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Critiques de John Scalzi (455)
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Redshirts

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J’aime beaucoup les livres humoristiques, et ce n’est pas si fréquent que cela soit associé à la SF. Ici, les deux sont liés avec beaucoup de talent. Sur une intrigue qui commence de façon plutôt classique, l’auteur nous tricote un récit loufoque, très drôle, et brouille les cartes entre le réel et la fiction.



La galerie de personnages est fournie et hétéroclite. L’auteur prend vraiment le temps de les soigner, puisqu’il rend hommage dans ce livre aux personnages secondaires, ceux qu’on tue et qu’on oublie si facilement. L’histoire est cocasse mais joliment montée.



En le lisant, on rit beaucoup, on se détend forcément, mais on réfléchi aussi au processus créatif. Pour cela, les 3 annexes sont également de très intéressantes mises en abyme.



J’ai grandement apprécié ce livre, plus profond que ce qu’il peut paraître au premier abord.

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Lien : http://www.lavisdedeidre.org..
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Le Vieil Homme et la Guerre, tome 3 : La de..

Une suite bien supérieure à un premier opus qui n'exploitait pas son potentiel.

Ici l'on est en présence d'une oeuvre bien plus aboutie , qui surprend par la qualité et la profondeur de son intrigue.

Certes c'est de la SF , mais il y a assez de potentiel pour sortir du cadre de ce style .

C'est bien écrit , avec du souffle romanesque et de l'intelligence .

Au final voila une excellente surprise pour achever cette trilogie en beauté .
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Redshirts

Etre affecté à bord du vaisseau amiral de l'Union universelle, l'Intrépide, quelle promotion ! Les nouvelles enseignes déchantent vite. Comportement bizarre des occupants, un "ange gardien" qui vit dans les coursives de maintenance, une "boîte" qui donne la solution aux problèmes insolubles... Quand Andrew Dahl et ses camarades vont chercher des explications, ils pourraient s'apercevoir qu'ils ne sont pas maîtres de leurs actions.



La plupart des amateurs de space-opera connaissent les "redshirts". Dans la série Star Trek originale (celle des années 60), c'était les enseignes-stagiaires qui prenaient part aux expéditions, mais qui n'en revenaient jamais. Ils avaient été tués par maladresse/malchance/mauvais scénario (entourez le bon choix). A partir de là, faut-il aimer Star Trek pour apprécier Redshirts ? Non, pas forcément.

Le point fort de cette parodie-hommage, c'est tout l'équipage du vaisseau. Ayant pris conscience du danger d'aller en expédition avec les officiers, certains ont mis des tactiques au point et surtout, ils ne se posent aucune question sur le déroulement d'une action. Trouver le vaccin d'une peste extra-terrestre en 6 heures grâce à un four à micro-ondes dit "la Boîte", fait partie des questions qu'une partie de l'équipage ne se pose pas. Ils ne comptent plus les incohérences de commandement, de pataphysique, voire du héros récurrent et boulet en la personne de l'officier astrogateur Kerensky. A la différence des anciens, Andrew et les nouvelles recrues vont se poser des questions et essayer de rester en vie. C'est "l'ange gardien" des coursives qui va leur apporter une théorie absurde.

John Scalzi aime bien l'humour potache. Il l'avait déjà prouvé avec Imprésario du 3e type. Il renouvelle l'expérience avec ce roman où il pointe toutes les incohérences que l'on peut voir dans Star Trek et consorts. Comme il avait testé de la télévision avec Stargate Universe, son scénario, pourtant bâti avec pas grand-chose, fonctionne bien. On reconnaîtra beaucoup de personnages de séries/films et l'auteur nous fera aimer les autres, en particulier ceux qui se posent des questions sur qui ils sont, où vont-ils, etc. Les réponses sont faciles à trouver, mais la façon d'amener les réponses, les personnages nous les rend attachants et crédibles (voire risible pour certains). Redshirts ne s'arrête pas là. Il finit par trois codas. Là où un film/série s'arrête rarement sur l'action/réaction avec un personnage secondaire, le roman s'attache à trois personnages pour boucler la boucle.



Redshirts se lit très bien et on passe un moment agréable en compagnie de ces "héros". Que vous soyez amateur du genre, ou pas. Tous les gadgets, les explications pseudos-scientifiques qui vous hérissent vous feront sourire ici. Les livres de John Scalzi, là où aucun auteur n'est jamais allé.
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Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vi..

