suffit pas à Marco. Normal, en plus de perdre son fils, son couple a implosé. Il n’y a que lui qui a pris perpétuité, finalement ! Alors, pour assécher sa peine, il a fomenté sa vengeance, et ce, durant des années. Et lorsqu’il met enfin son projet à exécution : le grain de sable !



En alternant le présent et le passé, on constate à travers les yeux du héros ce qu’il a perdu et ce qu’il éructe. La mise en perspective de ce décalage est brillante ! Sans parler d’un constat sévère du monde qui l’entoure. Coucou Vincent !

La psychologie de son héros est extrêmement travaillée. Difficile de ne pas s’identifier à cette âme en peine malgré sa radicalité et surtout grâce à la justesse des mots de Joffrey.



L’intérêt de ce thriller psychologique réside dans le faux-semblant, la mauvaise piste, le rebondissement et la révélation ! C’est une histoire singulière, pourvue d’un style moderne, fluide, riche et efficace, qu’aucun lecteur ne pourra anticiper. Parfois même, on peut craindre que ça parte dans tous les sens mais l’écrivain retombe toujours sur ses pattes et pour cette maîtrise, bravo ! Et je ne vais pas m’étendre sur la conclusion pour rien révéler, mais elle est emplie d’humanité !



Je ne peux que recommander vivement “Le puits du fou” qui lance un vrai vent de fraîcheur et d’originalité en matière de thriller ! Joffrey est également l’auteur d’”Intrication” et “Prête-moi ta mort” qu’il ne me reste plus qu’à découvrir dans les plus brefs délais. Encore une belle découverte en matière d’autoédition, un auteur à suivre de près !

Joffrey Sinet est un de ces auteurs qui a une plume très personnelle. Il jongle avec les mots et les images comme personne, il arrive à nous embarquer dans une histoire en nous faisant croire que tout est simple alors qu'il n'en est rien.

A chacun de ses livres, il sait se renouveler dans l'art de nous manipuler et de nous orienter vers de fausses pistes. Je vous mets au défi, une fois encore, d'anticiper les tenants et les aboutissants avant la fin de votre lecture. Vous mettrez peut-être à jour un ou deux détails mais, malgré cela, vous serez très éloignés de cette fin qui vous attend.

Avec une plume maîtrisée, il nous embarque pour un voyage en Birmanie. Loin d'être touristique, ce séjour vous mettra face à des horreurs innommables perpétrées sur des enfants. Les éléments qui vous sont donnés dès le départ et qui semblent très éloignés les uns des autres finiront par se rejoindre afin de vous ouvrir les yeux. Le titre, quant à lui, vous sera également expliqué au moment venu.

Les personnages sont toujours aussi présents et travaillés et ne souffrent d’aucune lacune. Les bons comme les mauvais tiennent leur rôle à la perfection.

L’intrigue, comme je vous le disais, est très originale. Les évènements s‘enchainent à une vitesse vertigineuse et ne laissent aucun répit au lecteur. Le but étant de vous laisser coi face aux révélations finales et ça fonctionne.

Au final, c’est encore une belle réussite pour ce nouveau roman de Joffrey Sinet que je ne peux que vous inciter à découvrir au plus vite.

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Joffrey Sinet pour l’envoi de son nouveau livre : « Chifoumi » format ebook. J’ai adoré ce thriller captivant et passionnant qui nous transporte dans la jungle Birmane. Une organisation secrète et machiavélique profite des catastrophes naturelles et de la panique engendrée pour enlever des enfants et les promettre à des desseins terrifiants. Les personnages sont attachants, hauts en couleurs et fort émouvants. L’auteur m’a une nouvelle fois séduite avec sa plume acérée dans ce récit original bien maîtrisé, poignant et bouleversant. Il m’a été impossible de lâcher ma liseuse durant toute ma lecture jusqu’au twist final inattendu. Un thriller addictif à découvrir en urgence !

