AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de John Green (3425)


- [...] J'ai toujours plus ou moins cru que tu étais homo, reconnut Colin.
- J'aurais pu, si mon meilleur ami avait été un peu plus mignon, dit Hassan.
- Moi aussi, j'aurais pu, si j'avais pu localiser ton pénis sous tes bourrelets.
Commenter  J’apprécie          340
- Un jour viendra, ai-je dit, où nous serons tous morts. Tous. Un jour viendra où il ne restera plus aucun être humain pour se rappeler l’existence des hommes. Un jour viendra où il ne restera plus personne pour se souvenir d’Aristote ou de Cléopâtre, encore moins de toi. Tout ce qui a été fait, construit, écrit, pensé et découvert sera oublié, et tout ça, ai-je ajouté avec un geste large, n’aura servi à rien. Ce jour viendra bientôt ou dans des millions d’années. Quoi qu’il arrive, même si nous survivons à la fin du soleil, nous ne survivrons pas toujours. Du temps s’est écoulé avant que les organismes acquièrent une conscience et il s’en écoulera après. Alors si l’oubli inéluctable de l’humanité t’inquiète, je te conseille de ne pas y penser. C’est ce que tout le monde fait.
Commenter  J’apprécie          331
Le monde n'est pas une usine a exaucer les voeux...
Commenter  J’apprécie          330
L'osteosarcome vous prend généralement une jambe, histoire de vous tester. Si vous lui plaisez, il prend le reste.
Commenter  J’apprécie          330
"- J’ai l’impression d’être une grenade, maman. Je suis une grenade dégoupillée et, à un moment donné, je vais exploser. Alors j’aimerais autant limiter le nombre de victimes, OK ?

Mon père a penché la tête de côté, comme un chiot qu’on vient de gronder.

- Je suis une grenade, ai-je répété. Je ne veux pas voir de gens. Je veux lire des livres, réfléchir et être avec vous, parce que vous, je ne peux pas faire autrement que de vous faire du mal, vous êtes déjà dedans jusqu’au cou. Alors laissez-moi faire ce que je veux. Je ne fais pas une dépression. Je n’ai pas besoin de sortir. Et je ne peux pas être une ado normale parce que je suis une grenade."
Commenter  J’apprécie          331
- Je suis amoureux de toi, a-t-il dit doucement.
- Augustus !
- Vraiment, a-t-il répondu. Il me fixait, et je pouvais voir que les coins de ses yeux se plissaient. Je suis amoureux de toi, et je n'ai aucunement l'envie de le nier et de m'épargner le plaisir de dire des choses vraies. Je suis amoureux de toi, et je sais que l'amour est juste un cri dans le vide, et que l'oubli est inévitable, et que nous sommes tous condamnés, et qu'un jour viendra où tout notre travail sera réduit à de la poussière, et je sais que le soleil va avaler la seule planète que nous aurons jamais, et je suis amoureux de toi.
Commenter  J’apprécie          320
"Ça sent bon le bon vieux cadeau cancer, ton truc."
Les cadeaux cancer sont ces petits privilèges que seuls les gamins atteints d'un cancer obtiennent : un ballon de basket dédicacé par un grand sportif, pas de punition pour les devoirs rendus en retard, un permis de conduire qui n'est pas mérité, etc.
Commenter  J’apprécie          320
Conclusion, tout le monde compte - peut-être moins que beaucoup, mais toujours plus que pas du tout.
Commenter  J’apprécie          320
Voilà ce qui est laid dans cette ville, a-t-elle dit. D’ici, on ne voit pas la rouille ni la peinture écaillée ni je ne sais quoi, en revanche on peut dire avec certitude ce qu’elle est. Voir à quel point elle est factice, même pas assez solide pour être en plastique. C’est une ville de papier. Mais regarde là, Q. regarde toutes ces impasses, ces rues qui tournent sur elles-mêmes, toutes ces maisons construites pour ne pas durer. Tous ces gens de papier vivant dans leur maison de papier, brûlant l’avenir pour avoir chaud. Tous ces gosses de papier buvant la bière qu’un clochard est allé acheter pour eux à l’épicerie en papier du coin. Tous atteints de possessite aiguë. Toute chose aussi fine que du papier, aussi fragile que du papier. Et les gens, idem. Ça fait dix-huit ans que je vis ici et je n’ai jamais rencontré personne qui s’intéresse vraiment aux choses importantes.
Commenter  J’apprécie          321
Alaska a choisi d'aider Dolores à préparer le dîner. Elle a précisé que le fait de laisser la cuisine aux femmes était sexiste, mais qu'il était préférable de manger de la bonne cuisine sexiste plutôt que de la cuisine dégoûtante préparée par des garçons.
Commenter  J’apprécie          311
Dans ce monde, mec, ce n’est pas nous qui choisissons si on nous fait du mal. J’aime mes choix. J’espère qu’elle aime les siens.
Commenter  J’apprécie          311
Certains infinis sont plus grands que d'autres.
Commenter  J’apprécie          310
- Où est [le plaisir], alors? ai-je demandé.
- Dans les préparatifs, peut-être. Je n'en sais rien. Faire est toujours beaucoup moins palpitant que ce qu'on avait échafaudé.
Commenter  J’apprécie          300
"[...] l'homme manque de bons miroirs. IL est difficile pour quiconque de nous montrer ce à quoi nous ressemblons et difficile pour nous d'exprimer nos sentiments devant autrui."
Commenter  J’apprécie          300
"J'ai compris alors que les hommes ne peuvent se satisfaire de rêves réalisés, car il reste toujours l'idée que tout peut être refait, en mieux."
Commenter  J’apprécie          300
Tu m'as offert l'éternité alors que nos jours son compté
À nous trois on a 2 paires d'yeux, 5 jambes et 4 poumons et demis
Il existe une infinité de nombre entre 0 et 1 : 0,1 0,12 0,112 mais il existe une plus grande infinité de nombres entre 0 et 2 ou 0 et un millions ce que je veux dire c'est qu 'il existe des infinité plus vaste que d'autre. Un écrivain que l'on aimait bien nous a appris ça
Commenter  J’apprécie          301
On passe sa vie coincé dans le labyrinthe à essayer de trouver le moyen d'en sortir, en se régalant à l'avance à cette perspective. Et rêver l'avenir permet de continuer, sauf qu'on ne passe jamais à la réalisation. On se sert de l'avenir pour échapper au présent.
Commenter  J’apprécie          300
- Je suppose que je ne peux pas mettre ma cravate avec les flamants, a-t-il dit en enfilant ses chaussettes noires.
- Elle est un peu trop rigolote, compte tenu des circonstances.
- Peux pas la mettre à l'opéra, a-t-il dit avec une ébauche de sourire. Peux pas la mettre à un enterrement. Peux pas m'en servir pour me pendre. Elle ne me sert à rien en tant que cravate.
Commenter  J’apprécie          300
"De toute façon, les véritables héros ne sont pas les gens qui font les choses ; les véritables héros sont les gens qui remarquent les choses, qui t prêtent attention."
Commenter  J’apprécie          290
Rien de plus ennuyeux que les rêves des autres.
Commenter  J’apprécie          290



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Green Voir plus


{* *} .._..