Il y avait une éternité que je n'avais pas lu de science-fiction futuriste (d'ordinaire, je suis plutôt portée vers le steampunk et autres uchronies du même genre), et à part les romans Star Wars, je ne suis pas certaine d'avoir déjà lu de space opera. Ce roman, qu'on m'a défiée de lire, était donc une excellente occasion de découvrir des territoires méconnus - et ce fut une belle réussite !

La plume pleine de verve et d'humour de John Scalzi m'a immédiatement accrochée, et j'ai trouvé absolument passionnante toute la première partie de ce roman. La manière dont se découvre peu à peu ce monde futuriste assez semblable au nôtre et pourtant si différent, les raisons qui motivent l'engagement de John Perry, le suspense ménagé autour de ce qui va réellement lui arriver, la manière dont il se retrouve progressivement immergé dans ce nouvel univers, dans cette nouvelle vie : tout cela est mené, je trouve, de main de maître.



Par la suite, le récit s'oriente vers quelque chose d'un peu plus classique, qui ne m'a pas autant emballée même s'il reste très plaisant et exploite de manière assez intéressante ce qui avait jusqu'alors été simplement profilé. Peut-être parce que les personnages, s'ils sont tous sympathiques, manquent un peu de caractérisation à mon goût : la manière dont leur destin se noue m'a moins touchée que l'univers dans lequel ils évoluent.

Ce qui ne m'empêchera nullement d'aller jeter un œil aux autres bouquins du même univers !
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Le Vieil Homme et la Guerre, tome 2 : Les B..

J'avais eu un véritable coup de cœur pour le premier roman prenant place dans cet univers space opera de Scalzi Le vieil homme et la guerre et j'ai attendu et guetté des mois la réédition de cet opus !



Finalement j'ai passé un très bon moment même si je n'ai pas autant aimé que le premier.

Déjà le protagoniste principal n'est pas le même même si on retrouve la "femme" de John et qu'on le mentionne à l'occasion, et puis l'univers et l'environnement sont connus alors que j'avais adoré le découvrir lors de ma première lecture.



L'intérêt ici est donc tout autre, la découverte des fameuses et mystérieuses sections d'élite évoquées dans le premier roman : les Forces spéciales.

Et là où l'on retrouve le talent de Scalzi c'est dans cette part SF mise au service d'une critique douce-amère des conflits armés, des gouvernements qui manipulent les masses et de la place de l'humain face à la technologie. C'est tout bonnement génial !



Ajoutons que ce tome livre lui aussi quelques bonnes batailles et bastons bien sanglantes (bien qu'un peu moins que dans Le vieil homme et la guerre) et vous voilà embarqué dans de la Sf qu'on l'on aime : bien menée, rythmée et qui fait sens.



En résumé après un gros coup de cœur lors de la découverte du premier tome, j'ai apprécié retrouver l'univers et la plume de Scalzi dans ce nouvel épisode de la guerre de colonisation spatiale. Il y a un bel équilibre entre fantastique et technologie, diplomatie et combat, émotion et humour, psychologie et philosophie dans cette saga, c'est ce qui en fait à mes yeux toute sa valeur ajoutée. Je poursuis donc avec plaisir et curiosité !
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Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vi..

John Perry a signé un engagement de deux ans minimum dans les Forces de Défense Coloniales (FDC). Avec un millier d'autres vieillards, il va protéger l'expansion humaine dans la galaxie. Pourquoi partir définitivement de la Terre? Rien ne le retient plus, il obtient une seconde jeunesse, et va peut-être devenir colon à la fin de son service. S'il s'en sort vivant.



Partir à l'issue de sa vie pour s'engager. Pourquoi ? Pour retrouver une seconde jeunesse et défendre l'expansion humaine. Résumer l'histoire de John Perry est simple, mais la rendre vivante est bien plus complexe. Pour son premier roman, John Scalzi a réussi un tour de force étonnant : Réunir l'univers militaire et l'émotion humaine des troupes.

Le personnage principal c'est John Perry. Sa voix va nous guider à travers cet univers futuriste. On découvre son questionnement sur le fait de rajeunir, d'être amélioré. La vie militaire, qu'elle soit axée sur les classes ou sur les combats est caricaturée, non sans humour, et au final on pourrait trouver çà presque sympathique. Presque si la vie d'un fantassin était facile. Malgré les difficultés (vie militaire, tué ou être tué, perte d'amis proches) John Perry garde son humanité. Les extra-terrestres chez John Scalzi sont tous différents. Appliquant à merveille l'adage "l'habit ne fait pas le moine", l'auteur décrit une faune disparate qui peut agir comme les humains ou à contrario. Le chapitre sur la religion des Consus est particulièrement édifiante (le combat est un rituel vers l'évolution).

