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Tous à Zanzibar tome 0 sur 3

Didier Pemerle (Traducteur)Gérard Klein (Préfacier, etc.)
EAN : 9782253071808
703 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
3.86/5   407 notes
Résumé :
New York au XXIe siècle, mais ce pourrait être Londres, Paris, Montréal…

Une ville tout entière protégée par un dôme, mais parcourue de saboteurs qui détruisent et tuent pour le plaisir ; une ville régie par la technologie la plus raffinée, mais où l'émeute peut éclater à chaque détour de rue ; où la loi vous interdit de procréer si vous présentez la moindre tare, mais qu'est-ce qu'une tare ? Pour le savoir, pour tout savoir, soyez à l'écoute de Shal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Une construction fascinante et atypique …

Tous à Zanzibar est un grand classique de la science-fiction ... La construction du roman est absolument unique ( bien qu'elle ne sorte pas de nul part ) .
C'est entre autre , un enchainement de dépêches dont chacune est une perle .. le fil conducteur du roman est le personnage principal . Il est seulement un des nombreux aspects de la trame du recit . C'est ce qui donne un coté très désordonné au roman .

Fondamentalement nous avons-là un texte prospectif dont la pertinence rétroactive est envoutante ...
Il a été écrit en 1968 et ce roman sociologique proposait alors de la prospective sociale et géopolitique .
Les vues de l'auteur ne sont pas tombées très loin de la situation que nous connaissons .

Tous à Zanzibar nous proposes donc une sorte de présent alternatif et c'est aussi troublant que c'est plaisant .
J'insiste sur cet aspect présent alternatif savoureux , parce que c'est rare en fait , et c'est une saveur très originale qui est peut-être spécifique à la SF finalement .

Le texte est bien écrit et cette lecture est une véritable expérience .
L'auteur est une pointure , je tiens à le souligner pour toute personne qui ne connaitrais pas le genre .

Cependant cette lecture peut-être éprouvante .
C'est une expérience qui exige de la constance assidue à cause de cette structure narrative tout à fait singulière , qui peut apparaitre comme décousue pour un lecteur pas assez attentif .

Le charme de l'oeuvre vient du ricochet de notices terrifiantes ... amères .. lénifiantes ... brutales ... douces et amères , spectaculaires , dramatiques ou désespérantes ...
Il a dans ce récit un fond pétri d'une sorte de douce ironie pince-sans-rire récurrente , qui est drôle , sans être désopilant.

Le personnage principal navigue dans ces eaux tourmentées ( entre chasse d'eau et catastrophes géopolitiques ) .
Le lecteur finira par saisir sa signification dans ce contexte apparemment confus chapeauté par le supercalculateur ( sourires ) ...

Un roman difficile mais qui est une vraie expérience de lecture ..
Un texte qui déborde d'humour mais un humour pince-sans-rire très britannique , livré avec une tension limite désagréable .

Par ailleurs les thèses du roman , qui sont extrêmement incisives , ont aussi le charme de la pertinence malgré le temps qui passe ...

Je cite Spinrad :
C'est une construction littéraire comprenant un roman , plusieurs nouvelles , une série d'essais et tout un tas de trucs , le tout constituant une sorte de film .
Si Tous à Zanzibar prouve une chose , c'est que le tout peut être plus grand que la somme des parties ."

PS : l'intro de Gérard Klein est loin d'être inintéressante .

Un plaisir à poursuivre avec : , le troupeau aveugle , du même auteur .
C'est un autre texte de la même veine . Un livre que personnellement , je trouve encore meilleur que Tous à Zanzibar . . .
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Ce livre est daté, mais reste excellent.

C'est de la science fiction prospective. L'auteur se projette 40 à 50 ans plus tard et nous immerge dans ce futur. Sauf qu'il a été écrit en 1969 et nous plonge dans les années 2010. le futur, c'est le début du XXIe siècle. Déjà, ça fait un peu bizarre.

Évidemment, comme il extrapole les grandes tendances de ses 20 dernières années, donc des 50s et 60s américaines, cela donne un monde dans lequel la consommation de masse a atteint des sommets dans le jetable, où diverses drogues légalisées sont devenues partie prenante de la vie des gens, où le raccourcissement des jupes a abouti aux vêtements transparents, et où la libération sexuelle a développé la catégorie sociale des "minettes" (je ne sais pas de quel terme anglais ce mot est la traduction), ces jeunes femmes qui voguent d'un appartement à l'autre au gré de leurs aventures. Mais il oublie de nous raconter ce qu'il en advient lorsqu'elles vieillissent.