26 décembre 2004. Un tsunami dévastateur dans l’océan Indien. Une organisation nommée RADAR en profite pour enlever des enfants en toute impunité.

2019 en France. Kyet Lapoh a tout perdu lors du tsunami, femme et enfant. Mais s’il vient voir la police aujourd’hui, c’est parce qu’il a cru reconnaitre son fils la veille. Sauf que ce n’était plus un homme, mais une femme. Faustine Gerbille et son collègue Thaï Vong ne savent pas quoi penser. Cet homme déprimé n’aurait-il pas eu une hallucination ?

Le lendemain, son corps est retrouvé. Apparemment un suicide. Mais…une autre personne va entrer en jeu, Evelyn, une étudiante en arts plastiques….

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L’auteur nous embarque dans une histoire noire, entre passé et présent. Les chapitres alternent entre Faustine et Thaï ; Patrice, le fils de Kyet, et Evelyn, ce qui amène du rythme et des questionnements qui retiennent l’attention.

Ma curiosité a été éveillée. Qu’est-ce donc que cette organisation ? Dans quel but enlever ces enfants ? Kyet a-t-il vraiment revu son fils ? Illusion ou réalité ? Pourquoi est-il mort ? Que vient faire Evelyn dans cette histoire ?

Une idée de départ originale, avec un début énigmatique comme on les aime. On voit l’enlèvement des enfants, dans un but indéterminé, puis les deux policiers, puis Evelyn. De quoi nous titiller et nous donner l’envie d’avancer. Et avec des personnages qui ne laissent pas indifférents.

On ne peut qu’avoir de l’empathie pour Patrice et les autres enfants, vous comprendrez pourquoi…

Faustine et Thaï sont équipiers et amis. Ils se lancent quelquefois des petites piques. C’est parfois un peu agaçant mais au final ça passe plutôt bien.

Quant à Evelyn, j’avoue qu’au départ je ne savais pas trop quoi en penser. Maintenant, je sais, mais ça, c’est à vous de le découvrir !

L’atmosphère est très noire avec les enfants, plus légère avec les Faustine et Thaï et avec Evelyn, elle est source de questionnement. On les suit tous avec curiosité, attendant le moment où, fatalement, tout va se recouper. Et peut-être n’est-ce pas ce à quoi vous pensiez….

Joffrey sait très bien poser ses personnages et l’ambiance pour nous donner un moment de lecture fort plaisant. Même si, et c’est très personnel, j’aurais préféré une narration au passé.

Une histoire de vengeance qui augurait d’être machiavélique et qui pourtant n’a pas sue me passionner. J’ai eu à plusieurs reprises l’impression de tourner en rond et au lieu d’être captivée je me suis ennuyée.



Le personnage principal, Marc-Olivier Novak ne m’a pas touchée. Lui qui a perdu son enfant de 5 ans, renversé par une voiture conduite par un jeune alcoolisé et drogué ne rêve qu’à se venger à la sortie de prison de ce meurtrier. Pour cela il a mis au point une vengeance qui s’annonçait diabolique. Cependant, la mayonnaise n’a pas pris. J’ai été agacée.



Au début de l’histoire j’ai trouvé le ton trop moralisateur (les écrans, les réseaux sociaux, l’extrême droite). Je veux bien que ces sujets soient évoqués mais pour moi là c’est fait à l’excès et ça en devient caricatural. Je n’ai toujours pas compris l’intérêt dans cette histoire d’ailleurs.



Même si la plume est parfois poétique et que j’ai su apprécier certaines phrases, trop souvent je n’ai pas aimé le langage utilisé, trop familier et trop vulgaire. C’était probablement pour appuyer le drame qui s’était joué pour cet homme et sa rage mais pour moi c’était trop et je n’en ai pas compris l’utilité.