Que serait un Space-Opéra sans une technologie futuriste? Généralement on peut tomber sur deux travers. Soit la technologie est improbable et expliquée n'importe comment, soit l'auteur entre dans les détails techniques où la rigueur scientifique est prépondérante. John Scalzi va parfaitement décrire une technologie nouvelle. Ici, il va être question de nouveaux corps, des améliorations, mais aussi des armes, des vêtements... l'auteur expliquera tout en détail (La partie sur les améliorations est hilarante) mais il vulgarisera le langage scientifique. Il y a pourtant un point négatif à souligner. La traduction est bien, mais certaines formules ou certaines phrases ont besoin d'être relues pour être comprises.



Le vieil homme et la guerre n'est que la première partie d'un cycle de quatre romans. Ecrit en 2005, c'est un premier livre qui se lit très vite, avec un univers détaillé et fascinant. A la différence d'autres romans en plusieurs parties, ce premier tome ne fait pas qu'installer les personnages et la situation. L'aventure (spatiale) et l'action font partie de l'histoire. Quant aux lecteurs allergiques au Space-Opéra militaire, vous pouvez le lire. Cette première partie est profondément humaine. Le livre peut être lu séparement. Alors, prêt pour le voyage?


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Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vi..

Effectivement, à la lecture du Vieil homme et la guerre, on ne peut que penser à Etoiles gardes à vous ! (Starship troopers) de Robert A. Heinlein et à la guerre éternelle de Joe Haldeman. Cela tient essentiellement à son appartenance à une veine spécifique du space opéra que l'on qualifie, à tort ou à raison, de militariste.

Le canevas en est le suivant : les humains sont lancés dans une guerre universelle contre une ou plusieurs civilisations extra-terrestres. Enjeux économiques, planétaires, méconnaissance de l'autre (donc crainte), les raisons ne manquent pas pour envoyer des unités de combat se faire charcuter menu, selon les us et coutumes d'aliens contrariés. Cette trame est justement l'occasion de suivre le parcours d'un héros et de son groupe, de son enrôlement à la situation de combat, en passant par l'entraînement. Après, libre à l'auteur d'exprimer ses points de vue...

Alors ? Militariste ou pas militariste, le Vieil homme et la guerre ? Aborder ainsi l'ouvrage de John Scalzi est certes un peu réducteur mais c'est typiquement le genre de question que l'on se pose avec ce genre de bouquin, sans parler de ce que cela implique.

A ce propos, et quels que soient les sons de cloche que j'ai pu rassembler où l'on s'amuse à trouver du deuxième, voire du troisième degré là où il n'y en a aucun (mais ça rassure, c'est vrai...), le Etoiles, garde à vous ! de Heinlein est un must en matière de militarisme et de patriotisme dangereux. C'est dégoulinant, non pas de bave arachnide, mais de propos fallacieux pas très jolis jolis, pour rester poli.

En ce qui concerne le Vieil Homme et la guerre, car c'est de lui qu'il s'agit après tout, on ne se situe pas sur le même plan. L'ensemble est d'ailleurs assez rondement mené.

A soixante quinze ans, John Perry rejoint les Forces de Défense Coloniale (hum...) et quitte la Terre à jamais. Il n'a que deux certitudes sur ce qui l'attend : la guerre et le rajeunissement. Sur le déroulement de l'un et de l'autre, il ne sait absolument rien.

En plus du ton, de la voix du personnage, héros presque malgré lui et en proie au doute, Scalzi distille des trouvailles savoureuses qui donnent un intérêt certain à l'action et au récit. Qu'il s'agisse du processus de rajeunissement en lui-même, des brigades fantômes ou du bestiaire extra-terrestre, le lecteur y trouve son compte.

Tout juste peut-on regretter un certain flou autour des relations humains/aliens. Le contexte des guerres exposées et l'implication des forces en action et des institutions manquent de contours structurants. Mais j'ai cru comprendre que tout ceci allait s'étoffer au cours du deuxième ouvrage (il y en a trois en tout) : les Brigades fantômes. Rendez-vous est pris !