Comme il a raté le retour du conservatisme moral et surtout le développement d'internet (il y a un ordinateur surpuissant mais solitaire), cela ressemble aujourd'hui davantage à une uchronie. Aussi parce que les guerres de Corée puis du Vietnam sont devenues une "guerre du Pacifique" perpétuelle, un peu à la façon de la guerre perpétuelle dans le 1984 d'Orwell.

Ce qu'il n'a pas raté, c'est le développement des multinationales, du complexe militaro-industriel, et de leur emprise sur le monde.

Ce qu'il a amplifié, le principal sujet du livre, c'est l'eugénisme issu de la surpopulation : le contrôle des naissances, initié de façon privée par la pilule des 60s, est devenu un régime très strict encadré par les législations et la pression sociale. Et c'est devenu du coup le grand sujet de préoccupation des gens.

Le point fort du livre, c'est la multiplicité des points de vue. Il y a bien sûr une intrigue principale, quelques personnages dont on suit le parcours et qui pourraient bien avoir infléchi la course de ce monde. Mais elle se développe au milieu d'une grande fresque impressionniste, sautant vers des personnages et intrigues mineures, incluant des flashs tv ou radio et des encarts publicitaires. Et du coup, l'effet d'immersion est totale.

Il y a d'ailleurs en entrée un sommaire fascinant qui répertorie les (courts) chapitres en les reclassant en catégories : l'intrigue principale, les personnages mineurs, les éléments du contexte, et dont les paginations s'intercalent. Je ne sais pas si l'intention de l'auteur est de suggérer qu'on pourrait aussi lire plusieurs "livres" différents en suivant cette classification, plutôt que de passer de l'une à l'autre catégorie en lisant dans la continuité. Cela donnerait un roman principal, un ou des recueils de nouvelles, et un machin impressionniste bizarre, un peu cut-up. Je devrais essayer mais je n'en ai pas le courage.