Quand à l’intrigue elle-même, j’attendais plus de rebondissements et de sang. La 4e de couverture nous promettait à mon sens quelque chose de plus transcendant. Ici au final rien de bien angoissant et une fin que l’on espérait surprenante, au contraire bien trop simpliste et décevante à mon goût.

Bonjour amis lecteurs,

Aujourd’hui je vous propose le livre de Joffrey Sinet « Prête-moi ta mort ». L’auteur nous entraîne dans une intrigue complexe, captivante et haletante aux rebondissements multiples et au suspense glaçant. On y découvre Célia, fuyant son passé et débarquant à Paris. L’histoire débute comme une romance, pleine de fraîcheur et d’humour et se transforme soudainement en un thriller redoutable. L’héroïne se montre attachante et riche en couleurs . L’auteur use d’une plume brillante, percutante, pleine d’humour et nous surprend avec un twist final machiavélique et imprévisible.

Un excellent thriller !

Pierre, feuille, ciseau...

Lequel des 3 gagnera la partie, lecteur❓Bien malin celui qui le saura. Passe sous les rayons de RADAR, cette société secrète qui profite des cataclysmes pour enlever des enfants et les transformer en machines de guerre.



Là, tu croiseras 3 drôles de dames au physique improbable, deux flics inutiles qui feront pas avancer le chmilblick d'un iota et une escort spécialiste des monstres antiques. Un cocktail qui aurait pu être explosif si seulement j'y avais cru une seule seconde, les situations se font et se défont avec tant de facilité qu'elles me laissent incrédule.



Ajoute à ça un style ampoulé qui s'orne de periphrases un peu ridicules et t'es bon pour lever les yeux aux ciel en attendant le dénouement.

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Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture. Les critiques lues sur babelio m'ont donné envie de lire CHIFOUMI et pour être honnête je suis assez mitige. Le sujet avait tout pour être original ,enlèvements d'enfants lors des catastrophes naturelles pour les transformer autant physiquement que psychologiquement.Alors au début de la lecture de ce roman j'étais perdu et une fois que tout se met en place on comprend le sens de l'histoire. Le petit hic se fait sur la vraisemblance et c'est la que ça pêche personnellement. De ce CHIFOUMI je ne retiendrai que la fin. Mais comme je dis toujours ceci n'est que mon avis personnel.

Nous sommes ici dans le double inversé du "Puits du fou" que j'avais beaucoup aimé.

La relation parent/enfant est toujours présente mais elle est ici toxique, destructrice, monstrueuse. Les faux-semblants se succèdent, on ricoche de mensonges en manipulation, les personnages sont fort complexes dans leurs psychologies, leurs histoires de vie et leurs relations interpersonnelles. On ne sait pas où l'auteur veut nous emmener jusqu'au dénouement.

2 bémols cependant pour moi : le 1er est une impression persistante d'arythmie, des moments d'intenses tensions suivis de relâchements introspectifs ou descriptifs, certes utiles à la compréhension globale mais souvent répétitifs. Certaines révélations gagneraient en tragique et en impact s'ils étaient plus resserrés et exprimés une seule fois au bon moment.

Le 2nd, qui m'est personnel, est le ton de romance qui sous-tend la mise en place de l'intrigue. De fait, j'ai nettement préféré la partie thriller quand le rythme s'accélère et que le noir remplace le bleu du début.

La révélation finale est très originale et fait mouche, apportant son lot de connaissances fines de la psychopathologie que l'auteur maîtrise parfaitement.

Et surtout, le style inimitable de Joffrey Sinet, sa poésie écrite à l'acide, le poison distillé dans un verbe élégant, précis et touchant.

Bref, je recommande ++ car l'histoire est machiavélique et d'une noirceur brutale, les personnages sont totalement fêlés, chacun dans un sens du terme et la plume d'une qualité exemplaire.

Un auteur à suivre de près.

J’ai découvert Joffrey Sinet avec l’excellent “Le puits du fou” que j’avais adoré , c’est donc sans l’once d’une hésitation que je me suis lancé dans ce nouveau roman au titre énigmatique “Métal Fantôme”.