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La société protectrice des Kaijus

La société protectrice des Kaijus raconte l’histoire de Jamie qui avait un super job mais avec la pandémie se retrouve livreur de repas. C’est le début d’une descente aux enfers mais le hasard va le sauver. Un jour, il livre un de ses anciens camarades de classe. Ce brave jeune homme lui propose un job un petit peu particulier. Il doit être le remplaçant de dernière minute pour une Société Protectrice d'animaux dont on ne peut pas parler avant d'être sur place. Jamie accepte la surprise et part vers l’inconnu. Comme le titre l’indique il ne va pas protéger des petits chatons tout mignons. C’est un texte terriblement drôle où l’on ne s'arrête jamais pour respirer. J’ai beaucoup aimé la façon dont il illustre la bêtise internationale de certains puissants et leur décalage par rapport aux personnes de terrain. C’est tellement réaliste ce dédain de personnes puissantes qui pensent donc tout savoir mieux que tout le monde tout comme le fait qu’au lieu d'écouter ceux qui savent parce qu'ils le vivent au quotidien, ils n’en font qu'à leur tête. J’ai adoré suivre les conséquences que ça peut avoir et les interactions entre chercheurs et grands riches. Le fait qu’ils peuvent subventionner donne-t-il tous les droits ? Le besoin de financement rend compliqué le fait de les envoyer balader même quand leur santé, leur vie et la vie de tout le monde est en jeu. Ce genre de dilemme a une place non négligeable dans ce texte pour le plus grand plaisir des lecteurs. C’est aussi plein de références à la culture pop. C’est un excellent roman, drôle, fun et avec des aspects sociétaux importants.

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La société protectrice des Kaijus

La Société protectrice des Kaijus est pour moi une vraie réussite sur tous les plans. C’est le roman dont on a besoin en 2023 pour oublier un peu à quel point le monde autour de nous devient fou. Jamie est un narrateur très attachant (comme le sont souvent les personnages de Scalzi) que nous accompagnons dans un autre monde pour venir en aide à des monstres aussi grands que des montagnes. Scalzi invente une nouvelle espèce, tout un éco-système, et n’oublie pas de parsemer son livre d’humour comme de critiques psycho-sociales qui ont su résonner en moi. Un excellent divertissement à dévorer de toute urgence !
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Les enfermés

Génial! J'ai adoré ce livre entre la Science-Fiction et le polar, qui mêle la politique, les systèmes de santé, la psychologie et le suspense avec brio! L'auteur décrit très bien les évolutions sociales logiques, prévisibles et imprévisibles, lors de bouleversements.

Je l'ai lu en 2023 et il m'est difficile de ne pas faire le parallèle avec la COVID, alors que le livre a été écrit en 2014. En tout cas, l'auteur montre une très belle connaissance de la psyché humaine. Il traite également de manière tout à fait correcte (ce qui est bien trop rare) les communautés handicapées, d'une manière non stéréotypée et variée.

À la fin du livre on découvrira un gros dossier d'interview et de coupures de presse sur le développement de la maladie. C'est encore une fois, très bien écrit, crédible, logique, circonstancié.



Je suis rarement aussi enthousiaste (quoi que bon publique) et je découvre avec John Scalzi un auteur que je vais continuer à suivre (je l'avais découvert avec l'hilarant Impresario du troisième type), et si possible dans le bon ordre (j'ai lu Prise de tête, la seconde affaire de nos héros, avant ce tome qui est leur première affaire).



Amusez-vous, profitez du suspense et des nombreuses réflexions proposées, on est dans la relève d'Asimov...
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Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vi..

Merci Monsieur SCALZI, vous m'avez donné envie d'avoir 75 ans.... ou presque.

Oui, parce que, quand même, avoir l'âge vénérable de 75 ans pour entamer une nouvelle vie, ça peut donner envie mais encore faut il savoir de quoi cette vie sera faite. Or dans le cas qui nous concerne, tout ce qu'on sait en s'engageant, c'est que c'est une vie militaire et on imagine aisément que ce ne sera pas une retraite paisible.

C'est dans ce contexte que nous rencontrons John Perry, "jeune" recrue des FDC. Avec lui, nous parcourons l'espace, avec lui nous nous posons des questions, sur le bienfondé de la guerre, sur l'éthique, sur la vieillesse, sur nos origines, sur le destin.

C'est de la SF pure, c'est un environnement purement militaire, et pourtant, c'est à la fois léger, joyeux, triste, et surtout plein d'humanité.

Je ne savais pas à quoi m'attendre, si ce n'est que je n'avais entendu que du bien de cet auteur, et je suis revenu enthousiasmé de ce voyage intergalactique.
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Redshirts

Rêver d'être membre de l'équipage de l'Intrépide, prestigieux navire amiral de l'Union Universelle, voyager, faire évoluer la science, explorer la galaxie, découvrir de nouvelles civilisations, c'est certainement un noble objectif. Mais la nouvelle fournée d'enseignes va se rendre compte que la réalité peut amener à quelques surprises, et qu'ils semblent être devenus de simples consommables à l'espérance de vie très réduite - le statut de figurant est vraiment éphémère et n'a décidément rien de glorieux …





Dès le prologue ça décoiffe et l'hécatombe commence, alors que curieusement, après quelques nobles tirades les héroïques officiers semblent bien indifférents aux pertes subies. Étonnamment, si leurs subordonnés tombent comme des mouches, les dirigeants inamovibles semblent toujours s'en tirer miraculeusement à moindre frais, et ce n'est que le début des surprises et découvertes étonnantes que font notre groupe de cinq aspirants.