Finalement, pourquoi il mérite de survivre aux outrages du temps ? Parce qu'à force de réflexions sur l'hédonisme forcé et la recherche du bonheur, l'eugénisme, la filiation et la famille, la surpopulation, les inégalités et les pétages de plomb type amok, les différences culturelles et le racisme, il y a une belle interrogation sur ce qu'est l'humain.
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Ce roman de Science-Fiction écrit en 1968 décrit notre planète dans un futur situé en 2010 ! le résultat est assez étonnant car si le monde ne ressemble heureusement pas totalement à ça, il faut bien reconnaître que John Brunner a imaginé un univers qui, sur bien des points, colle avec ce que nous avons connu et connaissons. C'est frappant, mais ce n'est pas ce qui est le plus étonnant dans ce roman. Dès les premières pages on sent que ça part dans tous les sens, les chapitres sont courts mais ne se suivent pas forcément, un peu comme si on zappait sans cesse entre plusieurs chaînes. Et pour cause, l'auteur a conçu ce roman de façon à ce qu'on puisse le lire soit dans l'ordre de la pagination, soit comme quatre textes différents, en commençant par celui qu'on veut. Mais, en dehors du fait que tous ces textes se déroulent dans le même univers dont ils nous dévoilent plusieurs facettes, ce ne sont pas du tout des textes qui nous présentent la même histoire sous des points de vue différents comme le Quatuor d'Alexandrie ou les cycles romanesques d'Aki Shimazaki. Non, il y a bien une histoire, une double intrigue qui tourne autour de deux colocataires américains, Norman qui va participer à l'achat par l'entreprise GT du Beninia (pays situé sur une île fictive dans le golfe du Bénin), et Donald que les services secrets envoient au Yukatang (archipel asiatique) pour espionner les travaux d'un généticien. Cette histoire elle se déroule dans les chapitres intitulés Continuité. Autour de cette histoire, il y a les chapitres Jalons et portraits dans lesquels il y a plein de personnages secondaires qui parfois croisent, ou non, les univers de Norman et Donald. Et puis il y a les chapitres le monde en marche qui nous donnent des bribes d'info sur ce qui se passe dans le monde, au Beninia, au Yukatang ou ailleurs. Et enfin les chapitres Contexte qui nous donne des informations concrètes sur le monde de 2010 (ainsi que des publicités, des citations du sociologue Chad Mulligan, qui par ailleurs se révèle être aussi un protagoniste de l'histoire)! Autant dire que ce n'est pas une lecture de tout repos, en tout cas dans l'ordre des pages ! Et je ne suis pas persuadée qu'une autre façon de le lire soit plus intéressante, en tout cas la première fois (à essayer peut-être lors d'une relecture?) ! Mais quelle imagination, quelle invention, y compris linguistique ! le résultat est un patchwork déjanté, un collage un peu fou, très rythmé et très vivant. Un ovni littéraire qui vaut d'être découvert.
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Voici une oeuvre choc de la SF ! Sorti en 1968, ce gros roman relu de nos jours s'avère visionnaire, la réalité ayant largement rejoint cette formidable fiction sous bien des aspects.
Jugeons plutôt, la revue de détail est éloquente, et même sidérante !
vers 2010, les villes sur Terre sont surpeuplées, des gens dorment dans la rue, où des "amocheurs" font régulièrement des raids mortels.
L'espionnage industriel et le sabotage font rage.
La science a fait des progrès importants, on peut désormais vivre avec des organes artificiels. On se bourre de drogues et médicaments. La législation eugénique interdit de procréer à ceux qui présentent la moindre anomalie génétique, et on tolère très mal les couples ayant plus de 2 enfants.
La publicité TV aliène l'individu.
Les baleines ont disparu, l'eau est rare et chère.
Certes, les automobiles et leur lot d'embouteillages monstres ont disparu aussi (mince, la seule bonne nouvelle n'a même pas eu lieu !)
Les inégalités de richesse entre pays sont très fortes, dans un monde bipolaire dominé par l'affrontement capitalisme/maoïsme chinois...tandis que le Yatakang, nouvelle puissance économique d'Asie du Sud-est décolle !
Economie nationalisée, aux mains de quelques Etats et multinationales comme la General Technics, gardienne du fantastique ordinateur Shalmaneser qui filtre l'information, et, qui sait, a peut-être une conscience ?
Pour le sociologue Chad Mulligan, il y a urgence : ce monde chaotique et dangereux est "délinquescent"...mais est-il encore temps d'agir dans ce tourbillon ? Peut-on encore vivre comme les hommes du continent africain ? L'énorme retard technologique et la misère de ses habitants sont peut-être le double prix à payer pour rester libre et maître de son destin, donc finalement heureux, face à un monde artificiel et cybernétique ?
Personnellement, une des plus belles oeuvres de SF jamais lues, la vraie SF traditionnelle comme elle n'existe pratiquement plus, emportée par les cycles fantasystes qui ont suivi, et peut-être par ce qu'on appelle le "progrès" qui a souvent dépassé la fiction.
Et c'est aussi un choc stylistique, le procédé d'écriture est déroutant, percutant, au départ la présentation fait figure d'OVNI, et finalement elle illustre et traduit à la perfection le propos !
Relisons donc les 4 romans de la Tétralogie noire de John Brunner, dont celui-ci marque le point de départ, et qui se poursuivront par l'Orbite déchiquetée, le Troupeau aveugle, et Sur l'onde de choc, autant de merveilles d'anticipation nées de la montée des inquiétudes et tensions politiques, économiques, sociales et environnementales (bien qu'encore discrètes) des années 70.
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Tous à Zanzibar a été écrit en 1968 et décrit notre monde actuel (2010), qui se caractérise par une surpopulation généralisée sur toute la planète. Des mesures eugénistes se mettent en place dans les pays développés. Avant d'avoir la permission d'avoir un enfant, les couples doivent faire analyser leur génome : à la moindre suspicion de maladie génétique (schizophrénie, hémophilie, et même daltonisme), la personne a l'interdiction d'avoir une descendance. Les foetus à risque sont avortés. Avoir des enfants est devenu un privilège, mais en avoir plus de deux est très mal perçu. Les couples sans enfant se rassemblent en association pour s'occuper d'un enfant d'une autre famille un jour par semaine.

À cause de la surpopulation, des amocheurs (dérivé du terme « Amok », qui désigne une personne folle qui détruit tout sur son passage) sèment régulièrement la panique dans les grandes villes.

L'histoire se focalise sur deux grands évènements : la société General Technic Corporation s'apprête à acheter un pays africain entier, et planifie son opération grâce à son super-ordinateur Shalmaneser, qui prend toutes les décisions ; à l'autre bout du globe, le Yatakang annonce qu'il est sur le point de créer une génération de surhommes et de pouvoir créer des génies sur commande pour toute sa population, déclaration qui secoue tout le reste de la planète.

