AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Mikaël Cabon (Traducteur)
EAN : 9791036001437
336 pages
L’Atalante (20/04/2023)
3.88/5   127 notes
Résumé :
Ils sont GROS
Ils sont MÉCHANTS
Ils sont MENACÉS D’EXTINCTION

Jamie accepte immédiatement le job que Tom, une ancienne connaissance, lui offre. Travailler pour une société protectrice d’animaux plutôt que livrer des repas est une veine.
Seul problème, les animaux concernés sont des kaijus.
Or, si ces monstres sont les êtres les plus gros et les plus dangereux de cet univers, ils ont besoin d’aide pour survivre, car des entr... >Voir plus
Que lire après La société protectrice des KaijusVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
3,88

sur 127 notes
Vous voulez passer un excellent moment de distraction ? Lisez ce livre.

La SPK, je le dis sans aucun mépris, n'a rien d'une symphonie littéraire tourmentée. C'est une chanson pop. Ce texte se veut léger et entraînant. Trois minutes de mélodies et de refrains accrocheurs à reprendre en choeur avant de poursuivre ses activités quotidiennes le sourire aux lèvres.
John Scalzi.

Tout est résumé dans ces propos. Écrit en période Covid post-confinement, où certaines personnes ont pris une claque existentielle (pas moi, je vous rassure), Scalzi nous a pondu le parfait roman de divertissement SF.
Il est capable de faire sérieux (les enfermés), épique (le vieil homme et la guerre), worldbuilding (l'interdépendance) mais son domaine de prédilection est bien ce genre de bouquin.
A rapprocher de la controverse de Zara XXIII que j'avais comparé à du PJ Hérault survitaminé.
Commenter  J’apprécie          671
Fun !!!

Je ne vois pas comment mieux qualifier ce roman. Il est fait pour détendre les zygomatiques du lecteur.
Déjà le titre donne le ton. En transformant la SPA en SPK, on s'attend presque à un récit familial autant qu'animalier… sauf qu'on a ici affaire à des kaijus. Vous savez ce que sont des kaijus vous ? Eh bien vous en connaissez au moins un représentant : Godzilla. On en trouve d'autres dans des films comme Pacific Rim, et peut-être dans les vieilles séries japonaise du genre San Ku Kaï.
Bref, d'affreux bestiaux gros comme des montagnes. Là, vous vous dites qu'on va voir des montagnes sur pattes dévaster des villes et se faire mitrailler par la patrouille de France. Ben tout faux ! John Scalzi est plus malin. Il va au contraire nous proposer un reportage animalier qui va nous expliquer comment vivent ces géants dans leur état naturel, quelle est leur biologie (attention ! là l'auteur est très fort) et naturellement, qu'il est nécessaire de les protéger. Surtout, bien entendu, de l'homme.
D'où la SPK.
Je vous passe de nombreux et importants détails pour vous conserver le plaisir de la découverte. C'est drôle, blindé d'action, avec un vrai méchant capitaliste prêt à sacrifier l'univers pour des sous, parfaitement défini par l'expression « bon connard égocentrique ».

Le livre est profondément ancré dans notre époque actuelle : covid, confinement, présidence de Trump (son nom n'est pas prononcé mais on le reconnait), diversité ethnique et genrée, milieu des affaires pourri et, évidemment, des geeks. Les héros principaux sont quatre, dont trois docteurs et un titulaire d'un pauvre Master dont la tâche à la SPK est de « porter des trucs ». C'est d'ailleurs le personnage dont on partage le point de vue. Toute ressemblance avec les personnages de Big bang theory est à mon avis tout-à-fait voulue (et Jamie le porteur de trucs serait donc Howard dans la série). D'ailleurs, comme dans les sitcoms, ça cabotine à chaque phrase ; il ne manque que les rires enregistrés. C'est rare de voir un roman où les dialogues dominent autant.
Il est possible que le ton désinvolte effraie certains lecteurs potentiels. Pour ceux-là, il y a quand même le fait que nos héros de la SPK sont assez calés en science et ne racontent pas de bêtises. Pas de stupide grenade à neutrinos ici. John Scalzi extrapole beaucoup et s'amuse avec un concept SF devenu classique. Je ne vous dirai pas lequel, mais sachez que la science s'en est emparé et des physiciens théoriciens conçoivent des modèles qui intègrent sérieusement ce concept.