L'équipage semble avoir un secret, leur conduite est vraiment bizarre, et le mystérieux "yéti" poilu qui apparait au détour d'un couloir semble en savoir bien d'avantage que tout le monde - L'équipage semble avoir un comportement bizarre, on dirait qu'après des années d'observation des multiples entorses à la science et à la logique ils ont déduit de manière empirique le comportement qu'il fallait adopter afin de survivre !

Du délire, pour un peu on pourrait se croire dans une série TV de SF, et pas une des meilleures …





De l'action, de l'humour, une parodie bien menée, mais en est-ce une, qui va nous offrir étonnements et surprises, assez vite on pense à Startreck, et passé un moment on peut se demander si l'équipage est marabouté par un scénario exploitant tous les poncifs faciles des séries d'aventure - Je ne vais rien dire de plus de crainte de vous ôter le plaisir de la découverte du livre - mais sachez qu'après galéjades, actions et déductions vous aurez droit à trois Codas sur une tonalité bien différente …





Une lecture bien agréable, de l'humour, de l'action, mais pas seulement, finalement un livre que j'ai pris un grand plaisir à dévorer et que je n'hésiterai pas à conseiller …
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L'interdépendance, tome 3 : La dernière Emperox

J’attendais impatiemment le dernier tome de la trilogie L’Interdépendance de John Scalzi, après un deuxième tome, Les flammes de l’empire exceptionnel. Cette trilogie est la première écrite par l’auteur. Il explique d’ailleurs dans les remerciements qu’il a envisagé tout de suite le projet comme une trilogie en imaginant quelle en serait la fin. Et on peut dire que la fin est à la hauteur du reste et révèle encore quelques surprises pour une trilogie qui a mis les femmes à l’honneur, avec des personnages féminins tous forts réussis.

La dernière Emperox offre ainsi une belle conclusion à une excellente trilogie. L’auteur reprend la même recette que les précédents en combinant de l’action, de l’humour, des personnages bien construits, un style fluide et un fond solide. La dernière Emperox ça roxe!

chronique, plus détaillée sur le blog
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Redshirts

Petite parodie de science-fiction sympa et originale, sur les séries télévisées space type Startrek ou Stargate.

Le concept est cool ; face à un nombre important de morts en mission d'exploration spatiale et à l'absurdité des contextes (harponné par des robots tueurs, dévoré par des blaireaux géants...), les protagonistes, équipiers sur le vaisseau l'Intrépide, flairent l'arnaque universelle et décident de remonter à la source des anomalies.

Ça se lit vite et c'est un peu léger, si bien qu'on pourrait être un peu frustré mais ça ne vaut pas la peine de se prendre la tête. Un petit moment sympa de lecture, les "coda" à la fin de l'histoire sont de peu d'intérêt mais pourquoi pas.

Pas indispensable au final mais utile pour faire une pause entre deux lectures plus consistantes.
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La controverse de Zara XXIII

Je poursuis ma lecture des romans de John Scalzi avec toujours autant de bonheur et autant le dire d’emblée, j’ai adoré celui-ci. La controverse de Zara XXIII est un one-shot de type planet-opera publié chez l’Atalante. Le livre est paru aux États-Unis en 2011 mais est arrivé chez nous seulement en 2018. Dans la préface, John Scalzi explique que ce roman lui a été inspiré par des Hommes de poche de H. Beam Piper publié en 1962. Il a gardé la trame principale du récit mais l’a aussi considérablement changé. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu des Hommes de poche pour profiter pleinement de La controverse de Zara XXIII.



L’histoire se déroule dans le futur sur la planète Zara XXIII, colonisée par la Terre principalement pour les ressources dont elle dispose, ressources devenues extrêmement rares sur Terre. En plus, il se trouve que la planète dispose d’une atmosphère proche de la notre, ce qui est pratique. Le nom de la planète vient de la compagnie qui exploite les planètes : la puissante société Zarathoustra. Celle-ci donne son nom à la planète et à quelques bestioles y vivant. Zara XXIII dispose de plusieurs atouts pour la compagnie: il n’y a pas de vie intelligente répertoriée (des critères bien précis existent pour la définir) et on y trouve des pierres solaires (sortes d’opale extrêmement rares) qui font la fortune de celui qui en trouve un filon. Zara XXIII a ainsi une grande importance pour la compagnie minière Zarathoustra, tout en respectant bien entendu les règles strictes sur l’environnement qui stipulent que l’exploitation doit se faire le moins de dégâts possibles à l’écosystème.