La structure du roman est assez particulière. Les chapitres sont regroupés en quatre catégories : le « monde en marche », qui regroupe des courtes phrases saisies au vol dans des conversations ou des émissions de radio, parfois inachevées ; « Jalons et portraits », qui présente des personnages qui n'interviennent pas vraiment dans l'intrigue, mais qui nous permettent de mieux comprendre les évènements ; « Contexte », qui comme son nom l'indique, nous explique ce qui passe au moment du récit ; et « Continuité », l'intrigue proprement dite.

Je suis resté un peu sur ma faim avec ce livre : les deux évènements sur lesquels on se focalise ne m'ont pas semblé pertinents : on se focalise plus sur les pressions politiques et économiques qu'ils entraînent plutôt que sur les problématiques de la surpopulation et de l'eugénisme qui me paraissaient plus riches et intéressants à traiter. Je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de place pour le sociologue Chad Mulligan et son « Lexique de la délinquescence », qui est très mordant et très critique sur ces phénomènes de surpopulation.
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critiques presse (1)
Telerama
11 février 2019
Pendant longtemps, le roman, qui reçut le Prix Hugo en 1969, fut même pour les profanes le symbole de ce que peut être une SF intelligente.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
Suppose qu'il y ait dans ton immeuble un idiot irresponsable [...], et que sa maladie provoque en lui le besoin hebdomadaire de déchiqueter quelqu'un à coups d'ongles et de dents, et que tes voisins soient d'accord pour que chaque famille à tour de rôle délègue un de ses membres auprès du monstre pour se faire mettre en pièces... [...]
C'est exactement ce que fait le service militaire, sauf qu'il ne prend pas ceux des membres de ta famille que tu donnerais volontiers, comme la grand-mère de cent-sept ans qui est gâteuse depuis des années ou le bébé qui a échappé à le surveillance eugénique et qui est atteint de phénylcétonurie. Il prend les membres les plus beaux, les plus sains, les plus vigoureux, et aucun autre.
Cela ne te rappelle rien ? Et pourtant. L'imagination a parfois de curieuses intuitions et l'une d'elle s'est perpétuée au cours des millénaires. Depuis Andromède enchainé à son rocher jusqu'aux vierges offertes au dragon que Saint Georges abattit par la suite, le thème de la destruction du bien le plus précieux, le plus irremplaçable de notre espèce, ne cesse de hanter nos légendes. Cela nous dit, avec une sagesse que nous n'avons pas en tant qu'individu, mais que nous possédons collectivement, que lorsque nous partons à la guerre, nous allons à notre ruine.
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Les gens de vingt et un ans ont du mal à croire qu’il y a seulement trente ans, les routes et les villes étaient saturées jusqu’à l’asphyxie de masses de métal dites mobiles mais qui s’empêtraient à un tel point les unes dans les autres qu’à la fin la raison a eu raison. Pourquoi se compliquer la vie avec deux tonnes d’astuces mécaniques quand on ne peut même pas s’en servir pour être à temps là où on va, et qui, bien pire, abrègent la vie à coups de cancer et de bronchite chronique grâce aux miasmes qu’elles dégagent ! Comme une espèce vivante, les automobiles s’éteignirent lorsque leur environnement fut saturé de leurs déjections.
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Un être humain peut s'adapter à des faits patents, tels que le jour, la nuit, les saisons, la sécheresse tet le vide lunaire, à une épidémie qui décime les élevages de gibier, ou à une fusée de ravitaillement qui s'écrase contre la pente d'un cratère.Par contre ce qui est impossible, c'est de s'adapter aux sept milliards de rivaux de notre espèce. Ce fourmillement incalculable de variables rend impossible la recherche de solutions rationnelles aux états de crise
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SHALMANESER Seul élément de fraîcheur du building de la GT. Ils le disent capable d'évoluer vers une véritable conscience de soi. Ils disent aussi que son intelligence égale les intelligences additionnées de mille humains. Il n'y a pas de quoi se vanter, parce qu'il suffit de mettre mille d'entre nous ensemble pour qu'ils se comportent comme des idiots.
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Le souffle brûlant de l’homme projetait sur son visage des gouttelettes de salive. Il agrippait de ses mains ses seins juvéniles. Elle se rappela ce que Papa lui avait dit, il y avait bien longtemps, et elle fit semblant de se détendre, de lui laisser faire ce qu’il voulait. Puis au moment où il relâchait sa surveillance, elle avança le long de ses joues ses doigts raidis, trouva les yeux. Ils giclèrent hors des orbites comme des groseilles à maquereaux poisseuses de jus. Il hurla. Elle était depuis treize ans sur terre, et jamais elle n’avait entendu un son aussi merveilleux.
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