Dans ce récit, on suit Avenir Aubert, une jeune femme meurtrie par la mort de sa fille qui n’a que l’écriture comme exutoire. Au même moment où elle apprend qu’une maison d’édition accepte son thriller, elle fait la connaissance de son voisin, Éric. Thanatopracteur de profession, l’homme se trouve avoir aussi le cœur sur la main. Lorsque son existence semble prendre un nouveau départ, Avenir se voit séquestrée et en colocation avec Éric au sein d’un labyrinthe forgé dans un métal fantôme…



Dans une savante alternance de présent et de passé, on découvre l’historique dramatique de ces deux personnages.

Leur psychologie est développée avec méticulosité. En traitant de sujet fort à travers leurs secrets, Joffrey rend Avenir et Éric on ne peut plus attachants.



Tout comme “Le Puits du fou”, l’intérêt de ce thriller psychologique réside dans le faux-semblant, la mauvaise piste, le rebondissement et la révélation ! Il est question d’une histoire singulière, pourvue d’un style moderne, fluide, riche et efficace, qu’aucun lecteur ne pourra anticiper. Parfois même, on peut craindre que ça parte dans tous les sens mais l’écrivain retombe toujours sur ses pattes et pour cette maîtrise, bravo ! Et je ne vais pas m’étendre sur la conclusion pour rien révéler, mais elle est emplie d’émotion !



Je ne peux que recommander vivement “Métal Fantôme” tout comme “Le puits du fou” qui lance un vrai vent de fraîcheur et d’originalité en matière de thriller ! Joffrey est également l’auteur d’”Intrication” et “Prête-moi ta mort” qu’il ne me reste plus qu’à découvrir dans les plus brefs délais. Encore une belle découverte en matière d’autoédition, un auteur prolifique à suivre de près !

Retour sur "LE PUITS DU FOU" de Joffrey Sinet.



C'est une nouvelle fois grâce aux mordus de thrillers que j'ai découvert ce nouvel auteur et je les en remercie grandement car cela à été une vraie révélation.



La découverte d'un nouvel auteur est toujours pour moi un bonheur de lectrice, cette fois ci, j'ai été charmée par la subtilité de l'intrigue, par une écriture cash et incisive qui m'a happé et m'a bousculé mais aussi qui m'a ému aux larmes....



Jusqu'où un père est-il prêt à aller pour rendre justice?

Un amour inconditionnel.

Une vengeance machiavélique.

L'histoire de Marco, sa vie, sa soif de vengeance.

Une histoire qui m'a prise aux tripes à de nombreuses reprises, comment ne pas imaginer être Marco, comment rester de marbre devant une telle infamie surtout lorsque l'on est mère de 4 magnifiques princesses à qui j'ai céder mon coeur à vie.



Je me suis identifiée dans de nombreux passages traitant de la jeunesse d'aujourd'hui, de notre belle et talentueuse justice..., de l'importance que l'on porte à sa famille, celle que l'on a construite et non celle que l'on nous a imposé dès la naissance, de sa rencontre avec Edith, de leur premiers émois...

Puis tout s'accélère, la venue au monde de Robin, le choix qui n'en ai pas un pour Marco puisqu'il coule de source qu'entre travail et père au foyer pour prendre soin de son fils, il restera auprès de Robin, puis le noir...



Le coeur qui cesse de battre, le temps qui s'arrête, la vie qui perd tout sens d'être vécue, la chute libre, la descente aux enfers....



Seule motivation, la vengeance.

Supplicier le responsable de ce néant, de ce trou béant à la place du coeur, de cette absence tortueuse, chaque seconde, chaque minute n'est plus bâtie que de colère, de haine en vue d'assouvir cette rage qui le ronge depuis tant d'années....



L'auteur arrive même à nous manipuler de telle sorte que l'on ne sait même plus en qui croire, l'incertitude s'installe comme si elle s'imposait dans l'esprit du lecteur.

