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Citations de John Norman (116)


- Tu n’es plus sur Terre, repris-je. Tu apprendras. Les leçons seront douloureuses ou agréables, mais tu apprendras.
- Je ne le souhaite pas, répliqua-t-elle.
- Ce que tu veux ou souhaites ne signifie rien, lui précisai-je. Tu apprendras.
- C’est dégradant ! jeta-t-elle.
- Tu apprendras, répétai-je.
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- Tu es esclave, lui expliquai-je. Tu es possédée. Tu es une femelle. On te contraindra à être femme. Si tu étais libre et goréenne, les hommes te permettraient de rester telle que tu es, mais tu n’es ni goréenne ni libre. Les Goréens n’accepteront aucun compromis sur le plan de ta féminité, pas de la part d’une esclave. Tu seras ce qu’ils souhaitent, c’est-à-dire une femme, entièrement, et leur propriété. Si nécessaire, on te fouettera ou on te laissera mourir de faim. Tu peux lutter contre ton maître. Il te laisse faire, s’il en a envie, pour prolonge le plaisir de ta conquête mais, au bout du compte, tu resteras l’esclave ; et tu perdras. Sur Terre, tu avais une société derrière toi, résultat de nombreux siècles de féminisation ; lorsqu’un homme osait simplement te parler durement, tu pouvais fuir ou faire appel aux magistrats ; ici, cependant, ce n’est pas toi que la société soutient, mais lui ; elle tiendra compte de sa volonté, car tu n’es qu’une esclave ; tu ne pourras ni fuir ni appeler quelqu’un à ton secours ; tu seras seule avec lui, et à sa merci. En outre, ils ne sont pas conditionnés à lutter contre leurs instincts, à se sentir coupables, à se haïr ; ils ont appris l’orgueil et, dans l’air même qu’ils respirent, la domination des femmes. Ces hommes sont différents. Ce ne sont pas des Terriens. Ce sont des Goréens. Ils sont fort, ils sont dures et ils feront ta conquête. Avec les hommes de la Terre, tu ne serais peut-être jamais une femme. Avec les hommes de Gor, je t’assure que, tôt ou tard, tu en seras une.
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La jeune femme blonde baissa la tête. J’adressai un signe au garde qui se tenait derrière elle. il la prit par les cheveux. Elle cria. Rudement, il lui redressa la tête et la rejeta en arrière. Elle me regarda.
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La jeune femme n’était pas sur Gor depuis longtemps. Samos l’avais achetée cinq tarsks d’argent sur Teletus, avec de nombreuses autres, à des prix divers. C’était la première fois qu’elle quittait les cages de sa Demeure. Elle était marquée au fer rouge sur la cuisse gauche. Une bande métallique toute simple avait été fixée autour de son cou par un Forgeron au service de Samos. Elle n’avait pas de valeur et ne méritait pas le collier à serrure. Personnellement, j’en aurais fait une Esclave de Cuisine. Pourtant, en la regardant plus attentivement, en l’examinant avec impartialité, tandis qu’elle tournait la tête, pitoyable, je constatai qu’elle n’était pas dépourvue de promesses. Peut-être pourrait-elle apprendre. La caractéristique fondamentale exigée de la femme goréenne est, naturellement, la féminité ; de toute évidence, ce n’est pas la caractéristique fondamentale que l’on attend d’une femme de la Terre
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- Plus tard, tu pourras l’avoir, m’offrit-il. Elle dansera de temps en temps, au cours de la soirée.
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Il regarda la jeune femme. Il frappa sans ses mains, sèchement.
Les petites cymbales émirent une note claire, brève, subtile, délicate, et l’esclave dansa devant nous.
Je regardai les pièces tressées, se chevauchant, sur sa ceinture et ses bretelles. Elles réfléchissaient magnifiquement la lumière du feu. Elles scintillaient mais n’avaient qu’un faible valeur. On vêt ces femmes de pièces sans grande valeur faciale ; elles sont esclaves. Ses mains glissèrent vers le voile, sur sa hanche droite. Elle détournait la tête, comme si elle agissait contre sa volonté, à contrecoeur, mais savait qu’elle devait obéir.
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Je ne la comprenais pas. Que croyait-elle que j’attendais ? Alors, à ma grande stupéfaction, la fille de l’Ubar Marlenus, fille de l’Ubar d’Ar, s’agenouilla devant moi, simple Guerrier de Ko-ro-ba, et baissa la tête en levant et tendant les bras, les poignets croisés. C’était la même formalité qu’avait accomplie devant moi Sana dans la chambre de mon père, là-bas à Ko-ro-ba, la soumission de la femme captive. Sans lever les yeux de terre, la fille de l’Ubar proféra d’une voix claire, nette :
- Je fais ma soumission.