Jack Holloway travaille pour la Zarathoustra en tant que prospecteur minier. Lors de sa dernière mission, il met à jour un énorme gisement de solaires, le rêve pour tout prospecteur. Mais un évènement va bouleverser sa vie, en rentrant chez lui, il découvre une espèce inconnue dans sa cabane dans la forêt: une espèce de chat bipède. Affublé d’une mignontitude à tomber, la créature fait craquer Jack qui va voir que la petite bête n’est pas seule, et désigner cette espèce les « toudous ». Toute la question est de savoir si les toudous sont doués de raison ou sont seulement des animaux.



Le roman se concentre surtout sur la planète Zara XXIII et on sait peu de choses sur l’univers, sur comment les voyages spatiaux se font, sur les autres mondes colonisées. Le départ de la planète se fait par un ascenseur spatial. L’idée de la découverte d’une nouvelle espèce sur une planète n’est pas des plus originales. On la trouve notamment dans Lum’en de Laurent Genefort. Pourtant, cela fonctionne à merveille et on ressent un véritable plaisir de lecture avec ce roman.



John Scalzi construit avec brio son intrigue en imbriquant différents éléments à la manière d’un puzzle. Le style fluide et l’humour de l’auteur font merveille, le roman est un véritable page turner qui se lit presque d’une traite. Cependant, mine de rien, le récit nous fait réfléchir notamment à la préservation de la faune, à l’écologie au travers de la sur-exploitation des ressources, la corruption, la notion de justice. Les hommes n’apparaissent pas forcément sous un jour favorable, seulement guidés par l’appât du gain, prêt à tout pour l’argent et le pouvoir.



Une des autres réussites du roman est ses personnages variés et bien travaillés. Mais c’est surtout le personnage principal, Jack Holloway qui sort du lot. C’est un personnage ambigu, baratineur, grande gueule, nonchalant, égocentrique, manipulateur et pourtant grand cœur. Suivre ses aventures est un régal.



La controverse de Zara XXIII est ainsi un roman remarquable, un page turner qui arrive à nous faire penser à de nombreuses thématiques, un roman intelligent, drôle, brillamment construit, qui mêle lecture détente et réflexion. À découvrir sans hésiter!
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Les enfermés

Pour résumer, les Enfermés est un roman de science-fiction / uchronie / policier à l’univers solide, très engagé et d’une redoutable intelligence. Tout ce à quoi Scalzi nous a habitué, en somme. Si j’ai regretté le côté classique de l’intrigue en elle-même, je me suis régalée avec son contenu et sa narration à forte portée signifiante. Je recommande donc volontiers ce texte, tout comme chaque roman de Scalzi lu jusqu’ici !
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L'interdépendance, tome 1 : L'effondrement de..

L'effondrement de l'Empire est le premier tome de la nouvelle série de John Scalzi intitulée L'interdépendance. Retour au Space Opera pour l'auteur avec un roman qui va vite, très vite, trop vite peut être. On retrouve avec plaisir la patte de Scalzi : beaucoup d'humour, des dialogues qui font mouche, un univers crédible...



Dans un futur indéterminé, les hommes se sont éparpillés dans l'univers grâce au Flux, un courant qui permet de voyager à travers l'espace en un temps réduit. De ce fait 48 systèmes se sont fait coloniser même si la majorité de la population vit dans d'immenses stations orbitales. Les planètes réellement habitables ne sont pas légion. Ce Flux n'est pas contrôlé par les Hommes, il est juste présent et sa découverte a été un heureux hasard. Beaucoup le pensent inamovible mais un scientifique, physicien du Flux, a remarqué que celui-ci était en passe de s'effondrer avec comme conséquence la fin de la connexion entre les mondes et un danger pour l'avenir de l'Humanité...



John Scalzi nous propose un univers qui tourne autour du Flux. Un empire contrôlé par une grande famille, jalousée par de nombreuses autres, chacun cherchant à atteindre le pouvoir au gré des alliances et des trahisons. Rien de nouveau dans le Space Opera, une histoire maintes fois jouée. Mais Scalzi arrive à construire un régime politique et économique crédible et prenant. Beaucoup de petites trouvailles comme la chambre des souvenirs donnent un peu plus d'épaisseur à l’ensemble de l'univers.