Un machiavélisme qui nous ballade de rebondissements en rebondissements, mais également une ode à l'amour et à l'amitié.



Une certitude, un gros coup de coeur pour un grand monsieur, merci Joffrey Sinet , bravo, un thriller psychologique digne des plus grands noms de ce registre littéraire.



Je vous recommande ardemment un aller pour le Puits du fou , vous n'en ressortirait pas indemne.



Une mention spéciale pour la première de couverture qui est superbe et devient très explicite à la lecture du livre😉

Comme l'écrivait Nietzsche, "si tu regardes longtemps un abîme, l'abîme regarde aussi en toi" aphorisme qui illustre parfaitement ce roman.

Voilà un livre très difficile à classer. Dystopie, ou plutôt regard acide et lucide posé sur notre société, autoanalyse assez objective du héros, sur son moi d'avant la tragédie et l'actuel. La neutralité du jugement est sans complaisance vie impitoyable. Thriller psychologique, voire guerre psychologique car les personnages luttent à mort dans des rapports de force où il n'y a que des maîtres. Roman de la douleur, sans conteste, mais douleur aussi bien sado que masochiste. Roman de (l'auto) destruction, de (l'auto) construction, roman du mouvement et de l'immuable, misanthrope et altruiste, roman de la vengeance et du pardon, de la haine et de l'amour incommensurables, du chaud et du froid, du deuil et de la résilience, du vide et du plein, du fantasme et du réel.

Roman du paradoxe qui nous entraîne dans un cyclone d'émotions contradictoires, une spirale infernale, un puits d'horreur, un sommet de bonheur.

Un roman où on ne peut que s'attacher aux personnages, une histoire qui ne laissera personne insensible et finalement un roman noir qui, pour immoral qu'il soit, nous apaise autant qu'il nous questionne.

"Le Puits du fou" est remarquablement bien écrit, émaillé de références culturelles qui témoigne de l'érudition de l'auteur, la structure est travaillée pour alterner action, réflexion, projection, souvenir dans un rythme maîtrisé.

C'est le 1er roman de Joffrey Sinet que je lis et certainement pas le dernier !

Je recommande ++++ autant pour l'intrigue que pour la réflexion ontologique qu'elle génère.

Vous l’aurez compris sans que j’ai besoin d’y revenir, on a là une histoire de vengeance. Le dernier livre que j’ai lu concernant ce thème (Plus rien à perdre) relativement souvent traité m’a vraiment plu de par son originalité. Je croyais en ouvrant Le puits du fou que ça allait faire doublon, mais il tenait plus en place dans la PAL, alors…



Alors rien à voir. Ici, nous avons un vengeance, c’est bien vrai, mais elle est exprimée de façon machiavélique, réfléchie, étudiée… Ici, nous avons un plan établi, qui s’est forgé pendant plusieurs années, qui a été jusqu’à bouffer et recracher le cerveau de notre protagoniste, Marco. Marco, c’est un type bien, un type somme toute banal, marié, un enfant. Tout bascule le jour où le petit meurt, percuté par un chauffard. L’affaire est classée, le fautif en prison, mais le verdict ne semble pas assez salé. Pendant les 15 ans d’emprisonnement du tueur, Marco ruminera, autant dire que ça laisse de la place à la réflexion et à la mise en place.



Du coup, comment ça se passe ? On a une construction de récit intéressante. Elle passe du Marco actuel, aigri, rongé par la peine et la colère, meurtri par la mort de son fils, qui laisse aller ses émotions de sorte qu’il en oublie tout le reste, il en oublie même de vivre. Esseulé, il va tout mettre en œuvre pour mettre au point sa vengeance, la seule chose qui le maintient à peu près sur des rails. Cette volonté de revenir en arrière étant un mythe, il choisit d’aller de l’avant, dans le seul but de faire payer le prix fort à l’assassin. On revient au fil des chapitre sur l’autre Marco, l’ancien, celui qui avait une famille aimante, un fils qui le comblait, des amis avec qui il faisait tout un tas de choses tout en étant apprécié de ses collègues. Comme quoi, la mort d’un être cher provoque celle de l’âme et Marco va être l’acteur de cette déchéance.