Le roman est aussi un condensé de pop-culture (« pop » me paraît moisi ici ; R'n'B-culture ?). Les références pleuvent dans les dialogues, de Star wars à Pacific Rim en passant par Twilight (sic !). En bon geeks, les héros connaissent leurs classiques SF. Il y a des jeux évoqués comme Doom Eternal (j'en étais resté à Doom-tout-court).

Bon, j'arrête là un peu brusquement avant de vous noyer dans la guimauve (surtout parce que je ne sais plus quoi écrire). Je me suis foncièrement amusé et je sais désormais que j'irai visiter le reste de la Maison John Scalzi.
Commenter  J’apprécie          318
Ah, que ça fait du bien un bon roman d'aventures qui soit haletant, plein de mystères et de magie, de rebondissements et d'humour !
Vous êtes adulte mais vous avez encore une âme d'enfant ?
Vous avez vu et revu "L'histoire sans fin" et "Jurassic Park" des dizaines de fois avec toujours autant de plaisir ?
Alors plongez dans ce roman qui nous emmène dans un lieu improbable, à la rencontre des kaijus, des animaux énormes, aussi dangereux que rares, qu'une étrange société a pour mission de protéger, souvent au péril de la vie de ses membres.
J'ai adoré plonger dans cet univers fantastique, où l'on découvre un monde impossible avec les yeux émerveillés d'un enfant.
Les personnages sont sympathiques, on ne s'ennuie pas un seul instant et l'humour de l'auteur, bien que potache, m'a fait passer un excellent moment.
Commenter  J’apprécie          351
J'avais passé un très bon moment de lecture avec ‘Redshirts' aussi quand j'ai vu ce livre passer, j'ai pensé que ce serait une bonne idée de le lire aussi. Je l'ai rapidement dévoré, je me suis éclatée !

J'aime beaucoup l'humour et l'écriture de John Scalzi, je lirai très certainement d'autres romans de l'auteur.

Après s'être fait viré, Jamie est embauché à la SPK. Comme il doit se rendre au Groenland, il pense avoir affaire à des ours mais si cela avait été le cas cela se serait appelé la SPO. le K c'est pour les kaijūs, je ne vous apprends rien c'est écrit dans le titre.

Et oui les kaijūs existent, sur une Terre parallèle certes, et ils ont besoin d'être protégés. le job de Jamie consiste à porter des trucs mais pas que. Il est entouré d'une bande de docteurs de tout poil (géologie, chimie, biologie, …) qui sont là pour étudier les kaijūs et leur environnement très particulier.

Bien évidemment, il y a toujours des empêcheurs de tourner en rond et il faudra que Jamie et ses amis mouillent leur chemise pour éviter le pire.

C'est léger et très fun. C'est toujours amusant de reconnaître les références citées (cinéma, littérature SF, etc.) La seule que je ne connaissais pas était celle de Nancy & Sid.

Ce roman est lauréat des prix Locus & Alex (2023). Ce dernier récompense chaque année 10 livres destinés aux adultes qui présentent un intérêt particulier pour les 12-18 ans. Il devrait plaire aux ados, surtout s'il sont des geeks.





