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Citations de John Buchan (55)


En approchant de la station, je la jugeai idéale pour mon dessein. La bruyère moutonnait tout alentour et ne laissait de place que pour la ligne à voie unique, la voie d'évitement, une salle d'attente, un bureau, la maisonnette du chef de gare et un minuscule carré de groseillers et d'oeillets de poète.
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P 152
Ce qu'ils veulent, c'est obtenir des détails à l'instar de nous tous, de manière à ce que Royer retourne à Paris persuadé que toute l'affaie est demeurée absolument secrète. S'ils ne peuvent arriver à ce résultat, ils ratent leur coup, car ils savent que dès l''instant où nous avons des soupçons, tous les plans vont être modifiés.
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Pouurtant, d'une certaine façon, le discours me plut. ON pouvait voir la loyauté de ce garçon briller à tavers le gallimatia dont on l'avait gavé. Et puis, de l'entende m'ôta un poid de dessus l'esprit. Je ne valais pas grand-chose comme orateur, mais j'étais quand même supérieur de mille pou cent à sir Harry.
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L'aventure du candidat radical

Me voici donc, par ce radieux matin de mai, faisant donner à cette voiture de quarante chevaux tout ce qu'elle pouvait, sur les routes raboteuses de la bruyère. Au début je lançait des coups d'oeil en arièe pa-dessus mon épaule et suveillais avec anxiété le prochain viage ; mais bientôt je conduisis d'un oeil nonchalant, juste assez attentif pour rester sur la chaussée. Car je songeais éperdument à ce que j'avais trouvé dans le calepin de Scudder.
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Bas su l'hoizon du sud du monoplan s'élevait dans le ciel. Je compis, que cet avion était à ma recherche, aussi sûr que si on me l'aviat dit, et qu'il n'appatenait pas à la police. Durant une heure ou deux je guettai d'un bas fond de bruyèe. Il survolat d'abord à faible altitude les sommets des hauteurs, puis décrivits des spires au-dessus de la vallée que j'avais emontée. Après quoi, il sembla y renoncer, et s'éleva très haut, retourna vers le sud.
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Or il me répugnait de croie que Scudder eût jamais ien fait sans motif, et je me persuadai qu'il y avait là-dessous un "chiffre". La cyptogaphie est un sujet qui m'a toujours intéressé, et j'en ai fait moi-même un peu jadis comme agent de enseignements à Delagon -Bay au cours de la guerre des Boers. J'ai des dispositions pour les échecs, la "patience" et les jeux analogues, et je m'estimais de bonne force dans le déchifrement des chryptogrammes.
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Je ne pus m'empêcher de lui dire que ses juifs -anarchistes me paraissaient avoir gagné bien peu de terrain.
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Emmené loin de l'Ecosse pa mon pè^re dès l"äge de six ans, je n'étais pas revenu au pays depuis lors ; l'Angleterre m'apparaissait donc comme dans un rêve des Milles et une Nuits, et je comptais m'y établir pour le restant de mes jours.
Mais je fus vite désillusionné..
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- Excusez-moi, dit-il. Je suis un peu agité, ce soir. Voyez-vous, en fait, à l'heure actuelle je suis mort.
Je m'installai dans un fauteuil et allumai une pipe.
- Quel effet cela fait-il? demandai-je.
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Dans son sommeil le monde entier semblait ne plus être qu'une suite unique de pièces, et lui, petit prisonnier abandonné, il était condamné à attendre l'approche lente mais inexorable, par la multitude des portes, d'une peur qui dépassait l'entendement.
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Je venais d’introduire ma clef dans la serrure quand un homme surgit à mes côtés. Je ne l’avais pas vu s’approcher, et son apparition soudaine me fit tressaillir. C’était un individu fluet à la courte barbe brune et aux petits yeux bleus et vrilleurs. Je le reconnus pour le locataire du dernier étage, avec qui j’avais déjà échangé quelques mots dans l’escalier.
— Puis-je vous parler ? dit-il. Me permettez-vous d’entrer une minute ?
Il contenait sa voix avec effort, et sa main me tapotait le bras.
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J’appris qu’on le haïssait comme une vraie bête noire à Berlin et à Vienne, mais que nous allions le soutenir ; et un journal voyait même en lui la dernière barrière entre l’Europe et la catastrophe. Je me demandai à ce propos s’il n’y aurait pas un emploi pour moi de ce côté-là. L’Albanie me séduisait, comme étant le seul pays où l’on fût à l’abri du bâillement.