En parallèle, nous aurons aussi l’étude des autres personnages qui interviennent bon gré mal gré dans l’intrigue : la femme de Marco, certaines de ses connaissances, son ennemi juré… Toutes ces tranches de vie vont se croiser, s’entremêler. Bien évidemment, certains resteront des personnages secondaires, donc leur caractère sera moins creusé, mais l’ensemble des personnages est assez clair, fluide et bien traité.



Comment ? Alors pour Marco, je me suis fait peur à plusieurs reprises en me disant « purée, ce mec, c’est moi » (avec quelques attributs en moins, je concède), je n’ai eu aucun mal à m’identifier à ce protagoniste. Que ce soit dans sa personnalité « gai luron » ou dans son cynisme dû au mutisme, à l’enfermement de ses émotions… je nous ai trouvé beaucoup de ressemblances et ai donc foncé tête baissée dans son histoire. Pour le reste des personnages, même si la projection (pour ma part) était moins intense, l’empathie envers chacun fera qu’on s’y attache. Qu’on les déteste ou qu’on les aime, on trouvera toujours un moyen de les comprendre, de les ressentir… C’est d’ailleurs assez surprenant. On finit par se demander qui est « méchant », qui est « gentil » et surtout, où se trouve la frontière entre les deux. Celui qui fait le mal pour les « bonnes raisons »… la capacité à faire justice soi-même… Accepter de faire preuve de cruauté pour un objectif qu’on se fait nôtre… Tout plein de choses viennent ici s’opposer et, sans se poser réellement de questions, on avance aux côtés de Marco dans le seul et unique but de vouloir retrouver la paix, quel qu’en soit le prix. On est alors sur le fil, tout le long de ce livre, celui d’être du côté d’un tueur (parce qu’on est d’accord que quelqu’un qui met tout en œuvre pour tuer une autre personne, c’est un tueur…) tout en étant persuadé d’être du bon côté. Nous voilà donc ballottés entre faux semblants, entre colère et pitié, entre amour profond et soif de vengeance… en équilibre. Il faut dès lors être sûr de respecter cet équilibre pour ne pas sombrer.



Ici, c’est ce que l’auteur a su insuffler dans son récit : l’équilibre. Nous avons un homme bouffé, mais qui saura en temps et en heure se rendre compte de ses erreurs ou des propos tendancieux qu’il a pu avoir. Un homme qui, malgré la douleur, est capable de ce remettre en question. Un homme encore qui, malgré sa soif de vengeance et son envie de justice va rester humain tant dans ses actes que dans son plan. La question est… va-t-il devenir fou ?

L’écriture est fluide, les mots incisifs, les phrases percutantes et des dialogues qui font sens. Nous avons là une véritable aventure qui met nos nerfs en pelote, des personnages intelligents et réfléchis, creusés et déroutants. Il faut dire que pour tenir un huis-clos en haleine de la sorte, il vaut mieux qu’il soit doué, l’écrivain 😉



L’enfermement est un thème qui a été vu, revu et re-revu (histoire d’être sûr), mais ici, nous l’avons qui est traité d’une façon extrême : enfermement sur soi suite à une tragédie, l’enfermement de l’autre… une claustration à double tranchant qui se veut dévastatrice dans tous les sens du terme. C’est une sorte de folie, qui commence par prendre aux tripes avant de s’enfermer dans le cerveau. Tout ici est très bien expliqué, non par par des apartés lourds, mais par l’introspection des personnages eux-mêmes. Ça rend le récit assez fin et donne envie de comprendre chacun des partis. Ah oui, attendez-vous à être souvent enfermé dans la tête des gens… Je vous ai déjà dit que j’avais trouvé ça déroutant ? 🙂