Par la suite, j’ai regretté de n’avoir pas eu des liens de fibres pour attacher ses poignets si innoncemment offerts. Pendant un instant, je restai sans voix, mais alors, me remémorant que la rude coutume goréenne exigeait soit que j’accepte la soumission, soit que je tue la captive, je pris ses poignets dans mes mains et dis :
- J’accepte ta soumission.
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J’appris fortuitement par un Scribe – pas Torm – que les esclaves n’étaient pas autorisés à enseigner quelque chose à un homme libre, car cela le mettrait en position de débiteur à leur égard et les esclaves n’ont droit à rien.
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Une des premières leçons qu’on m’avait enseignées sur Gor, c’est qu’il est déplacé de s’inquiéter d’un esclave.
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La jeune femme que j’avais vue au début était une esclave, et ce que j’avais pris pour un ornement autour de son cou était un signe de servitude. Il y en avait un autre, une marque au fer rouge cachée par ses vêtements. Cette marque indiquait sa condition d’esclave alors que le premier permettait de connaître son maître. On pouvait changer de collier, mais pas de marque.
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Mon instruction porta également sur les Doubles Connaissances – c’est-à-dire qu’on m’enseigna ce que les gens croient en général, puis on m’apprit ce que les Intellectuels sont censés savoir. Parfois, il y avait une surprenante contradiction entre les deux. Par exemple, la population dans son ensemble – les castes en dessous des Hautes Castes – était encouragée à croire que son monde était un large disque plat. Peut-être était-ce pour la décourager de l’explorer, ou pour développer chez elle l’habitude de se fier à des préjugés raisonnables; en quelques sorte, un moyen de contrôle social
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Par l’ouverture entrait une jeune femme, un peu moins âgée que moi, aux cheveux blonds attachés en arrière. Elle portait une tunique sans manches avec des rayures en diagonale, dont la courte jupe se terminait quelques centimètres au-dessus des genoux. Elle était pieds nus et, comme ses yeux rencontraient modestement les miens, je vis qu’ils étaient bleus et emplis de déférence. Mon regard capta tout à coup son unique bijou : une mince bande de métal semblable à de l’acier qu’elle portait en collier.
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C’est alors que je vis descendre l’engin. Un instant, il ressembla à une étoile filante, mais il devient tout à coup net et substantiel comme un disque d’argent large et épais. Il était silencieux et se posa sur la plate-forme rocheuse, dérangeant à peine la neige poudreuse qui était éparpillée dessus. Un vent léger soufflait dans les aiguilles de pin et je me levai. À ce moment, une porte s’ouvrit sans bruit dans le flanc de l’appareil, glissant vers le haut. Il fallait que j’entre. Les mots de mon père me revinrent en mémoire : «Ton destin est fixé.»
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C'est vers la fin du mois d'En'Kara de l'année 11 117 de la fondation de la Cité d'Ar que j'arrivai au Palais des Prêtres Rois, dans les Monts Sardar, sur la planète Gor, l'Anti-Terre. J'étais parvenu quatre jours auparavant, à dos de tarn, au pied de la gigantesque palissade noire qui enclôt les terrifiantes Sardar, ces sombres montagnes couronnées de glace, consacrées aux Prêtres-Rois, interdites aux hommes, aux mortels, à toute créature de chair et de sang.
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— Ne pars pas, le suppliai-je.
—Je pars, répéta-t-il.
—Laisse-moi t'accompagner.
—Non. Il se peut que je ne revienne pas.

Nous nous sommes serré la main et j'eus l'étrange impression que je ne reverrais peut-être plus jamais Tarl Cabot. Ma main était crispée fermement sur la sienne et la sienne sur la mienne. J'avais compté pour lui et lui pour moi et voilà, aussi simplement que cela, comment des amis peuvent se séparer pour toujours, sans plus jamais devoir se rencontrer ni se parler.
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Je m'appelle Tarl Cabot. Mon nom de famille passe pour venir du patronyme italien Caboto, raccourci au xve siècle. Cependant, que je sache, je n'ai aucun lien avec l'explorateur vénitien qui porta la bannière de Henry VII dans le Nouveau Monde. Cette parenté semble improbable pour bon nombre de raisons, parmi lesquelles le fait que les gens de ma famille étaient de simples commerçants de Bristol, au teint clair et couronnés d'un flamboiement de cheveux du roux le plus agressif. Néanmoins, ces coïncidences -même si elles ne sont que géographiques - ont laissé leur marque dans les traditions familiales : notre petite revanche sur les registres et l'arithmétique d'une existence mesurée en pièces de draps vendues. J'aime à penser qu'il y avait peut-être un Cabot à Bristol, un des nôtres, pour regarder notre homonyme italien lever l'ancre à l'aube du 2 mai 1497.
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