Les femmes sont à l'honneur dans cette série, ce sont elles qui mènent la barque que ce soit politiquement, économiquement ou militairement. Elles sont au pouvoir, elles prennent les décisions et souvent les hommes passent au second plan. On est parfois à la limite de la caricature, même si les personnages sont bien campés et très diversifiés.



Le roman est plutôt court et vif. Les péripéties s’enchaînent. De nombreux retournements de situation, beaucoup d'action et peu de temps morts rendent le récit haletant. Les différentes intrigues sont bien développées même si elles restent assez simplistes au demeurant. L'auteur fait le job, c'est divertissant du début à la fin, sans prise de tête, la lecture plaisir par excellence.



Au final, personnages quelque peu caricaturaux et intrigues assez légères seraient un signe d'un roman moyen mais John Scalzi transforme ces petits défauts en un page-turner redoutable grâce au worldbuilding de qualité et à son écriture acérée. Très efficace, ce premier opus de L’Interdépendance est une réussite de bout en bout... ne reste plus qu'à attendre la suite !




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La controverse de Zara XXIII

Nous voici projeté dans un futur où l'humanité peut se déplacer de planète en planète et ceci principalement pour trouver de nouvelles ressources en matières premières. Ainsi la société Zarathoustra fait parti de ses colosses qui pillent légalement de nombreuses planètes pour le bien de la société de consommation humaine... et Zara XXIII est la 23e planète dont la Zarathoustra explore le sous-sol. Exploration réalisée par des sous-traitants, c'est à dire des prospecteurs indépendants qui toucheront un pourcentage sur toute découverte qu'ils pourraient faire. Jack Holloway est un de ses prospecteurs, il travaille sur Zara XXIII depuis plusieurs années, et son dernier tire d'explosif a aussi surement défiguré le paysage que mis à jour le gisement de solaires du siècle ! Faisant de lui à la fois un homme riche mais également un cailloux dans la botte de la Zarathoustra. Et alors que l'ancien avocat savoure son succès, une rencontre à son domicile complètement inattendue avec ce qui semble être une nouvelle espèce de mammifère pourrait bien changer l'avenir de la planète. Car voyez-vous les lois sur la préservation des planètes où une race intelligente est découverte sont strictes : pas d'exploration ni d'exploitation minière. Autant dire que Jack Holloway va devenir de plus en plus gênant pour son employeur.



Ce qui m'a tout d'abord marqué en commençant La controverse de Zara XXIII, c'est l'humour qui transparait du texte. Un humour parfois grinçant parfois acerbe mais qui donne au récit un coté pas tout à fait sérieux qui est accrocheur. Le livre dans sa forme est plutôt classique : ce livre est un one-shot, avec un seul point de vue. Les cent premières pages sont passées tranquillement : découverte de la planète, du fonctionnement de ces grosses sociétés minières et de notre personnage principal, du classique. Mais passé ce stade, le récit prend de l'ampleur, se complexifie au fur et à mesure et devient extrêmement addictif. Pas moyen de refermer le bouquin ensuite, j'étais trop accroc pour ne pas avoir le fin mot de l'histoire.



Il faut dire qu'en 300 pages, John Scalzi développe un planet opera aux petits oignons dans lequel de nombreuses thématiques passionnantes sont mises en avant. Et il le fait avec une certaine "simplicité" très efficace. Dans La controverse Zara XXIII, on parle d'exploitation des sous-sol, d'écologie, de patrons voyous, de sécurité au travail, de préservation des espèces et même de l'impartialité de la justice ! Mais franchement, le plus intéressant dans ce récit de SF c'est la personnage principal choisi par l'auteur ou comment un anti-héro du genre avocat véreux et asocial chronique devient le porte drapeau d'une nouvelle race extraterrestre. C'est, je dois dire, très savoureux à lire. Un style simple, des personnages hauts en couleur, un chien adepte des explosifs et des chats extraterrestres qui pourraient révolutionner Youtube, tous les ingrédients sont là pour un roman de SF atypique et accrocheur !



Au final, John Scalzi nous propose un Planet Opera sans complexe où la SF "classique" côtoie un humour incisif, des détails parfois loufoques et une histoire juste excellente. J'ai adoré suivre Jack Holloway et son chien dans cette histoire entre gros sous et rencontre du troisième type. Des dialogues incisifs, un récit à rebondissements dans l'univers d'une grosse compagnie minière : définitivement une très bonne lecture à mettre en toutes les mains, fan de SF ou pas !
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Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vi..

