Citations de John Brunner (208)
(DITO Servez-vous de "dito" ! Le processus mental impliqué fonctionne exactement selon le principe d'économie de largeur de bande employé sur votre imaphone. Quand on a vu ce qu'on a vu, on l'a vu, et il y a trop de choses à voir pour perdre du temps à les voir plus d'une fois. Utilisez "dito". Pensez-y ! - Chad C. Mulligan, Lexique de la déliquescence)
L’intellectuel africain est à ce point atteint par le virus européen qu’il en arrive à établir une véritable barrière entre le cerveau et le ventre. Pour lui, souffrir de la faim est quelque chose qui arrive aux autres. Or, c’est exactement ainsi que l’on raisonne aussi bien à Londres qu’à Paris.
On s’habitue à la dépendance. On s’habitue aussi à se servir, à la place d’os, ou de silex, de couteaux d’acier… et de cela aussi on dépend.
Que disparaisse l’homme, avec ses mesquines aspirations et ses haines stupides… et peut-être que, dans le sens cosmique du terme, notre planète en serait purifiée.
Un homme qui se fait payer pour en tuer d’autres qui ne lui ont fait aucun mal n’est pas digne de vivre.
Plus on est riche et plus on s’offre le luxe d’avoir une conscience.
La vérité est toujours horrible. Dès qu’un riche comme l’est votre père est assez honnête pour reconnaître qu’il doit sa fortune aux souffrances d’autres hommes, il devient vulnérable.
Les gens ont tant de manière de se faire du mal les uns aux autres ! Mais nous, nous sommes condamnés du jour de notre naissance.
En Occident, et dans la plupart des pays contaminés par sa civilisation décadente, il existe une tendance marquée, chez les célibataires ou les hommes mariés depuis un certain temps, à succomber aux avances de filles jeunes sexuellement attirantes. Les moindres faveurs qu’elles leur accordent peuvent faire d’eux des esclaves.
Rien de plus favorable que d’arriver à faire dépendre de vous quelqu’un que vous désirez mettre dans votre poche. Si vous parvenez à obtenir de lui, ou d’elle, ses faveurs, à la longue cela se révélera payant.
S’il existe, chez un homme ou une femme, un quart de bon pour trois quarts de mauvais, on peut encore s’estimer heureux. Ainsi moi-même, par exemple, je suis paresseux, jouisseur, ingrat et j’ai tendance à changer d’opinion comme de chemise.
Les conseils ont ceci d’utile qu’ils vous font bénéficier de l’expérience des autres. Cependant, exposer ses problèmes est une chose ; les résoudre en est une autre et on ne peut les résoudre que soi-même, sinon on n’arrive à rien.
Ce n’est pas en obéissant à des ordres que l’on progresse.
Ce pays est une pomme mûre. Nous n’aurons même pas besoin de secouer la branche pour qu’il nous tombe dans les mains.
On dispose de beaucoup de temps, en Afrique, parce qu’on a en somme peu à faire.
Il est mort.... Comme nous mourrons tous un jour.
Chacun sait que chèvres et végétation luxuriante ne vont pas de compagnie. Le Sahara en est la preuve qui, avant d’être livré aux chèvres, était le grenier des pays méditerranéens.
Ces modestes agapes me rappelaient qu’il existe des humains qui ne sont pas d’abominables égoïstes.
Il y a tant de choses dans le monde qui sont à moitié vraies. Ou à moitié fausses, si l’on préfère.
Les Noirs sont vraiment moins que des bêtes et qu’on n’arrivera jamais à les civiliser, mais peu leur importe que leurs boissons leur soient servies par des mains de Noirs.