Au milieu de tout ce joyeux merdier (non non, j’ai beau chercher, je ne trouve pas d’autres mots), l’auteur nous fait part de réflexions sur d’autres sujets : la discrimination (et ce qui a pu l’entraîner), les effets du mutisme sur l’entourage, le deuil et ses différentes façon de le vivre, l’acceptation de la mort… plusieurs choses sont ici répertoriées, tantôt traitées avec minutie, tantôt survolées, mais toujours mises en place de façon claire pour nous donner, malgré tout, une vision plutôt optimiste sur la vie. Certains aspects politiques ont été vus, de façon légère et intelligentes, comme pour donner un peu plus de poids au récits et aux personnes qui le composent.



Ne vous laissez pas bernés par la « longueur » du prologue en revanche, un véritable monologue vous entraîne dans la tête de Marco et montre l’importance de ses ressentis.

S’il y avait dans tout ça un point noir, et un seul… ce serait pour ma part la redondance dans la morale, parce que oui, il y en a une et on ne peut pas passer à côté 😉

Non pas que cette dernière me dérange, bien loin de là, mais il est vrai qu’elle se fait ressentir un peu fort. Elle n’est ni sinueuse ni sournoise, on la prend en pleine tronche. Maintenant, je la trouve belle et vais complètement en son sens, alors ça ne me dérange pas et puis… quand on a vécu les dernières heures plongé dans un bouquin aussi glauque, un peu de blancheur, ça fait du bien 😉



Du coup, j’en retiendrai une écriture soignée, des personnages travaillés et creusés, une intrigue originale (malgré un thème qui l’est moins), des rebondissements présents, un huis-clos prenant et une chute qui fait réfléchir… Bref, beaucoup de bon ! De là à ce que je creuse un puits dans mon garage, il n’y a qu’un pas… Devrais-je remercier l’auteur pour ça ? Je ne crois pas… 🙂

En revanche, je le remercie pour ce bon moment de lecture, un ouvrage que je n’ai pu lâcher que difficilement pour me sustenter 😉



Je conseille vivement à tous les lecteurs qui veulent du psychologique sans gore, qui veulent des retournements de situations inattendus sans être capillotractés, à ceux qui ont envie de se faire prendre au piège sans finir captif… Bref, à beaucoup de monde ! 🙂

Quitte à devoir rester chez vous de bonne heure, autant plonger dans les abîmes du puits 🙂



Bonnes lectures à tous !
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Je suis une fan inconditionnelle de Joffrey Sinet, je dois avouer qu'il vient de mettre la barre très haute avec son dernier roman. Une histoire hors norme, une thématique totalement originale et maitrisée avec brio. Je me suis laissée envouter dans ce récit au suspens intense. Une organisation surnommée RADAR, profite des catastrophes naturelles pour enlever des enfants, pour but de les transformer physiquement et psychologiquement, pour devenir de parfaits tueurs . Le grand maitre n'a aucun état d'âmes, usant de la violence envers ses fidèles petits soldats. Ce dernier a créé ce monde de démence dans la jungle en Birmanie, pour ne pas se faire repérer.

Quel avenir est réservé pour ces enfants devenus adultes?

L'auteur tient en haleine ses lecteurs du début jusqu'au final, une fin explosive et totalement inattendue.

L'écriture est fluide, percutante et très visuelle, entrainant une lecture hypnotisante, captivante et addictive.

Une histoire qui m'a pris aux tripes, qui a mis mes neurones à rude épreuves, une histoire qui m'a littéralement scotché. Une fois commencée, il est impossible de stopper la lecture.

Une histoire à multiples rebondissements, un rythme intense, une extrême tension, une intrigue haletante. Un roman qui se déguste sans modération.

Une lecture où le mot fin est frustrant on en demande encore.

Un véritable coup de cœur.