Ce premier tome d’une saga à succès nous présente John Perry. Agé de 75 ans, récemment veuf, Perry n’a plus que quelques années à vivre, dans la solitude et les douleurs du grand âge. A moins qu’il se décide à intégrer les Forces de Défenses Coloniales, une armée spatiale chargée de protéger l’expansion humaine à travers la galaxie. Dans ce cas il subira un mystérieux traitement visant à la rajeunir et, après un entrainement éprouvant, pourra s’engager pour dix ans afin de « tuer tout ce qui n’est pas humain ». Perry accepte et se lance, avec d’autres personnes de son âge, surnommées le club des vieux cons, dans une guerre sans merci contre toutes les espèces extraterrestres qui menacent les Hommes. Il a huit chances sur dix de ne pas atteindre la fin de son service militaire mais, haut les cœurs, avec un corps (vert !) tout neuf et bien plus performant, ainsi qu’un ordinateur « amicerveau » bien utile, Perry part combattre les aliens. « Etoiles, garde à vous ! »

Finaliste du Hugo (Scalzi aurait mérité de l’obtenir pour ce livre et non pour sa piteuse parodie de STAR TREK, le désolant RED SHIRTS), ce space opéra militariste s’inscrit clairement dans la tradition du classique STARSHIP TROOPERS de Robert Heinlein. D’autres commentaires l’ont également rapproché d’un autre chef d’œuvre du genre, LA GUERRE ETERNELLE de Joe Haldemann. Il existe pires références.

L’intrigue se déroule sans accrocs, de manière linéaire, en prenant le soin de caractériser adroitement les différents personnages et en particulier le héros, John Perry. Le lecteur ne sait pas vraiment les raisons de ces guerres incessantes, de cette absurde poussée en avant dans le cosmos pour conquérir de nouveaux territoires mais cela correspond également à l’état d’esprit de John Perry, embarqué presque malgré lui dans ce conflit sans fin. L’auteur ne détaille guère les extra-terrestres mais même les plus mignons peuvent se révéler dangereux alors dans le doute le conseil est de tuer tout ce qui n’est pas humain.

Si la première partie, plus mystérieuse, reste la plus réussie la seconde fonctionne toutefois de belle manière en énumérant les phases d’entrainement et les batailles que livre Perry et ses « nouveaux vieux amis ». Bien sûr, nous restons dans la classique camaraderie militaire (« je me bats pour ma compagnie et mon escadron. Je veillais sur eux et eux viellaient sur moi. C'était aller au combat ou les laisser mourir. ») et Scalzi n’évite pas une certaine redondance. Toutefois, il réussit cependant à enrichir son univers par d’intéressantes trouvailles, notamment en imaginant des « brigades fantômes », unités d’élite créées à partir des morts (n’en disons pas plus pour ne pas spoiler), ce qui amène un surcroit d’intérêt et d’émotion lorsque Perry retrouve, en quelque sorte, son épouse décédée.

LE VIEIL HOMME EST LA GUERRE est donc un bon space opéra, imprégné de camaraderie, de rage et de combats homériques contre d’innombrables extra-terrestres tous plus agressifs les uns que les autres.

Un roman guerrier, à déconseiller aux pacifistes (« Voici mon fusil. Il y en a bien d'autres comme lui mais, celui-ci, c'est le mien. Je dois le maîtriser comme je maîtrise ma vie. Mon fusil sans moi ne sert à rien. Je dois tirer droit, plus droit que l'ennemi qui cherche à me tuer. Il faut que je le tue avant qu'il ne me tue. Et c'est ce que je ferai. ») mais à conseiller à tous les amateurs de science-fiction rentre-dedans. A la fin de ce roman qui se lit extrêmement vite et avec un plaisir constant (du vrai bon « page turner ») le lecteur n’a qu’une envie, enchaîner directement sur le deuxième tome, LES BRIGADES FANTOMES.


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Le Vieil Homme et la Guerre, tome 1 : Le vi..

Un récit de SF martiale intéressant, sorte d'Etoiles, garde-à-vous à rebours, construit à l'ancienne avec cette confortable propension à s'étaler par des dialogues mi-figue mi-raisin sur des personnages intrigants et cette capacité à surprendre par le dosage savant de savoureuses idées. On est loin des space-operas modernes très ancrés dans la réflexion sur la technologie et l'avenir de l'espèce, mais on y retrouve le charme des ouvrages de l'Age d'or, avec un rythme agréable, des considérations évitant le technobabble et une vision délicieusement rétrograde de la conquête spatiale, un peu comme si Gemmel s'était mis à la SF.

Le style est alerte et efficace, jamais dénué d'un humour teinté de malice et l'histoire parvient malgré tout à dégager quelques vraies surprises, augurant du meilleur pour la suite.
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