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Cet après-midi-là je venais de tarabuster mon agent de change au sujet de placements, à seule fin de m’occuper l’esprit, et avant de retourner chez moi j’entrai à mon club — un estaminet pour mieux dire, qui admettait des coloniaux comme membres. Je pris un apéritif à l’eau, en lisant les feuilles du soir. Elles ne parlaient que du conflit au Proche-Orient, et il y avait entre autres un article sur Karolidès, le premier ministre grec. Il me plaisait, ce gars-là. C’était sous tous rapports le seul homme en vue considérable ; et, de plus, il jouait un jeu loyal, ce qu’on n’eût pu dire de beaucoup d’autres.
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(...) je fus vite désillusionné. Au bout d’une semaine j’étais las de voir les curiosités de la ville, et en moins d’un mois j’en avais assez des restaurants, des théâtres et des courses de chevaux. Mon ennui provenait sans doute de ce que je n’avais pas de vrai ami pour m’y accompagner. Beaucoup de gens m’invitaient chez eux, mais ils ne s’intéressaient guère à moi. Ils me lançaient deux ou trois questions sur l’Afrique du Sud, et puis revenaient à leurs affaires personnelles.
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Je me mordais les lèvres au souvenir des projets que j’avais échafaudés pendant ces dernières années à Buluwayo. En y amassant ma fortune — il y en a de plus grosses, mais je la trouvais suffisante –, je m’y étais promis des plaisirs de toutes sortes. Emmené loin de l’Écosse par mon père dès l’âge de six ans, je n’étais pas revenu au pays depuis lors : l’Angleterre m’apparaissait donc comme dans un rêve des Mille et Une Nuits, et je comptais m’y établir pour le restant de mes jours.
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Richard Hannay, mon ami, me répétais-je, tu t’es trompé de filon, il s’agirait de sortir de là.
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Cet après-midi de mai, je revins de la City vers les 15 heures, complètement dégoûté de vivre. Trois mois passés dans la mère patrie avaient suffi à m’en rassasier. Si quelqu’un m’eût prédit un an plus tôt que j’en arriverais là, je lui aurais ri au nez ; pourtant c’était un fait. Le climat me rendait mélancolique, la conversation de la généralité des Anglais me donnait la nausée ; je ne prenais pas assez d’exercice, et les plaisirs de Londres me paraissaient fades comme de l’eau de Seltz qui est restée au soleil.
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Des grandes dames impérialistes me conviaient à des thés où je rencontrais des instituteurs de Nouvelle-Zélande et des directeurs de journaux de Vancouver, et où je m’ennuyais au-delà de tout. Ainsi donc, à trente-sept ans, sain et robuste, muni d’assez d’argent pour me payer du bon temps, je bâillais tout le long du jour à me décrocher la mâchoire. Un peu plus et je décidais de prendre le large et de retourner dans le « veld » (1), car j’étais l’homme le plus parfaitement ennuyé du Royaume-Uni.
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Vers 18 heures, je rentrai chez moi, m’habillai, dînai au café Royal, et entrai dans un music-hall. Le spectacle était inepte ; rien que femmes cabriolantes et hommes à grimaces de singes ; aussi je ne restai guère. La nuit étant douce et limpide, je regagnai à pied l’appartement que j’avais loué près de Portland Place. Autour de moi la foule s’écoulait sur les trottoirs, active et bavarde, et j’enviai les gens pour leurs occupations. Ces trottins, ces employés, ces élégants, ces policemen avaient au moins dans la vie un intérêt qui les faisait mouvoir. Je donnai une demi-couronne à un mendiant que je vis bâiller : c’était un frère de misère. À Oxford Circus je pris à témoin le ciel de printemps et fis un voeu. J’accordais un dernier jour à ma vieille patrie pour me procurer quelque chose à ma convenance : si rien n’arrivait je retournais au Cap par le prochain bateau.
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Je pénétrai dans le fumoir obscur où les rais du soleil naissant
s'insinuaient peu à peu entre les lames des persiennes. J'y
déjeunai d'un whisky-soda et de quelques biscuits empruntés au
buffet. À ce moment il allait être 6 heures. Je mis une pipe dans
ma poche et allai pour emplir ma blague au pot à tabac qui se
trouvait sur la table voisine de la cheminée.
En manipulant le tabac, mes doigts rencontrèrent un corps
dur, et je ramenai au jour le petit calepin noir de Scudder.
Cela me parut de bon augure. Je soulevai la nappe de dessus
le cadavre, et m'étonnai de voir la paix et la dignité de cette
face morte.
– Adieu, vieux camarade, lui dis-je ; je vais faire tout mon
possible pour toi. Souhaite-moi bonne chance, où que tu sois.
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