Challenge mauvais genres 2023
Challenge duo d'auteurs SFFF/Locus 2023
Commenter  J’apprécie          312
Immersion dans une terre parallèle peuplée de…. Kaijus, vous savez ces très grosses bébêtes semblable à Godzilla, couplé à Jurassic Park. Non vous ne connaissez pas c'est sûr, il faut avoir lu le roman de John Scalzi pour savoir à quoi ils ressemblent.
Tout cela commence quand Jamy Gray se fait virer de son travail dans une Start-up et qu'il se retrouve à « delivering » des pizzas. Au hasard des livraisons, il retrouve Tom, un ami d'un ami qu'il a rencontré lors de ses études. Par analogie et échange intéressant sur la science-fiction, ce dernier lui propose un job qui paraît bien mystérieux. C'est là que commence l'aventure pour Jamie, et quelle aventure. Une immersion totale et improbable dans une terre parallèle qui se trouve être une vaste jungle pour animaux monstrueux mais à protéger.
Je me suis bien amusée à lire ce roman plein de références sf, d'humour, de bonne humeur dans un environnement improbable.
Un peu en panne d'envie de lire ces derniers temps ; on a tous un petit coup de mou de temps en temps, ce petit roman sans prétention m'a bien relancée dans mon envie livresque. Il se lit vite, agréablement dépaysant tout en ayant une approche de notre monde tel qu'il est, avec ses bons et ses méchants et ce ne sont pas forcément nos kaijus les plus à craindre. Et cerise sur le gâteau il est plein d'action. En somme un très bon moment de détente en compagnie de nos amis.
Commenter  J’apprécie          255


critiques presse (1)
Syfantasy
07 août 2023
Une lecture idéale pour se vider la tête après une période sombre ou pour retrouver les sensations des meilleures œuvres de fiction des années 80 à aujourd’hui.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Tu es victime de dissonance cognitive, Jamie. Deux pensées contradictoires mais parfaitement valables dans leur contexte se télescopent dans ton esprit. Les êtres humains détestent ça. Au plus haut point. Pour nous, il n’y a pas pire réponse à un problème que « ça dépend ».
Commenter  J’apprécie          240
"Nous sommes ainsi organisés pour la sécurité des animaux que nous cherchons à protéger. De grands dangers les menaceraient sinon."
J’ai pensé aux articles que j’avais lus sur des chasseurs et des braconniers qui tuaient des animaux en voie d’extinction après avoir consulté les données de géolocalisation de photos publiées sur Internet par des touristes. Je voyais bien le problème.
Commenter  J’apprécie          140
J’ai essayé le véganisme mais je n’arrivais pas à me passer de fromage.
Il existe du fromage vegane.
Non. Il existe de tristes ersatz blanchâtres qui caricaturent sans succès le fromage et ce qu’il représente.
Commenter  J’apprécie          230
(...) Je parle d'une violence qui pousserait à assassiner tous les occupants de l'immeuble et empiler leurs crânes avant d'y mettre le feu.
- Ça me paraît assez naturel.
- Ça ne l'est pas pas, je vous assure. Heureusement, cet effet secondaire s'accompagne directement d'une extrême lassitude qui empêche la plupart des gens de passer à l'acte.
- Genre "je voudrais tous vous tuer, mais il faudrait que je me lève du canapé?"
- Exactement. On appelle ça le syndrome de l'assassin amorphe.
- Ça ne peut pas être vrai.
Commenter  J’apprécie          70
- C'est une question que nous posons toujours parce que les amateurs de films de monstres comme Godzilla ou Jurassic Park sont fondamentalement mieux préparés à la réalité de ce monde. Nous avons déjà une place pour ce concept dans notre cerveau, ce qui fait que nous ne disjonctons pas en arrivant. Eh bien, ça marche aussi dans l'autre sens. Quand on est habitué à la version fictive d'un phénomène, on a plus de facilité à nier l'existence de la vraie.
Commenter  J’apprécie          80

Videos de John Scalzi (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Scalzi
Extrait du livre audio "Le vieil homme et la guerre, tome 6 : La fin de tout" de John Scalzi lu par Philippe Spiteri. Parution numérique le 21 juillet 2021.
https://www.audiolib.fr/livre/la-fin-de-tout-le-vieil-homme-et-la-guerre-tome-6-9791035404192/
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (287) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4877 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..